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Invité Mer 2 Déc 2020 - 16:21 Du matin à ce début d'après midi, la jeune femme avait passé tout son temps libre dans les environs de sa ville natale. C'est d'un regard bien particulier que la native observait les nombreuses ruelles amenant à divers coins remplis de souvenir. D'un côté le château, avec son magnifique lac ainsi que jardin, de l'autre le fameux gouffre de plus en plus menaçant et bien entendu les quelques boutiques longeant les chemins. Il y en avait pour tout les gouts : magasins de vêtement, petites restaurations traditionnelles, revente d'objets divers, ... Et bien entendu, Aloy avait pris soin de tout analyser une dernière fois, comme pour se rappeler comment s'était ici avant son départ. Elle avait également profité de cette dernière promenade pour acheter quelques bricoles certainement utile à son futur voyage. A présent elle se sentait prête.
M'man, P'pa, c'est l'heure.
Dit elle après avoir pénétré l'intérieur de l'habitacle de ses parents. Toutes ses affaires étaient attendues dans sa chambre prêt du lit. Il n'y avait l'air d'avoir personne dans la maisonnette, peut être étaient ils dans le grand jardin à s'occuper de l'élevage? Après avoir récupéré son sac pour la grande aventure et y avoir rangé les derniers achats effectués, elle s'orienta vers l'extérieur.
Maman: Te voilà. Aloy: Oui, je suis prête.
Dit elle à sa mère qui l'avait aperçu arriver. Ils étaient comme d'habitude entrain de chouchouter les dernières portées en riant aux éclats. Des scènes qui d'ordinaire passent inaperçues tant elles sont habituelles, mais pas cette fois ci. La fille a le cœur lourd et s'en mord les lèvres un instant.
Maman: Tu as réussi à trouver le starter que tu voulais ? Ou est il? Papa: Ou alors tu souhaites prendre un petit de nos portées, finalement ? Aloy: Nan p'pa c'est bon. Je crois que un pokémon m'a trouvé et veut plus me lâcher. Je suis sur il est pas loin de la maison. Il me suit depuis les gouffres. Il parle pas, il exprime rien et si je me rapproche, il fuit, mais il revient toujours. Maman: Un pokémon abandonné? Comment est il? Papa: Tu es sur que cela soit le meilleur choix pour ton périple? Pourquoi ne prends tu pas un de ces fauves vigoureux ?
La rousse se tait un instant, voyant que ses parents recommencent à partir dans des discussions de couple entre la mère qui souhaite que sa fille soit plus libre de ses envies et le père protecteur qui insiste sur la meilleure conduite à entreprendre. Entre temps, quelques petites boules de poils viennent à elles. C'est sur qu'une belle Hélionceau ou un Lixy serait très intéressant pour débuter, sachant qu'avec le temps ils deviendraient de redoutables alliés, mais le destin avait tranché et la demoiselle s'était déjà attaché à ce qui semblait être son double.
Aloy: P'pa! Je suis décidée de toute manière. Il a un certain style sous ses airs peureux. Il peut très bien être un atout si j'arrive à me lier d'amitié avec lui. Puis au fond, je pense qu'il attends que ça. M'man a raison, j'ai pas d'intérêt à prendre ce que je connais par cœur, il me faut du renouveau si je veux vous aider à apporter la touche de fraicheur qui vous manque. Puis ça reste un prédateur, viens le voir si tu veux.
Dit elle en croisant les bras, puis sous l'air approbateur de sa mère, son père se redressa pour aller voir par lui même tout ce qu'elle affirmait. Père et fille devant la maisonnette, il n'y avait plus qu'à le distinguer du paysage. Était-il là encore?
Aloy: Tiens, il est là, tu as vu? Papa: Un Osselait. Soit. Aloy: C'est à dire? C'est tout? Tu es d'accord maintenant? Papa: Oui, va.
La grande fille se retourne et serre son paternel dans les bras avant de filer vers sa mère et en faire autant. Souriante, elle amène sa mère qui finissait de mettre les petiots à l'abri, vers la porte de sortie. L'osselait était caché derrière un arbre, mais la moitié de son visage était visible ainsi que l'os qu'il portait dans sa main.
Maman: Un prédateur bipède qui deviendra fort en défense et en attaque. Qui deviendra aussi agressif que tu peux l'être quand tu es décidée. Va ma fille, fais attention à toi et ramène nous du prestige.
Sur ce, après un énième au revoir, la dernière des Okniss se retrouva seule, au titre de scientifique vagabonde. Poké ball à la main, il n'y avait plus qu'à officialiser la capture de son starter qui lui faisait face au loin... |
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Invité Dim 6 Déc 2020 - 12:31 Hm, le monde était en train de lécher ses plaies. Moi, je n’avais rien subi de dramatique. Quelques pertes matérielles au pire. Rien de bien gênant pour quelqu’un d’aussi riche que moi. Tranquillement, je me baladais dans les rues, un sourire sur mes lèvres. Il fallait garder ce sourire pour montrer que tout restait sous contrôle.
A mes côtés, Séclusion, Zorua mistralois au pelage jaune et gris, trottait à mes côtés. Le prestige des Hater. Un pokemon rare, malin, maitre des illusions et en forme Mistral. Il ne passait pas inaperçu. Mais il y avait quelqu’un d’autre qui me suivait. Là, dans l’ombre, une Lippoutou, Fatality. Elle me suivait inlassablement. Je savais qu’elle était là, cette stalkeuse.
Mais je ne pouvais m’en défaire. Je haissais profondément ce pokemon qui… qui m’avait obligé à garder sous clé certains de mes vêtements. Elle était certes une femme de ménage remarquable, mais elle arrivait parfois à me donner des sueurs froides avec son comportement. Elle me dégoutait à vrai dire. Pourtant, je la gardais avec moi, chez moi. Ce n’était pas toujours reposant, mais je faisais avec.
Le pire dans cette histoire ? Séclusion voulait que je trouve quelqu’un et Fatality voulait que je reste célibataire (oui, elle me voulait). Autant dire que les rapports entre les deux étaient souvent tendus. A vrai dire, il y avait un risque assez important que les deux finissent par s’entre-tuer. Enfin, Séclusion était ténèbre, cela lui donnait un avantage non négligeable.
D’ailleurs, Séclusion semblait avoir repéré quelque chose ou quelqu’un. Tranquillement, je le suivais, conservant mon visage acceuillant (peut-être un peu malaisant à conserver ce léger sourire). Il ne fallait pas hausser le ton. De toute façon, un mot et il revenait.
Alors qu’avait-il trouvé ? Hm, une jeune fille à qui il se frottait les jambes pour attirer son attention. Et, je pouvais déjà voir qu’il utilisait ses illusions pour me donner une aura un peu plus… lumineuse et charmante. Réellement Séclusion ?
« Bonjour Mademoiselle. Excusez mon Zorua. Il peut être quelque peu tactile. Séclusion, veux-tu bien cesser tes enfantillages ? Tous tes enfantillages ? »
Fausse question. C’était un ordre. Aussitôt, il arrêta aussi bien ses câlins que la légère illusion qu’il créait. Intérieurement, je soupirai. Mes deux pokemons étaient stupides. Les affaires de cœur ne m’intéressaient aucunement. Il y avait aucune raison de forcer une relation ou d’avoir peur que je trouve quelqu’un.
Mon regard se porta aux alentours. Une pokeball, un osselait. Hm, la jeune fille allait essayer de capturer ce pokemon n’est-ce pas ? Je portais mon regard sur elle.
« Une capture, n’est-ce pas ? Oh, désolé, j’oublie toute formule de politesse. Salve Hater, pour vous servir. »
Je m’inclinais légèrement en me présentant. La politesse, toujours la politesse.
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Invité Mer 23 Déc 2020 - 15:29 Tout deux se regardaient avec intensité, comme s'ils comprenaient que tout se jouait dans l'instant même et qu'après quoi leur destin serait à jamais lié. Chacun se murait dans un silence, obstiné à faire face à l'autre et ce sans bouger d'un pas. La scène était d'ailleurs quelque peu amusante pour qui les observer au loin. L'Osselait se situait de l'autre côté du chemin à moitié caché par un arbre tandis que la jeune femme, devant la maison de ses parents laissait passer bon nombres de passants bien occupés dans leurs affaires.
Seule une personne vint casser cette situation sortant de l'ordinaire ou du moins, son pokémon. Un magnifique renard se lovant dans les jambes de la rousse, qui se voit obligée d'oublier un temps la source de ses obsessions. Le fautif était un Zorua, une espèce canine que ses parents avaient pu travailler à l'élevage. Ils n'en avaient pas beaucoup du à sa rareté, mais avec le peu de portée obtenue, chacun d'entre eux furent très utiles à la chasse. D'ailleurs en y regardant de plus prêt, deux points la troubla.
Ses pensées furent coupées par la voix du propriétaire, cherchant à entrer en contact avec la femme. Cette dernière releva la tête et aperçut un homme sachant bien se tenir, d'un style plutôt agréable, quoique était il de ceux n'ayant pas à se salir les mains pour obtenir tout ce qu'il voulait? Il dégageait une aura fortement séductrice sur laquelle la gente féminine devait perdre pieds. Pour un instant la rousse se sentait comme emportée par ce don d'envouter le service 3 pièces opposé et ce, jusqu'à ce que tout se brisa.
Ce petit coquin avait usé de son pouvoir pour offrir à son maitre un charme irrésistible. Un renard qui était en avance sur son évolution pour avoir déjà un si haut niveau de pratique dans l'art d'illusionner. Mais pourquoi donc avait il fait cela? Lui qui avait soudainement cessé son approche affectif. Il s'était fait sermonné et pour raisons d'user de ses capacités à tord et à travers, mais la rousse ne lui en teint pas rigueur.
Bonjour, ce n'est pas grave. Vous avez une certaine chance de posséder un tel canin si particulier.
La rousse pouvait à présent mieux mettre en avant ses pensées. Non seulement il était capable de maitriser son pouvoir visiblement, mais en plus son physique était différent des autres. Était-ce une variante? S'il y avait bien un détail que les Okniss avait bien du mal à connaitre, s'était les apparences différentes d'à la normale, sachant que s'était le point faible de leur élevage : l'incompétence à vendre du rare. Par conséquent cette boule de poil attira grandement la jeune femme qui rêvait depuis pas mal de temps à l'obtention de nombreuses bêtes prestigieuses afin d'améliorer la vente de l'entreprise familiale de ses parents.
Sinon oui, j'avais l'intention de capturer cet Osselait. J'ai cette nette impression qu'il me sera fort utile dans ma quête.
Dit-elle en tournant le regard vers le petit dinosaure qui l'attendait toujours. Néanmoins, Salve Hater, ou du moins son pokémon sortant de l'ordinaire ne devait pas lui échapper, pas si tôt. Elle avait une grande envie de savoir sur cet énergumène. Qui était il pour son possesseur? D'où venait il? A quoi était il du dans cette vie? Ainsi que de connaitre le travail de l'humain et comment pourrait-elle se rapprocher de cet Être rare qui pourrait lui valoir fortune...
Je suis enchantée de faire votre connaissance. Je me prénomme Aloy Okniss. Aurais je tord de penser que vous valez aussi bien que votre Zorua?
Ajouta t-elle en rangeant sa poké ball à la ceinture. D'ordinaire la jeune femme parlait très peu, mais ce pokémon rare attisait tellement son attention qu'il était hors de question de faire comme si de rien n'était. C'est d'ailleurs en parlant qu'elle pourrait obtenir plus d'informations et en tant que scientifique, elle se devait de faire des efforts pour parler à son prochain. L'Osselait pouvait attendre un petit peu et il semblait faire ça très bien. |
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Invité Mer 23 Déc 2020 - 22:13 « La chance n’est pas le seul facteur. »
Oui, à des égards, j’avais de la chance d’avoir un tel pokemon. Il était très rare, nécessitant de voyager dans une des forêts les plus dangereuses de Mistral. Et pour obtenir une forme aussi rare ? Et pour une telle forme ? C’était encore plus rare. Alors oui, en soit, j’avais eu de la chance de naitre parmi les nobles pour obtenir un tel pokemon.
Cependant, ce ne fut pas un simple cadeau. J’en avais trimé pour le mériter. Que d’études, que de travail pour l’avoir, même si ce n’était pas pour obtenir un pokemon que j’avais fait tout ça. Non, l’obtention de ce Zorua n’était qu’un symbole, une tradition persistante de la famille pour montrer que nous étions reconnus comme un adulte à part entière.
Ricanant, Séclusion vint se positionner à mes côtés, amusé d’avoir réussi à faire une rencontre. Ou tout simple amusé d’énerver Fatality qui se cachait quelque part dans l’ombre. Pour le moment, elle semblait rester calme. Mais un faux mouvement et elle pourrait devenir ingérable. Disons que Séclusion était ma garantie. Sensiblement de même puissance, il conservait l’avantage de ses illusions et de son type.
Mon regard, bienveillant se porta sur le petit reptile. C’était l’instinct qui la poussait à vouloir ce pokemon ? Chose dangereuse que l’instinct. Elle était une arme à double tranchant. Dans certaines situations, elle pouvait devenir un excellent moyen pour prendre des décisions précises, du moins si on était entrainé à ces situations précises. Sinon, elle pouvait être que folie et nous entrainer dans les crocs du Lougaroc.
« Tout l’enchantement est pour moi. Et, mademoiselle Okniss, une vie ne peut se valoir. Chacun est unique et est donc incroyablement rare. »
C’était vrai. La rareté était élevée et se valait chez chacun. Mais les lois du marché étaient rudes. Il y avait aussi la demande qui jouait et, à ce titre, oui, ma personne était bien plus demandée que celle d’un clampin aléatoire. Mais bref, il n’était guère mondain de parler de tels sujets.
« Okniss, Okniss. Ce nom m’est familier. Hm. Laissez-moi réfléchir… Ha ! Oui. Vos parents doivent être éleveurs, si je ne m’abuse. Des pokemons liés à la chasse si mes souvenirs sont corrects. »
Cela pouvait paraitre étrange que je connaisse ceci. Il fallait peut-être ajouter un poil d’information pour éclairer tout cela.
« Ne soyez pas surprise. C’est mon travail de savoir ce genre de choses. »
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