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Jack O'Lope Mer 2 Déc 2020 - 20:23  Pokédollars : 7400                   Help me ! C'était enfin terminé. Ils y étaient tous passé avec plus ou moins de mal mais au moins ils avaient fait ce qu'on leur avait demandé. Quels bons enfants, bien obéissants et dociles mais aucune joie ne se dégageait, tous étaient fatigués et abattus. Ils étaient pourtant si jeunes et ils avaient déjà tant endurés. La douleur était aussi bien physique que psychologique. Comment pouvait-on encore parler d'espoir ou de repentance après tout ce qu'ils avaient vu et vécu ? Malgré la couverture sur lui, Jack demeurait perdu dans ce blizzard glacial qui gelait peu à peu son cœur et son corps. Et malgré cela, il essayait de continuer à chanter dans sa tête cette petite ritournelle, afin qu'elle puisse cacher les plaies béantes de son cœur. Un air nostalgique pour dissimuler maladroitement une hémorragie. Pourtant la douleur était toujours là et emplissait petit à petit ce vide qu'il avait ressenti en lui. Il essayait de porter le masque mais n'y arrivait plus car le voilà désormais fissuré de toute part : sa voix s'était tue pour ne plus mentir et ses yeux étaient vides afin ne plus voir ce monde dans lequel il ne se sentait plus à l'aise. Il avait beau être entouré, il se sentait malheureusement si seul. Il avait perdu son cœur devant ses yeux et il avait été inutile. Il n'avait même pas été foutu de pouvoir l'apaiser. Inutile jusqu'au bout. Healer avait perdu son titre ce jour-là, il n'avait plus le droit de se faire appeler ainsi. Plus jamais. Les illusions et l'innocence n'avaient plus raison de rester dans ce corps désenchanté. Était-ce donc cela que grandir ? C'était amer. Douloureux. Machinalement il se releva et se dirigea vers les imposantes portes de la bâtisse. Malgré le passage de Guerre, cette architecture n'avait en rien perdu de sa grandeur ou de sa prestance. On aurait même dit que les cicatrices faisaient ressortir sa dévotion et sa dignité, telle une sainte guerrière. Pourtant il ne remarqua rien de cette merveille tant son esprit était déjà bien loin et il failli même défaillir lorsqu'il retomba sur le corps inanimé d'Oz alors qu'on le replaçait sur Svadilfari. Un sanglot étouffé vint étouffer sa gorge alors qu'il déposa une main tremblante sur la tignasse carmin et mauve de son ami d'enfance. Comment en étaient-ils arrivé là ? Ce désastre. Tout cela. Mistral blessée au plus profond de son être, elle allait mettre des décennies à se relever et à panser ses plaies. Son regard las se porta alors vers l'homme qui avait été désigné pour le suivre. Sûrement ne le ferait-il pas de gaieté de cœur mais c'était la mission qui lui avait été assignée : surveiller ces mauvaises graines le temps qu'ils fassent amende honorable. Ce ne devait peut-être pas être un mauvais bougre : un homme dévoué à sa patrie. Alors il comprenait a colère tout autant qu'il acceptait les regards assassins qu'il lui décernait. Avait-il de la famille ? Des proches ? S'en étaient-ils sortis ? Après ses amis – sa famille comme il préférait l'appeler – il s'inquiétait pour sa région. Du coup, il tiendrait bon le plus longtemps possible afin de protéger Gabriel et Véronica mais aussi de donner à madame Lizbeth les prérogatives nécessaires à l'avancement de l'antidote. Ensuite... et bien... La... la... la... Il pourrait enfin dormir. Se reposer enfin. Fermer les yeux et ne plus faire subir au monde sa misérable et exécrable existence. Pestilence avait raison : il était le mal tout comme lui. Si faible. Si pathétique. Mistral n'avait pas besoin de quelqu'un comme lui. Mistral avait besoin de héros pour se relever, devenir plus forte et plus prospère que jamais. Car les cavaliers n'étaient ni plus ni moins que les annonciateurs d'un destin funeste. Il faudrait que tous s'allient pour pouvoir lever les armes face aux ténèbres qui voulaient l'engloutir. Les faibles n'avaient donc pas leur place. Gabriel était fort et avait un puissant don capable d'aider. Véronica avait de puissants alliés prêts à aider et madame Lizbeth était une meneuse et forte malgré sa carrure. Elle saurait guider tout le monde, il n'y avait aucun doute. Et puis il y avait le Conseil des quatre et les champions qui seraient toujours présents sans compter les rangers et tous les autres prêts à se battre pour Mistral. Dans ses pensées, il n'avait pas vu le temps passer ni même leur première halte se décider : une petite auberge loin du centre de la ville et de l'attention. Enfin, leur escorte attirait tout de même les regards au vu du nombre de gardes royaux qui suivaient chacun de leurs pas et si certains leur avaient été attitrés, d'autres étaient là pour empêcher un mouvement de foule. Laissant les autres entre eux, le garçonnet décida d'aller s'isoler dans sa chambre le restant de la journée afin de commencer à écrire tout ce qu'il se souvenait de ses recherches sur le Pokérus-B. Ses tentatives pour trouver un Spododo ayant été un échec, il fallait donc demander à la maire un arrêté afin d'en trouver un. Leur spores étaient la cause de l'empoisonnement mais aussi la solution. Il expliquait tout cela de sa main tremblotante sur le papier. Tout ce qu'il savait était désormais couché sur le papier et à leur portée. Il n'était plus vraiment d'aucune utilité. Le soleil se couchant rougissant la petite pièce dans laquelle il s'était enfermé et la fatigue le faisait petit à petit piquer du nez sur sa table. Pourtant il tint bon jusqu'à ce que tout soit écrit et même lorsqu'on venait lui poser quelques questions, il opinait simplement du chef avant de retourner à sa paperasse. Rien ne devait être oublié. Rien. Le soir vint et l'enfant fit comprendre à son surveillant qu'il avait besoin d'un peu d'intimité pour prendre un bain. Il avait toujours été pudique et cela ne risquait pas de changer, surveillance ou pas. L'homme se posta tout de même devant la porte de la salle de bain. La maire leur avait intimé de faire confiance à ces enfants alors qu'est-ce que l'autre crevette pourrait bien réussir à faire dans son état ? Il était quasiment incapable de marcher correctement tout seul alors tenter de s'enfuir... Et en effet la fuite n'était pas dans la tête du jeune scientifique, enfin pas la fuite au sens propre. S'il avait tenu jusque-là c'était uniquement pour ses amis. Afin que Gabriel ne ressente pas ses émotions et ne devienne pas fou jusqu'à entraîner celle qu'il aimait dans sa chute. De leur groupe, c'était la seule chose magnifique qui demeurait, alors autant ne pas la ruiner. Il fit couler l'eau du bain et commença à enlever le long manteau de Pestilence, pourvu qu'il arrive à trouver autre chose à se mettre car il ne se sentait plus la force de porter pareil attirail. Désormais en pantalon, il s'avança vers la vitre qui refléta un corps cadavérique. Il n'y avait plus que la peau sur ses os et elle était blafarde. De nombreuses ecchymoses parsemait ce tableau déjà bien désolant en plus des traces de sang. Mais ce qui le perturba le plus fut cette étincelle éteinte de son regard et le noir qui coulait tout autour de lui. Soudainement, un rire vint résonner aussi bien dans sa tête que dans ses oreilles et il se plaqua ses mais dessus pour tenter de la faire disparaître. Les mots du Docteur résonnaient encore en lui et il cru même le voir lorsqu'il releva la tête face à la glace. Plus noir que noir. Il frappa la vitre de ses maigres petits poings mais avec la force du désespoir et le verre vola en éclat dans toute la pièce, tout comme ses rêves. Est-ce qu'ils avaient entendu le boucan ou avait-il été atténué par le bruit de l'eau qui remplissait la baignoire ? Plus le temps de réfléchir. Il n'en pouvait plus. Il allait être une dernière fois un bon garçon et faire ce qu'on lui avait demandé. De toute façon, il ne pouvait plus vivre avec ce froid qui gerçait son cœur. Les remords. La honte. La tristesse. La colère. Le désespoir. Tous ces sentiments l'étouffaient. Il sentait si seul et n'aspirait plus qu'à dormir... … Afin de retrouver Oz. Qu'ils ne soient plus séparés. Jamais. C'était ce qu'il lui avait promit après tout sur le champ de bataille. Alors, attrapant un des morceaux de verre qu'il serra dans sa main, il était résolu alors pourquoi tremblait-elle ? Son emprise se serra un peu plus sur le tesson qui prit une couleur carmin. Il avait beau essayer de l'appuyer contre la peau de sa clavicule, il n'arrivait pas à plus. Il se gela même quelques instants sur place, immobile malgré lui. Après quelques instants, il appuya un peu plus sur le morceau de verre et une légère goutte coula le long de son corps mais pas le temps de s'attarder sur cela car une vive douleur percuta sa main et le fit lâcher son arme improvisée. Coi, il tourna son regard glacé en direction de la source... |
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Lizbeth Estem Ven 4 Déc 2020 - 19:25 Pokédollars : 8000       Tomber pour mieux rebondir. «Ou de la finitude de l'être...» Posté à coté de la porte, le garde royal ne put se retenir de rouler des yeux au ton de Lizbeth. La maire les commandait avec sécheresse, et si ses supérieurs hiérarchiques pouvaient lui hurler dessus comme le dernier des Rocabots sans qu'il trouve à y redire, se faire battre à froid par cette petite blondasse était à la limite du supportable pour le militaire. Alors l'entendre parler à ces sales gamins... Il se raidit brusquement lorsque la jeune femme jeta un regard dans sa direction, mais ce fut comme s'il était transparent, ses yeux durs passèrent sur lui comme s'il n'était pas là. Il aurait bien pu n'être pas là d'ailleurs, pour la scientifique, bien d'autres sujets occupaient son esprit, alors que d'une main insistante elle toqua à nouveau à la porte devant elle. Cette histoire de bruit de verre brisé ne lui disait rien qui vaille. Vraiment, tout cela ne plaisait guère à Lizbeth. Se creuser la tête devant les schémas, des montages, des explications sibyllines, voilà qui était plutôt dans ses cordes. S'occuper de gamins à la santé mentale fluctuante en revanche... Gabriel l'avait prévenu que Jack était particulièrement mal en point, avec la mort de son ami, chose qu'elle voulait bien croire, au vu qu'à quel point le garçon était déjà abattu lorsqu'elle l'avait retrouvé à Arnac-le-Peuple. Déjà presque totalement silencieux, le petit n'avait plus prononcé un mot depuis que l'eau bénite avait lavé son corps de la présence obscure. Non, tout cela ne lui plaisait pas du tout. Elle, Véronica, Gabriel et Jack étaient dans une auberge de Pignouse, les seuls à l'occuper par ailleurs, si l'on exceptait la ribambelle de gardes. Occupée par ses devoirs de maire, par la paperasse qu'elle pouvait et devait régler déjà ici, avant de s'attaquer aux montagnes qui s'accumulaient à la mairie, par l'organisation de ce qu'elle prévoyait pour l'un ou pour l'autre... La jeune femme n'avait pas trouvé le temps de jouer l'amie ou la grande sœur de personne. Scientifique il l'était peut-être, mais Jack était surtout un enfant, et elle ne savait comment faire coexister les deux; le bougre avait acquiescé silencieusement lorsqu'elle lui avait gentiment mais fermement intimé de se mettre à la question du Pokérus-B, c'était tout. Et maintenant que le soir tombait une inquiétude sourde revenait. Les papiers sur le bureau attestait au moins du fait qu'il l'avait entendu... Non, il ne fallait pas le laisser sombrer dans un marasme qui semblait le guetter depuis bien trop longtemps déjà. Elle toqua encore une fois, insistante. Aucune réponse, rien que le silence... Lizbeth se décida à agir. Cela ne faisait pas dix secondes qu'elle avait toqué, mais quelque chose clochait. Toute délicate soit-elle, son éducation kedaloise lui rendait la grossièreté plus facile à sortir. La porte était fermée à clé, évidemment. Se remémorant la figure contrite de l'aubergiste quand elle avait exigé de lui son passe-partout, la blonde ne put s'empêcher de penser qu'elle avait bien fait de rester prévoyante. Bonne volonté ou pas, affection ou pas, enfant ou pas, ce n'était pas un gentil petit collègue qu'elle avait sur les bras, c'était un repris de justice, mieux valait ne pas l'oublier. Enfin, ça ne l'empêcha pas d'être un peu mal à l'aise en forçant ainsi son passage dans la chambre. Derrière elle, le garde jeta un regard narquois. Un air chaud et chargé de vapeur l'enveloppa à peine la porte ouverte, et... La toute première chose que Lizbeth vit fut le sang sur le verre. Jack, si maigre, si fragile, si abîmé malgré son jeune âge, avait cassé le miroir devant lui, et le morceau tranchant qu'il avait entre les mains ne laissait pas grand doute quant à ce qu'il comptait en faire. Le souffle coupé, elle ne dit pas un mot, n'eut même pas une exclamation, et son corps se mit en mouvement sans qu'elle ai à y réfléchir. De la main droite, vive, dure, elle le força à lâcher son arme improvisée, tourna brutalement le garçon vers elle en le tirant par le poignet... Et le gifla de la gauche. Prêt à bondir sur le criminel, le garde derrière la maire piaffa, n'osant pas prendre les devant, et une seconde interminable s'étira. La blonde tourna à peine la tête pour trouver le moyen de l'envoyer plus loin. Un grognement frustré plus tard, elle se retrouvait seule face à Jack, son poignet toujours en main, et fit peser tout le poids de son regard sur lui, sur son petit être mal en point. Le pouls de la jeune femme s'était affolé au point que, dans la poigne implacable qu'appliquait sa petite main blanche, on pouvait sentir le battement de son cœur. Sa poitrine se soulevait rapidement, erratiquement, et son visage de marbre semblait plus pâle encore que d'ordinaire. Sa gorge mit encore quelques secondes avant de lui laisser produire un son. Le garde revint au pas de course, une main sur son arme, et se fit à nouveau renvoyer sèchement, mandaté à la porte de la chambre cette fois. C'était elle et Jack maintenant. Nerynn |
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Gabriel Ferrero Ven 11 Déc 2020 - 13:34 Pokédollars : 6470            You see me, now you don't together forever Let's have some fun ! rp Jack et Lizbeth   Il gribouille, il dessine; il s'amuse le Doubly sur un carnet que Gabriel a demandé pour lui à l'accueil ainsi qu'une boite de crayon de couleurs. Il entendait l'autre garçon soupirer sur le lit, visiblement, cela n'allait pas fort depuis ce qu'ils étaient passer à l'autel. Dès qu'ils eurent finis, le psychic l'avait amené au centre pokemon et il était à présent en pleine forme et avait pu reprendre immédiatement sa forme préférée et quasi exclusive à présent: la sienne. Le silence. Un silence qui ne derangeait pas le moins du monde le metamorph qui pouvait dessiner sans être dérangé mais, il n'en est pas de même pour son dresseur qui semblait...anxieux? Comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas. Bientôt un "meta!" le fit se retourner vers deux bras tendu vers lui comme réclamant de l'affection avec une petite moue adorable. Il avait l'impression d'avoir un frère jumeau plus qu'un pokemon parfois, voir même de plus en plus souvent, il se surprenait même parfois à être choqué de le voir redevenir un metamorph lorsqu'il était à court d'énergie pour le peu de fois où cela arrivait. Esquissant un sourire, il le prit dans ses bras et son regard se tourna curieusement vers son dessin. Qu'est-ce que c'était que ça? C'était très mal dessiné, pourtant, Doubly se débrouillait plutôt bien en règle générale, c'était reconnaissable mais là....c'était une catastrophe, on dirait un pokemon mais tout est dans le désordre. Par contre, certaines choses sont reconnaissables, notamment son type. Deux couleurs....mais quoi? Il n'en sait rien, évidemment. Peut-être aurait-il deviné s'il pouvait encore voir les couleurs. Et s'il demandait à Doubly? Non seulement il ne le comprendrait pas mais il sentait que ce n'était vraiment pas le sujet qu'il devrait aborder avec lui. Allez...si quelqu'un doit trouver, c'est Gabriel. Réfléchit....et surtout...ce n'est pas la première fois qu'il voit ce dessin, est-ce que c'est important? Pour Doubly oui apparemment. Non, il n'est pas un expert dans ce domaine mais quelqu'un pourrait l'être. Mais sa copie le suit partout, pas moyen qu'... Des éclats de voix. Ça s'agite! Oh non...son mauvais pressentiment vient de se concrétiser. Le garçon accours rapidement vers la source de tout cela. La salle de bain? Jack. Oui c'était lui qui y était! Raaah bon sang, il a vraiment fait ça, n'est-ce pas? Mais quel imbécile. Il entendait Doubly le suivre les mains dans les poches tranquillement mais n'y prêta pas plus d'attention que cela. Non, il y avait plus urgent! Alors il arriva, le souffle presque court, il était tant paniqué qu'il n'avait pas pensé à l'éviter jusqu'ici. Et là...la scène se présentait devant lui. Lizbeth était arrivé avant lui, elle avait stoppé Jack dans son action. - Qu'est-ce que tu...Tu crois que tu peux résoudre quoi que ce soit de la sorte ? Qu'est-ce que tu... Non Jack, non, il ne faut pas... Il ne faut pas s'arrêter maintenant. Il reste là, debout sur l'encadrement de la porte et se pousse pour laisser le passage au garde qui repartit presqu'aussitôt sous les ordres de la maire. Oh bien sûr, Gabriel était en colère mais aussi mélancolique. Qui était-il pour juger Jack sur cette action? N'aurait-il pas fait la même chose que lui? Non, n'avait-il pas fait la même chose que lui d'une certaine façon? Il était très mal placé pour lui faire la morale. Mais cela l'énervait. Mais en y réfléchissant....Gabriel avait été stupide, un gamin qui ne se rend pas compte qu'il avait encore sa famille, que même s'il n'arrivait pas à se faire des amis, que la vie était un enfer à l'école, il avait au moins Boing pour le soutenir là-bas. C'était juste un mauvais moment a passer et au lieu d'aller de l'avant il avait voulu mettre fin aux tourments sans même penser aux gens qu'il laissait derrière lui. Et Jack était encore plus entouré qu'il ne l'était à l'époque, et même s'il n'avait plus de famille, c'était eux, sa famille. Il ne pouvait pas fuir ainsi, c'était trop facile.  ... Le regard dans le vague, adossé au mur, il ne remarque pas que Doubly a fait demi-tour en constatant de quoi il s'agissait. Est-ce qu'il s'en fichait ou est-ce qu'il ne voyait pas l’intérêt de rajouter de l'huile sur le feu? Alors le garçon fit quelques pas vers les deux. Est-ce que c'est horrible de ne pas retenir quelqu'un qui veut partir? Après tout, on meurt tous un jour, c'est assez égoiste de retenir quelqu'un qui veut quitter ce monde, là n'était pas le problème. Gabriel n'avait aucun problème avec la mort, à vrai dire, il n'en a jamais eu, c'est peut-être pour ça. Le problème c'est que la mort est arbitraire, encore se ferait-elle avec raisonnement mais non, elle ne l'avait pas été à ses yeux. Chacun à le droit de choisir son destin...même s'il est écrit et prévisible, parfois, il ne suffit de pas grand chose pour le chambouler. S'il ne peut pas croire en cela, en quoi peut-il croire?  Jack. Que tu veuilles en finir est une chose, ce n'est pas moi qui te jeterais la pierre mais crois-en mon expérience, il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de passer à l'acte. Parfois, ce qui suit peut-être bien pire que l'allégement des souffrances. Tu crois qu'on va nous pardonner parce que l'on débarasse ce monde de notre présence? Une vie contre des milliers d'autres? Ne soit pas stupide. Oui, ces mots étaient durs et malgré son ton qui se voulait calme, sa voix tremblait. Il lui en voulait d'avoir si peu de considération pour tous les morts. Oui il savait bien qu'il ne le faisait pas volontairement, qu'il ne pensait pas à mal mais il n'était pas tous ces autres amis qui caressait ses oreilles de douces paroles avec des "ce n'est pas grave" "tu es une bonne personne" "tu ne pensais pas à mal". Jack le sait déjà, ce n'est pas ça qui le rassurera car justement savoir que ses paroles sont là pour minimiser ce qu'il a fait n'aide en rien. Il n'a pas besoin de pitié, ils n'ont pas besoin de pitié, juste qu'on leur fasse confiance pour réparer leurs erreurs.  Tu veux être assimilé à ces vilains qui massacrent des personnes pour ensuite mettre fin à leur jour pour ne pas avoir à subir les conséquences de leurs actes? Que Doubly et moi on répare les dégâts que toi et Oz vous avez fait? La réponse était évidemment non, bien sûr que ce n'est pas ce que Jack veut et Gabriel le sait. Ce ne sont pas de véritables questions, juste de la rhétorique pour lui montrer l’aberration de ses actes en cet instant. Reprenant un air moins colérique, le voilà prendre sa main presque tendrement malgré la dureté de son discours  Si tu as assez d'énergie pour faire cela, tu en auras assez pour réparer ce qui a été brisés. Je ne te promet pas que les fissures ne se verront pas mais c'est toujours mieux que de laisser les débris par terre. Ce n'est pas aux autres de faire ce travail, c'est à nous. Et alors et seulement alors, tu pourras décider de ce tu feras. Oui, et ce que cela impliquait. S'il décidait qu'il n'en pouvait plus...alors il ne le retiendrait pas même si ce serait dur. Parce que c'est sa vie. Les vivants sont égoïstes. Les morts aussi. Mais, ce n'est pas à lui de décider pour lui. D'autres personnes certainement l'empêcherons de faire ce qui est appelé une bêtise mais lui, non. Parce qu'il est...neutre? Neutre? Neutre. Parce qu'il veut croire que Jack changera d'avis de lui-même. Parce que d'ici là, du temps se sera écoulé et des blessures se seront refermés. |
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Jack O'Lope Sam 12 Déc 2020 - 23:44 Pokédollars : 7400 Help me ! Son action fut stoppée et une vive douleur parcourra son poignet avant qu'une autre se mette à irradier le long de sa joue. Mais ce qui lui fit le plus mal fut le regard que lui lança la blonde qui avait arrêté son geste de désespoir. La bouche entrouverte, il la regarda sans réellement comprendre. Pourquoi l'avait-elle empêcher de la libérer d'un fardeau ? Au moins on ne l'accuserait pas d'être la complice d'un monstre si il mourrait comme le lui avait demandé l'autre dame imposante. Toujours immobile, il la regarda donner un ordre au garde afin de l'éloigner et ce fut à ce moment-là qu'il remarqua Gabriel. Si madame Lizbeth voulait parler, son ami lui intimait à réfléchir par de rudes paroles. De nouveaux les larmes coulèrent le long de ses joues. Il avait envie de crier mais il restait désespérément muet. Il aurait voulu rétorquer que c'était ce qu'on leur avait demandé de faire après avoir été purifiés. « Pas de mort? Ok, mais si vous n’avez aucune garantie, on s’assurera que vous ne puissiez plus faire de mal. Ou alors tuez-vous, ça vous épargnera des souffrances.» et « Passez sous l'eau bénite puisque vous êtes possédés. Ensuite vous serez tous jugés et p'tête qu'une fois morts pendus vous nous foutrez la paix. » étaient les paroles qui tournaient sans cesse dans sa tête et lui donnaient la nausée. Pourquoi vouloir s'obstiner à rester dans un monde qui ne voulait pas de lui ? Il croyait bien faire en obéissant enfin aux adultes. La petite ritournelle dans sa tête s'arrêta alors. En plus il avait laissé toutes ses recherches sur le bureau et savait madame Lizbeth assez intelligente pour pouvoir continuer ce que lui n'avait put accomplir. Il avait voulu en finir, se trancher la gorge pour qu'enfin la douleur cesse. Pour rejoindre Oz dans un lieu où ils pourraient dormir enfin tous les deux. Les larmes mélangées au sang commencèrent à dégouliner le long de son corps puis sur le sol, pourvu que les autres ne soient pas contaminés par le poison qui coulait dans ses veines. Oui. Il était devenu ce qu'il combattait : un danger pour Mistral. Sa simple présence suffirait à faire que son entourage soit en danger. Une était une cellule cancérigène. Mais son ami n'avait pas tort sur un point : ils avaient été quatre à faire de grosses bêtises, il était donc injuste qu'il laisse tout le sale travail aux survivants tout cela pour ne plus à devoir souffrir. Pourtant, il pensait avoir réussi à faire ce qu'il avait à faire et pointa même son bras tremblant en direction de toutes les notes qu'il avait laissé à l'encontre des scientifiques. Cela n'était donc pas suffisant ? Il fallait aller jusqu'au bout ? Mais ses recherches piétinaient à cause du problème de Spododo. Sans ce Pokémon, il ne pourrait pas faire le remède. Devait-il tenir jusque-là ? Recoller les morceaux ? Son regard fatigué se posa alors sur les nombreux éclats éparpillés au sol. Il avait vraiment fait un gros bazar et cela allait être difficile de pouvoir tout réparer. Comme l'avait si bien signaler Gabriel, il y aurait toujours des traces. Pourtant, jamais il ne pourrait plus jamais regarder l'image qu'il renverrait. Tristement, il se releva malgré le léger vertige qui le prit. D'abord, essuyer tout ce sang, afin de ne pas risquer d'infecter ceux qui croyaient encore en lui. Ses derniers piliers qui le tenaient encore à cette vie. Le plus précieux avait été brisé juste sous ses yeux. Oz. Magus. Il avait promit de toujours le protéger et il avait lamentablement échoué. Inutile. Il avait été inutile jusqu'au bout et n'avait pu qu'assister à la mort de celui qu'il aimait. Péniblement, il ouvrit l'eau du robinet et commença à nettoyer les plaies de ses mains. Ce n'était vraiment pas joli à voir, c'était même assez profond. Sa détresse et son désespoir étaient tels qu'il avait serré un peu trop fort sans s'en rendre compte. Ceci fait, il prit une serviette et s'en servit pour bander ses mains en attendant que le garde ne revienne pour apporter de quoi le soigner réellement. Les larmes quelque peu calmées, il ouvrit la bouche pour répondre à la maire mais se rendit bien vite que rien ne sortait d'entre ses lèvres. Sous le choc, il porta l'un de ses mains à son cou et resta figé tout en fixant tour à tour ses deux aînés. Que lui arrivait-il ? |
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Lizbeth Estem Mar 15 Déc 2020 - 21:24 Pokédollars : 8000 Tomber pour mieux rebondir «Plus grande sera la chute ?» Toute cette situation navrait Lizbeth, et elle ne savait plus comment se comporter. Voir Gabriel débarquer, et surtout l'écouter lui permit de se rendre compte d'à quel point elle n'avait fait qu'enfiler les banalités comme on aligne des perles sur un collier. La maire se sentit bête, très bête même. Planté là comme une drôle de décoration, elle regarda le petit Jack pleurer, encore, regarda brièvement ses mains avec une lucidité d'une froideur déprimante, à la recherche d'une éventuelle trace de sang du garçon contaminé. Mais non, heureusement rien ne s'était logé sous ses ongles ou sur ses doigts. En d'autres circonstances, elle aurait sans doute eu un petit soupir soulagé de voir que son geste ne l'avait pas mise dans une posture plus fâcheuse encore. Autant ne pas en rajouter... Laisser le silence s'étirer ne fit qu'ajouter à sa gêne, mais la jeune femme ne trouvait plus en elle les ressources pour agir, ou même pour savoir comment agir. Sans dire un mot de plus, elle laissa le garçon finir de se nettoyer sans jouer le rôle de la spectatrice indésirable, et attendit dans la chambre que le garde revienne avec les bandages. Elle alla même vers lui avant qu'il n'entre dès que sa silhouette se dessina devant ses yeux. Le ton un peu moins dur fit bizarrement obéir le militaire sans broncher, et Lizbeth referma la porte d'une main, la trousse de soin dans l'autre. Une pensée un peu hallucinée lui vint, se disant que si elle pouvait rentrer Jack dans une Pokéball, s'occuper de lui aurait été bien plus facile. Elle secoua sa tête, et eut un petit sourire encourageant quand ce dernier sortit enfin. Le garçon sembla surpris, et porta ses mains ensanglantées à sa gorge. Une proposition qu'on ne pouvait refuser. On voulait lui dire quelque chose, manifestement, mais cela attendrait quelques pansements bien nécessaires. Avec précaution, la jeune femme s'occupa des coupures du gamin, appliquée dans sa tâche et toujours soucieuse de ne pas entrer en contact direct avec son sang. Même sans pareille situation, ses qualités de soigneurs se laissaient deviner, le bougre n'avait pas simplement passé ses blessures à l'eau bêtement, mais nettoyé consciencieusement, facilitant bien le travail. Une fois la première main bandée, Lizbeth se força à briser le silence qui, décidément, devenait quelque peu gênant. Ce n'était pas comme si elle n'avait rien à dire non plus, loin de là. La maire porta son regard sur Gabriel. Tout en parlant, la jeune femme alla vers le bureau, regarda distraitement les papiers noircis de caractères par le petit Jack. Elle se mit même à lire distraitement ce qu'il avait pu écrire. Sans finir sa phrase, Lizbeth lui montra la page qu'elle venait de déchiffrer, une page remplie d'informations sur le Pokérus-B. Nerynn |
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Gabriel Ferrero Ven 8 Jan 2021 - 0:12 Pokédollars : 6470 Aishite! Aishite! Kuru o shii hodo ni rp Lizbeth et Jack   Vous savez, toute cette histoire me laisse quelque peu indifférent. Un Jack qui tente de mettre fin à sa vie, mais laissez le donc faire s'il veux quitter ce monde. Lui? Doubly? Réparer ses erreurs? Ben voyons, il ne voit pas pourquoi, oui il suppose que ce qu'il a fait est "mal" et alors? Ne vous faites pas passer pour de bon samaritain, tout le monde est le bourreau de quelqu'un et ce même sans s'en rendre compte. Vous croyez que parce que ce n'est pas intentionnel c'est plus facilement excusable? Bien sûr que non, allez donc dire ça à la victime. Mistral mériterait à l'heure actuelle d'être entièrement détruite, il faut toujours en venir à des extrêmes pour que la population se bouge, tant qu'on ne leur a pas collé sous le nez les problèmes, ils font semblant de ne pas les voir en espérant qu'ils disparaissent magiquement. Pathétique. C'est vrai qu'encore une fois, tout ce qui se déroule glisse sur moi sans que cela ne me touche, pourquoi est-ce que cela le devrait? Jack n'est pas mon ami, il est celui de Gabriel. Mais si cela a un rapport avec Gabriel, cela a néanmoins un rapport avec moi. Isoler ou pas isoler le brun? J'ai toujours pensé et je pense toujours qu'il n'a besoin de personne à par moi, évidemment. Bon, le retour de Marcel serait tout de même un plus parce qu'il est assez frustrant qu'on ne puisse me comprendre comme je le voudrais. Jack en l'état actuel est-il vraiment utile? Hum...étais-je utile par le passé? J'étais faible et il l'est. Néanmoins, à présent il peut devenir plus fort mais là encore est-ce dans mes intérêts? S'il devient plus fort, il n'aura plus besoin du psychic et puis nos chemins vont certainement se séparer puisque chacun à des taches différentes à faire. De toute façon, je n'ai rien à dire à Jack, j'ai déjà fait mes reproches sans détour, que cela lui plaise ou non, cela m'est égal. Enfin, quand je dis que je n'ai rien à lui dire....ce serait de vive voix, je n'ai plus envie de monologuer, je perd mon temps, la seule personne auquel mon temps sera consacré sera Gabriel et à ceux qui me comprennent; les pokemons. Lui se contente d'entendre de l'agressivité sans la compréhension, oh c'est un bon début mais cela aurait plus d'impact s'il pouvait le comprendre, n'est-ce pas? Vraiment dommage. Alors là, la leçon du jour eeeeeesssttttttt.........oeil pour oeil, dent pour dent. Il est tout naturel de se venger et il le lui conseille, si si. Oh il doute fortement qu'il suive son conseil mais....Gabriel est à côté, peut-être que cette pensée aussi insidieuse soit-elle face son petit chemin dans son esprit et reste dans un coin de sa tête et ressurgisse à un moment ou à un autre. Lui, c'est ce qu'il ferait. C'est ce qu'il fera. Comment ça ce n'est pas une bonne chose de se venger? Comment ça ce n'est pas un bon conseil? Il n'y a que par la violence qu'on obtient ce qu'on veut. Ne l'ont-ils pas prouver, ces heros de Mistral? Ils se sont venger eux aussi, nan? C'est bien que la vengeance est un bon moyen de faire passer son message et son ressentiment. Bien, nous sommes d'accord là-dessus. C'est vrai, Gabriel et lui ont des visions totalement opposés et il se demande s'il pourra un jour se rallier à son point de vue. Mais quelqu'un qui est d'accord avec vous, serait-ce intéressant? Aaah c'est si compliqué, il aimerait le tirer et le faire plonger dans les ténèbres mais en même temps non. Il veut jouer pour l'éternité avec lui, il veut passer du temps avec lui, à vrai dire même les moments de calme autour d'un chocolat chaud avec lui et Jack ne sont pas désagréable. Je m'absente pour reprendre mon bloc à dessin et mes crayons de couleurs enfin je crois qu'on appelle pas ça comme ça parce qu'ils sont assez épais et gros mais ça m'aide, je ne veux que ceux-là, les autres sont trop fins et difficile à contrôler. Eh oui j'ai appris à dessiner! Enfin les spectres m'ont appris au manoir, j'essayais en les imitant mais là, depuis que je prend l'apparence de Gabriel c'est pour de vrai! C'est plus difficile avec des doigts que psychiquement....quoique...non, il y a plus de détails, je pouvais juste faire des formes avant. Je ne sais pas ce qu'il se dit sans moi, mais j'imagine assez bien un mélodrame ce jouer "nan ne fait pas ça blablabla" "c'est pas bien" "on a besoin de toi" "nous on t'aime" beurk, c'est à vomir. Une fois mon oeuvre finit, je reviens en trottinant jusqu'à eux joyeusement, bien sûr que je suis fier de moi, ce n'est plus les gribouillis que je faisais au tout début. J'attire leur attention en élevant la voix  META! (EH!) Je capte le regard d'un Gabriel bien pâle....qu'est-ce qu'il y a? Je n'ai pas encore retourné mon dessin alors ce n'est pas ça. C'est par rapport à Jack, c'est ça? C'est parce qu'il a tenté de mettre fin à sa vie? Nan, il y a autre chose....une vision? Roooh maintenant je suis curieux! Bon je suis pas là pour ça, je les regarde tour à tour et surtout Jack, j'essaye de lui faire comprendre que c'est pour lui, soit honoré, tu es le deuxième pour qui je dessine en m'excluant du compte. Je tourne enfin mon dessin tout sourire vers eux.  Metaaaa! Me metamorph, me?! (Tadaaaa! Alors je dessine bien, hein?!) Sur le dessin, il y avait un bonhomme comme en faisait les gamins de 7 ans avec des cheveux longs argenté virant vers le blanc qui représentait bel et bien la championne ténèbres avec un bouclier dans la main, au cas où la couleur blanche sur son crâne et descendant jusqu'à sa nuque ne soit pas suffisante. Il avait même pris la peine de dessiner son persian qui, à contrario, était très bien réussi avec davantage de détails. A coté d'elle il y avait un autre bonhomme avec une coupe au carré de cheveux noirs qui tenait dans sa main....une épée? On dirait un bâton....nan ça doit être une épée, chut ne critiquez pas son dessin, il fait ce qu'il peut le pauvre. Et à ses côtés il y a un....mur de pierre avec des bras et des jambes? Euh....ah c'est certainement le Golemastoc de Tecla, la membre du conseil des 4. Outch, lui est un peu moins bien réussis, il semble trop complexe pour lui de le dessiner. Et puis sur le côté tout à droite, un peu à l'écart, il y a un autre bonhomme avec les cheveux blonds comme Lior et avec elle aussi  Doubly qu'est-ce que... Tntnt, voilà le metamorph agiter son doigt de droite à gauche pour lui faire signe de ne pas prendre la parole, tout simplement parce qu'il n'a pas finit son dessin. Alors pourquoi l'a-t-il montré? Pour l'avant et l'après bien sûr. Le seul crayon qu'il avait gardé était le rouge, les autres étaient dans leur chambre. Bien. Il retourne le dessin et son sourire s'évanouit alors qu'il ne reste pas longtemps sur son oeuvre qu'il retourne après quelques secondes d'arrangement. Les trois personnages avaient à présent de grosses croix rouge sur eux.  Me, meta? Meta, metamorph morph. (Voilà, t'as compris? Venge toi, fais les souffrir comme elles l'ont fait pour toi.) Gabriel resta silencieux face à mon oeuvre. Ni de réaction négatives ni positives, peut-être ne savait-il pas quoi penser de cela, très certainement. Bah je ne fais pas cela pour des remerciements, juste dire le fond de ma pensée. Je compte bien faire comprendre à ces garces que je n'ai pas apprécié le ton qu'elles ont eu avec nous, avec moi. Cela risque d'être difficile, même pour moi, mais il y a bien d'autres manières de faire souffrir quelqu'un que le combat. |
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Jack O'Lope Ven 8 Jan 2021 - 14:29 Pokédollars : 7400 Help me ! Pris de panique devant le fait que plus aucun son ne sortait de sa bouche, Jack se macula la gorge du sang qui coulait abondamment de ses mains. Mince ! À gigoter de la sorte, il allait finir par s'ouvrir un peu plus les paumes. Ses oreilles commencèrent à siffler et le bruit tout autour de lui devenait lointain. Il fut même pris de sueurs froides tant et si bien qu'il devenait docile entre les mains de la nouvelle maire de Mistral. « Calme-toi Jack ! Calme-toi ! » se répétait-il sans cesse tandis que sa respiration était devenue bien trop rapide. Ils n'avaient vraiment pas besoin d'une crise en ce moment. Alors lorsque madame Lizbeth lui indiquait la même chose que ce qu'il était en train de penser, il s'exécuta derechef et s'assit tout en lui laissant le loisir de constater des dégâts. Il y avait de quoi s'inquiéter car la profondeur des plaies montrèrent à quel point il avait serré son arme avec désespoir. Malgré toute l'attention qu'elle pouvait lui porter, le brunet comprit que trop bien sa peur d'être contaminée par son sang et il ne pouvait que la comprendre. C'était littéralement du poison qui coulait dans ses veines. Hors de question qu'il ne la contamine par accident, c'est pourquoi il se laisserait bander la blessure la moins profonde mais s'assurerait de trouver un moyen de se faire recoudre l'autre lorsqu'il se serait assuré qu'il serait en état. Il opina de la tête à la demande de la blonde et se contenta d'un bandage en priant pour que ce soit suffisant le temps des vrais soins. Il y avait plus urgent pour l'heure et cela concernait ce qu'elle leur avait réservé pour payer leur dette au sein de la société. La sanction tomba : ils devraient consacrer le reste de leur vie ou du moins une grande partie à réparer ce qu'ils avaient causé mais aussi à aider les habitants. Pour être dure, cette tâche allait même être difficile. Comment pourraient-ils mener à bien une telle tâche alors qu'au mieux on les ignorerait et au pire, on essayerait de les tuer. Il y avait de quoi se poser la question aux vues des différentes réactions qu'ils avaient suscité lorsqu'ils s'étaient rendus. Il voulu se lever pour essayer de faire comprendre ses inquiétudes lorsqu'un malaise, suivi de la question implicite de madame Lizbeth. Ça ? Oui, il l'avait écrit afin d'être certain que quelqu'un pourrait reprendre ses recherches avec de bonnes bases s'il avait réussi son suicide. Cela aurait été son ultime acte de rédemption mais comme tous en avaient décidé autrement, il semblerait qu'il devrait s'occuper du bébé un peu plus longtemps. Il hocha simplement la tête en guise de réponse, ne pouvant faire plus sans risquer de renvoyer le contenu de son estomac. Mais la blonde n'était pas la seule à lui présenter un papier. Voici le retour de Doubly et au moment où le Metamorph s'avança le brunet baissa les yeux par réflexe. Toutefois devant l’insistance du polymorphe, il fini par relever ses craintifs yeux sur la feuille qui s'avéra être un dessin. Cette fois, pas de méchanceté à son encontre, juste des caricatures grossières des dames qui les avaient blessés lors de leur reddition. Il avait même pris « soin » de rajouter du sang sur l'arme de celle qui avait éventré Oz. À cette pensée, sa gorge se noua un peu plus. Gabriel était là pour poser avec des mots les mêmes interrogations qui les chagrinaient mais contre toute attente, se ne furent pas des réponses qu'ils eurent mais bien une demande d'attente précisée par ce doigt vacillant de gauche à droite. Hein ? La réponse ne fit que le geler un peu plus sur place. Il avait beau ne pas comprendre le Doubly, les croix rouges barrant les trois femmes étaient sans équivoque. Non ! Il se refusait à leur nuire. La vengeance n'attirait rien d'autre que la vengeance. Un cercle vicieux qui jamais ne s'arrêterait. Il était certain qu'en croisant l'une de ces femmes, il pourrait craquer et laisser ses émotions éclater mais cela s'arrêterait à une hostilité « courtoise », rien de plus. Il avait déjà bien assez de sang sur les mains comme ça et il ne parlait pas uniquement du sien. Néanmoins, il accepta le « chef d’œuvre » de Doubly pour ne pas le froisser et attirer une fois de plus son ire et le déposa sur ses genoux avant de pointer de nouveau la feuille que madame Lizbeth tenait encore entre ses doigts. De quelques gestes de ses mains, il l'invitait à s'avancer vers lui pour qu'il puisse pointer du doigt la phrase qui stipulait qu'il fallait trouver un Spododo dans les plus brefs délais. S'ils voulaient un jour réussir à créer le remède, il allait falloir que tout le monde se serre les coudes pour trouver le chaînon manquant qui expliquerait l'origine de la mutation du Pokérus en une forme agressive. |
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