[PASSAGE OBLIGATOIRE] Cérémonie de répartition Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4 |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Dim 6 Déc 2020 - 14:49 Durant son sommeil la jeune femme savoure la chaleur du feu de cheminée et de la couverture faire son œuvre pour réchauffer son corps du froid arrivant. Ses pieds jusqu'à ses épaules bien enroulés sur le lit moelleux qu'elle a payé à l'aide de sa bourse. Les souvenirs remplies de la veille ou sur son passage, de nombreuses maisons fêtes l'approche de Noël. Peu à peu la température change et met la rousse de plus en plus de mauvaise humeur, comme si quelque chose la dérangeait comme si une étrange sensation se passait. Déjà, se sont ses doigts de pieds, meurtris par un vent glacial. La demoiselle pivote sur elle même, mais rien n'y fait, jusqu'à ce qu'elle se décide à ouvrir les yeux. Osselait? Créature censée dormir contre la porte, au plus loin de sa maitresse, qui lui faisait face. Sauf qu'il ne s'agissait pas de son starter, ni de sa chambre. Il ne fait pas non plus sombre malgré la brume autour d'eux. La rousse croyait qu'il s'agissait de ses yeux mal réveillé qui l'empêchait de bien voir, mais petit à petit elle découvre ne pas être là ou elle est censée être. Ses yeux sont soudainement très ronds et elle ne reconnait aucunes personnes lui faisant face. Il s'agissait de têtes sans figures particulières, seulement les voix sont propres à chacun, si du moins elle arrive à les distinguer des réels inconnus à ses côtés. Ce qui devait être un drap et en faite le pelage d'un dragon, qui les emmène dans un lieu mystérieux. Eum.... Genre s'était normal de se retrouver tous en robe noire sur un dos de pokémon. Ce dernier qui plongeait littéralement vers un château dégagé de toute vue flou ou d'autres personnes atterrissaient aussi comme ça tranquillement. Puis d'un coup comme par enchantement, Aloy se retrouve à terre, marchant le long d'escaliers qui donne l'impression de changer de direction. Elle tire de sa main, toute riquiqui soit elle, une valise. Pourquoi sa main est-elle celle d'une enfant au juste? Pourquoi est elle en compagnie d'enfants ? Tout semble si normal, comme si tout ceci n'était qu'une évidence, une routine habituelle, sauf pour des premières années n'exprimant que la joie de la découverte et de l'excitation, même le propre visage et émotions d'elle même souhaite exprimer ceux ci alors que son cerveau lui dicte quelque chose de suspect. Mais cette chose rebelle, luttant finit peu à peu par se faire étouffer par la magie du lieu. Aloy se laisse peu à peu bercer par l'ambiance, étrange soit elle et découvre lentement des visages non floutées sans pour autant encore, y mettre des noms par dessus. Moi? Tout a encore changé d'un coup. La petite se retrouve dans une grande salle ou chaque enfant est appelé à tour de rôle. A peine a t elle le temps d'analyser et de comprendre vaguement la situation que quelqu'un l'interpelle de loin. Tout les regards sont braqués sur elle et la rousse cherche à comprendre, mais heureusement on lui indique de bouger ses fesses vers la chaise au loin ou un accessoire vestimentaire semble l'attendre avec impatience. Des regards pressés qui lorgnent sur son cou? Une bouche avide de gouter une peau claire ? Une voix perverse qui souhaite attirer sa proie jusqu'à elle? La voilà enroulé d'une écharpe sur son cou fragile. Au départ l'air est là et la jeune femme ne fait que regarder autour d'elle, puis peu à peu l'air s'avale et ne revient pas. La peur l'envahit et elle se sent mourir puis, la gêne n'est plus et elle voit que tout va bien alors que tout son corps se crispe et relâche la pression, comme si après l'esprit, le corps se répétait que tout était normal. Y avait il un sens à tout cela? Noirdaigle, comment ça? Aloy se voit emporter par des mains accueillantes et des rires d'enfants. Par moment elle se retrouve en dehors de son corps d'enfant et se voit avancer, en simple témoin observatrice. Parfois elle est bel et bien dans son corps et ressent tout ce qu'elle touche ou reçoit en ressenti. Parfois elle peut délibérément agir comme elle le souhaite et doucement elle semble prendre possession de ce qu'elle vit actuellement : sous silence, sous curiosité, sous réflexion logique et sous maturité, s'ouvrant même à son entourage qui au lieu d'être là pour sa destinée toute tracée est là pour sa véritable personne intérieure, comme si tout était enfin connecté et qu'on l'entendait vraiment s'exprimer, comme si le dialogue n'était qu'une question de seconde à présent. La fête ne pouvait que commencer alors! |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Dim 6 Déc 2020 - 17:14 Hm, je ne voyais rien. J’étais en plein milieu de la foule. J’étais trop petite pour voir quelque chose. Roh, ça m’énervait. En plus, je voyais plein de gens me regarder comme si j’étais une petite chose fragile. Mais ça va… Je voulais bien que je mesurais 1m35, mais arrêtez de me considérer comme une petite fille toute mignonne. Je peux vous retourner. J’étais ceinture noir de karaté quand même… Moi, j’aimais bien le sport et le combat. Tout le monde me le disait. J’avais un vrai don là-dedans. Mais là, on me forçait à aller dans une école de magie. J’aimais pas la magie. Je savais que la plupart des personnes ne partageaient pas cette idée, mais je n’aimais pas ça. Point. Ou Poing, ça marche aussi. Alors j’attendais, mes yeux louchant vers les tables. Pas assez de sucreries. Je voulais du sucre. Je croisais les bras, attendant. Journée pourrie. Ecole pourrie. Banquet pourri. En plus, je devais porter une robe… J’aimais pas les robes. Vous avez déjà vu un karateka faire du karaté en robe ? Non. Parce que c’était une idée toute pourrie. Croisant les bras, j’affichais une mine un peu bouteuse. Je voulais partir et faire jouette. « Técla Thélafasse. » Hm. Bon, à mon tour, plus vite fini, plus vite je pourrais rester à ma place. Allez. J’avançais. Je me faufilais entre les gens. Je jouais des coudes ou plutôt, je donnais des coups de coudes. C’était énervant d’être si petite. Plus tard, je serais grande, vous verrez. Ouais… Mais là, j’étais petite. Je m’avançais. Une, deux. Hop, je me posais dessus. Génial, je ne touchais pas le sol. C’était presque pas pour se moquer de moi, là. Et maintenant, j’allais devoir supporter l’échoirpe. Quelle blague. Ca commençait à me serrer. On allait m’envoyer où ? Pas chez les intellos, je suppose. Ha, je commençais à sentir que mon corps perdait en oxygène, mais je résistais assez bien. Ma tête finit par virer au rouge. « Némelior. » Ha. Ok. Je me levais, sans déception et sans joie et je me posais silencieuse. Je n’adressais même pas un regard aux autres. Génial, je voyais certains qui me voyait comme une mignonne petite fille. Il faudrait vraiment que je coupe mes cheveux… Ils sont presque à hauteur de mes reins. |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Dim 6 Déc 2020 - 17:49 Hm. Curieux endroit. Visiblement, j’étais redevenu un enfant. J’avais même récupéré mes lunettes. J’étais également devenu un sorcier, un brillant sorcier. J’étais dans un autre monde. J’étais venu ici via un Draieul. Autour de moi, je reconnaissais bien des visages connus de Mistral. De ce que je pouvais comprendre, d’après les souvenirs de cet autre moi, beaucoup étaient un miroir de ce qu’ils étaient à Mistral. Intéressant. Maintenant, est-ce que la conservation des souvenirs était commune à tous ? C’était une question qui allait devoir être élucidé. Après, tout cela pouvait être un rêve. De ce que j’avais pu ouir, il y avait eu un évènement semblable lors du dernier bal. Cette situation devait être déstabilisant pour certains, mais je ne me laissais perturber. Visiblement, mon autre moi était aussi prudent et avide de connaissances que moi. J’avais une myriade d’informations sur la magie dans mon esprit. Visiblement, j’étais toujours connu ici aussi. J’étais un sang pur, un comparatif avec la noblesse dans mon monde, si on puit dire. Ma baguette, je la regardais un instant. Une vaste blague… J’étais encore poursuivi par cette malédiction de séduction. Elle était même créée à partir d’un Lippoutou. C’était à vomir. Le pire, cela devait être le combo des deux. Malgré moi, j’avais une aura glorieuse. Je voyais certains filles (et quelques garçons) me regardaient avec insistance. Calmez-vous bon sang. J’ai 11 ans. Je voyais certaines de ses personnes qui étaient en dernière année. Ils étaient dégoutants bien que j’en laissais rien paraitre. Mais quelque chose me faisait frémir. Quelque chose m’observait. Je tournais mon regard et je la vis, derrière une fenêtre : une lippoutou. Elle était collée à la vitre, son souffle créant une buée sur la vitre. Vraiment ? Même ici ? Même dans un univers alternatif, elle me poursuivait. Elle était effrayante, même pour moi. Mais je ne laissais pas transparaitre mes émotions. J’étais maitre de moi-même. « Salve Hater. » Je m’avançais alors. J’allais subir un étranglement. Je calmais mon rythme cardiaque et je retenais mon souffle. Calmement. Je gardais mon sourire, croisant mes jambes. Et je ne dus attendre trop longtemps. A peine l’écharpe me serrait que mon visage tourna au vert. Sévipard ? Pour un tel résultat, j’aurais pu directement m’asseoir à cette table. Une maison remplie de champion. L’ambition était un trait propre à eux, finalement. Mais pas encore de membres du conseil 4 ? Etrange. Mais cela ne devrait pas tarder. M’asseyant, je pris un gobelet. Oh, d’ailleurs, j’avais en tête un sort plutôt utile. Pointant ma baguette sur un gobelet, je le remplis de café. Buvant une gorgée, je vis à la fenêtre la Lippoutou se taire les joues, totalement ravie. JE. DETESTE. CE. POKEMON. |
Lizbeth Estem Dim 6 Déc 2020 - 18:05 Pokédollars : 8000 Répartition. «Ou l'art d'étrangler des enfants...» Tout cette affaire ennuyait quelque peu Lizbeth. Au delà de son corps d'enfant un peu trop faible et petit à son goût, la situation avait un désagréable goût de déjà vécu. Les événements du bal restaient dans sa mémoire comme les pires de sa courte existence, et être de nouveau coincé dans une sorte de rêve, et dans un corps de gosse qui plus est... Au moins était-elle bien aux commandes, c'était un bon début. Du moins, aussi bien que pouvait l'être ce drôle de délire. Aux pépiements puérils qui résonnaient partout autour de la petite fille une fois arrivée dans le train, et au vu de la teneur des discussions, la majorité ne semblaient pas particulièrement conscient du caractère onirique des événements. Quoique, onirique n'était peut-être pas le meilleur des termes. Il fallait tout de même admettre que toute cette histoire de magie ne sonnait pas mal. Malgré ses souvenirs intacts, la petite blonde ressentait une forme d'excitation qu'elle n'aurait pu ne pas qualifier d'enfantine, surtout pour ce qui, finalement, n'était qu'une vaste mascarade. De quoi oublier à quel point elle n'appréciait pas être dans une foule. Mais sa patience semblait avoir régressé aussi. La cérémonie de l'échoirpe lui semblait interminable. Le temps que son tour vienne, Lizbeth n'avait qu'une envie, que les choses se finissent vite. Manque de chance, elle n'était du tout dans les premières de la liste. Manque de chance, son nom n'était pas dans les premiers de la liste. Elle eut donc tout le loisir de voir enfant après enfant se faire étrangler devant un public attentif, une scène quelque peu hallucinante mais dont le caractère distrayant trouvait vite ses limites. L'œil attentif de la scientifique, ou plutôt ce qu'il en restait, repéra tout de même quelques têtes bien identifiables, comme la chevelure bicolore de l'ancienne maire et championne. La bougresse se souvenait-elle de qui elle était ? Difficile à dire vu d'ici. D'autres figures lui semblaient vaguement connues, peut-être se trompait-elle. Avoir vu quelqu'un adulte ne rendait pas nécessairement le fait de le reconnaître à onze ans facile, malheureusement. Au moins chercher les figures connues permettait de faire passer le temps... - Lizbeth Estem. Enfin ! D'un pas preste, la petite Lizbeth s'avança. Une part d'elle appréhendait la suffocation qui ne manquerait pas de poindre, mais savoir que tout cela n'était qu'un rêve rendait la chose presque bénigne. Lorsque l'échoirpe se mit à serrer, elle attendit donc patiemment, détachée des sensations d'alertes que son petit corps lui envoyait. Le sang circulait de moins en moins, sa vision commença à se troubler... Et toujours rien, apparemment. Allait-elle mourir et se réveiller ? Un voile gris tombait sur ses yeux, un bourdonnement croissant résonnait dans ses oreilles. Alors que la petite perdait conscience, son visage bleui sembla enfin satisfaire l'objet magique. - Noirdaigle ! Incapable de tenir sur ses jambes, la gamine s'écroula par terre en toussant. Pour un rêve, les sensations étaient bien désagréables. Trop occupée à retrouver son souffle, elle resta sourde aux incitations reçues, et on se résolut à la porter comme un paquet de chiffon jusqu'à la table de sa Maison devant son incapacité à se relever. Nerynn |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Dim 6 Déc 2020 - 19:01 Cérémonie de répartitionEncore ce rêve étrange. Celui où il était adulte dans un monde sans magie. Roger s’était réveillé en sursaut au moment où sa tête bascula contre la vitre. Bercé par le rythme monotone du train, il s’était paisiblement endormi… et aussi parce qu’il était resté éveillé toute la nuit, bien trop excité à l’idée de rejoindre une école de magie ! Roger allait enfin pouvoir rencontrer d’autres enfants comme lui, apprendre des tas de choses passionnantes. Qu’est-ce qu’il avait hâte ! Divers paysages défilèrent à travers la vitre. Cependant, le blondinet était attiré par toute autre chose : un globe contenant de la fumée grise. Fasciné, le garçon contemplait le gaz bouger à l’intérieur de la sphère en verre. C’était un rapeltout que sa grand-mère lui avait offert avant de monter dans le train car elle connaissait le tempérament désordonné de Roger mieux que quiconque. Pour l’instant, l’objet restait tel quel. Rien d’anormal à signaler. De la sortie du train jusqu’à l’entrée de la grande salle, l’ambiance fut survoltée. Roger, en bon élève de première année, admirait les moindres recoins du château qu’on leur faisait visiter. Les tableaux animés, les fantômes farceurs et les escaliers ambulants… elle-même sorcière, sa grand-mère lui avait raconté dans les moindre détails la vie à Poodlard. Les récits de la vieille femme avaient, chaque jour un peu plu, alimenté l’impatience du jeune Roger. Arrivé dans la grande salle, là où se déroulait la traditionnelle cérémonie de répartition, le cerveau de l’apprenti sorcier bouillonnait. La grande question était « dans quelle maison vais-je me retrouver ? ». Tandis que les élèves défilaient un à un pour subir un étranglement en bonne et due forme, Roger tenta d’imaginer sa future maison. Il n’avait pas de préférence, chacune avait ses bons et mauvais côtés. Les Némélior étaient courageux mais sans doute un poil paresseux. Les Sevipard, ambitieux et fiers… trop fiers, en fait. Les Linéssouffle étaient généralement de très bons amis, quoi qu’un peu stupides parfois. Quant aux Noirdaigle, ils représentaient la sagesse mais n’étaient-ils pas sérieux et effacés ? Roger fut sorti de ses pensées par une étrange couleur rouge. C’était son rappeltout ! Le garçon ne l’avait pas lâché depuis la gare et la fumée qu’il contenait avait subitement changée de teinte. Il avait donc oublié quelque chose ? Le souci, il n’avait aucune idée de ce que cela pouvait être. Cet objet n’était pas aussi pratique qu’il se l’était imaginé. Comment pouvait-il savoir ce qu’il avait oublié ? Peut-être qu’il existait un sort pour s’en rappeler ? ROGER RANIUM. Ah ! Il n’avait plus le temps de se poser de questions. Voilà qu’on l’appelait déjà ! Impatient de connaître son affiliation, Roger bouscula par inadvertance quelques-uns de ses camarades. La professeure qui tenait l’échoirpe le toisa de bas en haut, lançant au jeune garçon un regard rempli de jugement. - Où est votre robe ? Avec un froncement de sourcil, le blondinet regarda alternativement la professeure, les autres élèves puis ses pieds. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser… - AAAH ! MA ROBE ! Effectivement, tous les élèves portaient la robe noire caractéristique de l’école. Tout le monde sauf lui ! La honte ! Heureusement, il en fallait pour dégonfler l’apprenti sorcier. - Bah, c’est pas mon problème. Sans plus de cérémonie, l’échoirpe se glissa autour du cou du garçon et resserra lentement son étreinte. Comme le voulait la tradition, Roger étouffa et manqua progressivement d’air. Néanmoins, cette expérience lui semblait durée une éternité. Il n’avait pas l’impression que cela avait mis autant de temps pour les autres… Malgré le sérieux manque d’oxygène, il arrivait à percevoir la voix de la professeure. - Jaune donc… Attendez, non ça change. Ah oui, mauve ! Quoi que ça change encore… Hum, non là c’est bon… NOIRDAIGLE ! Le long vêtement se desserra enfin. Comme si la situation n’avait rien de traumatisant, Roger s’en alla joyeusement rejoindre ses nouveaux camarades de classe. |
Gaëlle Egance Dim 6 Déc 2020 - 19:30 Pokédollars : 6600 Enfin, enfin ! Toute équipée, Gaëlle se sentait absolument parfaite. Entre sa robe de sorcière, sa baguette encore toute neuve, son matériel pour les cours, elle se sentait comme la plus parfaite des future maîtresse des arcanes. Personne d'autre, la sang-pure en était persuadée, ne saurait manier les sorts et les potions avec le talent et l'intelligence supérieure dont elle faisait preuve. Le talent ne s'inventait pas, après tout, on l'avait ou pas, c'était dans les veines. Et, alors qu'elle se dirigeait vers les quais, les serviteurs de sa famille derrière elle, difficile pour la petite peste de retenir les regards condescendants pour ses jeunes comparses. Arrivée devant le train, elle eut pourtant un moment d'absence. Derrière elle, sa gouvernante ne dit mot, et attendit patiemment que sa jeune maîtresse entre enfin dans le wagon pour détourner ses yeux de la jeune fille. Cette dernière, jusqu'alors pleine d'entrain pour son entrée à l'école de magie, commençait à se sentir un peu perturbée. Toute cette plèbe, l'état déplorable du train... Rien à voir avec sa famille décidément. Jusque là impatiente comme jamais, la gamine voyait ses espoirs violemment mitigés. Une fois dans l'enceinte du château... Les choses ne firent qu'empirer. La petite avait beau être exceptionnellement sûr d'elle pour une fille de onze ans, elle n'en menait pas large. L'endroit était proprement gigantesque, plus grand encore que la grande salle de réception de la demeure familiale, c'est dire ! Rien qu'une seule table semblait impassiblement longue, et des tables, il y en avait quatre... Pas très bien garnies, qui plus est. C'était ce détail particulièrement dérangeant qui mettait le plus mal à l'aise la gamine. Ses parents l'avaient bien informé de tout ce qu'elle avait vu jusqu'à présent, mais ça ? Pas un seul mot. C'était à se demander si tout cela n'était pas une mauvaise blague... Pour un peu, elle le prendrait personnellement. Trop intimidée, et surtout trop fière pour engager la conversation avec qui que ce soit, Gaëlle était seule dans la foule des enfants de son âge, et cela ne faisait qu'amplifier son malaise. Tout cela culmina lorsqu'un détail que ses parents avaient omis de lui préciser se révéla devant ses yeux horrifiés. Cette épreuve, cette "échoirpe"... Tous les premiers année allaient vraiment se faire étranger de la sorte ?! Mais plus les élèves défilaient, plus la certitude grandissait en elle. Bientôt ce serait son tour. - Non, quand même pas... Elle, étouffée par une écharpe magique miteuse souillée par la sueur et les peaux morts de tous ces gueux ? Cela ne se concevait pas, non, impossible. Impossible. Non, elle ne saurait l'admettre, ce serait indécent, ce serait un scandale, ce serait un drame ! Quand son nom fut appelé, Gaëlle était en train de verdir de peur, et ne bougea pas tout de suite. - Gaëlle Egance ! Avancez-vous ! Trop pleine de morgue pour ne pas se tenir droite, la gamine alla vers son sort d'un pas terriblement raide jusqu'à l'échoirpe. Elle ne voulait pas sentir cette horreur se serrer autour de son cou, son beau cou fin et pâle, elle ne voulait pas, elle ne voulait pas... Avant même qu'on lui mette la chose, elle ne respirait déjà plus, les yeux fermés, les poings serrés, dans l'attente. L'écharpe n'eut même pas besoin de serrer pour qu'elle verdisse. - Sevipard ! |
Alice Toare Dim 6 Déc 2020 - 19:34 Pokédollars : 4790 Takatatchoum Takatatchoum Takatatchoum Takatatchoum . . . Alice s'étire, épuisée par des rêves sans queue ni tête et épuisée par le voyage qu'elle vient de faire dans ce train qui fait beaucoup trop de bruit à son goût en plus de trembler comme une feuille. Le repos n'a pas été... de tout repos. Elle n'avait pas voulu emmener à manger pour le trajet, préférant passer la majorité du temps à dormir et ne pas avoir à faire à ses autres elle qui auraient fais du bazar avant même son arrivé. Enfin si il a bien la plus studieuse des trois qui n'aurait pas fais grand chose si ce n'est passer son temps à lire et à dégager la moindre personne qui l'importune... Autant mettre toute les chances de son côté au premier jour non ? C'était en tout cas son cas. L'Alice originale, nulle en magie que ce soit théorie ou pratique... Sur ce point là elle sait qu'elle devra laisser un peu de place aux deux autres si elle veut pas être renvoyé à cause des ses mauvaises note... Elle n'avait pas spécialement hâte de fait, entre stress et hype il y avait pour elle même des émotions différentes qui s'entrechoquaient. En gros, le bonheur. Le train siffle l'arrêt et tout le monde descend. Notre petite rousse est surprise de voir autant de tête différentes sortir d'ici. Il y en a des familières. Pourtant elle les a jamais vu. Ca veut surement dire qu'ils vont devenir ses amis non ? Sinon ils seraient pas tous... Aussi reconaissable non ? Bon, elle ne vas pas passer par quatre chemin, ce qui la fait stresser le plus c'est sa maison. Impossible d'être certaine de laquelle il sera question avec elle, elle, et re elle. Sauf que dans un reflexe, j'ai pris un gateau une fois arrivée à une des tables du buffet... . . . Pitoyable. Une telle fête n'est que gâchi dans la vie d'une élève. Il faut étudier enfin, un peu de rigueur. Heureusement que tu dispose de quoi prendre des notes et un petit livre de magie, avant que, tiré de tes pensées, on finit par t'appeler. - Alice Térique. Tu soupire. On t'as encore stoppé dans ton travail, et cela t'embête fortement. Néanmoins il est capital de passer par là si tu souhaite avoir la paix par la suite et pouvoir participer aux cours de plus haut calibres que ceux proposé par père. Tu t'assois. L'échoirpe te serre fort, mais je savais déjà la maison dans laquelle j'allais. C'était stupide. Preuve en est, l'écharpe vire au bleu avant ton visage malgré la pression autour du cou. - Noirdaigle. Résultat prévisible. Si cela n'avait pas été toi, il était certain que les deux autres aient donné un résultat différent. Mais le tien est évidemment le plus adapté. C'est une maison de culture de la science, parfait. |
Jack O'Lope Dim 6 Déc 2020 - 20:36 Pokédollars : 7400 Bienvenue à Poodlard ! Assit à l'une des places à l'arrière du train miteux, le futur petit magicien était en train de lire un de ses nombreux livres qu'il avait apporté avec lui au cas où il s’ennuierait durant le trajet. Les bancs étaient en piteux état et de nombreux chewing-gums étaient collés ça et là où ses prédécesseurs avaient pu les cachés. C'était vraiment... dégoûtant. Les gens avaient décidément un manque de respect... Mais au moins il avait pu trouver un peu de calme pour lire même si le froid commençait sérieusement à l'indisposer. Voilà même que son long nez pointu commençait à rougir sous la fraîcheur des lieux. N'avaient-ils donc pas de moyens au point de les priver de chauffage ? Mais si c'était un mal nécessaire pour suivre les traces de sa mère alors il accepterait sans trop broncher. Il s’emmitoufla un peu plus dans son écharpe afin de gagner le plus de chaleur possible. Au moins, il avait réussi à entasser ses bouquins sur la place à coté de la sienne afin que personne ne vienne s'installer à ses cotés. Il avait tellement de difficulté à parler aux autres qu'il avait préféré se faire un mur – au sens propre comme au sens figuré – afin de ne pas paraître pour un idiot n'arrivant pas à aligner deux mots. Car même s'il avait beaucoup de connaissance et était doué dans ce qu'il entreprenait, il n'avait pas confiance en lui et avait du mal à s'exprimer avec les autres. Il pensait que cela serait des raisons de se faire rejeter alors autant ne pas passer par cette case et poser directement une barrière pour éviter tout cela. Oui, au moins il pourrait cacher sa timidité derrière la paperasse vieillie de ses amis les livres. Ainsi, il put soupirer de soulagement lorsque la carcasse métallique les mena enfin à destination. Rapidement, il prit chacun des ouvrages dans ses mains et attendit que tout le monde soit descendu pour enfin s'en extirper à son tour. S'il voulait un jour être aussi reconnu que sa mère pour ses travaux, il allait devoir redoubler d'effort et travailler dur. Mais le labeur ne lui faisait pas peur et c'est un regard empli de volonté qu'il dirigea à l'encontre du bâtiment qui cette fois dégageait beaucoup de prestance que leur moyen de locomotion. Tout était magnifique. Magique même. Envoûté par ce décor, le brunet prit quelques instants pour en savourer chaque détail avant de finalement reprendre sa route, toujours dans les bons derniers. Finalement, il arriva dans un grand réfectoire où un homme imposa le silence et expliqua ce qui allait se dérouler. Anxieux comme pas deux, il vit un à un les nouveaux arrivants être appelés et passer sous le jugement implacable de l'échoirpe. À sa vue, l'inquiétude peignit son visage tandis qu'il porta l'une de ses mains à sa gorge. Est-ce que cela allait être très douloureux ? Au vu des couleurs que prenaient les élèves sûrement. Alors lorsque son nom fut enfin cité, le voilà s'avancer aussi raide qu'un balai jusqu'au banc où il s'assit et où on lui déposa le tissu autour du cou. Voilà l'objet s'animer de lui-même et le serrer jusqu'à ce qu'il ne manque de suffoquer. Par réflexe, il serra lui-même le livre qu'il n'avait pas lâcher jusque-là. Noirdaigle ! Enfin l'air pu remplir ses poumons et la teinte bleutée de son visage disparue mais pas les marques laissées sur son cou. Super, maintenant il allait devoir cacher cela. Sa maman l'avait prévenu de ce risque compte tenu de sa faible condition physique et il comprenait pourquoi elle avait insisté pour qu'il amène le plus de chemises à col haut que possible. Aussi vite qu'il c'était assit, il se releva et se dirigea vers la tableau annoncée où il espérait disparaître pour le restant de la soirée. Toutefois, il arbora un timide et discret sourire à ceux qu'il espérait allaient devenir sa famille pour les années à venir. S'il pouvait ne pas paraître trop distant pour eux, sa vie en serait peut-être un peu plus meilleure à Poodlard. Ceci fait, il attrapa l'une des clémentines et commença à la peler tout en ouvrant l'objet qu'il avait malheureusement maltraité durant le choix de sa répartition et en caressa quelques instant le cuir de la couverture, comme pour se faire pardonner. Puis il l'ouvrit et retourna à sa lecture, tout en savourant chaque quartier du fruit qu'il avait récupérer dans sa fine petit main. |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Lun 7 Déc 2020 - 13:29 « -Ca fait tellement d’année que je souhaite venir à Poodlard, mon rêve va enfin se réaliser ! -Surtout que ce n’était pas évident pour le moldu que tu es… -Oui je suis bien content de… le jeune blondinet se tient la tête comme si quelque chose n’allait pas. Le garçon marmonne quelque chose avant de se lancer Diantre je suis où bon sang ?! Attendez comment ça se fait que je vois tout en grand ? ajouta-t-il avant de regarder ses mains et de s’exclamer Au Hélix Marie Joseph ! J’ai débarqué où ? Je devais être en vacances… » Le ranger n’avait pas tout à fait tort, car à la base il devait être en permission à Frime, or ce dernier se trouvait maintenant dans un monde qu’il ne connaissait pas. Le bivouacien déambula dans couloirs du train, laissant au passage son camarade d’un jour dans le doute et l’incertitude la plus totale. Matt ne comprenait rien… En effet, il n’y avait dans ce train que des gens de son âge, un détail que Cetgoh remarqua rapidement. Le blondinet se posa de multiples questions plus ou moins pertinentes, comme pourquoi rêver d’un monde qu’avec des gamins de dix ans ou pourquoi il n’y avait pas de fusils ou d’armes dans les environs. Tout ce que le jeune homme remarqua, c’était des morceaux de bois sculptés dans de multiples essences plus ou moins rare. Quand Matt fouilla dans sa poche, il tomba sur une de ses fameuses baguettes qui se différenciait des autres par sa couleur notamment. L’arme était d’une couleur ivoire, que Cetgoh assimilait à de la corne d’animal, lequel, il se posait encore la question. Le chasseur ne comprenait pas l’utilité d’une telle arme quand il suffisait d’avoir un couteau ou un fusil. Matt continua de déambuler dans le train, sous le regard accusateur des autres enfants qui ne savaient que faire que de l’observer. Cetgoh se disait qu’il avait soit dû les bolosser par le passé, ou soit qu’ils étaient jaloux de lui. En aucun cas, le ranger se disait que les jeunes se moquaient de lui car il se comportait comme un adulte dans le corps d’un enfant. En effet, le blondinet avait essayé de taxer une cigarette à l’un des agents du train et même de taper dans la flasque d’alcool d’un des contrôleurs. Non seulement pour ça Matt fût réprimandé, mais il dû s’excuser publiquement devant tous les passagers du wagon. De nombreuses minutes plus tard, le train s’arrêta et les passagers descendirent. Le jeune homme inspira un bon coup, contempla le château de Poodlard et fouilla dans sa poche droite à la recherche d’une cigarette, c’était instinctif. Sauf qu’au lieu de tomber sur le saint graal, l’adolescent tomba sur un paquet de mikados. Le blondinet en sortit un de son étui, puis colla le gâteau à sa bouche telle une cigarette. Cetgoh inspira, avant de marcher vers le château tout en faisant semblant de fumer. Le ranger arriva quelques temps plus tard vers le salon où un banquet se tenait. Tant qu’il y avait de la nourriture gratuite, Matt était aux anges. Le jeune homme jaugea les gens et trouva rapidement la table où il allait se poser. Il s’agissait d’une table avec un peu de monde, visiblement un jeune homme qui semblait entouré de pas mal de filles. Si elles auraient pu intéresser Matt avec quelques années de plus, le jeune homme se disait qu’il ne pouvait pas toucher à ce bord-là. Cependant, le ranger se posa donc à proximité du dit-groupe, il y avait parmi eux un certain Azur Sama, le Don Juan de tout à l’heure. Matt scruta la salle et laissa la soirée de dérouler, tandis que le directeur de l’école fît son speech avant d’appeler un à un les élèves. Alors que la salle commençait à perdre en population, le nom du ranger fît son apparition « -MATT CETJOUVENCELLE ! -C’est CETGOH Monsieur… -Alors que je regarde… HUM… NON !!! -Bwahahahaha en plus il connait même pas son nom ! » Réagirent certains membres de l’assemblée à la réaction de Matt. Celui-ci était bien persuadé d’être lui-même alors que visiblement tout le monde le voyait comme un simple enfant de onze ans. Tandis que les rires mirent du temps à s’effacer, ses derniers revinrent quand Cetgoh ne manqua pas de se faire étrangler pour de bon par une écharpe possédée. En manque de respiration, le jeune homme ne fit même pas attention à l’écharpe. « -LINESOUFFLE !!! » Dans l’immédiat, Matt s’en fichait de son attribution, tout ce qu’il voulait c’était de pouvoir respirer un grand bol d’air frais et de se griller une clope. Une voix intérieure était cependant déçue de la décision, puisqu’elle aurait préféré être à Némélior. |
Véronica Malice Lun 7 Déc 2020 - 15:01 Pokédollars : 8330 Cérémonie de Répartition" Mama, tu crois que je pourrais voir Papa en allant là-bas ? Tu sais ce qu'il fait comme travail ? Il est fort en magie ? C'est vrai que je lui ressemble beaucoup ? Tu crois qu'il me fera des câlins comme toi ?" |
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