Alice Toare Mer 16 Déc 2020 - 18:27
Tu n'étais... Plus totalement dans ton assiette. Tout du moins, tout les événements liés aux cavaliers t'avait laissé complétement sur les rotules. Entre le congré en milieu d'année et la Jack... Non, il n'y avait plus rien qui te maintenait encore dans une direction quelconque aujourd'hui. Plus de thèse, tu en avais abandonné l'idée depuis. La science commence presque à te dégoûter à force qu'elle te rejette toujours plus intésement que la fois d'avant. Tu n'étais plus certaine d'appartenir à cette classe de gens qui actuellement semble rayonner dans Mistral. Lizbeth avait fait de grandes avancées pour aider Mistral et toi qu'avais tu fait ? Rien, rien qui vaille la peine d'être retenue. Et même quand tu étais certaine d'avoir bien agi, la chose est tournée en dérision ou pire, ce que tu avais fait te blesses à bien des égards... Et bien que tu n'en tenais pas rigueur au pauvre petit scientifique qui l'avait fait sans être maître de lui-même, il avait gravé des choses horribles dans l'esprit qui t'accompagne. Tu avais vu la mort sous tes yeux, la douleur de ses bottes et de ses mots, de son coeur, de ses yeux. Tu arrivais à garder ton calme en ces moments qui peuvent à présent être énoncés au passé, mais le temps à fait son oeuvre et tout reviens à la vitesse de son Bourrinos pour assaillir ton esprit de vision cauchemardesque tout les soirs. Les bruits quelqu'ils soient te font peur. Le froid te fait peur. C'est bien la seule raison pour laquelle tu gardes encore cette blouse que tu n'aime plus vraiment arborer en public... Pauvre de toi, que vas tu devenir ? Une poupée à la dérive ?
Non, il fallait que tu te redresse. Mais tu ne voulais surtout pas retourner à Vigneau, pas là bas non ! Allons à l'opposer, oui. A Kedal. L'endroit de la simplicité d'esprit, l'endroit où il est bon d'y être pour se faire oublier. Mais tu avais tort.
La aussi tout sentait encore le cavalier. Ce n'était pas la même sensation non plus que celle du "Docteur". Non, l'impression de chaleur, une odeur de brûlé ennivrait l'espace, ou en tout cas c'était ce que tu ressentai. Chaque pan de ta peau à l'air libre semblait presque crépitait sous une chaleur imaginaire. Reprend toi ! Tu es venue ici te détendre, mais aussi pour autre chose. Avant tout ça tu avais participé aux recherches à la mine, et tes conclusions étaient que le Volcan avait eu une activité similaire il y a 200 ans... Et à Kedal, il se trouve qu'il y a régulièrement des chutes d'objets enflammés. Une corélation ?
Tu ne sais pas mais pour l'heure une chose est sur...
Tu es perdue, tu n'as jamais vraiment bougé ailleurs que Roc-Amandour, Pignouse et Vigneau... Kedal t'es complétement inconnue, et tu n'as pas envie de demander à quelqu'un. Pas dans ton état d'esprit actuel.