Rêverie.
La soirée s'était bien passée. A deux, vous vous êtes retrouvées dans cette chambre a profité de la solitude pour vous retrouver. Le dîner fut servi et concocté avec grand soin:
Un émoussé de petits légumes de saison en terrine selon la recette traditionnelle.
Pana cotta de bisque de Gamblast et sa poêlée aigre douce à la crème d’ail rose.
Blanc de Fromage Bio de Moumouton de la ferme Richard et truffes du moment en raviole de pâte fraiche et beurre blanc au parmesan
Sorbet rafraîchissant aux herbes du jardin, macaron-bretzel à la bergamote et zestes acidulés de jeunes citrons.
Mousse de Pitrouille de cœur de pomme et poire au gingembre et biscuit cacao.
En effet, Daisy n'avait pas rigolée et offrait à sa douce, le réconfort gourmand d’une soirée bien servi en produit de fins gourmets. Un repas aux chandelles, comme le veut la tradition romantique de la chevalière servante.
Petites caresses, mots doux, musique enivrante, regard de braise, le décor avait donné a vos 5 sens, la permissions de s’évader et s'enorgueillir du raffinement et de ma délicatesse portait à leur soins. Une touche de luxe, pour fêter l'hiver qui s'installe sobrement sur Mistral.
La discussion allait de bon train, souvenirs de ses derniers mois parcouru ensemble, petites folies et gâteries d’amour flamboyant la journée, événements perturbateurs et retrouvailles.
c’est avec complicité que vous vous êtes dirigées vers l’entre d’intimité.
Dans le fauteuil tu t'installes, à côté du lit.
Légèrement dorloté, une jambe par-dessus l’accoudoir du meuble, la chemise déboutonnée aux manches éclatées ; au poignet, l’heure qui n’a plus d’intérêt, et dans ta main un verre vide de son nectar primé.
L’accalmie propre à la nuit, le flottement, la chaleur craquante de la cheminée et la pâleur incandescente de la l’astre pâle par la fenêtre.
Une musique scandée avec mesure, en basse ourlée, emmitouflante.
Il faut bien cette chaude vibration pour accompagner la nuit qui s’annonce, la nuit qui vient, dans laquelle tu as envie de te laisser prendre.
Et juste là, sur le lit, devant toi, elle.
Tu repose la coupe, tu t'’apprêtes.
Tu entends craquer le cuir sous ton corps, tu fais glisser le verre qui crisse, tu caresses le bois tendre de la table de l’extrémité de la main.
Pupilles en ouverture, sens affûtés.
Tout te fait prédatrice.
tu resserre ta nuque et relève la tête, l’esprit en écho avec le monde, aiguisés, en demande, affamés.
Tu relève tes yeux, fiévreux, avide.
Tu as envie de la faire danser, elle, sur le lit, devant toi.
La totalité d’un monde sur un radeau, celle qui sera à toi cette nuit.
À genoux, cambrée, un souffle de satin crème sur sa peau, et l’ondulation désordonnée de ses cheveux, la fraîcheur d’une cascade, une provocation...
Tu te délecte de ta proie, à portée de tes yeux, elle aussi qui me tient sans le savoir. Admirer sa peau, son grain qui accroche la lumière lunaire.
Un miracle, un prodige sensuel. Des ombres sur les courbes, le dégradé clair-obscur de sa peau, reflet du cépritement de la cheminé, découpée de plis satinés, la perfection des lignes, la courbure de ses épaules échappant aux mèches flammèches, la nudité devinée de ses de son corp de rêve, et ses hanches trésor de ton plaisir secret.
Elle incline la tête en un sourire assuré, offerte, la déesse louve de mes nuits.
L’innocence et la transgression mêlées. Regardez bien, le monde entier n'a plus rien à dire. Tu entends ton cœur battre tes tempes, et la musique battre ton corps.
Une sidération latente; subjuguée.
Effluves d’ailleurs sur sa peau, sa moiteur devinée, les saveurs épicées, florales, virginales, qui étourdissent.
Ta Charmilly est une terre de vertiges que tu peux approcher sans cesse.
Ton doigt fébrile en suspension, le suspense du toucher.
Le tissu qui glisse encore de ses épaules, elle et son corps, elle et sa peau, une brise chaude du sud.
Souffle et envie, le feu dans tes veines, les flammes sous ta peau, la respiration qui s’échauffe et s’accélère.
Le voile qui s’évanouit encore, qui s’embrase.
Et l’apparition, ses atouts, tu les contourne de la pulpe du doigt, l’intrusion, et ma paume impatiente se saisit de de l’opportunité, yeux dans les yeux, plus personne sur Terre.
Au bord du gouffre, à quelques centimètres, les yeux se ferment, l’air électrisé, les lèvres humides.
Tu en perds le souffle et la tête.
Elle t’étreint, tu la serre, elle te gère, tu la mène.
C’était une valse d’amants furieux qui n’ont plus que l’amour et le désir entre eux.
Voila l’épuisement qui t'enveloppa pour t’emporter dans les bras de ta douce nuit.
Pourtant, comme si ta main chercha encore à assouvir la demande de caresse, tu n’y trouva que le vide inquiétant d’une place encore chaude.
Instantanément, tes yeux s'écarquillèrent et s'adaptèrent comme ils le pouvaient à l’encre de la nuit.
Où pouvait bien être la romancière exquise ?
Ni une ni deux, tu te lève encore dénudée temporairement de votre folie. Une petite nuisette de satin vient évaser ton corps pour ne pas paraître grossière si jamais il y avait de la visite.
Quelques pas pour attraper et réveiller de sa pokéball le Meli Melodelfe.
-"
Meeeeeeeeeeeeeelo…"
-”
Tu en a pas pour longtemps, j’ai juste besoin que tu m'accompagne vérifier que tu se passe bien.”
-”
Humpf !”
Le compagnon joint ses deux pieds et fit un salut, tant bien que mal, pour montrer son approbation. Enchaînant la petite foulée pour rester à hauteur de sa maîtresse, votre duo commença ses fouilles.
Toutefois, il n’eut pas longtemps avant d’entendre quelques bruits émanant de la cuisine.
La gourmandise du a l’effort ?
C’est avec un petit sourire que tu te rends dans la pièce avant d’y voir le sujet de toutes ces agitations: un Oeuf ???
-”
Je n’aurais pas cru que tu puisses te changer aussi rapidement en Maman poule Hihi !”
Melo quand a lui, regarde aux alentours, il y avait beaucoup de Pokémon, mais il y en avait un, que Daisy avait pris soin de signaler à toute son équipe...