Il était un petit navire [SOLO] |
Frann Parlet Mar 30 Mar 2021 - 0:06 Pokédollars : 7030 Qui n'avait jamais navigué…ÉTANG REPOS ━ rp soloLe nez dans son roman, Frann oubliait presque de profiter du paysage environnant… C'était pourtant un bien bel étang, tranquille. Un petit paradis perdu, somme toute, qui donnait des envies de sieste et d'indolence. Le soleil du printemps naissant réchauffait doucement sa peau… Les clapotis de l'eau claire contre la coque de la barque produisaient une mélodie charmante, qui chantait à ses oreilles… Et lui, en rythme, tournait les pages de son ouvrage, confortablement assis dans l'embarcation qui tanguait au grès des ondulations aquatiques… Il avait loué pour quelques pokédollars ce petit batelet typique. Il ne payait pas de mine, mais une fois sur l'étang, on se sentait porté par un monde paisible, et c'était incontestablement très agréable. De temps à autres, le brun brandissait son crayon à papier taillé tout pointu pour griffonner quelques notes rapides mais soignées sur le blanc des pages. La mine grise crissait délicieusement sur la matière légèrement granuleuse… Et les pages se tournaient indéfiniment, au grès des lecture de Frann qui s'accordait, comme rarement il le faisait, une après-midi de semi-détente. Le travail en plein-air, c'était toujours plus agréable que celui en appartement… Mais pour cela, le soleil ne devait pas être trop haut, les températures peu élevées, et les conditions idéales. Pour assurer ses arrières, Frann avait décidé quelques semaines plus tôt d'adopter une future monture ; de quoi traverser les étendues de la région sans encombre. Outre ce désir factice, il y avait aussi l'ambition de devenir le dresseur d'une créature glorieuse, qui contrasterait décidément avec Horace et Ovide. Les deux comparses, prenant tranquillement le soleil dans la barque, n'avaient rien de guerriers féroces, et par ces temps difficiles, l'étudiant en lettres classiques se sentait de moins en moins en sécurité. Il n'oubliait pas les étranges troubles éprouvés dans les ténèbres de ce placard à balai. Il n'oubliait pas non plus les cauchemars qui s'étaient multipliés depuis ce jour… Et cette brûlure hebdomadaire, qui laissait chaque fois une trace rouge sur sa peau… Il la dissimulait comme il pouvait… Les détails et éléments terrifiants s'accumulaient à une vitesse alarmante. Non, Frann ne se sentait plus en sécurité. Et plus il serait entouré, plus il serait à même de se défendre, mieux ce serait. Parfois, il songeait à revenir dans son village natal : certes, il n'y avait rien là-bas. C'était le désert, l'ennui, et sa tante. Mais au moins, Roc-Amandour était une ville inaccessible, par nature à l'abri des troubles extérieures… Du moins, pour l'instant. Là-bas, il retrouverait le grand château des Ordior, et peut-être même Jade, la petite Jade qui autrefois lui avait fait visiter sa bibliothèque et avec laquelle il entretenait depuis des années une correspondance pudique mais amicale. Jade. Une belle jeune femme, désormais, sans aucun doute… Et lui… Avait-il changé ? Pris quelques centimètres, mais toujours la même tignasse, la même forme de lunettes, le même regard. Il n'avait trop rien de spécial. Soupirant, il tourna une page en un froissement aérien, et caressa du plat de la main la surface ancrée de mots qui s'offrit à ses yeux. Un délicat fumé de papier frais chatouilla ses narines. Il s'en gorgea jusqu'au plus profond de son âme. Le jour où il reverrait Jade en chair et en os, il lui demanderait de lui donner le livre qu'il avait autrefois emprunté et n'avait jamais rendu. Désormais son roman préféré ; une chef d'œuvre de la littérature. Mais ce retour à Roc-Amandour était tout à fait utopique. Ses études n'attendaient pas, et Frann y était attaché. Elles faisaient sa fierté après une année d'échec. Il était bon élève, ponctuel, cultivé… Ce cursus était fait pour lui, tout simplement. Alors, ce n'était sûrement pas le moment de l'abandonner, même si tout une tonne d'éléments le poussait à cette perspective. Une tête blonde, notamment. Il ne comprenait pas le sentiment de malaise qui l'envahissait chaque fois qu'il pensait à Sören. Il n'arrivait pas à croire que de telles émotions ne tiennent qu'à ces heures sombres passées enfermées ensemble. Non, il y avait sans doute autre chose, qu'il n'acceptait pas encore de dire, de penser. Chaque chose en son temps… Il avait déjà accepté de déjeuner avec lui ; c'était beaucoup. Du reste… Il aviserait. Bref. Le temps passait à une allure incroyable malgré tout. L'année scolaire était déjà sur le point de s'achever… Bientôt les grandes vacances… Et lui, pendant ce temps, décidait de réviser dans une barque payée avec ses économies, durement gagnées à la bibliothèque. Drôle de vie. Frann souligna d'un trait vif une phrase qui piqua son intérêt, et laissa doucement retomber son roman sur ses genoux, plongeant son regard fatigué, lourds d'insomnies, dans le ciel parsemé. Quelques trouées d'azur perçaient les nuages avec le soleil. Le reste était d'un gris sale et pesant. La fatigue tombant sur ses frêles épaules après ces deux heures d'intense lecture sur les flots, il ne put lutter plus longtemps à l'appel du sommeil et s'endormit progressivement, l'esprit noyé de rêves évanescents… Entre temps, Horace s'était éveillé et blottit contre ses jambes. Ovide, qui n'aimait pas être en reste, avait décidé d'occuper le ventre doucement soulevé par la respiration paisible de son dresseur… Mais cette petite sieste improvisée allait-elle pouvoir durer longtemps…? |
Team Rocket Lun 12 Avr 2021 - 11:44 Pokédollars : 1750 Il était un petit... « À l'abordage ! » Quel quiétude. Quelle sérénité. Il n'y a pas grand effort à faire pour réussir à dormir quand on est sur ces flots là. L’Étang Repos porte remarquablement bien son nom et c'est dans un calme olympien que vous vous abandonnez au sommeil. Non sans tomber dans le collimateur d'une personne qu'on espère pas vraiment croiser. D'autant plus quand on est seul. D'autant plus quand on est débutant. Elle prends le temps de bien s'approcher de vous avez sa propre embarcation, une barque tout à fait comme la votre si ce n'est que, elle, ne risque pas de l'avoir payée ! Vous en risquez de capter sa présence qu'au moment où elle laisse sortir ses deux pokémons de leurs pokéballs. Vous ouvrirez les yeux sur une personne masquée. Un masque assez spécial et assez effrayant si vous voulez mon avis. Mais aussi un masque qui semble altérer sa voix pour ne pas qu'on puisse la reconnaitre. Entre un mètre soixante et un mètre soixante dix, elle est debout dans sa barque, droite pour bien garder son équilibre. Elle porte sur les épaules une longue cape qui dissimule totalement son corps. Qui sait ce qu'elle peut cacher dessous, mais en tout cas elle porte avec fierté le grand R rouge dans le dos et l'autre, plus petit, au niveau de son cœur. Je vous le disait plus tôt : elle a sortis des pokémons. Deux, tout comme vous. Le premier est dans la barque et vous dévisage en coassant : un Cradopaud. Le second, battant de ses ailes chitineuses, pourrai vous tomber dessus depuis les airs : un Nosferalto. Vous n'avez peut-être pas le regard expert qu'auraient certains mais on dirait bien qu'elle a tenter de vous laisser le moins de solutions de fuite possible... ▬ Désolée de vous réveiller, surtout dans ces conditions. Je ne sais pas si vous connaissez ces couleurs sinon je vous explique : je suis un membre de la Team Rocket. J'aimerai vous inciter à ne pas essayer de vous défendre, à me donner un de vos pokémon et je partirai sans heurts. Mais sachez si il faut en passer par les armes je ne m'en laisserai pas compter... Le couperet est donc tombé. Maudissez le manque de chance ou votre propre inconstance mais vous voilà déjà au pied du mur face à un adversaire que d'aucun qualifieraient de cruel ou redoutable. Choisissez bien vos prochaines paroles : elles pourraient avoir une importance certaine.
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Frann Parlet Ven 16 Avr 2021 - 15:09 Pokédollars : 7030 Ohé Ohé matelot !ÉTANG REPOS ━ c'estlabastonDoux ballotement des flots… Si Frann avait été un peu plus attentif, s'il ne s'était pas pensé soudainement intouchable, détaché du monde et libre de se laisser aller à sa fatigue, il aurait sans doute remarqué que sa barque était emportée par un flux et un reflux plus intenses… Signe que quelque chose – ou plutôt quelqu'un – approchait. Il aurait aussi pris ses précautions : il n'était jamais bon de s'endormir au beau milieu de nulle part. C'était un mauvais calcul, et c'était surtout se croire plus inattaquable qu'il ne l'était. Au fond, ses allures de premier de la classe ne trompaient personne. Il avait tout l'air d'un gosse de riche ; le plus couard des voleurs auraient bien eu du mal à ne pas sauter sur l'occasion. Et quoi d'autre ? Deux jeunes Pokémon comme seule défense ? Ce n'était certainement pas ses gros bras qui allaient le tirer d'affaire. Mais Frann, bercé par la douce brise de ce début d'après-midi, n'avait pas fait attention. Le monde des lettres l'avaient englouti tout entier ; il ne restait qu'un esprit rêveur, résultat de trop longues heures passées à parcourir les pages de son ouvrage. Plus rien ne le rattachait au monde ; non. Il lui semblait flotter sur son petit nuage, et le réveil serait, de toute évidence, difficile. Ce ne furent même pas les clapotis de l'eau de l'étang contre la coque de cette barque qui s'approchait de la sienne qui le tirèrent de sa léthargie. Non. La sensation des pattes d'Ovide, qui était de toute évidence beaucoup plus alerte que lui, le ramena à la réalité. Mais c'était déjà trop tard, et son sursaut de dégoût et de terreur, marqué par de désagréables réminiscences, valut tout aussi bien pour sa phobie qui lui sautait aux visages que pour la découverte infortunée de cette étrange silhouette qui le surplombait de toute sa hauteur. L'esprit encore vaseux, le brun, animé d'une terreur extrême, ne comprit pas tout de suite ce qui était sur le point de lui arriver. Il manqua même de renverser son embarcation, réveillant au passage Horace qui se mit à feuler. Et, lorsque les araignées du sommeil s'évanouirent et lui redonnèrent une vision optimale, son visage pâlit en rencontrant le regard vide et sévère du masque qui le toisait si durement. La voix, modifiée, lui glaça le sang, et il demeura quelques secondes complètement immobile, sans comprendre un mot de ce qu'on lui disait. Puis, les connexions se rétablirent progressivement, et la frayeur engendrée un peu plus tôt par l'étonnement, devint une peur tétanisante. Tout de suite, sans pouvoir se contrôler, ses pensées cherchèrent une signification à ce masque. Il lui rappelait vaguement ceux que l'on voyait dans les livres qui parlaient de théâtre antique. Mais c'était différent, et ses souvenirs, ses leçons et connaissances se brouillèrent pour devenir complètement inexploitable. Le jeune homme se mit à bafouiller, ne sachant quelle position adopter. Et ce fut finalement sa Mimigal, beaucoup moins troublée que son cher dresseur, qui trouva bon d'agir. Ni une ni deux, par un réflexe tout à fait étonnant, elle lança Sécrétion en plein masque pour refroidir les ardeurs de l'adversaire. Frann faillit en tomber dans les pommes, soudain terrorisé à l'idée du courroux qui allait l'attendre… Et sans plus tergiverser, il saisit les rames de sa barque et essaya d'atteindre le bord à toute vitesse, profitant de l'effet de sidération que venait de produire son pokémon en attaquant le premier. Bien sûr, il n'était pas convaincu par cette fuite improvisée : bien au contraire ; les pokémon de la team-rocket ne l'entendirent pas de cette oreille. Et, bien obligé de faire face au danger, à quelques mètres du bord, Frann commanda de nouveau à Ovide de faire preuve de ses talents de fileuse hors-pair : ▬ Ovide ! Le Nosferalto, dépêche-toi ! Utilise de nouveau sécrétion ! La Mimigal s'exécuta sans attendre, docile et plus que jamais décidée à sauver la peau de son dresseur pour s'illustrer à ses yeux, et remporter ses bonnes grâces. Est-ce que tout ceci serait suffisant pour prendre la fuite ? Frann n'en savait trop rien. Mais il fallait bien tenter de se défendre. __________________________________________ HRP : - Frann est réveillé par Ovide, sa Mimigal, qui t'a vue en première. - Il reste complètement sidéré, incapable d'agir, tout comme Horace, son Chaglam, qui est terrorisé. - C'est Ovide qui prend les devants et décide de t'envoyer une sécrétion - Frann réagit et rame pour sa vie ! Il essaie de rejoindre le rivage. - Il décide à quelques mètres du bord de te faire face. Ou plutôt de faire face à ton Nosferalto, en ordonnant à Ovide d'utiliser Sécrétion de nouveau pour le freiner. La suite t'appartient Coucou toi ~ Sous ton joli masque. Ne possédant pas encore mon Zébibron dans ce rp, tu n'auras malheureusement rien à te mettre sous la dent ! Comme c'est dommage ;) |
Team Rocket Ven 16 Avr 2021 - 19:47 Pokédollars : 1750 Il était un petit... « À l'abordage ! » Je ne sais pas trop pourquoi je m'acharne. Les gens n'acceptent jamais de donner leurs pokémons... Je ne pense pas que ce soit une question de menace, on pouvait clairement lire une peur proche de la terreur sur le visage de ce pauvre jeune homme à lunettes. Mais son pokémon, un Mimigal, ne s'en laisserai pas conter. Il commença par m'attaquer, moi directement, en plein visage. Mais contrairement à ma victime moi j'étais sur mes gardes. J'esquivais sur le côté pour que le fil de soie gluant ne me touche pas mais, dans mon élan, j'avais oublié que je n'étais pas sur la terra ferme... Mon frêle esquif se mit à tanguer fortement et j'eus besoin de me mettre accroupie puis à genou pour retrouver un semblant d'équilibre et ne pas finir à l'eau. Ma cible s'était mise à ramer de toute son âme mais mon Nosferalto, bon réflexe, avait entamé la poursuite pour l'éviter de fuir si facilement. J'entreprenais donc de réduire la distance à mon tour, non sans éviter de perdre de vue le combat qui commençait. Une nouvelle Sécrétion, sous l'impulsion du dresseur cette fois ci, mais si il pensait nous arrêter pour si peu : il se trompait lourdement ! ▬ Nosferalto : la barque ! Je sais bien la réputation qu'on a nous, membres de la Team Rocket. L'organisation maléfique par excellence n'est-ce pas ? Mais ce qu'il faut avoir, ce dont tout le monde peut se rendre compte en se frottant à moi, c'est qu'il y a autant de façon de faire à la Team Rocket qu'il y a de sbires de la Team Rocket. Ça fait quelques année maintenant que j'en suis membre et j'ai vu défiler des caractères aussi différents les uns que les autres ! Moi, j’agis en mon âme et conscience en essayant d'accomplir mes objectifs en faisant le moins de mal possible. Inutile de torture un dresseur ou de maltraiter ses pokémons tant que ce n'était pas à tout prix inévitable. Aujourd'hui, j'ai moyen d'écourter cet affrontement avec un moyens simple : renverser leur barque. Que l'on parle des Chaglams ou des Mimigals, je ne pense pas qu'ils soient réputés pour être des excellents nageurs ; et même si ils arrivaient à se tenir la tête hors de l'eau, de là à pouvoir attaquer à nouveau, sans appuis, c'était une toute autre chose. En plus, les pokéballs avaient cet avantage de flotter... Si j'arrivais à mes fins, je n'aurais qu'à me baisser pour ramasser les boules, qu'elles soient pleines ou vides à la surface de l'étang.
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