Saison Un

: Obscure Prophétie

Eléonore regarde Vivia avec son grand sourire si caractéristique, toujours aussi nerveuse alors qu’elle avait déjà remporté le badge de Lise. Oh, cela la faisait doucement rire, mais ce n’était pas méchant.



L’assistante disparaît quelques instants sous le bureau puis ressort la tête avec une serviette portant le symbole de l’arène.





Elle lui tends la serviette et retenait Plumeau avec sa main libre (pour l’empêcher de nettoyer Vivia jusqu’à ce qu’elle brille) avant d’enchaîner.



Et comme si ses paroles étaient prophétiques, voilà qu’un jeune homme sort en trombe du gymnase, traînant par la queue un Seviper et par la peau du coup un Mangriff complètement K.O, les engueulant visiblement aux passages pour une défaite des plus cuisantes.



Vous vous demandez pourquoi le tarif de Lise est si bas par rapport à d’autres champions ? Réponse : le nombre. Les jeunes dresseurs qui tentaient son arène étaient nombreux, plus que pour les autres champions. Surtout… Ils y avaient beaucoup d’entetés qui revenaient plusieurs fois sans prendre en compte les conseils de Lise.
Et vu que les combats étaient de faible niveaux, l’entretien d’arène n’était pas coûteux et Lise pouvait se permettre un petit salaire avec Ele.



Sans trop trop lui laisser le choix, Eleonore accompagne Vivia jusqu’à l’entrée du gymnase (elle sentait bien que la jeune fille aurait été capable de faire demi-tour parce que trop nerveuse). A l’intérieur, on pouvait voir Déhi féliciter les deux cerfs aux côtés de Lise.





Les deux filles lâchent un rire et les pokémons se mettent à les imiter. Il faudrait un sacré, mais alors un sacré niveau de dresseur et une relation des plus fusionnelle pour faire combattre en duo un Mangriff et un Seviper. Individuellement, les deux pokémons avaient un niveau correct qui justifiait l’acquisition du premier badge. Mais les combats duo, là… C’était une autre histoire.
Déhi regarde l’horloge du gymnase.











Déhi et Lise se tournent vers Eleonore qui était accompagnée de Vivia.









Eléonore fait un petit oui de la tête et retourne à l’accueil. Déhi, elle, s'éclipse un court instant avant de revenir avec des brosses dans les mains.





Les deux cerfs se dirigent très naturellement vers elle et c’est le Cerfrousse qui se fait chouchouter le premier, non sans que sa compagne ne lui donne de multiples léchouilles sur la tête et sur ses oreilles pour le remercier de ce joli combat.



Lise se tourne vers la concernée qui était venue dans son arène.

Lise affichait un sourire maternelle pour tenter de mettre à l’aise la jeune Vivia qui lui semblait toujours aussi nerveuse. Roh, elle avait gagné son badge avec elle, celui de l’humilité, elle pouvait la considérer comme une égale non ? Finalement, c’est sa tentacruel qui lui fait cracher le morceau.
Autant dire que celle-là, Lise l’avait pas vu venir.
Pas. Du. Tout.



Lise avait légèrement rougit en regardant sa fille s’occuper de ses deux pokémons qui étaient très affectueux avec cette dernière.
Au pire… On peut dire qu’elle n’est pas trop mauvaise.
Elle se racle la gorge.









La championne indique les gradins à la jeune dresseuse et s’assoit à ses côtés tandis que le Persian s’allonge sur le rang du dessus. Il voyait les enfants comme les petits miaouss de Lise, mais c’est vrai qu’il avait facilement le rôle du “papa” cool dont les colères étaient tout de même légendaires.



Lise regarde le ciel un instant, pensive. Quand elle y repense, la journée avait commencé normalement et au final, sa vie entière avait changé. En bien. Si c’était à refaire, elle ne changerait rien.





La championne gratouille l’arrière de la tête du félin qui ronronne. Lui aussi, il était content d’avoir les enfants. Ils les aiment tous et c’est pour ça qu’il regrettait amèrement cette sombre période de l’apocalyspe où il avait attaqué Lise et failli blesser les enfants.





Période difficile, c’est vrai, mais quand on la voit aujourd’hui, elle se dit que cela en valait la peine.





Lise se racle la gorge. Allez, un peu de sérieux.



Ce qui est tout à fait normal soit dit en passant.