Saison Un

: Obscure Prophétie

Mais bordel, pourquoi il se met toujours dans des situations comme celle-la. Récapitulatif des faits, je marchais tranquillement dans les rues de Vigneaux après avoir raccompagné Sore, je profitais donc de ce cadre idyllique, même s’il n’y a pas grand monde à l’extérieur, surtout parce qu’il pleut des cordes sa mère. Ça me dérange pas, j’ai appris à m’en foutre royalement. Donc je me baladais avec mon fidèle pokémon, mon Kozuki qui est devenu plus fort grâce à notre voyage. Hein mon petit Ko… Mais… Il est où ? Il était sur mon épaule il n’y a pas 5 secondes et là il a disparu. Il a dû sentir une fille, mais il n’y a personne aux alentours. Hector chercha quelques secondes et le vis sautillé nonchalamment vers un laboratoire.



Hector se dirigea vers lui mais ce fils de… réussit à trouver une petite entrée et à s’infiltrer à l’intérieur. Mais merde, pourquoi toujours moi. Hector mit sa main dans le trou par lequel Kozuki est entré mais il ne rattrapa pas. Bordel, Hector se dirigea vers l’entrée qui était ouverte et vis à côté : « Labo du professeur Snappy », c’est qui ce guss encore ? Peu importe, faut que je retrouve mon pokémon. Hector se mit en mode discrétion, il rentra en regardant autour de lui pour voir s’il n’y avait personne, et heureusement, personne. Il entra et commença à chercher, le laboratoire était plutôt grand et un peu un bordel, il marchait sur des feuilles par terre mais essayait de faire le moins de bruit possible



Hector criait en chuchotant, ce qui lui fit mal à la gorge. Dans tous les cas, il n’eut pas de réponse.  Il s’enfonçait de plus en plus profond dans le labo. Plus le temps passait, plus il entendait des bruits. Il se disait que c’était son pokémon mais au vu du bruit sourd, il pensait que Kozuki n’avait pas pris assez de poids pour faire un son comme celui-ci. Il s’arrêta 5 secondes en restant sur ses gardes pour voir si quelques choses allaient apparaître mais rien. Bon, il continua mais une petite goutte commençait à perler le long de son front. Un autre bruit sourd retenti, bon cette fois, il n’allait pas atteindre ce que c’était. Il marchait plus rapidement pour s’éloigner du bruit et passa une porte. En la poussant, il sentit une résistance peu conventionnelle et découvrit de l’autre côté une jeune fille qui s’était pris la porte en plein dans la poire. Merde, il y avait quelqu’un d’autres ici. La jeune fille semblait sonnée.



En regardant de plus près, la porte avait laissé une petite marque sur son visage. Aie, ça a dû faire mal. Hector s’agenouilla et soutenait la personne pour pas qu’elle ne tombe au cas où et attendait qu’elle reprenne ses esprits.

Bon, la jeune fille a l’air d’aller bien, plus de peur que de mal. Je tentais de lui parler quand, de la même porte derrière moi débarqua et tenais Kozuki du bout du bras. Kozuki avec les yeux mouillés, ah bas oui, en même temps si t’avait pas été stupide. Ceci dit, on c’est peut-être introduit illégalement mais ce n’est pas une raison pour… Quoi ?? Il me remet Kozuki et commence à nous dégager, ils nous poussent vers la sortie.



Rien à foutre, il nous balance dehors et referme les portes derrière nous. Un petit silence pris place, je regardais la fille avec moi qui semblait ne pas trop comprendre elle non plus. J’en profitais pour regarder Kozuki. Cette fois-ci, Hector avait une tête énervé.



Mais j’ai compris pourquoi, vu son regard soutenu sur la jeune fille, il l’a certainement vu rentrer en première dans le labo. Il réfléchit un dixième de seconde avant d’avoir un plan malicieux. Il utilisa sa nouvelle attaque qu’il entraîna depuis un moment, son Crocro larme. Il éclata en sanglots et se jeta dans les bras d’Adèle d’espoir qu’elle le réconforte après mon engueulade. Il ne s’arrêtera donc jamais. De plus, la fille se présenta.



Hector se prépara à reprendre son pokémon bien que celui-ci résistera si jamais on tente de le séparer de sa proie. Après il reste un Mélo, si on tire assez fort, il lâchera prise évidemment. Attendons de voir comment elle réagit, voir si sa nouvelle attaque est efficace, la dernière fois qu’il a fait ça, je me suis fait insulter par le groupe fille en disant que j’étais un mauvais dresseur de torturer une petite boule aussi mignonne.

Ah, dommage pour toi, tes pleurs n’y changeront rien. Je tombe enfin sur une fille qui arrive à le repousser. Hector souris sans s’en rendre compte en allant récupérer son pokémon. Il lui caressa la tête pour qu’il se calme. Voyant que son plan, n’a pas porté ses fruits, il commença à se calmer progressivement pour finalement redevenir normal.



Kozuki restait dans mes bras, sans faire le moindre souci, réfléchissant à son prochain plan. Il fixait Adèle en souriant. Pendant ce temps, Hector écoutait les paroles d’Adèle qui m’expliquait que ses pokémon étaient là et qu’elle était venu les voir. J’ai toujours eu que Kozuki alors je sais pas trop comment ça marche, donc on les laisses ici. Adèle se releva donc et se dirigea vers l’arrière du bâtiment, où se trouve la réserve.



J’accompagnais Adèle donc vers la réserve de pokémon. Sur le chemin, on parlait avec Adèle et du fait qu’elle n’avait jamais vu de Mélo. A ces mots, Kozuki ce mis sur mon épaule et commença un spectacle ou il se montra sous toutes les coutures, enchaînant les poses comme un bodybuildeur pourrait le faire. Enfin de mon point de vue, parce que de l’extérieur, il était simplement en train de danser sur mon épaule et de chanter en même temps. Il en profitait pour sourire et faire des petits bruits tout mignons. Une fois le spectacle passé, Il regarda Adèle et baissa la tête comme pour s’excuser de son attitude. Hector haussa un sourcil, ce n’était pas dans ses habitudes, en même temps, Hector n’a jamais vu quelqu’un le repoussé alors il ne doit pas trop savoir quoi faire dans ces cas-là.



Hector accentua le regard sur le Mélo qui s’excusa en câlinant la tête d’Hector. Et oui, le pire c’est que ça marche aussi sur moi.



Il y a beaucoup de vrais et de faux dans ces paroles. Tout comme moi, il a le contact facile et aime beaucoup rencontrer de nouvelles personnes mais lui, c’est pour d’autres raisons. Dans tous les cas, il ne mordra pas, au contraire, c’est si on mord Adèle qu’il risque de s’énerver. Mais bref, s’il devient vraiment trop collant, je le rappellerais. Pendant que nous avancions, j’en profitais pour en savoir un peu plus sur Adèle.

Adèle était donc originaire de Kalank. Je connais pas mal, elle est à coté de Cochignon, ma ville d’origine. L’odeur de la mer et de la pétanque, ça me redonne envie d’y aller, j’y ferais un saut quand j’aurais fait le tour de Mistral.



Même si elle semblait être mieux loti que moi, disons qu’elle a des vêtements propres elle. Pendant qu’Adèle et moi parlions, Kozuki c’est bien calmé, il reste sur mon épaule sans créer plus de problèmes. Il continue d’admirer Adèle tout en lui souriant quand elle pose le regard sur lui. J’espère vraiment qu’il va se tenir tranquille parce que je sais pas combien de pokémon à Adèle mais vu qu’elle a dit « mes », j’en conclus qu’il y a plus qu’un, et donc qu’on sera dans la merde. Nan mais après il n’est pas stupide, il sait qu’il ne faut pas faire de vagues. Hector laissa s’échapper un rire nerveux à cette pensé avant que nous arrivons à destination. Je voyais une énorme plaine d’étendre  devant nous, j’ai sous-estimé la grandeur de l’endroit, c’est vrai que de devant ce n’est pas forcément évident mais c’est immense ici. C’est sur que si beaucoup de dresseur envoie leur pokémon ici, il faut un grand espace pour les stocker. Ça me fait limite un peu peur, ils s’entendent bien les pokémon entre eux ? J’imagine mon Kozuki au milieu d’eux, je me dis qu’il ne fera pas long feu.



Je regardais autour pour savoir ce que nous devions faire maintenant mais pas besoin de chercher bien longtemps, une personne avec une blouse sortit d’un cabanon ou était stocké fourche et pelle, de quoi entretenir le terrain j’imagine. C’était un scientifique ? Il n’en avait pas l’allure ni la carrure, il était sacrément musclé, limite sa blouse n’était pas assez grande. Il nous vit, complètement perdu et nous adressa la parole.





Il nous regardait en posant son regard majoritairement sur Adèle.