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Invité Mar 12 Mai 2020 - 20:33 « Tu verras la différence de la sorte, je te le promets. », balançait le bonhomme à l’allure plutôt sympathique. Il s’était présenté comme le Maître-Marchand des Pokéballs, un légendaire personnage bien connu des contrées. Tellement bien connu de tout le monde qu’il était obligé de se cacher parfois, ce pourquoi il devait parfois agir un peu dans l’ombre de cette ruelle pas loin du grand clocher de Vigneaux. Trop de fans. Trop de risques d’être repéré. Alors, quand il avait proposé à l’adolescent les Pokéballs qui lui restaient, une vente qu’il faisait au rabais parce qu’il aimait bien sa bonne bouille (c’était ce qu’il lui avait dit après tout), lui rappelant même un peu de sa jeunesse, le jeune Jean-Jean avait sauté sur la sacrée occasion en or. Quel précieux personnage ! Une chance de tomber sur l’homme alors qu’il venait de sauver un jeune Azurill d’une noyade certaine. Il ne lui avait même pas demandé sa carte d’identification, absolument rien sinon son argent. Parfait ! « Tu verras, bonhomme. Elles sont carrément spéciales ! Essaie même de les lancer par deux. Deux fois plus de chance de réussir une capture critique. On ne te l’avait pas dit, celle-là, je parie ? Les gens sont quand même trop égoïstes ! » Puis il avait tapoté la petite tête du génie, avait donné les Pokéballs et il avait disparu.
Bref. Vous l’aurez compris. Nous retrouvons notre jeune Héros, en quête de lui-même, à Vigneaux. Après quelques aventures avec sa toute aussi jeune co-équipière venue de Kedal, nommons Kata Strophe, Jean-Jean le Huitième, lui aussi de Kedal du coup, a décidé de se séparer temporairement de cette dernière. Il est temps de l’écouter un peu et de trouver des gens qui le trouveront aussi. Quoi de mieux pour se découvrir, me direz-vous ? Nous apprenons que Jean Boneaud est quelqu’un de bien naïf. Gentil, hein. Mais qu’il est con quand même. Le voilà sans argent pour payer quoi que ce soit. Tout cela pour des Pokéballs qui, sachez-le déjà, se révéleront évidemment défectueuses pour certaines. Sinon, ce n’est même pas drôle de bien se faire rouler.
Tout fier qu’il est, le voilà dorénavant sur la Grande Place sous la Grosse Cloche. Lieu emblématique de Vigneaux. Si seulement lui-même le savait. « Alors … On m’a dit que pour continuer mon chemin vers Frîme, c’était juste un peu plus loin. Heureusement quand même que tous les gens sont gentils par ici. Qu’est-ce qu’on ferait sans eux ? On serait perdu ! » Parce que le jeune adolescent se pensait déjà à mi-chemin vers sa présumée destination. Une erreur de sa mauvaise lecture d’une carte géographique puisque, se pensant pas loin de la Source des Origines, l’adolescent n’avait pas observé qu’il n’était pas du tout sur le bon chemin. En somme.
Oui. Il était perdu.
« Comme c’est beau quand même ! », lâchait-il encore pour lui-même alors que, comme un enfant, il se posait à même le sol de la Cité pour observer tout ce qui se trouvait autour de lui. Une autre atmosphère. Une autre façon de penser. Car s’il était bon à Kedal de s’asseoir au milieu des campagnes, les gens le regardaient légèrement de côté alors qu’ils passaient non loin de lui. Certains faisaient même un léger détour, se questionnant sur le garçon. Était-il encore sain d’esprit ? Avec son large sourire le plus heureux du monde, il y avait quand même de quoi se poser des questions.
Ne pensez-vous pas ? |
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Alice Toare Je suis un Alice Toare scientifique vénère Alice Toare Mar 12 Mai 2020 - 21:42 Il semblerait qu'aujourd'hui, malgré ce beau soleil, le tonnerre gronde... A moins qu'il ne s'agisse de l'estomac de Miss Toare, en déroute. Le laboratoire n'est plus trés loin... Alleeeer ne cale pas maintenant ! Quelle journée pourrie et mal barrée ! Faut dire que bon, se faire voler par un Baggiguane, manger compulsivement le contenu de type nourriture que son sac contient pour ne pas se faire détrousser de ceux-ci et par la suite devenir un monstre d'exaspération et de violence prête à éliminer la moindre menace à sa tranquillité toute relative tel que au hasard une fouinette, la voila à présent a la limite de l'hypoglycémie (c'est faux) alors qu'elle rejoignait pour la deuxième fois de la journée la place de la cloche. Perdue, impossible de retrouver son chemin dans cet état. Quelle idée de se défouler ainsi, quel cauchemar...
Elle distingua, plus loin la, dans les échoppes, la même boutique que celle qu'elle avait visitée en arrivant. Reste t'il des pâtisseries gratuites ? Une seule façon de le savoir ! Le courage pris du bout de ses petites mains, elle accélèra, rien n'y personne ne l'arrêtera !
Tiens, elle s'est arrêtée, étrange. Enfin pas tout à fait. Se mettre à l'arrêt est plutôt exagéré dans le cas présent, disons plutôt qu'elle s'est viandée comme une merde au milieu du chemin, ayant buté sur un truc. La personne faisant office de truc ayant beaucoup de chance qu'elle soit dans cet état et pas l'autre peut remercier les étoiles de sa chance et la bénédiction qu'il lui était accordé. Malgré sa fatigue apparente elle a eu le reflexe de mettre ses mains et de ne pas se blesser sur les pavés, à sa grande bénédiction aussi. Se blesser après une journée pareille, c'était déjà limite avec la fouinette mais il faudrai mieux ne pas en rajoutern, elle a quand même un rendez-vous à tenir ! Elle espère juste que le professeur se souviendra qu'elle doit arriver. M'enfin, retour à l'instant présent !
- Vous devriez vous assoir sur un objet dédié, fit elle en se redressant. Vous avez l'air bien installer mais vous êtes malheureusement dans le passage et cela pourrai peut-être à terme vous attirer des ennuis.
Elle dépoussière de quelques vifs coups sa blouse blanche et la rendre à nouveau brillante comme les dents d'un Denticrisse, être propre ne peut-être qu'a son avantage ! Mais voyons voir à qui elle a à faire precisèment... Jeune homme brun, un classique. Mais genre classique de chez classique.
- Vous n'avez pas l'air du coin je me trompe ?
La bienveillance la rattrape et essaye de comprendre le pourquoi du comment qu'il se retrouve là. Il n'a pas l'air triste, ni perdu. Au contraire il regarde aux alentour avec un interêt tout particulier.
- Je peux vous aider ? |
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Invité Sam 16 Mai 2020 - 12:40 Bien. Revenons un peu sur cet épisode. Nous retrouvons notre Héros dans des circonstances un peu particulières. Ainsi, une fois arrivé à Vigneaux, sans savoir qu’il y était, rappelons-le-nous, notre Aventurier des Temps Modernes, qui ne savait quand même pas lire une carte (il aurait définitivement perdu à la Chasse aux Trésors, imaginez un peu !), venait de rencontrer un Dresseur légendaire. Le Maître-Marchand des Pokéballs, un homme quelque peu mystérieux, mais pas méchant du tout et plutôt même gentil. Ainsi, contre l’argent que son Papa lui avait prêté pour le début de sa quête, notre Héros se retrouvait le Sac à Dos plein de Pokéballs, certaines plus défectueuses que d’autres. Vous parlez d’un début, hein !
Pas au bout de ses peines, c’est qu’il avait appris de son Moumouton à exécuter une technique le Pokémon lui-même ne connaissait pas encore. Assis au milieu de la Place, une jeune femme avait marché sur lui, roulant (si vous regardez un peu des combats de Félinferno dans les rings !) « PAR-DESSUS LA TROISIEME CORDE ! ». On aurait pu croire à une attaque Roulade du garçon. Ou Ecrasement (voire Souplesse) de la jeune femme. Et dire qu’il n’avait finalement rien demandé. Clignant des yeux pour s’assurer, il avait bondi sur ses deux jambes pour lui venir en aide. Décidément. Que de rencontres ! Les villes étaient bondées, tout le temps, de gens et d’inconnus avec qui il était si facile de rentrer en contact. C’est pas comme à Kedal, pour sûr.
Se grattant l’arrière de la tête, il affichait déjà son plus beau sourire, légèrement crispé. La jeune femme avait quand même l’air pas trop méchante. « DE-SO-LE ! », lançait-il directement, hurlant presque dans son oreille tandis qu’il tentait de courtes excuses pour la mauvaise Roulade. Décidément quand même. Il n’y avait pas à dire, c’était une ville pour le moins renversante. Puis faisant aller sa tête de gauche à droite, il signalait qu’il n’était pas vraiment du coin. « Nan ! Je ne suis pas d’ici, en fait. Je viens de Kedal et Jacques … », c’est son Papa, « … a dit : « Va, mon fils. Découvre Mistral et reviens à la ferme quand tu te seras trouvé. » Alors, depuis, je me cherche même si je ne suis pas vraiment perdu. » Il se mit à rire pour détendre l’atmosphère. En espérant qu’elle ne le prenne pas pour un fou non plus.
« Vous aviez l’air pressée, en fait. Ou … » Bondissant dans l’autre sens, il se préparait soudainement au combat. Était-elle poursuivie par de dangereux personnages ? Il connaissait les fabuleuses histoires de ces femmes en détresse et, dans son imaginaire, il fallait un Héros, un véritable chevalier blanc, pour sauver ces dernières. S’imaginant déjà dans une Armure toute scintillante, il reprit, une Pokéball en main pour invoquer son Gaston. « Quelqu’un vous pourchasse et vous avez besoin de secours ? J’suis votre Hé … Euh … Votre Ho … Hum … Je suis là !!! Avec Gaston, on va vous protéger !! » |
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Alice Toare Je suis un Alice Toare scientifique vénère Alice Toare Sam 16 Mai 2020 - 16:18 "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH"
C'était à peu près exactement ce qui se passait dans la tête d'Alice, accompagné évidemment d'un bruit strident et continu pendant bien 7 secondes une fois avoir entendu son excuse. Excuse, excuse, encore un peu et il s'excusera en langage des signes si il cri aussi fort à chaque phrase... Pauvre petite femme fragile, elle n'eut pas le loisir d'entendre le début de la phrase qui a suivit, et ne compris réellement que "... je ne suis pas vraiment perdu". Pas perdu ? Bon eh bien tant mieux parce qu'à vrai dire, vu qu'elle n'est pas de Vigneau, elle n'aura pas été beaucoup plus douée que lui à retrouver son chemin à part lui indiquer d'aller parler à un gérant de magasin quelconque qui pour le coup est à 99% sûr de connaître l'endroit. Mais le jeune homme adopte des allures vraiment étranges, comme les supers-héros dans les films, ceux en combinaison moulante de couleur uniforme, de mémoire ça doit-être les ... Phogleur Rangers ? Une bande de rangers qui deviennent copain et qui protègent la faune Pokemon après avoir fais le serment de sauver d'abord les Phogleurs du parc d'à côté, puis l'ensemble des pokemon existant... Bref on s'égare. La "demoiselle" en détresse n'a pas le temps d'en placer une que déjà, son interlocuteur s'empare d'une pokeball, prêt visiblement à la jeter sur le visage de n'importe quel passant un peu trop proche. Alice ? Poursuivi ? Elle n'a pas de fan à ce qu'elle sache, mais dans un soucis de vérification elle pencha sa tête pour regarder de la où elle venais, mais rien d'alarmant, enfin rien de plus qu'un policier s'approchant à vive allure. Attends quoi ?
Visiblement celui-ci venait dans leur direction et à en déduire par son regard, sa cible c'était eux.
- Ecoute non je suis pas poursuivi, et je penses pas que ton Gaston nous aide grandement quoi qu'il arrive. Tu as volé quelque chose ?
C'était une question à poser avant que le monsieur des forces de l'ordre arrive, et d'avoir le coeur net sur ses attentions. Non pas qu'il avait l'air d'un criminel... Même bien au contraire, mais au moins savoir si elle doit essayer de le défendre ou non dans une telle situation.
Et le policier arriva... Le pauvre était armé d'un matraque et d'un embonpoint à toute épreuve, et la tête qu'il faisait après avoir couru jusqu'ici, c'est à dire environ 30 mètres depuis l'endroit où il avait réussi à les apercevoir, semblait refléter qu'il était aussi sportif que gastronome...
- Bonjour, Police de Vigneau. Nous sommes à la recherche d'un malfrat, un vendeur à la sauvette aux intentions douteuse et aux produits tout aussi douteux. Des personnes m'ont indiqués que vous reveniez de l'endroit où il se trouvait, l'auriez vous vu ou avez-vous des infos ?
Le gendarme avait sorti un carnet de note, un stylo, et un martinet. Euh non pardon un martini... Pas mieux bon bref oubliez le troisième objet ça ira plus vite. Môsieur Police (c'est pas son vrai nom) regardait les deux individus avec le même regard, mélange d'interrogation et d'accusation. Entre une femme en blouse et un homme qui semble suréxcité à l'idée de combattre les forces du mal, il est bien tombé. Tiens comme Alice au final...
Tombé... Ahah... |
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