Es-tu une proie ? [PV Prince] |
Kata Strophe Sam 20 Juin 2020 - 21:35 Pokédollars : 32855 UNE FORÊT ! J’ai bien cru qu’on n’arriverait plus à quitter la plage et la civilisation après tous ces voyages entre Kalank, la plage, Kalank, la plage, Fricke, la plage, encore Fricke… Mais bon sang, enfin ! Une forêt ! La nature ! La belle vie, quoi ! En plus, je viens tout juste de me faire enlever mon plâtre par les médecins de Fricke. Soi-disant je l’avais abimé, nanana, c’est mieux que je l’enlève parce que j’pourrais me faire mal en le gardant comme ça. Et vas-y que j’ai encore eu droit à des remontrances, et nanana, et nanana… Bref, me voilà enfin libérée ! Ma jambe n’est pas des plus solides, mais au moins, elle m’obéit. N’est-ce pas une formidable journée qui commence ? Je suis en pleine forêt, à quatre pattes, et j’observe les traces de créatures bien différentes des espèces Kedaliennes. Tant de nouvelles pistes à explorer, de créature à découvrir ! Une part importante de la chasse est d’apprendre à connaître ses proies. Et ça, c’est ce qu’on fait quand on ne chasse pas, en faisant de la reconnaissance sur le terrain et en tentant de s’immiscer parmi elles. Bien sûr, j’ai toujours mon fusil sur le dos et tout mon attirail dans mon sac en cas de besoin… mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de ramener du gibier. En parlant de Gibier ! Truc, tout comme N, sont à l’abri dans mon sac. Seule la tête du daim dépasse de l’ouverture, dans mon dos, tandis qu’il observe les environs et en hume les parfums avec intérêt. Notre relation a bien changé depuis son accident. À la fois, nous sommes plus proches, et à la fois… moins vivants, l’un comme l’autre. Comme si nos blessures avaient arraché une part de nous, celle qui nous permettait de sourire au quotidien. Bref, Pokémon. Cherchons des Pokémon. Je fouille, discrète, silencieuse, en espérant trouver quelque chose de nouveau et d’intéressant parmi les créatures de cette forêt inconnue… |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Dim 12 Juil 2020 - 16:05 Prince “ Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a... Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! ” - Antoine St-Exupéry Feat Kata La peau se déchirait, s'abîmait, sous les coups de la terre retournée, laissant un peu de saleté sous les ongles noircis et crochus. Mais tu ne semblais rien ressentir, ne laissant qu'un brève sourire sur ton petit visage de chérubin, froideur pâleur, prête à s'embraser sous quelques rayons de soleil. Tu marchais calmement sur tes quatre membres, ne laissant qu'un bruissement fort derrière toi, bruit auquel tu ne fais point attention, par ta surdité de naissance. Et derrière toi, te suivait en dansant, chantonnant, cette petite boule rose. Elle était lourde, épuisante, à te suivre partout où tu allais, tout comme la pierre volante et violente, cette chose qui n'avait pour toi aucun sens. Elle venait et se frappait sur tes petits os fragiles, te laissant quelques marques noircies à la fin. Mais finalement, le météno roulait sur le sol, à moitié endormie, lasse de se battre à ton sens et pourtant, bien charmé par le chant envoûtant du rondoudou que toi seul ne pouvait entendre. Tu finis donc par t'arrêter, agenouillé dans les buissons alors que ton corps pivote gracieusement pour se retrouver nez à nez avec la boule rose, collant alors ton petit nez contre le sien. Tu voulais qu'elle parte, qu'elle embarque la météorite avec elle. Tu voulais juste rentrer à la maison, ton petit marais, avec tes frères et soeurs axolotos. Et papa maman maraistes. Ils te manquaient énormément, tes membres de ta famille. Mais il était hors de question de ramener ces choses étranges avec toi. Finalement, une odeur forte, n'appartenant pas à la forêt te fit resurgir. Un bipède, un de ces êtres étranges qui n'avaient pas de fourrure et qui portaient de drôles de choses sur eux. Mais celui-ci était bien plus petit que les autres que tu avais rencontré. Sûrement ta taille, voir un peu plus grand. Tu oses à peine t'en approcher, tu te caches à moitié dans les buissons, faisant grand bruit - mais ça, tu ne peux pas savoir -. Alors, Rondoudou s'arrête de chanter et observe aussi. Pourquoi tu ne lui portes plus d'attention ? » Sherlock (www.) |
Kata Strophe Dim 12 Juil 2020 - 18:20 Pokédollars : 32855 Des traces ! Des que je ne connais pas. J’analyse la marque, grattant l’herbe pour en étudier la forme avec curiosité. La bestiole semble être plutôt grande, sur quatre pattes. Je retrouve les quatre empreintes sans grand mal. Serait-ce mon pistage du jour ? Ce serait intéressant ! un cousin des Haydaïm ? Comme les Cerfrousse dans le bois du sud, mais encore différents ! J’ai hâte de découvrir l’animal. Malheureusement, sans le flair de la Voltali de maman, pas moyen de suivre une piste facilement. Je vais devoir faire à l’ancienne, en cherchant les chemins herbeux piétinés, d’autres marques, et en analysant l’objectif de l’animal. Certains recherchent l’eau, il se dirigerait alors vers la source la plus proche. Cela faciliterait la piste. D’autres fuient, mais les pas sont trop proches pur cela. C’est la marque d’une démarche calme, paisible… Du bruit. Je relève la tête aussitôt, pose une main sur le fusil dans mon dos. Ça vient du buisson, là-bas. Le cousin d’Haydaim ? Non, trop petit. Je relâche mon fusil, ma main se perdant plutôt dans mon sac pour en saisir la machette. Je sors l’arme d’un geste lent, méfiante. Je suis dans une forêt dont j’ignore tout, pas question de me laisser surprendre par une espèce inconnue ! Je siffle. Un petit sifflement aigu, destiné à me faire remarquer par l’animal avant de le faire fuir ou s’approcher, selon sa dangerosité. Sans effet. Je me redresse sur deux jambes fléchies, méfiante, hésitante, et la machette en arrière prête à revenir frapper d’un unique geste en cas de danger. Là ! Je l’ai vu ! Une espèce d’ombre entre les fourrés. Sa peau est beige. L’exposition fut trop brève pour que j’en reconnaisse davantage. Allez Kata, tu sais y faire. La bêbête doit pas être bien dangereuse vu sa taille. D’une main vive, j’agrippe le buisson où je devine la tête de l’animal selon les mouvements qu’il m’a été donné de voir. D’un coup, je tire, ma machette haute prête à s’abattre en cas de danger. Juste le temps de reconnaître l’animal et… — NOM D’UN MIAMIASME ! Je recule d’un bond et lâche mon arme, complètement paniquée à la vue du visage angélique d’un pauvre enfant. J’en perds l’équilibre et tombe sur le cul. Mon cœur bat la chamade. C’était quoi, ça ?! — Mais qu’est-ce que tu fou là ? T’es pas bien, j’ai failli t’éclater ! Sans parler de la vision d’horreur que j’ai due lui donner avec ma machette prête à l’abattre, le pauvre ! Quel genre de parent abandonne son enfant dans la forêt ? Certes, les miens l’ont déjà fait plus d’une fois… Mais moi, je sais me débrouiller en forêt ! |
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