Saison Un

: Obscure Prophétie

Le soleil brillait haut et fort au-dessus de Pignouse en cette jolie matinée. Je me trouvais dans la cour arrière de la petite auberge où je séjournais. Les lieux étaient coquettement arrangé. La place ouverte laissait filtrer les rayons matinaux qui découpaient l'ombre de la fontaine au centre de la court. Ils éveillaient les fleurs en rangs qui lentement, s'ouvraient, prête à vivre une journée de plus. J'avais déposé mon sac et mon manteau sur un banc de bois un peu à l'écart. Vêtu d'une simple robe, botte solidement lacé et bandana bien attacher sur la tête, je me tenais face à Ricardo.

Poing levé, ce dernier imitait ma position, le regard sévère et décidé. Mon compagnon me semblait... Dénudé. L'ancien outils qu'il utilisait pour se battre n'était plus et il n'avait toujours pas retrouvé chaussure à son pied, levant le nez sur tout les madriers que je lui avais proposé. La veille, nous étions même arrêté dans une boutique de cuisine. J'espérais secrètement qu'il me demande quelque chose, mais mon compagnon ne semblait tout simplement pas prêt à se choisir une nouvelle arme alors je laissais couler. Le Charpenti allait certainement me faire signe lorsqu'il se sentira prêt!

C'est pourquoi en attendant, j'avais prise la décision de luis apprendre un nouveau mouvement. Un peu d’entraînement était de mise et une nouvelle attaque dans son arsenal serait l'idéal. Jamais je n'aurais cru cela possible en soit, mais un jolie petit livre ''L'élevage pour les nulles'' m'avait appris une tonne de chose intéressante. J'avais même poussé jusqu'à faire un tour à la bibliothèque de Vigneaux avant de quitter les lieux pour m'informer. C'est pourquoi j'avais un mouvement précis en tête. Mais bon, avant toute chose.

-D'abord, nous allons nous échauffer d'accord? Allez, un petit jogging! On lève les jambes plus hautes! Oui, voilà! Et on bouge les bras, parfait! Allez go go, on est capable!

Parce que bien sur, je ne le regarde pas faire ça tout seul. C'est donc ensemble que nous entamons notre jogging, tournant en rond autour de cette fontaine qui n'a rien demandé.

Une graine, deux graines... Celle-là ne passe pas le tri, celle-là oui. Je reste sur place, sans pour autant arrêter mon jogging. Ricardo m'imite, nos regards fixe celui du piaf qui nous dévisage. Il ne va pas bouger, je le vois dans son regard. Cet oiseau est comme Général, le même port de tête hautain, torse bombé et fier. Cet oiseau pense que son occupation est plus importante que la notre. Cet oiseau... Je l'aime bien. Il n'a pas froid aux yeux et il nous fait face, malgré que nous soyons deux contre lui. Il a du cran! Un sourire étire mes lèvres, je sais que nous sommes là pour entraîner Ricardo, mais si l'autre est pour nous nuire... Autant en profiter non? D'un autre côté, augmenter le bassin génétique que j'ai à disposition pour mes futurs élevages est une bonne idée.

Quoi? Comment ça de quoi je parle? Je ne le sais pas plus que vous. Mais c'était écrit dans le livre d'élevage que j'ai lue. Et avouez que sa sonne important comme terme ''bassin génétique'', c'est classe! En même temps, je ne sais pas quelle me seront les espèces nécessaires... Qu'importe, il vaut mieux cela que regretter de ne pas avoir saisit cette chance!

-Ricardo, contourne le, je te rejoins!

Mon Charpenti approuve d'un mouvement de tête et poursuit son échauffement. De mon côté, je m'éloigne de la fontaine, rejoins mon sac à dos, attrape une sphère de capture et regarde le Piafabec d'on le regard ne bronche pas.

-Toi! Je vais essayer de te capturer l'ami!

Sans plus de cérémonie autre que ce franc avertissement, je lance la pokéball.

Zone = 0
Niveau vert = +1
Pokéball = 0
Spé vol = +1
Total = +2

Le membre 'Sally Berthé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Lancer de Capture +2' :

La sphère tournoi dans les airs plusieurs fois sur elle-même avant de retomber sur l'oiseau. Ce dernier n'a pas fait le moindre mouvement pour l'esquiver. Accepte t-il de lier son destin au mien? Ou refusait-il d'abandonner son festin? Dans tous les cas, la lumière l'enveloppe, l’adsorbe dans l'appareil de capture et ''pouf' la pokéball disparaît, rapatrié à un quelconque système informatique. Je vais pouvoir aller le récupérer. Un jour. Pour l'heure, j'ai plus important à régler. Je reprends la pas de course, fait un tour de plus autour de la fontaine et parvient à rejoindre Ricardo qui souffle désormais.

-Parfait! On arrête ici et on change d’exercice! Allez, ont lève les bras vers le ciel, encore un momeeent et ont descends, essais de toucher tes pieds!

C'est ainsi que nous commençons à enchaîner les étirement musculaires. D'abord les bras, puis les muscles du cou. Nous descendons ensuite en direction des hanches, les tournants dans une drôle de danse. Ensuite les jambes, joggings ou non, les étirés vas aider à ce qu'elles ne crispe pas. Une fois que tous les muscles qui me passe par la tête sont fait, il est temps de se muscler un peu! Cette étape est pour moi, la pire. Mais Ricardo l'adore, alors je ne la saute pas.

-Parfait! Maintenant, push-up!

Je prends position contre le sol, commence péniblement à me redresser dans les airs à bout de bras. Ricardo doit déjà en être à plus de cinq. Le bougre pourrait les faire d'une main s'il le désirait! Qu'importe, si j'atteins le dix, je serais fière de moi. Quand à mon compagnon... Il ne vas pas s'arrêter avant le centaine je crois...

Je suis à bout de souffle. Mes bras tremblent, je parviens tous juste à terminer une dernière levée avant de me laisser retomber sur le pavée de la court. Je recrache une bouffée de poussière, laisse ma tête reposer contre le sol. Ma vision du monde est désormais horizontale, donnant une allure étrange à Ricardo qui poursuit sur sa lancé, enchaînant les pompes sans ralentir. Je ne sais pas à combien il en est, fort probablement plus de vingt, tiens, pourquoi ne pas commencer le compte à trente?

Rapidement, il dépasse la cinquantaine, commence à ralentir. Encore vingt, il souffle, respire fort. Je me redresse sur mes genoux, tape de mes mains, brise le silence.

-Vas'y! Continue comme ça, tu es capable!

Je poursuis les encouragements, multiplies les paroles motivantes. Ricardo reprends son rythme, s'acharne un peu. Je reprends le compte, sourit de plus en plus.

-98, 99, 100! BRAVO!

Le combattant se laisse tomber à son tour, épuisé. Je le laisse se reposer, me relève de mon côté. Une ombre attire mon regard. Là, un oiseau se pose. Un Poichigeon, encore et toujours. Je le regarde faire, il grignote les graines laissé à l'abandon par le volatile précédent. Enfin, abandonné... Celle qu'il ne pouvait emporter avec lui dans sa nouvelle pokéball que j'ai utilisé pour le capturer. Je laisse l’oiseau se goinfrer. Je n'es rien à faire de ses graines et surtout, je garde un certain souvenir d'une Poichipocalypse que je ne désire pas du tout ré-itérer!

J'attends donc que le poichigeon en est terminé avec sa collation et qu'il soit partit avant de reprendre l’entraînement. Cela laisse en plus le temps à mon cher Charpenti de se reposer.

-Allez, on reprends!

-Maintenant, on va entraîner tes coups de poing! En position, et gauche, droite, gauche, droite!

Les pieds bien disposé au sol, mon Charpenti pourfend l'air de ses poings, enchaîne ses attaques contre une cible invisible. Je le reprends sur le placement de son coude, lui indique un angle différent. Le tout est nécessaire pour la technique que nous cherchons à maîtriser. Il doit vider son esprit et chercher à ''arracher'' la peau de son ennemi invisible sans ouvrir la paume de sa main. Tout est dans la tête. L'énergie entourant son corps est ainsi utiliser pour aspirer celle des autres.

Notre entraînement est une fois de plus interrompus. Une Machoc s'avance et commence à faire les yeux doux à Ricardo. Je cligne des yeux, surprise. Pendant une fraction de seconde, je crois qu'il s'agit de Maïté mais... Non. Ce n'est pas elle, je le vois dans la façon de déhancher ses hanches, dans l'éclat de son regard. Une inspection des alentours me confirme que un, elle n'est pas accompagné d'un humain et deux, quelque chose déplaît à mon Charpenti.

Ricardo fait non de la tête, lui demande de partir d'un geste de la main. La Machoc reste, persiste dans son attitude langoureuse. Elle en ajoute en faisant jouer ses atouts féminins, révèlent ses biceps bien développé. Mon compagnon s'emporte, tape le sol de son pied. La dernière chose que je souhaite, c'est voir le tout dégénérer en combat, ce n'est pas le temps pour cela. Alors je frappe dans mes mains, attire l'attention général sur moi.

-Voilà ce que je propose.... CONCOURS DE FLEX! Le gagnant à le droit de faire une demande au perdant qui ne peu être refusé.

Les deux pokémons approuvent de la tête, sourire en coin et je me position au centre, tel l'arbitre que je serais pour les prochains instant.

-Tout le monde est prêt? 1, 2, 3, GO!

Et voilà que sa se lance à tour de rôle des positions pas possible. On montre ses biceps, on joue des triceps, frappe son torse.Les positions sont de plus en plus complexe, on replis les jambes, fait jouer les angles. Je ne croyais pas dire cela mais... Je crois que la Machoc s'en sort mieux que Ricardo. Elle change plus aisément d'une pose à l'autre et les muscles de ses bras son plus développé. Mon Charpenti s'emporte, il commence à grogner de colère, je sens qu'il va bientôt exploser. Il déteste perdre...

-Ricardo! Raidit moi ce dos! Allez hop hop, pense à Maïté!

C'était probablement le commentaire à faire, car mon compagnon s'anime d'une énergie nouvelle, brillante, blanche comme la lumière qu'il émets désormais. Je ferme les yeux, tourne la tête, surprise. La Machoc aussi c'est arrêté en pleine prestation, bouche entrouverte. C'est un Ouvrifier qui nous fait désormais face. Et le voilà qui flex, encore, et encore. La Machoc ne fait plus rien, regarde avec des étoiles dans les yeux. Parfait!

-L'un des participants s'étant arrêté, la victoire revient à Ricardo qui à le droit de demander son prix!

L'instant suivant, mon Ouvrifier, fier de son nouvelle forme pointe du doigt la sortie de la cour à la Machoc, ré-itérant ce qu'il lui a déjà dit plus tôt. Son cœur est déjà prit.

Une fois l’importune partit, je saute au cou de mon pokémon et le comble d'éloge. Il a évolué!