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Alphonse Danlemur Mer 2 Sep 2020 - 3:37 Alors que le salon de l'agriculture avait fermé ses portes depuis peu, Alphonse regrettait encore de ne pas avoir eu le temps de rattraper Madame Politain. Il était trop occupé sur l'urgence de Sally et son propre travail pour prendre la maire à part et lui demander s'ils pouvaient s'entretenir à nouveau au lendemain de l'évènement. Il ruminait bêtement cette occasion en ce qu'il devrait désormais attendre d'atteindre Cochignon, Arnac-le-Peuple étant d'autant plus éloigné. Il savait pertinemment qu'il ne devait pas se tourmenter l'esprit avec cela. Cependant, il souhaitait prendre une pause concernant la littérature et l'entraînement, que ce fût humain ou Pokémon. Cependant, il n'y avait pas grand-chose à faire d'autre dans ce village. Ce fut pourquoi Alphonse s'ennuyait profondément en ce jour, a fortiori avec une atmosphère aussi calme. La différence entre le quotidien urbain et le quotidien rural le surprendrait visiblement toujours. Même ses amis Pokémon, dehors à ses côtés, mourraient bientôt d'ennui. Soudainement, Alphonse aperçut une tache dans le paysage. Cette tenue majoritairement rose et noire, mêlée à sa chevelure bicolore et sa petite taille, ne le tromperait jamais ! Pour une fois que j'ai de la chance !Conscient du fait que la maire soit très réticente au sujet des fioritures, Alphonse approcha calmement de sorte à ne pas la surprendre. Ce fut pourquoi il accompagna son geste d'un signe de main amical. Si Alphonse n'avait pas fait sensation avec sa tenue, l'arc et les flèches récemment obtenues ne pouvaient qu'empirer le résultat, selon lui. Or, peu lui importait. Il se sentit toutefois plus confiant que la dernière fois, puisqu'il ne parlerait pas à une illustre et très dangereuse inconnue. Il parlerait simplement à une illustre, très dangereuse mais sympathique connaissance. Bonjour, Madame Politain. Auriez-vous, à tout hasard, un moment à m'accorder ? |
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Nirvana Politain Je suis un Nirvana Politain Champion Psy Nirvana Politain Mer 2 Sep 2020 - 11:00 Salon enfin terminé, quelle plaie. J'étais venue pour un discours et j'en suis repartie les pieds endoloris et crottés de partout jusqu'aux chevilles. Le bal doit avoir lieu d'ici peu si il est maintenu, m'obligeant à rester sur place encore un peu. J'ai laissé mes affaires à l'Auberge Inn, lieu de résidence le temps de mon passage, robe comprise. Et n'ayant plus de brouahah dans les oreilles, je m'étais permis un petit moment pour souffler dans les allées de Bivouac, n'espérant aucune compagnie lors de ce petit interlude de calme.
Chaos était de sortie, c'était d'ailleurs sur lui que je me déplaçais, assise au sommet de sa tête ovale. Il naviguait silencieusement au bord de la route, esquivant les quelques passant en gardant un équilibre parfait. Pas de soubresaut, pas de problème, juste un calme impérial, au bruit de l'eau non loin et de l'air dans les cheveux.
Sauf que ma surprise fût de taille lorsqu'une voix que je commence à connaître fait irruption en face de moi. Je ne l'avais pas remarqué malgré son accoutrement toujours aussi... spécifique. Ai-je du temps pour toi mon petit ? Si j'avais le choix je dirai que non, j'en ai assez donné pour toi aujourd'hui. Et même si je me suis bien amusée dans une certaine mesure, je n'ai pas envie de refaire ce genre de pitrerie pour l'heure. Mais bon, on va dire que dans son approche polie, je ne peux refuser de discutailler un peu avec lui, même si l'envie de lui dire d'aller se faire me tourmente. Je ne suis pas méchante envers toi, juste saoulée que tu brise ma promenade ~
Mais le moment n'est pas propice aux disputes, je tapote du bout de mes doigts la tête de Chaos pour qu'il s'arrête une fois arrivé face à lui. Pour une fois, I have the high ground. Changeant de position pour me retrouver légèrement penchée, les jambes dans le vide ou en tout cas ce qui me sépare du sol du haut de mon promontoire, je lui fait un signe de main pour lui indiquer qu'en effet, il peut parler. Néanmoins évitons comme la dernière fois de rester statique en plein milieu du chemin, je l'invite également à continuer le chemin que j'empruntais à l'instant avec un coup de tête dans la direction voulue, regardant lui puis le dit chemin avec légèreté. Bien évidemment, je n'ouvre pas la conversation, lui laissant "le loisir" d'approcher la chose comme il le souhaite. Tu voulait ce temps, alors utilise le. |
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Alphonse Danlemur Mar 8 Sep 2020 - 6:01 Alphonse sentit qu'il dérangeait la maire sur son Kaorine, mais que celle-ci acceptait tout de même de l'entendre. Il y interpréta un agacement plus lié au moment choisi qu'envers sa personne. Conscient du fait qu'il énerverait davantage Madame Politain en se désistant, Alphonse se résolut à lui faire passer un agréable moment. Il ne savait pas comment il y parviendrait, mais il y comptait assurément. Il accepta donc d'un signe de tête et se mit calmement en route aux côtés de Madame Politain et son Kaorine. Elle ne l'appréciait probablement qu'en tant que pseudo-adjudant en matière d'information, mais cela n'importait que bien peu au jeune homme. Ce dernier se lierait volontiers d'amitié avec elle, qui ne semblait d'ailleurs ni avoir beaucoup d'amis ni en ressentir le besoin. Cela constituait un point commun entre eux, même si Madame Politain demeurait sans doute peu intéressée à l'idée de s'en faire là où Alphonse en serait ravi. Peut-être se trompait-il une fois de plus à son compte, auquel cas la Championne serait finalement contente si quelqu'un parvenait à s'en faire amicalement apprécier. Une seule certitude se présenta : si Madame Politain venait à l'apprécier, cela ne serait pas pour son tact légendaire. Elle pourrait toutefois noter l'effort de concision verbale, que ce fût par volonté personnelle d'Alphonse de devenir plus synthétique ou par empathie envers elle. Sa première remarque, inauguratrice de la discussion, se révéla relativement audacieuse pour quelqu'un qui l'avait vu littéralement deux fois. Mmmmh... En gros... J'ai remarqué votre mutisme télépathique, sans mauvais jeu de mots. Avant, même quand vous ne parliez pas, vous réagissiez un tant soit peu aux pensées des autres. Cette fois, je pourrais parier que vous ne m'entendiez vraiment pas aujourd'hui. La discussion politique ne tarderait pas si elle souhaitait se passer du reste, mais Alphonse aurait trouvé d'autant plus malavisé d'aborder directement ce sujet. À défaut d'en choisir un véritablement plus gai, il put au moins exprimer son intérêt amical envers elle, aussi maladroit fût-il. Aux yeux de la maire, le jeune homme se contentait sans doute de soulever des évidences presque insultantes, ce fut pourquoi il se dépêcha d'enchaîner. Je me demandais si votre télépathie relevait d'un secret que je n'avais pas pris comme tel, ou si j'avais fait quelque chose de travers envers vous pour que vous la désactiviez... Enfin, je sais que ça ne me regarde pas, mais je m'interrogeais malgré tout à ce sujet... Alphonse ne fut visiblement pas le seul à avoir vu sa situation évoluer depuis le début de l'été. S'il ne comprenait pas parfaitement le raisonnement derrière la loi sur l'abandon, l'impopularité générale de la maire le désolait au plus haut point. Sa compassion transparut sur son visage. De plus, elle avait globalement bien agi à ses yeux. En tout cas, malgré tout ce que vous vous prenez dans la gueule, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez fait. Je suis visiblement arrivé au seul moment de répit que vous aviez, et j'en suis navré, mais je me disais que ça aurait plus de valeur si c'était dit à l'oral... Plutôt que dans une lettre parmi tant d'autres. Madame Politain accepterait peut-être d'en parler à sa manière, si cela lui pesait. Les discussions plus sérieuses pouvaient attendre qu'elle repose un minimum son esprit et ses émotions, aussi refoulées fussent ces dernières. Bon après, si elle veut pas et préfère directement aller sur ces terrains, je vais pas insister, hein. |
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Nirvana Politain Je suis un Nirvana Politain Champion Psy Nirvana Politain Mar 8 Sep 2020 - 10:50 J'arque un sourcil alors qu'il posait les premières édifices de la discussion. Es tu venu ici me parler uniquement du fait que ça te tracasse que je ne parles plus ? Tu viens vraiment me faire chier pour ça ? Je failli faire une grimace quand je réalisa ceci. T'es bien gentil mon petit Alphonse, mais je vais bien malgré tout ce que tu peux t'imaginer, les échanges deviennent plus laborieux qu'à l'accoutumé, c'est pas comme si j'avais parlé à beaucoup de personne récemment. A bien y réfléchir, en trois mois j'ai du discuter avec 5 personnes grands maximum, et encore pendant quelques minutes chacune à peine. Sauf Kim, mais c'était différent.
Son discours ressemble à un long monologue de question/excuse. Malgré sa tête visiblement concerné par ce qu'il dit, il est difficile pour moi actuellement de prendre la conversation au sérieux. Mais bon, il a au moins cette politesse et cette présence d'esprit. Il essaye de prendre des pincettes mais marche avec des sabots. C'est au minimum honnête.
Bien, rendons honneur à cela et sortons notre tablette. Je passe quelques secondes à écrire et laisse Chaos descendre avec sa télékinésie l'objet jusqu'à ses yeux
"Oui. Loi frontière, roi pas content. Couic pouvoir. Compassion touchante. Je gère"
En vérité je gère pas du tout, je laisse le truc me porter. Aller à l'encontre des choses me semble pas être une bonne idée dans l'état actuelle des choses. Avec la mairie et tout les problèmes qui en découlent en ce moment, me focaliser sur quelque chose qui n'est pas spécifiquement nécéssaire pour ces tâches là ne ferait que me couper de mes objectifs principaux. De plus, c'est un peu ma faute si ces probèmes apparaissent. Sauf "ça", qui d'ailleurs me vaut le plus gros problème du lot. Quelle idée de fonctionner comme ça aussi ça n'a pas de sens.
Et je lui repose evidemment la question que je me posais au début, avec moi d'agressivité. Nous sommes au milieu d'une bourgade, entre deux personnes relativement civilisées. Il n'y as pas de raison de s'énerver ou de provoquer cet énervement. En tout cas pas maintenant. Cette fois, vu que la phrase est claire et concise, je l'écrit en bonne et due forme, sans raccourcie de langage.
"Tu es venue jusqu'ici uniquement pour me parler de ça ?"
Tout de même, me rappelant de notre première discussion tout aussi innatendue et de ce qu'il a pu produire au salon, je ne peut que me douter qu'il n'y a pas que cela. Aller, crache le morceau ~ |
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Alphonse Danlemur Sam 12 Sep 2020 - 21:46 Oui. Loi frontière, roi pas content. Couic pouvoir. Compassion touchante. Je gère. En lisant, Alphonse manqua de pâlir par compassion envers elle. Malgré ce qu'elle écrivait, Alphonse avait du mal à croire que Madame Politain. Le mutisme n'était pas facile à vivre, a fortiori dans une région comme Mistral, et son pouvoir n'était pas que communicatif. Il lui permettait de comprendre les gens, entendre les confins de leurs esprits. C'était une de ses principales forces, lui octroyant même une longueur d'avance. Aussi confiante fût Madame Politain, Alphonse ne crut pas un seul instant que cette perte pût être si anodine. Oh, je vois... Je vous le souhaite. La dernière phrase répondit aux deux derniers mots de la maire. Celle-ci se concentrait sur les tâches municipales en priorité, et ce fut tout à son honneur. Alphonse espéra tout de même qu'elle trouve une oreille attentive à sa personne un jour, si elle n'en avait pas encore une. Son regard trahit sa compassion tenace. Bon... Par où commencer pour la suite ?La maire ne se fit pas prier pour devancer Alphonse, qui changea d'expression sans pour autant oublier ce qu'il se disait. Tu es venu jusqu'ici uniquement pour me parler de ça ? Vous savez pertinemment que non. |
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Nirvana Politain Je suis un Nirvana Politain Champion Psy Nirvana Politain Sam 12 Sep 2020 - 23:18 Evidemment, je me doute bien que t'es pas là pour me parler de ça ou du beau temps en ce moment à Bivouac je me doute bien. Il faut dire que certes, il faisait bien beau en ce jour, de là à dire que c'est intéressant, certainement pas.
Je descend de Chaos. Mais Alphonse et moi néanmoins continuons dans notre lancée.
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