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Invité Jeu 8 Oct 2020 - 1:50 Frîme... Me voilà toujours bien loin de Fricke. Je me suis trop habitué à gambader sur le dos de Fromage et me voilà en sueur après quelques heures de vélo. Je m'arrête après un petit moment à pédaler dans les ruelles de la ville. Toute cette histoire... C'est la Catastrophe. Je ralentit jusqu'à ce que ma bicyclette s'immobilise, mes muscles trop douloureux pour continuer à faire tourner les roues. Je perds ma balance et me reprends de justesse avant de m'étaler au sol. Les jambes tremblantes, je m'approche d'un banc et je m'y échoue lamentablement.
J'aspire un grande bouffée d'air, espère reprendre mon souffle, mais je ne parviens qu'à faire démarrer une nouvelle quinte de toux violente. Un frisson me parcours et je referme mon manteau. L'air de la nuit est fraîche contre ma peau en sueur. Après avoir fuit le bal, je suis aller au centre pokémon de Carcakrok... J'espérais... Je ne sais pas. Général était étrange, je l'es retourné contre Colonel. Juste à temps, le courant à couper presque tout de suite après.... Suite à cela... Je me suis changé, chassant de ma peau toutes pièces de tissus imbibés de sang me rappelant ce fichus bal.
Tout ce sang... Autant le mien que celui d'Alphonse... Comment vas-t'il? Il était blessé... Et Jack? L'un de ses amis l'avait entraîné sur la piste de danse et je l'ai perdu de vue ensuite... Et Vivia? Elle devait être là, Rôti est venu me voir! Krystal? Kata? J'étais tellement en colère en sortant de cette vision cauchemardesque... Et Paniki qui m'a attaqué comme lors de notre première rencontre... Je... Je n'es pensée à personne d'autre, je suis partit sans un mot, ombre bleu au milieu d'une masse de gens égaré. Je sens les larmes qui me montent aux yeux.
Je penche ma tête vers l'arrière, fixe mes prunelles noyés d'eau saline en direction des étoiles, seules sources de lumières dans cette ville plongé dans les ténèbres. Enfin, presque. Je les entends... Les gens. Je me relève, essuie mes larmes en réprimant une nouvelle quinte de toux. J’attrape ma bicyclette pour la guidon, me dirige vers où j'entends toutes ces voix.
C'est un rassemblement. Des gens, éclairé par des torches et des fanal parlent d'un décret ''royal''. J'écoute sans piper mot, rendue muette par toutes ces émotions qui ne me quitte pas. Je repense au bal. Je repense à la vision. À cette trahison, à cette vie gâché... Et à tous mes compagnons qui ne sont plus eux-mêmes... Fromage qui a peur de moi, Roquette qui cherche à se planter dans le sol... Paniki à me mordre... Colonel, très étrange qui semble surprotecteur tout en me blessant de ses serres. Et Ricardo... Oh Ricardo! L'une de mes mains se pose sur mon cœur et je retiens un nouveau hoquet de larme.
Une dame clame haut et fort qu'il faut prier. Prier... J'ai presque envie de rire. Si les pokémons se sont retourné contre les humains... Hélix est-il toujours là pour nous? Avons-nous toujours un Helix?
Je ne pense pas... Il ne reste que nous. |
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Invité Dim 11 Oct 2020 - 1:35 *****
J'ouvre les yeux. Mon corps est douloureux et j'aimerais resté ainsi, étendus sur le côté, à ne pas avoir à bouger. Après la nuit passé avec la foule, je me suis décidé à trouver une chambre pour dormir un peu. Le soleil est tout juste levé et pourtant, il y a beaucoup de bruit dans la rue. Je ferme les yeux, cherche à les ignorer, à retrouver mon sommeil. Impossible. Une quinte de toux me prend, vrille mes côtes de coups. Je me redresse, cherche à mieux respirer. Cela prend un moment, quelques minutes, mon souffle me revient. Je soupire et quitte mon lit. Tant pis pour le sommeil de plus. Je me débarbouille, change mes habits et quitte la chambre. Je dois toujours rejoindre Fricke. Karl est là-bas. Je dois lui raconter ce qu'il c'est passé au bal, toute cette histoire avec la famille royale. J’attrape mon sac, fixe un instant mes pokéballs... Aucun compagnon pour faire la route avec moi, je dois m'informer. Je parviens à trouver de quoi grignoter, heureusement, plusieurs boulangé utilise encore un feu de bois. Puis, retour sur la place publique. Sa bouge, sa s'agite. J'écoute les ouïs dire, les rumeurs. Le pont du gouffre Cabriolaine a brûlé? Impossible de retourner en direction de Carcakrok donc... Pas le choix, je dois poursuivre mon trajet. L'électricité n'est toujours pas revenus, c'est le chaos en ville. Je m'approche de la sortit. Des gens s’agglutinent. Sortir des limites de la ville est dangereux, les pokémons sont redevenus sauvages. Pourtant, je dois y aller. Je regarde à droite puis à gauche, cherche du regard une personne qui serait aussi motivé que moi. Je finis par repérer une blonde, elle me dit vaguement de quoi.... Elle était au bal non? À notre table! -Hey! Excuse moi! Félicia c'est cela? Est-ce que tu tu diriges vers Cochignon? Je veux aller a Fricke et je cherche des personnes pour faire le trajet avec moi. À plusieurs, se serait plus sécuritaire. |
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Félicia Tombien Dim 11 Oct 2020 - 7:23 Arg, mon cycle du sommeil est complètement déréglé, j'en suis persuadée ! Passé la moitié de la nuit sous la pluit, à traverser un gouffre avec une blessure non entièrement guérie n'est vraiment pas de tout repos et mon état de santé ne s'améliore pas. J'arrive à peine à me lever de mon lit dans l'hôtel et à avaler mon petit déjeuner ... Pourquoi je suis à l'hôtel, alors que j'aurais pu aller chez mes parents pour dormir ? Vous ne les connaissez pas, moi oui et je suis certaine qu'ils m'auraient empêchés de repartir s'ils auraient sû ce qui m'est arrivé ! En plus, avec l'histoire du virus et les étranges apparitions qui se sont manifesté un peu partout, j'aurai eu droit à un séjour permanent dans la cellule qu'aurai devenu ma chambre tellement mes parents n'aurait pas voulu que j'en sorte.
J'exagère peut-être, mais vu la nature du Pokérus-B, je commence à croire que je l'ai attrapée et il est mieux que je ne leur donne pas en entrant à la maison. Non ! Je peux très bien me débrouiller toute seule, je le dois. Plus question d'être une victime qui profite de la générosité des autres pour être sauvé et, je suis sûr que c'est un signe de maturité de ma part, être plus prudente dans mes actions pour éviter les problèmes.
La première chose que je compte faire ce matin est de m'acheter un vélo pour accélérer mes déplacements : finie les longues marches sur la route pour moi ! Ensuite, direction Cochignon ... Il y en a du monde à cette entrée, dit donc ! Oh non, quelqu'un me parle, j'espère que ce n'est pas l'un de mes tortionnaires qui vit ici ... Ouf ! Ce n'est que Sally qui demande si je veux bien l'accompagner sur la route. Avec les problèmes qui court, je peux comprendre sa détresse et... Pourquoi pas ! J'espère juste que mon teint pâle et ma mine affreuse ne lui fera pas peur, passé la nuit sous la pluie m'a plutôt bien ravagé quand je me suis vu dans le miroir ce matin ...
- Je n'ai pas de problème à ce que tu m'accompagne, Sally. T'as de la chance en plus, Fricke est également ma destination. J'espère que t'es prête à embarquer sur ton vélo, parce que moi, je part maintenant !
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Invité Dim 11 Oct 2020 - 13:58 Félicia ne semble vraiment pas bien aller. Elle a la peau pâle, des cernes sous les yeux digne du froufrou cabriolaine. Ça, c'est sans prendre le temps d'inspecter sa tenu froissé et le reste. Moi qui me trouvais peu présentable ce matin, il semblerait que la blonde l'a eu encore plus dure que moi. Je lui offre un sourire, heureuse d'entendre que non seulement elle accepte de faire la route avec moi, mais en plus, elle aussi se dirige vers Fricke.
-Parfait!
J'enfourche mon vélo en retenant une énième quinte de toux. J'ai vraiment la gorge sèche... Enfin, je boirais un peu plus tard pour l'instant, il y a plus important. Je me tourne vers Félicia, un petit air de défis dans le regard.
-Suis moi de prêt!
Ohh, la foule ne vas pas s'attendre à celle-là! Je commence à pédaler rapidement pour prendre de la vitesse et tout comme j'approche de l'endroit où les gendarmes redirigent les habitants en disant que sortir est dangereux gnagnagna, j'en suis à un très bonne vitesse.
-CHAUD DEVANT!
Mon cri prévient de justesse deux hommes qui se poussent sur le côté par instinct, évitant ainsi un contact plus que douloureux. Tout sourire, je file, dépassant la ligne invisible que l'on cherchait à nous empêcher de dépasser. Cochignon, nous voilà!
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Félicia Tombien Dim 11 Oct 2020 - 17:38 J'approuve ton enthousiasme, Sally. Ils ne nous restent qu'à finir nos petites préparations et nous pourrons y aller. Bon, je n'ai rien oublié dans mon sac ? Des vivres ... Oui ! Les médicaments que j'ai pris à l'hôpital pour m'aider à me remettre ... M'en reste qu'une seule application, alors autant la prendre maintenant pour qu'elle puisse faire effet durant le trajet. Eeeettt j'ai tout !
- Hun ?! Oh, mais t'inquiète, mais ne pleur pas si je te dépasse en route !
Vas-y Sally, prend de l'avance, ne t'inquiète pas pour moi. J'ai une endurance d'enfer, la preuve étant que d'autre serait encore cloué au lit avec l'état que j'ai en ce moment ! Alors, je veux bien te laisser un peu d'avance et te laisser déblayer le chemin pour moi.
Bon, je crois que j'ai vraiment fini mes préparatives et j'ai assez laisser d'avance à Sally. Si je continu de m'abstenir elle pourrait bien croire que je fais exprès pour la laisser trop prendre les devant. Bon, j'espère que je n'ai pas perdu la mains : ça fait un bon moment que je n'ai pas fait de vélo !
- DÉGAGÉ LE PASSAGE !!!
Oui, vous faites bien de vous pousser du chemin, parce que je ne m'arrêterai pas pour vous et je n'aurai aucun remord pour les pieds écrasés sous mes roues de vélo. Je suis à m'y chemin de ma destination !!! |
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