Invité Lun 26 Oct 2020 - 10:24
Visiblement, Lior était aussi dégoutée que moi de jeter notre nourriture à ce vieux débris de pokemon mystère. Mais on n’avait clairement pas la possibilité de le combattre ou de lui rendre la monnaie de sa pièce. Tant pis, il fallait déjà trouver un moyen de rétablir les liens et de tuer ces cavaliers si on voulait retrouver une vie comme avant.
Mais alors, vint la brume, obstruction à notre vision. Ca demandait des offrandes, mais ça n’avait pas le courage de se montrer ? Ridicule. Tout simplement ridicule. Soupirant, je pus voir qu’il avait embarqué toute la nourriture. Bon, visiblement, nous avions le droit de disposer de cette eau.
Vidant l’eau de mes deux gourdes, je les remplis. J’y trempais également mon marteau, mon espadon, mes poignards et mes épées. Bon, je n’avais pas la moindre idée si c’était d’une quelconque utilité, mais mieux valait prévenir que guérir. Après, si cette eau pouvait bénir et être une arme, peut-être qu’on devrait se bénir.
« Lior, allons-nous baigner, on est jamais trop prudent. Si on peut être bénies aussi. »
A ces mots, j’enlevais rapidement mes vêtements pour me retrouver en tenue d’Eve. Non gênée de me retrouver dans cette tenue face à ma sœur de cœur, je me glissais dans l’eau. Il faisait froid, mais se baigner habiller aurait été pire. Ça allait mettre très longtemps avant de sécher et notre santé n’était pas vraiment au mieux.
Restant dans l’eau, je regardais Pendragon… Les bénir aussi ne serait pas de trop. Mettant mes bras sur la berge, j’appelais le Gallame.
« Pendragon, je sais pas si ça peut être utile, mais dans le doute, baignez-vous aussi. Inutile de prendre des risques. »
Réfléchissant quelques instants, il finit par acquiescer. Allant vers les pokeballs, il libéra Cuirassé et War. Alors que le Rhinastoc ne se fit pas prier pour aller dans l’eau, Pendragon argumenta un certain temps pour que le Braségali fasse l’effort d’aller dans l’eau.
Après plusieurs minutes à nager dans cette eau, ignorant combien de temps il fallait pour être bénie, je sortis, attrapant l’essuie qui me servait à éponger ma transpiration avec un effort. Bon, espérons qu’on soit protégée ou une connerie du genre. Du bout des doigts, j’envoyais également de petites gouttelettes sur mes vêtements, juste pour être sûre.
Me rhabillant, j’étais normalement bénie, mes armes et mes vêtements aussi. Bref, j’espérais qu’on n’avait pas fait tout ça pour rien.