Saison Un

: Obscure Prophétie

Une vie pas facile. Je supposai que oui. Je n’étais pas vraiment une fille aimée. Ni par ma famille, ni par les autres. Si j’avais des problèmes avec autant de personne, c’était que je devais avoir un problème non ? J’étais une bête de voir ou un truc du genre… Je devais juste être une plaie ambulante. Elle était tellement gentille de compatir…

Mon surnom… Le fameux surnom de la fille aux fantômes… Au fond, c’était un surnom qui m’allait bien, mais c’était l’idée derrière qui me faisait mal. J’étais mal à l’aise. Est-ce qu’elle allait me croire ? Ou est-ce qu’elle allait juste me juger comme les autres ? Non… Elle avait l’air d’être une bonne personne. Je devais avoir confiance en elle. Je voulais avoir confiance en elle. Profonde inspiration. Et je parlais.

« C’était parce que je parlais seule. Du moins, c’est l’image que je renvoyais. Il disait que je parlais avec des fantômes et je passais aussi beaucoup de temps près du manoir… C’étaient une insulte facile, même si je pense que personne n’y croyait vraiment… Mais la vérité, c’est que c’est vrai… Je vois les fantômes et les pokemons spectres, même lorsqu’ils se cachent. »

Mon regard reste fixé sur la fenêtre, même si on n’y voyait plus rien. Surement à cause du manque de stimuli, mon regard commençait à loucher de temps en temps vers mon ainée. Oui, c’était à cause du manque de stimuli, pas à cause de ses longs cheveux de feu qui semblait si doux… ses yeux cyans qui me faisaient pensé aux photos des plages tropicale… Surement pas ma curiosité de savoir à quoi pouvait ressembler ce corps que j’avais senti musclé… Oui, je ne la dévorais pas du regard… Juste que je ne pouvais plus rien voir à travers la fenêtre.

Quoiqu’il en soit, Luna n’avait pas raté un seul instant de notre échange. Elle avait les yeux brillants d’excitation. Je ne savais pas trop à quoi elle pensait, mais je ne la voyais dans un état semblable que lorsqu’elle est avec Haret. Et elle décida d’arrêter de léviter et elle alla se coller au-dessus de nous, nous éclairant correctement. Deux tentacules se posèrent sur ses joues, nous regardant avec tendresse…

Mais qu’est-ce que tu imaginais Luna ? Elle était belle, gentille comme tout. Elle devait même avoir pas mal d’argent via sa sœur. Elle avait une certaine assurance… Beaucoup plus de charisme que moi. Il n’y avait pas la moindre chance qu’elle s’intéresse à moi… De toute façon, il n’y avait RIEN d’ambigus. Ce qu’il s’était passé avant était un accident. Et puis, je n’avais pas profité… Pas que c’était désagréable. Rah. Non, je ne ressentais rien de bizarre.

Hm, pourquoi je la fixais sans rien dire, la bouche légèrement ouverte, depuis quelques secondes ?Non, ça n’avait rien avoir avec le fait qu’avec la lumière et les jeux d’ombres, je trouvais sa beauté hypnotique et que mon cœur avait failli s’arrêter… Je cherchais juste mes mots. Et le rouge sur mes joues ? J’avais juste chaud

« Heu… Je viens d’arriver… Ca fait deux ans que je suis partie… Je … Je n’arrivais plus à rester ici. J’avais trop de mauvais souvenirs. »

Un suicide rentrait définitivement dans la catégorie des mauvais souvenirs.

Je suis ce qu'on pourrait appeler sidérée. C'était d'une injustice sans nom. Se retrouver à l'écart pour une raison telle que cell-ci ne devrais pas exister. Au pire, on peut se dire qu'elle est bizarre mais en aucun cas un isolement et un lynchage comme celui-la ne doit être autorisé.
Je réflechissais. Malgré tout, ma demande était importante et sa réponse tout autant. Elle dit voir des pokemon spectres et des fantômes, soit. Je peux tout à fait le croire, ce ne serait pas la première fois que des médiums sont recensés je penses à Mistral. Plus important pour moi, elle voit les fantômes ce qui pourrait être pratique si elle accepte de m'aider dans le futur avec le manoir et tout ce qui tourne autour de la disparition de mes parents.

Je sorti de ma reflexion lorsqu'une légère lumière s'offrit au-dessus de nos têtes. On aurait dit du gui, comme à Noël, mais version lampe. NON PAS LAMPE, SALETE D'ENGIN DU DIABLE. (je dis ça mais la première chose que je ferai en rentrant c'est allumer la lumière et ne plus jamais y repenser). Cela me fait voir à quoi pensait mon interlocutrice...

Ou pas

La pauvre était dans un état de choc complet. Avant elle me regardait avec hésitation de temps à autre. Là... C'était le bug. Bouche ouverte, immobile. Allô ?



J'agite un bras devant sa tête, ses yeux n'ont aucune réaction au mouvement. Bah merde alors, je l'ai cassé ? Puis non, elle finit par me répondre qu'elle venait à peine de revenir. Je me permet juste avant de lui rétorquer quelque chose, d'essuyer sa bouche. Elle bave. Je passe mon doigts sous ses lèvres pour la débarasser de ceci, elle n'avait pas l'air de s'en rendre compte.



Je soupire en réflechissant à ça. Ca m'embête de le dire, mais je ne la vois pas rester ici bien longtemps. Et la question de la discussion qui s'éternise dans le noir me tente pas des masses. Et puis je l'ai promis à Théa, je ne me mettrai pas dans des endroits chelou sans elle. Sans offense Vivia.



Et puis si l'occasion se présente de perpétuer cet accident malencontreux... Mon visage se plisse sous la perversité naissante...

Adorable petite fille ? Heu…. Elle parlait de moi ? Mais… Elle me trouvait adorable ? C’était bizarre, j’en avais des charmillons dans le ventre. J’étais … contente ? Attends, non. Fallait que j’arrête de penser qu’à moi. Ce n’était pas bien. Je ne voulais pas qu’elle en veule aux autres. Ils avaient surement de bonnes raisons… Et puis, même avant ça, je n’étais pas très appréciée. Mais je ne sus rien dire… Adorable ! Pourquoi je restais bloquer sur ça ?

Attends. Elle m’avait pas posé une autre question pendant je bloquais ? Je n’étais pas sûre… Elle avait passé ses mains devant moi, non ? Attends, pourquoi elle approchait son doigt de ma bouche. Chaque muscle de mon corps se figea, attendant ce contact. Elle essuya quelque chose de mes lèvres. J’eus un frisson…. Mais elle n’avait pas les mains froides que frissonnait…

Pas réflexe, j’effleurai l’endroit où elle m’avait touché. Je sentis aussitôt de l’humidité… Attends, pourquoi j’étais humide à cet endroit… Oh, non, ne me dites pas que j’ai bavé. Je cachais immédiatement mon visage entre mes mains, sous les rires de Morphée.

Rho, j’avais envie de m’enterrer dans un coin et ne plus bouger. Hm, elle continuait de parler…Elle avait raison. Cette maison n’était pas vraiment la plus accueillante et, ouais, je ne savais pas trop comment j’allais faire… Pour me laver, je suppose que je pouvais utiliser mon tentacool pour remplir une baignore. Pour la lumière, j’avais Luna. En soit, dormir par terre ne me dérangeait pas.

Donc, oui, je pouvais survivre quelques temps. De toute façon, je comptais rester qu’un jour ou deux. Je pouvais la rassurer. Elle pouvait me laisser ici, ce n’était pas un problème. Mais je ne dis rien. Je restais silencieuse, écoutant avec attention.

Venir chez elle ? Mon cœur bondit dans ma poitrine. A cette seule idée, je levais la tête, essayant de voir instinctivement si c’était une blague. Il n’y avait pas sa sœur ? On serait que toutes les deux… Dans une maison accueillante ? Et j’étais jolie ? Mon cœur battait la chamade… Pourquoi il battait aussi fort ? C’était pas normal… Je n’avais jamais connu ça. Et c’était quoi cet air. Je souris discrètement. Pourquoi avais-je l’impression qu’elle ne me disait pas le fond de sa pensée ? Et pourquoi j’en étais contente. Sans réfléchir, je répondis.

« Et toi, tu es magnifi… Je veux dire… Heu, d’accord, mais j’ai un Tentacool aussi… Il va pas te déranger… Et tu es sûre avec ta sœur ? Elle, enfin, qu’il y a pas de problème ? Je veux pas envahir son intimidé… à elle… Et puis...heu… Mais si tu es ok avec tout ça, je serai contente de venir.»

J’ai été bien trop hésitante durant tout mon discours… Et parfois, peut-être un confus. J’espérais n’avoir rien dit de gênant (à part que je venais d’avouer que je la trouvais magnifique). Et puis, je crois que je me suis légèrement trop emballée sur le content… Je me détestais tellement.

Par contre, Luna était aux anges et Morphée était plié en deux. Obscura, elle, regardait silencieusement et Roti, lui, il se demandait bien dans quelle équipe, il était encore tombé.

OHOH
Qu'ouis-je ?
Qu'entends-je ?

A ce qui parait je serait ... Magnifique ? En tout cas c'est ce que je suppose très rapidement. Ca l'a vraiment envoyé très loin dans les étoiles cette chute aux abords de films romantiques. La pauvre semblait perdu dans tout les sens. Entre la gêne et la tentation. Surement de là d'où vient ce lapsus révélateur qui en dit long. La question c'est vais-je continuer sur ce terrain le temps du chemin ou rester platonique et concentrée sur mon objectif premier ?

Un choix typique se dresse dans ma tête avec deux grandes pancartes indiquant AMOUR et RESPECT. Loin  de moi l'envie de dénigrer l'une des pancartes, mais tant qu'à virer RESPECT très vite, autant le faire tout de suite maintenant.



Je la prend par la main pour la diriger vers l'entrée d'où la sortie se fera. J'avais moi aussi des affaires à reprendre aux abords de la maison que j'avais oublié une fois rentrée ici. Bon cela fais des années que j'ai pas fait un truc similaire à une soirée fille, qu'est-ce qui est possible de faire ? Est-ce que les trucs que je fais d'ordinaire avec Théa compte ou pas ? Parce que je penses pas que ça la tentera des masses de manger de la glace en regardant une série fantastique ou Science-fiction. Des jeux de sociétés ? De quoi tenir un petit bout de soirée sans plus, ils ne nous ont jamais beaucoup servi et beaucoup étaient incomplets. Et si le plus important ici était simplement de la mettre à l'aise ? De ce qu'elle m'as dit avant, elle viens de revenir et son enfance n'a pas été des plus simples. Peut-être que passer une simple petite soirée et nuit à l'écart des soucis pourrait lui remonter le moral d'un bon cran. Au-delà des pensées que je me fais en l'incorporant dedans dans des aspects plus ou moins religieux, il est dans mon interêt ainsi que le sien de pouvoir la détendre.

Ainsi, une fois celle-ci prête, nous traversâme les quelques minutes de route plongées dans la nuit. Je lui tient la main pour ne pas qu'elle ne se sente isolée. A vrai dire, elle me fait vraiment de la peine. Je n'aurait peut-être pas totalement tort si ses réactions et lapsus n'étaient pas justement dus à cette isolation prolongée, à tel point qu'un geste amical plus ou moins poussé ne puisse être reconnu qu'autrement qu'ainsi.
Pour ça que je ne l'abandonnerai pas. C'est l'occasion d'être altruiste aussi. Je n'agis pas que pour moi. C'est je penses bien aussi pour elle. Je ne sais pas comment a été sa vie entre temps depuis son enfance à son arrivée dans son ancienne maison après quelques années d'absence. Mais je penses que ça n'a pas du être la joie tout les jours pour que les cicatrices de son passé ne réapparaissent aussi vite.

J'ouvre la maison. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Théa Louest n'a pas une très grande maison. Enfin c'était celle à nos parents à l'origine. Mais elle contenait ce qu'il fallait : Salon, cuisine, salle de bain, 3 chambres, des pièces de travail pour quand ils bossaient, toilettes et même grenier. Un petit coin tranquille qui je trouve génère de bonnes ondes. Je me permet d'enlever ma veste, le chauffage étant encore chaud car ma petite virée n'a pas durée très longtemps.



Ca se voit que j'insiste sur la douche ? Je ne fais pas exprès, je vous le jure.



Comme pour l'engager à faire elle aussi un mouvement quelconque, j'attrape des petits chaussons Ponyta et sors mes pokemon. Ken s'étire de tout ses muscles. Il regarde l'invitée avec très peu d'attention, vu qu'elle est entouré de spectres et autres trucs. Il est tard. La flemme, comme je te comprend. Il pose sa poutre et s'assois dans le canapé, les yeux fermés.
Pépin lui semble plus curieux. Il a déjà eu affaire à des spectres (la pitrouille de Kata). Eux aussi ils peuvent le transformer en fantôme ? Il bondit réjouis de cette idée ! L'idée de ne plus se faire mal l'avait convaincu l'autre jour et il semblait résigné à le refaire. C'est d'ailleurs pour ça qu'il reste dans mes pattes.
Et moi ? Je part me faire tranquillement à manger. Il y pas mal de viande, quelques accompagnements au besoin. Je me sors une pomme. J'avais déjà manger en partie dans la soiréen finir ceci sur un peu de fructose me fera le plus grand bien.

Par contre, le déhanché des Louest a été activé sur le chemin. Et c'est pas son jean qui dira le contraire.

Elle semblait vraiment contente. Bah, c’était déjà ça de pris. Elle ne me prenait pas pour une folle. Ou elle n’était pas gênée. Au moins, je n’avais pas fait de boulette. Bon, bah, je me laissais trainer, pas mécontente de lui tenir la main. Elle prenait les devant et encore gênée, j’avais naturellement les yeux baissés. Du coup, bah, je vis naturellement son déhanché. C’était un accident, ok ! N’empêche qu’il y avait eu beaucoup d’accident ce soir.

Ah, oui, mes affaires. Si elle ne me les avait pas rappelées, je les aurais oubliées. Prenant mon sac qui, mine de rien, possédait l’aspiritomb, donc un objet de très haute technologie. Prenant mes affaires, je la suivis, rabattant ma capuche en sortant.

Oui, elle n’avait aucun soucis avec moi, mais je ne voulais pas qu’elle ait des problèmes qu’on la voie avec moi. Toute ma fine équipe me suivit. Autant dire que nous étions pas très discrètes, surtout avec Luna qui continuait à nous éclairer. J’avais une vue imprenable sur son déhanché. Mais mes yeux se levèrent vers elle.

Il y avait dans cet endroit des gens comme elle. Qui m’acceptent. Elle était ce que j’avais toujours voulu. Peut-être que mes sentiments naissants avaient une certaine ambiguïté, je lui étais reconnaissante. Même si cela ne devait durer qu’un soir, j’en serais heureuse. Un soir avec une personne qui m’accepte avec mon passé, avec mes étrangetés. Je voulais juste une nuit. Une nuit où je me sentirais à ma place. C’était tout ce que je voulais. Mon visage fut illuminé par un large sourire. J’étais heureuse. Réellement.

J’ignorai pas mal ce qu’il m’attendait pour une soirée entre fille. Je n’avais entendu que des bribes durant mon enfance. Je crois qu’il y avait des batailles de coussins. De la nourriture aussi ? Glace et pop-corn, je crois. Devant des films ? Quoi comme film ? Fantastique, sciences fiction, amour, horreur ? Heu, je n’étais pas sûre du genre de film qu’on regardait… D’ailleurs, elle aurait peur des films d’horreur ? Moi, ça ne me faisait rien. Peut-être qu’elle si ? Et peut-être que je pourrais alors…

Arrête avec ça, Vivia. Reste concentré… Mais sur quoi ? Mon regard descendit. NON. PAS. LA. Je remontais les yeux aussitôt. Ok. Quoi d’autres ? Ni oui, ni non ? Non c’était nul. Action ou vérité ? Heu, je n’étais pas sûre de ça. Des jeux de société… J’en connaissais aucun. Rah, je voyageais dans l’inconnu total.

Bon soit, on arrivait finalement à sa maison. C’était plus petit que je l’aurais imaginée pour la maison d’une auteure. C’était beaucoup plus chaleureux aussi. C’était vrai que sa sœur était une écrivaine à succès. Faut dire que ses livres sont bons. Pourtant, je n’avais aucune question à lui poser sur elle. Je ne trouvais même pas qu’elle était importante à mentionner en ce moment.

En imitation d’Aurora, je suivais ces gestes, me débarrassant de ma veste que je venais suspendre à côté de la sienne. Me déchaussant par la même occasion, je l’écoutais attentivement. Elle me laissait libre de faire ce que je voulais… Oh, je supposais que c’était ce qu’on faisait quand on recevait quelqu’un. J’en restais tout de même intimidé.

Et qu’est-ce que je voulais faire en premier ? Visiblement, elle voulait que je prenne une douche… Enfin, je crois. Elle avait quand même dit trois fois le mot douche. Je puais ? Ha… Ce n’était pas l’impression que je voulais donner. Bon, bah, ça allait être la première chose à faire du coup. Génial, je bave, je pue et je la regarde aussi souvent, surtout le… BREF.

Elle sortit finalement ses pokemons. Un charpenti et un… C’était quoi ce pokemon ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je n’avais jamais eu beaucoup d’affinité avec les plantes. Je les regardais un moment, avançant doucement, ne sachant où aller. Luna vint finalement à ma rencontre, me tapotant le bras. Oh, oui. Il manquait quelqu’un !

« Aurora, je crois que je vais aller prendre une douche d’abord, mais je dois d’abord m’occuper un peu de mon Tentacool, ça te va ? »

Oui, je devais faire comme chez moi, mais je n’avais pas de vrai chez moi. Après approbation, je m’installais dans un des fauteuils libérant Haret, le tentacool hydrophobe. Sur mes genoux, il regarda autour de lui pour voir où il était. A peine apparu que Luna fonçait vers son amoureux, l’air ravie. Sortant une bouteille d’eau, je commençais à nourrir Haret à la main. Il avait encore trop peur de l’eau.

Alors que je le sentais s’accrocher à mon bras, je fis le tour pour voir ce que faisait mon équipe. Rôti était parti dans la cuisine et semblait compter tous les ustensiles qu’il pouvait. Morphée semblait assez fuir le champignon trop emballé… Et Obscura ?

Je cherchais la feuvorêve du regard. Oh, non, pourquoi tu regardais cette lampe. Ha… De la technologie et sa cousine avait déjà attaqué Aurora, après tout.

« Non, Obscura, casse pas la lampe. Elle a rien fait ! »


Obscura désobéit: elle utilise Rafale Psy et détruit une lampe
Obscura obéit: elle se calme et va jouer avec Pépin.

Le membre 'Vivia Lowine' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé désobéissance 1' :

Bon, elle n'a pas l'air ultra déterminée mais au moins, elle arrive à se mettre un minimum à l'aise. Je suis même extrêmement surprises de la voir avec autant de pokemon moi qui n'en ai que deux. J'ai l'impression d'être submergée par une invasion de spectre et de poulpes. Oui poulpe avec un s à la fin, en plus du petit machin qui vole et qui fais de la lumière, Vivia a un autre camarade possédant des tentacules. Autant ça ne me choque pas car chacun sa vie et ses envies, mais c'est ce qu'elle fait avec lui. Il... S'enroulait sur son bras ? Ah c'est pour boire je comprend mieux !

Wait

Non je comprend pas en fait

Pourquoi ce tentacool se tient comme si il avait la frousse du millilitre d'eau qu'elle galère à garder dans sa main ? Eh tu vas pas te noyer mon grand ! Un petit effort oh hisse !
Mais comme elle je regarde les alentours voir si tout ce qui se passe est acceptable. Ses pokemon ont tous un attrait ou un rejet pour UN truc particulier c'est incroyable. Peur de l'eau, à fond sur les couvert, à fond sur les lampes..

WAIT WAIT NO PAS LA LAMPE

Pfiou... On est pas passé loin... Ca à l'air d'être relativement facile pour elle de contrôler ses pokemon, remarque, si elle a une sorte de prédisposition avec les spectres ça devait tomber sous le sens non ? Enfin je crois, à vrai dire moi en tant que fan de ce type, je suis presque deçue de pa sencore en avoir au moins un. Je m'étais imaginé pendant des années que mon premier pokemon serait genre un sublime Fantominus ou même un puissant Golemastoc. Au lieu de ça j'ai eu Pépin. Je m'en plaind pas au contraire je l'adore et je n'aurai pu rêver mieux comme premier partenaire. Pareil pour Ken je suis persuadé que tout ira bien ! Il a encore un peu de mal de passer de son ancienne vie à celle-là mais après le bal, il va pas chômer pour rattraper le Machopeur de Théa !

Remarque...

Peut-être que mon premier spectre à m'accompagner sera Vivia ? Et je serai son premier pokemon Feu/Combat.

J'avoue, j'explose de rire à cette comapraison à cheval entre la phrase romantique et humour bête (surtout la dernière partie sur moi).
Je reprends mes esprit en me raclant la gorge.



Je monte à l'étage. La salle de bain possédait assez d'espace pour environ 3 ou 4 personnes, en comptant celle dans la douche, dans le bain, et la place dispo restante. On peut en mettre plus en se tassant mais il n'y aura pas nécessité. L'eau n'avait pas été allumé depuis le début des vacances et donc quelques bulles d'air s'était formée, j'enclenche l'arrivée d'eau pour permettre à ces bulles de s'en aller.
Pendant ce temps, je prépare quelques serviettes. En me disant qu'elle en prendra une pour ses cheveux et peut-être deux pour le corps j'en prépare 3 que je pose sur le chauffage pour les rendre tièdes pour sa sortie. De même, j'allume la ventilation et nettoie les quelques traces de poussière ça et là. Les gel douche, shampoing et après-shampiong sont disposés dans l'ordre.

Qui aurait pu prévoir qu'un jour, je prenne autant de temps pour quelqu'un d'autre... C'est peut-être de ça dont Théa parlait, j'avais le même genre de ressenti avec Twy et Light (ça se lit Two-Aie. Les parents avaient coupé le mot Twilight en deux. C'était les fameuses jumelles qui m'avaient fait de l'effet il y a quelques mois avant qu'on ne se croise plus)

Je redescend l'esprit ailleurs, pensant aux possibilités. Aurora, tu es une perverse et tu le sais.

Oui mais j'aime bien !

VILAINE

Je me retrouve donc face à mon invitée.



J'avais décidé d'une possibilité. En tout cas peut-être que ça la mettra à l'aise. Bon ou pas. Un bon gros film d'horreur ! Bon moi je suis pas une grande fan, j'admet aimer juste les frissons de tensions. Je m'attarde souvent sur les procédés de mise en scène. C'est ce qu'il y a je trouve de plus intéressant. Je me souviens de quelques films que les gens trouvaient nul, mais qui moi me flanquent une peur bleue uniquement par l'ambiance qui s'installe. Je l'ai regardé deux fois, une fois normalement, et une fois avec 50% du film les yeux cachés. C'était de mémoire "Branabelle 2", l'histoire d'une Branette possédée par l'un des esprits de Kabutops. Brrrrr, horrible.

Ouf. Coup de chance monstrueux. Elle m’avait obéi du premier coup. Au moins, j’avais de la crédibilité. J’étais très contente à ce moment. Bon, je n’étais pas au summum du charisme avec un tentacool qui avait peur d’une bouteille d’eau, mais c’était déjà pas mal… Enfin, je le pensais jusqu’à ce que Aurora se mette à rire

Ha, j’avais fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Non, je ne pensais pas. Elle avait l’air rassurée qu’Obscura ne détruise pas la lampe. Je clignais des yeux plusieurs fois. Je ne comprenais pas trop la raison, mais je n’avais pas l’impression qu’elle me visait moi. Et elle partit, me laissant seule avec mes pensées.

La maison était remplie de vie (ironique avec deux spectres). C’était attendrissant de les voir interagir ensemble. Morphée qui lévitait, sa peluche pikachu accrochée à son collier, et jugeait le champignon qui discutait avec Obscura qui devait lui expliquer quelques petites choses sur les spectres.

D’ailleurs, Roti, après une examinassions des ustensiles, fit un regard aux alentours jusqu’à s’attarder sur le charpenti. Il se stoppa une minute avant de s’envoler jusqu’à l’accoudoir du canapé et il interpella le pokemon combat. Manifestement, ils semblaient se connaitre. Attends… Ca ne serait pas celui du stand de Sally ? Elle l’avait dit qu’il venait d’être vendu… Quoi, j’avais raté Aurora de si peu ! J’étais dégoutée.

Remarque, peut-être que je ne serais pas dans sa maison si ça avait été le cas. Et puis, je n’aurais pas eu l’accident. Hm… Elle n’était pas là… Faisant descendre Haret, je fermais les yeux pour repenser à cet évènement posément sans crainte qu’elle se questionne sur mes réactions.

Bien sûr, déjà, je rougis juste à y repenser, mais je devais être honnête… Il y avait aussi une part de plaisir coupable. Je savais que cela ne voulait rien dire. C’était la même malédiction qui lui avait fait coincer ses cheveux dans la lampe. Mais… L’écrémeuh ! Je sentais mon cœur faire une danse endiablée.

Rah, ce n’était pas bien de se donner de faux espoirs. Elle était trop bien pour moi. Pourtant, je souriais toute contente, tapotant des deux pieds sur le parquet. Au moins, j’avais finalement une réponse à une question que je commençais à me poser : est-ce que j’étais intéressée par les filles ? La réponse semblait être un grand oui.

On se calmait. J’inspirai, j’expirai. Et j’ouvris les yeux. Tous mes pokemons me regardaient. Roti se posait de réelles questions sur ma santé mentale. Haret et Luna avaient les yeux brillants. Ils comprenaient parfaitement. Même Obscura tenta un rapprochement en se frottant sur Morphée, mais celui-ci s’éloigna aussitôt… Je rêvais ou il venait de rougir.

Bon, ça en restait tout de même intimidant et gênant d’être ainsi le centre de l’attention. Bon, je devais me calmer. J’attendis le retour d’Aurora. Rien n’allait se passer. Juste une soirée entre filles. Elle serait surement pas contente que j’ai quelques pensées aussi mauvaises. Ha, je ne le niais même plus. Ca n’allait pas du tout.

Et finalement, elle revint, m’expliquant le chemin pour la douche. Okay. Simple. Je n’étais pas très douée dans les relations humaines et les sentiments, mais j’avais une bonne tête. J’avais toujours eu une bonne tête. A la mention d’un film d’horreur, mes yeux brillèrent de contentement, ayant tout de même d’autres espoirs.

« Bonne idée ! Je reviens vite. »

Je lui souris et je me levais prestement. Oula, j’étais peut-être un peu trop emballée à ce moment-là, non ? A nouveau mes joues rougirent, mais légèrement. Je m’enfuyais rapidement prenant mon sac au passage. Rapidement, j’arrivais dans la salle de bain. Ouf.

Oh, fameuse salle de bain ! Trois serviettes qu’elle m’avaient chauffées… Vrai..Vraiment ? C’était trop gentil de sa part. Personne n’avait pris la peine de faire un geste comme ça pour moi. C’’était pas grand-chose, mais ça me réchauffait le cœur.

Aller, arrête de rêvasser. Hop, rapide déshabillage et je profitais de la douche. L’eau chaude me revitalisait. C’était agréable et ça me détendait aussi. Clairement, je n’aurais pas eu ce luxe si j’étais restée dans « ma » maison. J’abandonnai très vite l’idée de me vider l’esprit (car le vide semblait être remplacé par un pantalon moulant).

Une fois bien lavée et m’être bien essuyée, je commençais à fouiller mon sac à la recherche d’un pyjama… Heu.. Non, il était sal… Celui aussi… Des sous-vêtements aussi… Oh, on c’était vrai… Je comptais laver mes vêtements chez moi… Je n’avais strictement rien à me mettre. Bon, avec mon petit 1m60, une seule serviette était suffisamment pour conserver ma pudeur. Qu’est ce qui pouvait mal se passer après tout.

Avançant doucement, la sensation du parquet sous mes pieds nus me faisait frissonner, je descendais les escaliers. Alors que j’arrivais à la fin de mon parcours, je sentis le rouge me montait aux joues. Un, deux, trois. Et hop, je me présentais avec une simple serviette comme habit, mes cheveux encore humides de la douche. N’osant pas la regarder, les mains dans le dos, j’étais gênée par ma tenue, mais aussi par ma demande.

« Heu, merci pour tout et… euh, j’ai pas envie d’abuser, mais j’ai…rien à mettre en fait… Et donc, ce serait… »

D’un coup, je sentis un grand frisson sur tout mon corps. Comme si ma serviette venait de disparaitre d’un coup. Je sentais naitre une inquiétude grandissante.

« …possible… »

Ma tête se tournait lentement alors que j’entendais Morphée se tordre de rire. Pourquoi il riait ? Et pourquoi il avait une serviette en bouche ?

« … d’avoir… »

Mon regard descendit sur mon corps, comme pour s’assurer que ce n’était pas ma serviette… Je ne vis que mon corps nu. Je me tus et je relevais le regard vers Aurora… Elle avait tout vu, c’était sûr.

« MORPHEE, PETIT CON. »

Première fois depuis des années que je n’avais insulté personne. C’était sorti tout seul. Je plaquais mes deux mains pour cacher mes zones privées et je me mettais aussitôt accroupie pour en cacher le plus possible.

« Lache cette serviette ! »

Il m’obéit, lachant la serviette derrière moi… J’allais être obligée de me retourner pour la prendre. Nope, c’était mort. Je refusais d’en montrer davantage. J’étais juste paralysée de honte.

Tiens je ne savais pas que Ken et Roti semblait se connaître. Remarque à présent avec du recul, il me semble que le canarticho de la dame qui m'a vendu ce petit charpenti se nommait Potage. Potage et Roti... Elle avait l'intention de les manger ou c'est comment ? Parce que bon sans mentir encore une fois c'est très réducteur.
De même pour mon petit boy, le Pépin ! Qui semble bien se débrouiller avec les spectres lui aussi, comme sa maman. Il sait imiter les meilleures ~

Je profita de que Vivia soit partie pour préparer le reste, avec les autres petits pokemon non loin. Ils avaient tous le regard fixé sur moi pour une raison qui m'échappe encore, me scrutant... Tiens bah de la même manière que leur maitresse le faisait, à croire que c'était de famille ou dans son dressage ?
Pour l'instant la télé reste éteinte. Si la Feuforêve agressive envers les lampes le devient envers la lumière qui s'émet depuis le poste, je suis pas dans la merde pour le dire à Théa... MAIS Vivia a l'air d'avoir un bon contrôle sur tout ses bestiaux, ça va le faire !

Du coup que faire durant sa douche ?

Manger ! Bon j'avais pas grand chose, mais ne pas attendre ou se préoccuper de toute les petites choses de la vie (comme simplement déposer des serviettes chaudes). J'ai du riz, des petits pois... Merde, j'ai oublié de lui demander si elle faisait un régime particulier. Perso, mangeant régulièrement de la viande l'idée ne me venait pas à l'esprit. Mais je sais qu'en ce moment, ce genre de concepts n'est pas des moins connus. Pour cause certaines amies aux lycées étaient végétaliennes, donc sans oeuf, viande, poisson, ni même porter atteinte ou porter tout court quoi que ce soit qui puisse être à base de pokemon. Ce que je peux tout à fait comprendre. Ce que néanmoins ma soeur ne sait pas, c'est que je suis Canarchiste. Ce qui veut dire que je m'en carre le cul. Pour autant je suis Canarchiste bien pensante, c'est à dire que je ne renie pas et j'accepte tout à fait les opinions des autres. C'est juste que voilà, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, j'étais une rebelle dans l'âme (et la conduite) et c'était naturellement vers là que j'étais parti.

Que faire ? Simple, je cuit ce qu'il faut comme si il n'y avait aucun soucis. Je cuit donc un de morceau Frison avec des pâtes, de la crême d'Ecremeuh et un peu de sel. Prévenante, je lui place uniquement les pâtes salées et laissant sa viande (si elle en veut) et la crème (si elle en veut) sur le plan de travail de la cuisine. Moi évidemment, j'ai tout et au pire si cela la gêne, pour cette fois je mettrais de côté ce qui lui plait pas. Pas besoin de la brusquer d'une manière ou d'un autre.

J'entends le sol s'écarter et se plier sous le poids d'une personne. Sans trop de surprise, je suppose qu'il s'agit de Vivia. Eeeeeeeh BIIIIING....

Go ?

Que vois-je apparaître sous mes yeux ébahi ? La petite fille aux fantômes, innocemment enroulée dans une serviette qui la couvrait juste assez pour ne pas en devenir vulgaire ou tentatrice. J'aurai pu siffler, mais ça n'aurai pas été de très acceptable. Un peu de respect enfin !

Des vêtements ? Ah merde, oui ce serait un peu dommage de rester en serviette toute la soirée si tes affaires sont sales... T'inquiète, j'ai ce qu'il faut ! Bon ça risque d'être un peu large pour toi vu notre différence de gabarit, mais ça te couvrira et te portera chaud pour ce soir ! Je metterai les tiens à laver !
Ca c'était la réponse que je m'étais faites à l'avance. Pourquoi ? Je voyais un de ses spectres passait par les murs pour la surprendre par derrière. Je n'ai rien dit pensant à une blague innocente.

Oué, pas si innocente que ça au final, loin de moi l'idée de m'embêter au vu du résultat final !

Le voile tombe, la voilà sans rien, tenant debout comme si le temps s'était arrêté autour d'elle.
Je garde mes reflexions pour moi pour l'instant, encore une fois, je profite de la vue. Je n'en perd pas une seule miette.

Elle finit par lâcher sa plus belle insulte envers son pokemon qui semble se taper la plus grosse barre du siècle. Ma pauvre, tu as un beau farceur dans ton équipe.

Je m'approche, la dépasse d'un ou deux pas pour récupérer la serviette et la place sur ses épaules.



Ni une ni deux j'enjambe les marches 3 par 3 pour accéder à ma chambre, prendre un bas de pyjama et un tshirt des plus classique. Pas de sous-vêtements parce que pour le coup, ils tiendraient pas un seul instant sur son corps. Je les lui redescend et les pose devant elle.



Autant donner la surprise du chef maintenant.

Un petit bisou sur le front pour l'aider à se relever et lui redonner un peu de courage. Je ne mentais pas, j'allais vraiment l'habiller si elle voulait pas par contre. Ouep, je vais pas la forcer, mais l'obliger à s'habiller. Non mais oh ! Reste pas à poil au milieu du chemin tu vas prendre racine ! Pis t'es plus belle quand tu tu es debout que quand tu es accroupie.

Le visage enfoui dans mes jambes, je n’osais la regarder. Elle avait tout vu. C’était tellement humiliant. Bon, heureusement, il n’y avait qu’elle. Mais c’était la première fois que quelqu’un me voyait nue, autre que ma mère. Moi qui était si timide. Je venais de me retrouver dans le plus simple appareil. Une nouvelle honte à ajoute à ma collection de la soirée.

J’entendis ses pas se rapprochant de moi. Je ne voyais pas ce qu’elle faisait. Elle regardait la vue arrière ? Je sentais le sang battre dans mes tempes, attendant. Que faisait-elle ? Je pourrais me retourner, mais je n’osais pas. Ca ne dura qu’un temps et je fis un mini-sursaut quand je sentis la serviette sur mes épaules.

Oh, que ça ? Comment ça que ça ? C’était la chose à faire, non ? Oui, c’était la seule chose que je voulais. Etre couverte. Je n’étais pas déçue un instant. Puis, elle parla. J’arrêtais presque de respirer. Très belle ? Ne la gênez pas ? Je… C’était la troisième fois qu’elle disait que j’étais belle… Elle avait tout vu, mais elle avait profité de la vue ?

Alors qu’elle remontait les escaliers, je relevais la tête, admirant une nouvelle fois son déhanché. Beaucoup de choses passèrent dans ma tête. Les films que je tentais de faire disparaitre revenaient plus persistants, plus nombreux. Arrête de t’emballer. Arrête de t’exciter pour rien. Il y avait peut-être d’autres sens à ce qu’elle faisait…

Heu… Par exemple… Heu… Je n’étais pas vraiment au point sur l’amitié, mais son comportement n’était pas seulement intéressé par l’amitié ou je m’emballais ? Ca devenait de plus en plus confus dans mon esprit. Ha, c’était compliquée de comprendre les signaux. Bon, finalement, elle revint avec des vêtements.

Bon, j’allais pouvoir m’habiller… ou la laisser m’habiller. Attendez, ça voudrait dire qu’elle devrait toucher des endroits que personne n’avait pu touché. Ca avait un côté étrangement érotique… Peut-être trop.

Et elle posa un baiser sur mon front. Un frisson me parcourut de part en part. Je me relevais d’un coup, toujours une main entre mes jambes . Mon autre main ne fit même pas l’effort de cacher ma poitrine, trop perturbée par toutes mes émotions.

Pendant un instant, je faillis la laisser m’habiller, mais le peu de dignité qu’il me restait (oui, oui, j’avais encore un peu de dignité) me permit de faire le choix le plus digne.

« Je … vais m’habiller moi-même. »

Bon, c’était bien beau de m’être levée, mais je devais à nouveau m’abaisser pour prendre les vêtements de rechange. Bien jouée Vivia, tu venais de te dévoiler une nouvelle fois pour rien. Et alors commença une scène pathétique où j’enfilais un pantalon en essayant d’en cacher le plus possible. J’espérai qu’elle ne voit guère mon trouble évident. Je n’avais pas envie qu’elle pense que je sois une espèce de perverse qui aimait ça… Hop, le T-shirt fut plus rapide à mettre.

Hm ? J’aurais pu lui dire de se retourner ou même aller dans une autre pièce ? C’est vrai… Mais je n’y avais pas pensé. Quoi ? Parce que je n’en avais pas eu envie ? N’importe quoi. Ahaha… Bref, oublions cet accident et nageons dans ses vêtements trop grands. En y regardant, le T-shirt seul suffisait à me couvrir.

Encore rouge de la situation, j’essayais de tout de même la regarder en face. Bon, je devais combattre ma timidité après tout.

« Je...Merci… pour tout. »

Je me rapprochais rouge tomate. Aller. Elle te trouvait jolie. Et puis c’était rien par rapport à tout le reste. Sur la pointe des pieds, je mis mes mains sur ses épaules et je déposais un chaste bisou sur sa joue. Essayant de paraitre à l’aise (échec cuisant d’ailleurs), je continuai mon chemin vers la cuisine.

Bordel, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser. Comment les gens faisaient pour être aussi à l’aise. Bon, j’avais pris mon courage à deux mains. J’allais vite savoir si je me faisais des films ou non.

Posant mes fesses, je vis le repas qui s’offrait devant moi. Viande, pâtes et crèmes. Tout était séparé contrairement à son assiette… Oh… Elle avait tout séparé au cas où ? Elle mériterait un deuxième bisou à vrai dire (après tout, elle avait deux joues). Mais je n’avais aucune idée si elle avait été contente du premier. Je me retins alors.

« Ouah… Tu étais pas obligée de faire tout ça. Et merci de pas avoir tout mélangé. Je ne mange pas de viande… Mais j’ai pas de problèmes si tu manges la tienne. »

Elle était chez elle après tout, mais c’était surtout qu’elle avait pris la peine de tout séparer au cas où. Ca me touchait. Je… Ouais, il n’y avait plus moyen que je puisse douter. J’avais totalement craqué sur elle.

Commençant à mélanger la crème avec les pâtes, une question commençait à me bruler les lèvres. Une bête question. Aller, je pouvais le faire.

« Heu… Je peux te poser une question ? Pourquoi tu riais quand j’avais Haret sur mes genoux ? »