L'union fait la force ! Page 1 sur 3 • 1, 2, 3 |
Lise Sens Sam 10 Oct 2020 - 11:38 Pokédollars : 5352 La mâtinée de Lise avait été aussi remplis que la soirée où les pokémons étaient devenus fous. Plus d’électricité, elle s’était levée aux aurores pour aider à installer un système D dans les lieux indispensables de la ville. Quelques pokémons domestiques causaient encore des dégâts en ville, la championne se voyait dans l’obligation de s’impliquer pour neutraliser les-dites bestioles le temps qu’on les fasse retourner dans leurs pokéballs. Et enfin, il fallait aider à la quarantaine des habitants qui commençaient à développer une mystérieuse maladie appelé Pokévirus-B. Les symptômes n’étaient pour l’instant pas violent, mais principe de précaution… Il fallait tout de même ravitailler ces personnes et leur donner les médicaments. Oui. Sur la pause du midi, Lise était un peu fatiguée et ressentit le profond besoin de s’isoler pour déjeuner tranquille. Plus ou moins. On pouvait la retrouver dans une petite allée tranquille. Elle venait de déposer un sac qui semblait remplis… Puis elle recula de quelques pas avant de libérer Ohuiiihuun. Son persian. Le premier réflexe du pokémon fut de gronder fort. Très fort. Il montrait les crocs, sortait les griffes et semblait près à attaquer. Je peux te calmer tout de suite Ohuiihuun. Tu m’as surprise la première fois, mais je ne me laisserais plus avoir ! OHUIII ! Si tu n’as pas faim, tant pis pour toi ! Je te fais rentrer ! HUUN ? Le Persian tourne la tête et son odorat lui indique… qu’il y avait ses friandises préférées dedans. Il regarde de nouveau Lise qui mangeait son repas d’une main tandis que l’autre tenait son Hyperball. Il cracha. Il était intelligent. Il savait que contre la sphère bicolore, il ne pouvait rien faire. Il se détourna de Lise et se jeta sur le sac pour commencer à avaler goulument. Toute la prestance des Persian en prenait un coup subitement. Lise soupir. Bon appétit. Elle ne désespérait pas. La championne savait qu’il y aurait un moyen de recréer le lien qu’elle a eu avec ses pokémons. En tout bien tout honneur, la nourriture lui avait semblé être une première approche intéressante, une première piste à explorer. Un début. Par contre, pour l’électricité et pour le virus, ce n’était vraiment pas son domaine de compétence. A son grand désarroi, elle voulait aider sa ville et Mistral, mais pour l’instant, elle ne savait pas comment faire. Qu’Helix nous protège… |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Sam 10 Oct 2020 - 16:00 Je ne sais pas trop ce qui m’arrivait depuis hier, mais j’en voulais à Kara. Tout ses gestes, ses mots, sa façon de parler de se sentir me donnaient vraiment envie de vomir. Je ne la supportais plus et ne supportait plus qu’elle me câline comme avant. Je l’avais même griffé hier, moi son mimiqui. Je n’étais pas le seul à avoir une rancœur, Fry et Eggy aussi ne l’avaient pas dans le sang en ce moment. Fry avait même failli l’envoyer contre un mur hier, heureusement pour quelle, elle l’avait rentré dans sa pokeball juste à temps. Moi j’étais toujours dehors. Pour je ne sais quelle raison, Kara n’avait pas vraiment envie de m’enfermer dans ma pokeball, et pour une fois, c’était tout ce que je voulais, qu’elle me laisse tranquille. A la place, elle m’avait attaché à elle à l’aide d’une corde qui reliait ma taille à la sienne, sauf la nuit, parce qu’elle avait peur que je fasse une bêtise et qu’elle ne me retrouve plus jamais, elle m’enfermait dans mon coin à moi. Aujourd’hui elle était toujours à Vigneau, en ville et comme chaque journée aussi nulle qu’elle vivait, elle se promenait à la rencontre de qui voulait bien devenir son ami de voyage pendant un temps, mais depuis un moment, personne n’avait la tête à cela. Les rumeurs commençaient à courir, apparemment, il s’était passé quelque chose au bal royal et pire encore, des monstres étaient apparus sur Mistral. Aaah, ces humains… Bêtes comme leurs pieds. A se demander presque comment ils ont fait pour que leur espèce ne disparaisse pas. M’enfin…Kara marchait dans la ville, la toux à la gorge. Elle avait dû attraper froid hier soir, ou quelque chose comme ça. De toute façon, ça m’importait peu. - Bonjour Monsieur ! Je peux vous prendre le VigneauZu s’il vous plait ? Celui d’aujourd’hui ! - Bien entendu ma petite dame ! Ça vous fera 2 Pokédollars ! Je n’avais vraiment vu Kara lire, mais la petite semblait inquiète des évènements et avait décidé de s’informer. - Il faut que je rentre… dit-elle a haute voix, il faut qu’on aille voir si mes parents vont bien, pika pika ! - Mii ! fis-je en lui tournant le dos. - Bon il faut que je trouve un moyen de rentrer Effectivement seule, elle avait neuf chances sur dix de se perdre et de faire fausse route. Pire encore, elle pourrait tomber nez à nez avec ces machins qui faisaient peur aux Mistralois. Encore des sornettes, certainement, mais la Karatrouille y croyait dur comme fer. La petite marcha, entra dans la boulangerie de la dernière fois pour prendre une chocolatine, sorti pour la déguster et continua sa route, chocolatine à la bouche, avant de tomber sur cette femme dont le visage ressemblait énormément à celui qu’elle avait vu en page 6 du VigneauZu. - Heyyyyyyyyyyyyy, mé cshey la championne ! dit-elle la bouche pleine en courant vers elle - Madamaaaaaaae SHENSSSSSS MADAME SHENS ! Kara s’arrêta à un mètre d’elle. Elle reprenait son souffle, les mains sur les genoux, pendant que moi, j’étais par terre, ratatiné comme une chaussette qu’on avait mis à la machine à laver trop longtemps. - Madame Shens, ché bien vous, hein ?! dit-elle en reprenant son souffle la bouche pleine La petite leva la tête vers la dame qui la toisait et lui fit son plus beau sourire. - Che vous ai vu dans le VigneauZu ! Ché trop marrant de vous voir chuste après ! Chaurais besoin d’aide pour rentrer chez moi, mais che ne sais pas par ou aller. Kara avala enfin sa bouchée et continua. - Et euh, vous pourriez venir avec moi ? J’ai peur pour mes parents, et vu comment vous êtes forte, je suis sûre que si on croise un méchant, vous aller le dégommer ! Insouciante, Naïve, bête, ridicule, il n’y avait pas assez de mot dans le dictionnaire pour qualifier sa nullité désastreuse. Je ne pouvais plus me l’entendre et me la voir…
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Invité Je suis un Invité Invité Invité Sam 10 Oct 2020 - 20:26 C'était deux femmes lourdement armées qui arrivaient sur Vigneaux. La famille de guerriers de Técla possédaient de bien belles armes et l'aînée des combattantes en avait fait profité à leur duo. Perchées sur leurs vélos, elles fonçaient pour chercher Lise. Lior avait le regard déterminé, un beau bouclier rond dans le dos, une hache d'arme s'y trouvant également. Sa robe avait été troquée contre une tenue bien plus pratique pour le combat : avec des Pokémon sauvages possiblement puissants susceptibles de les attaquer, mieux valait prévenir que guérir. Donc le duo l'avait fait, et pas n'importe comment ! Elles étaient prêtes à affronter les menaces, plus efficaces que jamais. Lior toussait, malade. Técla aussi semblait prise par le même mal. Une maladie, pour ne rien arranger à la mauvaise situation actuelle, que demander de plus ? En plus, Lior détestait être malade en plus de ne pas en l'avoir l'habitude, elle avait toujours eut une constitution des plus solides ! Comment ce satané virus était passé ? De plus avec ce mal de gorge, manger était plus difficile. La sportive tâchait de ne pas s'en soucier, concentrée sur son objectif. Elles avaient pu se reposer à l'auberge avant de partir tôt pour rallier Vigneaux et voilà qu'elles arrivaient enfin dans les rues. Lior se dirigeait vers la maison de sa cousine quand une chevelure rose attira son regard. Si elle ne reconnaissait pas du tout le visage de Kara -elle ne l'avait vu que brièvement après tout-, la couleur avait attiré sa curiosité. Elle baissa les yeux et constata alors la présence de Lise. Même pas besoin d'aller jusque chez elle ! Un énorme sourire s'étendit sur le visage de Lior qui manqua de sauter de son vélo et de le laisser aller droit dans le mur. Fort heureusement elle su se retenir, freinant rapidement avant de descendre du vélo qu'elle posa au sol. Bouclier et hache dans le dos, elle approcha de Lise mais au dernier moment, garda ses distances. La championne leva les mains devant elle, la mine désolée. « On est malades, c'est mieux d'faire gaffe j'crois ! Même si j'ai envie de t'prendre dans mes bras. » Fit Lior en souriant légèrement. Lise le remarquerait sans aucun doute mais ce que dégageait Lior n'avait rien à voir avec d'habitude. Sa joie intense n'était plus là pour le moment, remplacée par une irritation latente. Voir un peu de colère, au fond d'elle ? Et le sentiment d'inquiétude que Lise aurait pu sentir à l'arrivée de Lior en ville était envolé. Un soulagement intense prenait pied sur l'irritation et la colère. « Mais mais ! Lise t'as des traces de blessures sur ton corps ! Tes Pokémon t'ont aussi attaqués ?! » Lior n'avait même pas fait attention à la pauvre Kara, oubliant même de présenter Técla. Quoique... Elle n'en avait pas vraiment besoin à vrai dire, la championne Normal connaissait déjà la Conseil 4. Lior eut un mouvement vers l'avant, par réflexe, désireuse de voir les blessures de plus près. Fort heureusement elle su se retenir et se tenir droite comme un bon petit soldat. |
Jack O'Lope Sam 10 Oct 2020 - 23:25 Pokédollars : 7400 L'union fait la force ! Quand il était parti de Bivouac, le petit Jack avait eu des rêves plein la tête. Il voulait prouver qu'un enfant aussi chétif que lui pouvait vivre comme tout le monde. Il désirait aussi percer le mystère de sa ville natale. Pourquoi étaient-ils malades et tous moches ? De ses grands yeux d'enfant, il espérait tout découvrir. Mais surtout aider le Monde. Oui, cette vaste et magnifique planète où toute une multitude de créatures vivaient dans un équilibre fragile mais magistralement ficelé par la nature. Il était prêt à lui tendre la main sans concession aucune. Parce qu'il avait un vœu égoïste : celui d'être aimé et par dessus tout il voulait de tout son petit cœur que son papa soit fier de lui. Un peu rêveur et naïf tout droit sorti d'une tranquille bourgade... Mais qui apprit bien vite la dure réalité. On ne respectait pas cette pauvre vie pas plus qu'on ne le respectait lui. On dévora un Nosferalti blessé et à terre devant ses yeux. On n'aida nullement un dominant en danger de mort. Les gens ignoraient ces pauvres Pokémons qui vivaient dans un fleuve pollué de leurs détritus. Plus il découvrait Mistral et plus ses yeux perdaient de cette lueur d'espoir. Le brunet essaya de tenir bon, après tout il avait aussi rencontré des âmes charitables, prêtes à l'aider et à le soutenir. Mais que valait cette poignée face à la gangrène qui rongeait la région doucement mais sûrement ? Il y avait de la pourriture partout et surtout là où il ne s'y attendit pas. Oh ces chers scientifiques qui se croyaient supérieurs aux autres, ils l'avaient si honteusement fait taire. Parce qu'il était un enfant mais surtout parce qu'il avait mis le doigt sur quelque chose qui ne plaisait pas. Ils avaient peur et pour cela, ils cachèrent toutes les preuves et le condamnèrent au silence. Bafoué. Rejeté. Il commença de nouveau à perdre confiance en lui. Après tout, que pouvait bien faire un enfant pour ce monde. Il était inutile... En proie aux ténèbres, il avait si froid et se sentait si seul. Jack était perdu. Puis une lumière vint éclairer sa prison de noirceurs. Une lune par une belle nuit étoilée. Telle la solution à tous les maux : une mission lui fut confiée. Une quête pour sauver le Monde... contre lui-même. Si personne ne voulait entendre ses appels à l'aide alors il leur ouvrirait les yeux. Qu'ils voient l'horreur et la souffrance dans laquelle vivait le peuple de Bivouac ! Pour cela il deviendrait le Médecin de la Peste. Les ténèbres seraient ses alliées. Froides et implacables. Elles l'aideraient à glacer ce monde pour l'endormir dans une douce torpeur apaisante. Oui. Elles étaient bienfaitrices. De doux murmures qui résonnaient dans sa tête, promesses de jours meilleurs. Ses talents d'alchimiste furent plus qu'utiles et grâce à cela, ils étaient enfin forts ! Mais surtout il avait réussi à contaminer des hauts placés. Avaient-ils apprécié ce champagne et cet alcool qui pourrissait leur foie ? Il l'espérait car il y avait mis tout son petit cœur à leur empoisonnement. Faire comprendre aux ignorants prônant le silence. Libérer des malades en phase terminale. Couper les vivres aux gloutons. Détruire le mal à la racine. Ces enfants allaient montrer au monde ses propres erreurs et le soigner. Alors il n'était pas difficile de comprendre que Pestilence était resté à Vigneaux. Là où ces pleutres se cachaient et se vantaient. Il allait empoisonner les gens pour leur faire comprendre ce que son peuple ressentait, après tout ils avaient déjà été assez idiots pour aller goûter à ce bouillon de culture autant terminer le travail. Mais par dessus tout il avait quelques comptes à rendre. Les voix hurlaient désormais dans sa tête. C'était le moment ! La panique engendrée par la malédiction était une aubaine. Sans Pokémon, comment pourraient-ils se cacher de leur juste sanction ? Scientifiques de Vigneaux, votre temps était compté ! Oui, douce lune et douces voix, vous serez ses assistantes pour cette chirurgie. De type ablation. Svadilfari galopait à toute allure dans les rues de la capitale de la picole, de ses puissantes pattes, il faisait trembler le sol et écraserait tous les obstacles sur son passage. C'était la colère de la terre qui faisait ressortir tous les maux enfouis et nécessaire à l'épuration. « - Voyez peuple de Mistral ! Voyez comment Pestilence vous sauvera tous ! » Était-ce réellement lui qui avait dit cela ? Il ne le savait même plus. Jack ou Pestilence. Le soigneur ou le Docteur ? Son premier patient serait un homme hautain qui avait osé faire obstacle de sa répugnante présence en envoyant son Rapasdepic contre lui. Vraiment ? Un rire dément s'échappa d'entre ses lèvres bandées alors que l'étalon se cabrait et menaçait la créature ailée d'un tombeaux de pics rocheux. L'homme insista. Dommage pour lui le lien entre humains et Pokémons avaient été rompus et tandis que le Bourrinos tenait à protéger son cavalier, l'oiseau préféra protéger sa vie et se retourna contre celui qui se prétendait son maître. Oui magnifique créature ailée. Retrouve ta liberté et fait savoir à tous que les quatre cavaliers sont là pour vous sauver. « - Merci mon ami... » Il flatta l'encolure du titan et ils reprirent leur course folle. En chemin un autre obstacle se dressait devant eux. Trois femmes. Il lui semblait en reconnaître deux mais cela ressemblait plus à de lointains souvenirs. Toujours était-il qu'elles ne l'attaquèrent pas alors pas la peine de perdre son temps avec elles. Même celle qui possédait pourtant arme et bouclier. Ils sautèrent simplement l'obstacle vivant sans plus de cérémonie. Toutefois l'impact des sabots contre le sol provoqua un affaissement de la rue et quelques éboulis blessant les infortunés qui se trouveraient en dessous. Oups... pas faix exprès. S'ils survivaient, peut-être qu'on le laisserait les soigner. Pour l'heure la bibliothèque était sa principale préoccupation et c'est avec une joie non dissimulée qu'ils défoncèrent les portes. Son sourire mauvais était masqué par ses bandelettes, dommage qu'ils ne pouvaient pas le voir. « - Bonsoir à vous mes très chers collègues ! Je me présente : Pestilence pour vous servir ! Je suis venu ici pour nettoyer ces lieux de tous les maux qui la ronge ! » Après une courbette à l'encontre des pauvres personnes prisonnières, il fit avancer sa monture jusqu'à une étagère et la fit tomber avant que l'animal n'écrase le tout de sa puissante patte. De peur, l'un des scientifiques voulu prendre la fuite mais un coup de caducée médical dans la tempe, le guérit définitivement de la vie. La suite ne fit que cris et effusions de sang. Un bal de marionnettes désarticulées qui priaient pour leur vie. C'était pitoyable ! Autrefois ils le regardaient de haut ! Tous ! Impardonnable ! C'était impardonnable ! Mais avait-il été trop loin ? Aurait-il dû simplement leur arracher la langue ? Non, trop gentil ! Le cris et le fracas du bois et des os cessèrent. Il ne restait désormais plus rien de ce qui abrita autrefois une « source de culture ». La propagande ? Trop peu pour lui, il voulait la vérité et elles le lui avaient promis. La vérité. Rien que la vérité. Un rire secoua ses épaules alors qu'il se tenait la tête de ses mains. Il avait fait taire les mensonges et les faux prophètes. Mais... c'était trop rouge. Même les livres étaient tachés de rouge. Plus rien. Plus de mensonge. Fini ! Fini ! Fini ! Bouh ! Il préférait le bleu ! Une couleur plus douce. Alors il sorti l'une de ses fioles, l'ouvrit et commença à déverser le contenu sur les corps gisants au sol tout en chantonnant. Pestilence avait fait taire les mensonges. |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Lun 12 Oct 2020 - 0:52 Le plein d’arme avait été fait. J’étais parée pour la guerre. En bandoulière sur mon épaule, un espadon et un marteau de guerre, à chacune de mes hanches, une épée courte était attachée à ma ceinture et, au niveau de mes reins et en cas de derniers recours, deux poignards. J’étais surarmée. Certes, je n’avais pas de méthode de protections, mais au fil du temps, j’avais un style de combat très basés sur l’esquive et l’attaque. Depuis le réveil, je me sentais particulièrement mal. Rien d’extrêmement de néfaste, mais très ennuyant surtout si ça empirait. Mais pour le moment, c’était largement gérable et cela ne m’empêcha nullement de prendre le vélo pour rejoindre Vigneaux. Lior voulait retrouver sa cousine et s’assurer de l’état de son état de santé. J’aurais préféré ne pas la mettre en danger, mais je la comprenais. Je ne pouvais pas l’empêcher alors je l’accompagnais. Lior, manifestement, reconnut rapidement sa cousine. Visiblement, elle était bien emballée. Toujours aussi blasée, je jetais un rapide coup d’œil à cette fameuse cousine. Lise ? La championne d’arène. HA. Je n’avais jamais fait le lien entre les deux lignées. Hm, il fallait dire que je m’étais essentiellement cantonné aux exploits de la branche principale et de leur dernier prodige. Blasée, je ne fis qu’un rapide signe de tête. L’autre fille à côté, je l’ignorais totalement. Ainsi donc, la championne aussi avait été attaquée. Instinctivement, je pensais à ma propre blessure à la joue que j’avais recousue. Maintenant, seul un grand pansement caché la plaie. Une autre cicatrice a rajouté à mon corps. Et puis, il arriva. Le cavalier du Bourrinos. Il nous ignora, mais le seul choc de ses sabots était suffisant pour provoquer des catastrophes sur son passage. Des éboulis nous tombèrent dessus. Des personnes ici présentes, je m’en moquais bien. Seule Lior m’importait. Dans un vif réflexe, mon bras droit attrapa ma masse de guerre et d’un mouvement rapide, l’arme percuta le projectile, le faisant exploser en plus petit débris. Tant pis pour les fragiles qui seront blessées. Autour, les autres avaient eu moins de chance. Mais je ne m’en souciais pas une seconde. Posant le marteau sur mon épaule, je regardais les dégâts causés, jetant un œil mauvais au cavalier. Il était puissant. Trop puissant. Et surtout, le cavalier semblait bien commander son cheval. C’était bizarre. Il n’était pas affecté par la malédiction qui nous touchait tous. « Pas de soucis ? » |
Adèle Lamaurte Lun 12 Oct 2020 - 10:30 Pokédollars : 5410 ft. Lise, Kara, Lior, Jack, Técla, Gabriel, Niravana et Kata Le front. Les cavaliers ont jeté leur hégémonie sur cette ville et je veux tout faire pour aider ceux qui en ont besoin. L'union fait la force Et nous y voilà. Vigneaux, la capitale des nouveaux départs. Elle était mon objectif depuis Kalank et le début de mon voyage mais je n'aurai pourtant jamais penser y arriver avec tant d'empressement et dans de telles conditions. J'avais pédalé comme une folle depuis Pignouse pour rallier la cité au plus vite et à peine arrivée j'avais lâché mon vélo comme une mal propre pour me mettre en hauteur et observer la situation. J'étais grimpée comme un Ouisticram sur le toit d'un bâtiment de trois étages pour essayer de voir le plus loin possible et il faut avouer que repérer ma cible ne fut pas vraiment difficile... Pestilence, le "cavalier de l'apocalypse", laissait tellement de chaos dans son sillage qu'un aveugle pouvait le suivre à la trace, balayant aussi facilement les constructions sur son chemin que ceux qui semblaient vouloir s'opposer à lui. Il avançait tout droit, sans se détacher de son chemin macabre, et donc il devait avoir une destination précise. En réfléchissant et calculant un peu, je compris qu'il s'agissait de ce grand bâtiment, plus loin dans la vile que j'ignorais alors encore être la bibliothèque ; mais je savais où j'étais, où il allait, et même si il était plus rapide que moi j'avais des chances de pouvoir le rattraper là bas. Je descendais de mon perchoir, petit à petit, me presser et me rompre le cou étant le moindre de mes désirs aujourd'hui, puis seulement je m'orientais en courant dans des rues inconnues... Je tombais parfois sur des culs de sac, et je jurerai être passé au moins trois fois par cette intersection qui menait à la Place de la Grosse Cloche mais finalement j'arrivais sur le théâtre de la folie du cavalier. C'est à ce moment que je compris que sa cible était une bibliothèque, une bibliothèque gargantuesque puisqu'au milieu des décombres et des corps désarticulés se trouvaient des centaines de livres et de feuilles baignant dans le sang ou retombant suite à je ne sais quelle déflagration... Plus loin, je pouvais maintenant voir le pokémon titanesque qui servait de monture, mais aussi et surtout la personne sur dos, tellement petite en comparaison, tellement malingre et fluette qu'elle aurait donné tout autant de crédit au personnage émacié de Famine comme il est décrit dans les livres du saint Hélix. Il devait s'agir d'un enfant, peut-être même plus jeune que moi et il sortait une étrange fiole comme celles arnachées sur son destrier et la répandait sur les corps sans vie à ses pieds tout en chantant... Il semblait être l'expression d'une folie contenue trop longtemps qu'on laissait d'un coup exploser, le fruit d'une rage trop longtemps réfrénée, et ça : c'était humain. On pouvait parler avec les humains, cerner leurs motivations, leurs peurs et leurs envies ; si je ne me posais pas en temps que foudre de guerre, si je ne pouvais être utile qu'en une seule chose ce serai ça, je pouvais découvrir quelle était la part d'humain qui se cachait derrière les cavaliers et comment nous en servir. Bien entendu, je n'étais pas non plus stupide au point d'être venue les mains vides, sans la moindre arme... Mes cheveux étaient attaché en queue de cheval, histoire de gêner le moins possible ma vision si je devais me mettre à bouger vite et en tous sens. J'avais laissé tombé mon habituelle jupe d'écolière pour un pantalon, plus adapté et confortable mais j'avais toujours le même haut. Mon sac, habituellement en bandoulière était aujourd'hui serré très prêt du corps, et bien moins épais puisque j'en avais retiré tout l’inutile pour ne garder que l'indispensable ; et bien entendu j'avais mon arme. Un bâton de combat, majoritairement en frêne pour le parfait amalgame entre la légèreté et la dureté, lesté aux deux extrémités par des poids d'étain aussi bien pour les impacts que pour les défenses ; il avait une taille traditionnelle, soit prêt d'un mètre quatre-vingt de long (une quinzaine de plus que moi) et je ne pouvais évidement pas le cacher alors je le gardais en main, bien visible, mais pas offensivement. C'était sans doute l'arme que je maîtrisais le mieux, avec laquelle j'avais le plus confiance en moi, notamment pour mon style défensif qui tirait un maximum de l'allonge et des mouvements vifs, mais dans la meilleure des situations je préférais ne pas avoir à m'en servir aujourd'hui... Le regard sûr et sévère je me mis à avancer, combler la distance qui me séparait du destructeur pour me mettre à portée de voix mais pas plus, et c'est tandis que je marchais sur les décombres d'un mur écroulé que mon pied raccrocha quelque chose. Baisant les yeux, je me rendis compte qu'il s'agissait d'un porte feuille coincé entre deux pierres, blanchis par la poussière; ne me demandez pas pourquoi je le ramassais, je n'aurais pas la réponse, une sorte de réflexe inconscient sans doute mais ce que j'y vit me fit prendre un air encore plus grave... je fis les quelques pas qui me mettrait à une dizaine de mètres environ de ma cible et son pokémon et je m'annonçais pour ne jamais lui laisser croire que je l'attaquais dans le dos. _ C'est donc ça... Son attention maintenant attirée, je jetais vers le jeune homme masqué le portefeuille que je venais de ramasser ; pas comme un projectile, plutôt légèrement en cloque, et à hauteur des bras, l'objectif étant clairement qu'il l'attrape et voit, tout comme moi ce qu'il renfermait... À l'intérieur des reliures de cuir beaucoup de cartes sans le moindre intérêt, un peu d'argent qui ne servirait jamais à personne mais surtout une unique photo maculée de sang frais. Impossible de savoir qui de cette photo était dans le carnage à nos pieds, étais-ce lui ou elle ? Ni moi ni mon interlocuteur n'aurions sans doute jamais la réponse mais il y avait aussi une forme de symbole dans tout ça... _ C'est donc ça l'objectif des cavaliers : la destruction et la mort aveugle sans la moindre réflexion ?.. Ou alors vous voulez quelque chose qu'on pourrait vous donner ?.. Je m'étais arrêtée là, à dix mètres, au cas où il se retourne contre moi dès le premier de mes mots, pour pouvoir voir venir une attaque aussi, il était clair que j'étais sur la défense, mais contre un pokémon aussi puissant que semblait l'être ce Bourrinos, je savais pertinemment que je n'aurais pas une multitude d'option si la conversation que j'espérais tournait mal... |
Gabriel Ferrero Lun 12 Oct 2020 - 11:33 Pokédollars : 6470 One day, you'll DIE anyway. Que se passe-t-il? Pestilence est parti vers une autre destination, n'est-ce pas? Et qu'est-ce qui arrive....après Pestilence? C'est exact...la mort. Il n'y a pas que lui qui arrive, bientôt les nuages se font plus sombre comme annonciateur d'un mauvais présage. Et soudain, alors que le ciel s'assombrit et qu'il passe au gris foncé, vous entendez un grondement dans le ciel et la pluie tombe. D'abord quelques gouttes mais bien vite elle devient beaucoup plus importante. Vous n'entendez que le hennissement d'un cheval qui se rapproche mais vous n'entendez pas ses pas dans l'eau étrangement. Pourtant cela devrait être le cas, n'est-ce pas? Mort est là, son costume commence à prendre l'eau, comme les votres mais quel importance? C'est peut-être la fin du voyage pour vous. Après avoir filer à Bivouac, il est de retour à Vigneaux, il semble silencieux. Il semble tourner sa tête vers le ciel, puis à ses côtés. Oui, il y a tant de lumières bleutés qui le suivent à présent...vous ne pourriez très probablement pas toutes les compter. Une centaine? Nan plus, beaucoup beaucoup plus. Le canasson face à vous...flotte dans les airs? Oui...le regard du zeblitz semble ne même pas vous voir comme si vous étiez déjà condamnés. Et d'ailleurs, vous l'êtes tous avec cette maladie qui se repend comme une trainée de poudre. Mort n'est pas seul, une autre silhouette encapuchonné l'accompagne. Mort se redresse et s'exprime de sa voix glaciale et si sombre, oui, on dirait vraiment une voix d'outre tombe. Où est passé le petit garçon qui se trouve sous se costume? Ce modificateur de voix est très réussis en tout cas, il donne de réels sueurs froides. Habitants de Vigneaux. Vous qui n'avez cessés d'essuyer des tragédies tout au long des siècles, moi, Mort, j'ai entendu votre appel. Alors que Mistral a façonné votre histoire jusqu'à en faire une réalité, c'est moi aujourd'hui qui cloturerais la fin de cette mascarade. Ne craignez plus rien, je vous promet une mort subite. Je vous en prie, ne me forcez pas à vous pourchasser. Vous ne feriez que retarder l'évidence. Toujours le même discours, mais cette fois, les habitants n'ont pas la même réaction qu'à Bivouac, ils n'acceptent pas leur mort aussi facilement. Non, ils hurlent encore plus en courant le plus loin possible du cavalier ce qui fait soupirer ce dernier alors qu'il se réinstalle. D'ailleurs, il semble enfin vous remarquer, vous qui êtes en plein milieu du passage. ...Vous n'êtes pas de Vigneaux. Votre heure n'est pas encore venu. Hors de mon chemin. Alors qu'il vous parlait, un homme courageux ou certainement suicidaire fonce sur lui pour tenter...de le faire tomber du cheval? Certainement quelque chose de ce genre. Fatal Foudre obscur. Voilà qu'une lumière jaune qui s'assombrit presque aussitôt venant du pokemon jaillit et se lance dans le ciel qui finit par lui répondre comme d'un même écho terrifiant et s'abattre sur l'individu. Très précisément celui-ci qui....finit mort carbonisé. Ni plus, ni moins avec cette expression mi-choquée, mi-désespérée. Il n'a sût qu'au dernier moment qu'il avait commis une grave erreur. Vous n'êtes pas concerné, malheureusement à cause de lui, l'eau et l'électricité ne font pas bon ménage et le sol est électrifié sous vos pieds. Vous allez tous jeter un dés de chance. Si vous faites 70 ou plus, vous êtes paralysé. Standing lonely in the night with the darkness by my side~♪ @pharaohleap PHARAOH LEAP CREATES |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Lun 12 Oct 2020 - 14:46 Une aura incroyablement puissante pesa soudainement sur les épaules de Lior et elle écarquilla ses yeux, sentant une peur primitive émerger du plus profond de son âme. Le sol tremblait terriblement sous le galop puissant d'un équidé, attirant l'attention de Lior qui observa l'énorme bête leur fonçant dessus. L'être sur son dos était tout aussi impressionnant et Lior en resta bouche bée, n'y comprenant rien. Qui était-ce ? Pourquoi dégageait-il une aura aussi terrifiante ? La monture bondit, retombant de l'autre côté dans un grand fracas qui souleva de gros débris, fracassant certaines personnes. Técla, rapide, frappa un gros morceau de débris, l'éclatant. Des petits morceaux frappèrent le corps de Lior sans la blesser tandis qu'elle ne bougeait pas, profondément surprise. Qu'est-ce que c'était ? Elle n'avait jamais rien sentit de telle. Ou si... Au bal. La pression ressentit là-bas y ressemblait, ses tripes le lui disaient. « C'est... lippoutou on a un gros problème, tu sens ce qu'il dégage comme moi, Técla ? » Lior avait un instinct très primitif, si son intellect n'était pas développé sur beaucoup de choses, elle réagissait souvent comme un animal. Et là, l'animal avait sentit qu'une bête extrêmement puissante venait de surgir. Une chose contre qui lutter semblait signifier signer son arrêt de mort. Même elle, redoutable combattante aux sens aiguisés et à la robustesse de diamant ne s'y frotterait pas de manière inconsciente. Malgré ses armes. La pression venait à peine de redescendre quand une autre chose monstrueuse arriva. Lior sentit son souffle se couper. Là, c'était encore différent. Plus puissant ? Peut-être. Les cieux s'assombrirent à une vitesse folle, les nuages devenus noirceurs déversèrent des gouttes de pluie froides sur les habitants. Lior cligna plusieurs fois des yeux, posant une main sur le manche de sa hache d'arme, prête à se défendre mais aussi à défendre Técla ou Lior. Ces lumières, qu'est-ce que c'était ? Lior fronça ses sourcils, se plaçant par instinct plus près de Técla et Lise. Cette monture là flottait littéralement dans les airs. C'était complètement fou. Il allait les tuer ? Lior observa les gens hurler, fuyant pour sauver leurs peaux. Le type sur le Zéblitz leur parla directement. Hors de son chemin ? Mais avec grand plaisir ! Lior ne comptait pas le défier, ce serait complètement débile. Elle n'était pas un héros. Elle n'était pas faîte pour sauver les gens contre de telles créatures, qu'importe ce qu'on dirait d'elle. Lior s'en fichait. Seule la survie de Lise et Técla comptait. Malheureusement avant de pouvoir bouger, un homme fonça sur le représentant de la Mort. « lippoutou quel débile. » Soupira la jeune femme. Ces gens dénués d'instinct ! Ca la rendait irritable. Carbonisé. Il avait rendu l'âme. Le spectacle n'était pas beau à voir et cela confirmait la puissance de ce type et son Pokémon lévitant. Sans attendre, Lior empoigna Lise par le poignet, posant ensuite sa main sur Técla pour attirer son attention, l'enlevant ensuite. « On se taille, faut pas traîner ! » Encore fallait-il échapper à l'eau électrifiée sous leurs pieds. |
Lord Helix Lun 12 Oct 2020 - 14:46 Pokédollars : 84082 Le membre 'Lior Leroy' a effectué l'action suivante : Lancer de dés 'Chance' : 9 |
Nirvana Politain Lun 12 Oct 2020 - 15:01 Pokédollars : 6150 Alors que j'arrivais plus encore dans le centre ville, la pluie se remet à tomber, une averse sortie de nul part. Et en voyant le fatal foudre tomber au loin, je savais que cette situation ne faisait que commencer... ... ... ...? ...! Je pose mon vélo en vrac, rien ne vient plus à l'esprit. Seule une couleur particulière m'attire à quelques mètres d'ici. Un homme, vétu d'une impeccable veste blanche. Une canne à la main, un cigare tombé au sol, des traces de morsures et d'écorchures par dizaines... Son visage... Ne.... F... Auc.. D..te... Pourquoi... Pourquoi les larmes me viennent ? Comment est-ce arrivé ? POURQUOI ?! REPONDEZ MOI JE VEUX UNE REPONSE ! LA PERSONNE QUE JE CHERCHE DEPUIS TANT D'ANNEES ICI, MUTILE EN PLEINE RUE A CAUSE D'UNE ATTAQUE A L'IMPROVISTE ! ROMUALD DANTE, LA SEULE PERSONNE POUR QUI JE ME DEMENAIS A FAIRE TOUT CA DISPARUT JUSTE AVANT QUE JE LE RETROUVE ? Je ne sentait plus la pluie. Je ne ressentais plus la douleur de mes jambes après la route. Je ne ressentais pas les vibrations qui venaient de plus loin. Ni le bruit Finalement, que restait-il à quelqu'un comme moi ? Ma famille ? Non, je n'y retournerai pas... Kim ? Je vais aller la voir une fois tout cela finit. Des amis ? Pas tellement. Oui, j'étais... Complétement seule à présent. Personne ne m'avait suivi, personne ne m'avait arrêté. Et plus personne ne m'arrêtera. Je détruirai ceux qui me gênent à commencer par ces envahisseur. Pas de face non, je veux le voir sombrer quand le temps sera venu. C'est leur faute. LEUR FAUTE. A EUX. Toujours tremblante, mais ferme, je ferme ses yeux du bout des doigts. Dans la mêlée qu'il y a du y avoir, ses pokeball sont toutes ouvertes, impossible d'aller les chercher. Pas la peine d'ouvrir mon arme pour aller voir les investigateur de cette ville. Deux hommes, Bourrinos et Zeblitz en monture, tous deux dégage une aura bien trop importante pour être naturelle. Je vois déjà un groupe qui s'y confronte alors que des morts les entoure. Je reconnais Lior, une championne, qui demande la retraite. Je veux ma revanche mais je ne suis pas suicidaire. Je ne sais lequel des deux est responsable, mais il m'aura à sa poursuite jour et nuit lorsque ce sera terminé ou qu'il n'y aura pas d'autre choix. "Tirez-vous, MAINTENANT." Je demande ça aux intéressé assez malin pour s'en aller dès à présent comme vient de le faire ma collègue. Il n'est plus l'heure de se tirer dans les pattes. |
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