L'union fait la force ! Page 2 sur 3 • 1, 2, 3 |
Jack O'Lope Lun 12 Oct 2020 - 16:32 Pokédollars : 7400 L'union fait la force ! Quelques instants le silence. Plus de murmures. Plus de cris. Doux silence qui ravissait sa tête. Oui, il avait bien mérité un peu de repos après avoir réussi sa mission. Tous ces corps et ces livres déchirés ne pourraient plus jamais répandre le poison de l'ignorance. Peut-être que dans le lot qu'il y avait eu des victimes innocentes, des livres qui n'avaient pas été soumis à la ratification de la « famille royale ». Oh... Vous vous attendiez à ce qu'on pense aux humains ? Balivernes, aucun d'entre eux n'étaient innocents ! Ils colportaient tous ces vilains ragots ! Vilains ! Vilains ! Vilains ! Ils n'avaient eut que ce qu'ils méritaient ! Mais ce n'était pas pour autant qu'il pouvait se reposer sur ses lauriers et les voix résonnèrent de nouveau à ses oreilles. Nouvelle quête. Toutes les sources de mensonges n'avaient pas été éradiquées et de loin la pire lui restait à faire disparaître. Que le Monde soit rassuré, il allait le soigner. Le bon Docteur était là pour lui. Prêt à lancer Svaldifari au galop vers sa prochaine destination, une voix l'en empêcha. Il aurait put l'ignorer comme il l'avait fait pour ces autres femmes mais cette voix... elle... elle lui rappelait quelque chose. Des... Des souvenirs ? Si lointains. Un mélange de couleurs et d'odeurs. C'était terriblement flou. C'était joyeux et douloureux à la fois. Assez pour lui donner un mal de crâne et lui faire se tenir la tête quelques instants. Et une douleur frappa dans sa poitrine. Ouille ! Jack avait toujours ce grand cœur. Cette gentillesse qui le perdrait un jour. Il fallait faire très attention ! Comme l'éclair, son caducée disparu quelques instant : le temps de lui laisser attraper l'objet qu'il lui avait été lancé. La tête penchée sur le coté, il déplia le porte-feuille et en découvrit le contenu. Beurk ! Encore tout ce rouge. C'était dégoûtant. En plus il y avait plein de trucs inutiles dedans. Que voulait-elle qu'il fasse de cette breloque ? Ses paroles lui indiquèrent quoi regarder. Oh ! La photo. Il y voyait une famille rayonnante de bonheur. Une famille que lui n'avait pas eu le droit d'avoir. Parce que Mistral se foutait royalement d'eux. La malédiction de Bivouac. Non, le poison de Bivouac ! Celui même qui avait tué sa mère et affaibli son père. Face à leur détresse, ils n'avaient connu que l'ignorance du reste de la région. Bouh que les bivouackois étaient moches et tout le temps malades. Mais personne ne c'était inquiété de savoir pourquoi. Sauf lui. Ce petit garçon. Et quand bien même il en avait averti les scientifiques, ceux-ci l'avaient chassé, malgré le fait qu'il était encore fatigué de toutes ses recherches et des prélèvements. Un enfant jeté dans la rue et rabroué car trop rêveur. Même le professeur Snappy qui l'avait aidé avait été entaché par cette histoire. Alors, c'était bien fait pour eux ! Voilà tout. Mais plus que cette photo, se furent les paroles qui le firent réagir. « - Sans la moindre réflexion ?!? » La voix du cavalier était stridente et suraiguë. Comment OSAIT-elle dire cela ? Tout était calculé. Il fallait une minutie digne des plus grands chirurgiens afin d'accomplir l’œuvre qu'ils étaient en train de mener à bien. Il était un éminent chercheur, lui ! Vilaine fille ! Vilaine ! Vilaine ! Vilaine ! Peut-être qu'un bon coup de bâton sur le crâne lui remettrait les idées en place ? Comme l'autre idiot qui avait voulu fuir... « - NON ! » Il soupira. Peut-être que le Docteur devrait lui ouvrir les yeux. Métaphoriquement hein ! Il n'avait pas pris son scalpel après tout... Le Bourrinos devenait nerveux et il le calma d'une tape amicale sur l'encolure. Patience mon grand. Patience. « - Ne vois-tu donc pas ce que j'accomplis petite fille ? Tous ces gens étaient des menteurs et des meurtriers ! Leurs ouvrages, un tissu de mensonges ! J'ai tué un parent et ALORS ?!? Ses enfants ont encore UN ! Cette personne ! Cet assassin, il s'est rendu coupable du massacre de TOUT UN VILLAGE !!! » Sa voix était erratique et toute la haine contenue dans ce frêle petit corps était en train de se déverser, tel un torrent de pus. Il perçait l’abcès pour que la cicatrice soit propre et nette. Hypocrites ! Ils étaient tous des hypocrites ! Il balança le vieux porte-feuille au sol et s'essuya le gant. Pestilence reprit son souffle et son ton devint plus posé mais terriblement froid. « - Ce que nous voulons est très simple : sauver le Monde de la corruption qui le ronge. Que la vérité éclate et que les méchants soient tous punis. » Son arme reparu comme par magie dans sa main gauche qu'il leva. Le caducée menaçait déjà le crâne de la demoiselle de son ombre mais son bras s'arrêta. Tremblant. … Oui... Il avait déjà perdu assez de temps comme ça. La mission avant tout ! Et puis, il avait besoin de quelques survivants pour annoncer la bonne parole. Pas de sacrifices inutiles. « - Porte la vérité à tous petit fille. Nous voulons juste soigner ce Monde. Mais prends garde à ne plus te mettre en travers de ma route... » Et sans plus de cérémonie, il intima à sa monture de s'élancer. De nouveaux les tremblements de terre firent frissonner la ville décadente. Nouvelle destination : la place du congrès scientifique où il avait quelques comptes à rendre. Ils allaient tous voir ce que les graines de la nouvelle génération étaient capable de faire. En chemin, il entendit le tonnerre gronder. Oh ! Alors Death était venu lui tenir compagnie. … Bon, une rapide halte alors ! Il fit tourner son titan et emprunta l'ancienne ruelle qu'il avait utilisé un peu plus tôt et retomba sur le cadavre de l'imbécile où non loin de lui se trouvait désormais la maire. Était-elle, elle aussi dans la confidence ? Savait-elle elle aussi ce vilain secret qu'ils n'avaient pas voulu faire partager afin de les sauver ? Avait-elle poussé le vice jusqu'à ouvrir le salon afin d'empoisonner le plus de monde ? En tout cas la vilaine était déjà bien punie. Il tourna son attention vers l'autre cavalier et de sa main libre, il le salua. Comment pouvait-il être aussi désinvolte en un moment pareil ? Surtout avec toutes ces petites souris armées jusqu'aux dents autour d'eux. Peut-être parce que certaines commençaient déjà à fuir. « - Oh Death ! J'ai une bonne nouvelle : ma mission est pour le moment un franc succès ! Je m'en vais accomplir la suite. ~ » Et le voilà de nouveau en route, ne laissant que gravats et désolation sur son chemin. Il se demanda alors comment se déroulaient les événements du coté de Famine et War. |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Lun 12 Oct 2020 - 19:36 « Ouais, c’est pas normal. » Ca n’avait rien de normal. Mon instinct savait quand un défis était de trop. Et pourtant, je m’étais déjà battue à mains nues avec une Carchacrock folle. Là, on avait quelque chose de plus gros, de plus dangereux. Mes armes, mes poings risquaient d’être inefficaces. Chier. On se prenait quoi cette fois. Hm, c’était en dehors de mes connaissances. Il fallait peut-être se tourner vers des choses plus…mystiques. Et puis, le ciel se couvrit de nuages noirs alors que la pluie s’abattait sur nous. Génial. On allait être trempé. Génial… Je soupirai de toutes mes forces. Tout partait tellement en bordel. Voilà qu’un nouveau cavalier arrive. Un nouveau cavalier qui semblait flotter dans les airs, suivi d’une multitude de lumières bleues. Il promettait mort. Ok. Je sortais l’espadon. Je soupçonnais que son état était quelques peu spéciales. Hors de son chemin ? Réellement ? Il avait toute la rue. Il était assez mauvais cavalier pour ne pas pouvoir passer à côté de nous ? Génial. En plus, il osait montrer une arrogance certaine. Bien sûr, son cheval n’était en rien ordinaire. Encore un type qui se laissait pousser des ailes que grâce à un pokémon. Purée, il était bien digne de rentrer parmi les champions avec cette attitude. Et puis, il eut un débile profond qui tenta de s’interposer. Mais comment on pouvait se croire aussi utile ? Je lui mettais un poing et il tombait au sol. Il espérait vraiment faire quelque chose ? Et bam. Un fatal-foudre et il finissait carboniser. Et, en plus, ça puait la mort et on se prenait les dégâts collatéraux de l’attaque. Par une certaine chance, malgré l’eau et l’acier de mes armes, je ne me pris aucun dégât. Et Nirvana, oui, on faisait quoi là ? On cuisait des crêpes. Bien sûr qu’on allait partir. On n’était pas stupide. Il n’y avait rien de normal avec lui. Je hochais de la tête la déclaration avant de partir. Il ne fallait pas rester là. Alors que nous étions sur le départ, l’autre cavalier revint. Il avait fini sa mission… Fier ? Je supposai que c’était le pokemon qui avait tout fait. |
Lord Helix Lun 12 Oct 2020 - 19:36 Pokédollars : 84082 Le membre 'Técla Thélafasse' a effectué l'action suivante : Lancer de dés 'Chance' : 41 |
Lise Sens Mar 13 Oct 2020 - 5:09 Pokédollars : 5352 Je te tiens ! A défaut de pouvoir la ramener chez ses parents, Lise avait vite attrapé la petite fille pour sauter sur le côté et éviter les éboulements provoqués par un bourrinos géant. Si la petiote n’avait rien, Lise avait droit à quelques blessures supplémentaires, mais superficielle. Tout c’était passé tellement vite ! Une gosse sortie de nulle part et qui ne semblait pas être au courant, Lior et Técla, armé jusqu’au dent (et malade en plus), un massacre à la bibliothèque, une gamine équipée d’un baton et un autre gamin sur une monture qui voulait “juste” répandre la mort comme si de rien n’était. Si ce n’était pas si grave, cela aurait pu ressembler à une mauvaise blague. Par réflexe, Lise cacha cependant les yeux de la fille bizarre qui lui avait parlé en premier lors de la scène de l’électrocution. Non. La seule chose dont elle était certaine, c’est que ces deux salles marmots beaucoup trop perchés sur leur monture allait payer. Ils pouvaient s’en assurer, aucune de leur motivation n’était recevable quand on arrive à de tel extrémité. Lise serra les dents devant son impuissance. Pour être honnête, même avec ses pokémons, elle n’était pas certaine d’avoir pu empêcher grand-chose. Les habitants qui étaient sous sa protection… Oh qu’elle pouvait détester ces gamins. Elle les hait. La colère et la rancoeur que ressentait Lior ne devait pas améliorer les choses… Pour l’instant, il fallait fuir. Pour trouver une solution. Pour les combattre. Pour les tuer. Parce que tout ce cirque ne valait que cette sentence. Ils n’étaient pas rattrapables. Je jure que vous payerez chaque mort que vous avez provoqué. Chacune. Aussi grande soit sa colère, elle finit par se laisser emporter par Lior qui avait la bonne idée de la faire bouger. Tiens ? Nirvana était là aussi ? Tout le monde s’était donné rendez-vous dans sa ville ? Tant mieux, en ses périodes troublées. Pour être honnête, il y a beaucoup de choses que Lise ne comprenait pas et elle se sentait un peu dépassée. Par chance, il semblerait que Lise n'ai pas été affecté par la foudre obscure. Ohuiiihuun non plus. Ce dernier se dit que ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée de suivre les humains encore en vie. C'est comme quand on fuit un feu de forêt, on oublie les rancoeurs et les différences pour survivre et se mettre à l'abri. |
Lord Helix Mar 13 Oct 2020 - 5:09 Pokédollars : 84082 Le membre 'Lise Sens' a effectué l'action suivante : Lancer de dés 'Chance' : 61 |
Adèle Lamaurte Mar 13 Oct 2020 - 7:56 Pokédollars : 5410 ft. Lise, Kara, Lior, Jack, Técla, Gabriel, Niravana et Kata Le front. Les cavaliers ont jeté leur hégémonie sur cette ville et je veux tout faire pour aider ceux qui en ont besoin. L'union fait la force L'attitude de ce cavalier était étrange, un coktail de folie contrôlée et de problèmes violents de santé mentale... Des fois ils se tenaient les mains, se murmurant des choses à lui même que je ne pouvais entendre à cause de la distance de sécurité que je tenais à garder. Il semblait que ce soient mes actes et mes paroles qui le firent sortir de cet état second et me répondre. Sa voix était étrange, modifiées, beaucoup trop stridente pour être humaine mais pas assez saccadées pour être autre chose ; il devait profiter de quelque chose d'autre caché sous ces bandages ou son grand manteau brun. Après il était en colère, une colère difficile à dissimuler dans son timbre et un sentiment, cette fois encore, tout à fait humain... Ça brisait en milles éclats toutes les belles théories des conspirationnistes sur un fléau céleste, les cavaliers étaient bien des personnes comme vous et mois. Ils avaient sans doute des pouvoirs particuliers, étant donné qu'ils se répandaient comme du chiendent ces dernières générations... Oui, c'est de la jalousie, j'aurais donné un de mes yeux pour en avoir un comme eux... Leurs pokémons aussi devaient être spéciaux, plus forts que beaucoup ce ne semblait pas simplement être le fruit d’une nature ou d'un entrainement... Une drogue peut-être puisque celui là semblait être un spécialiste en potions... Nous verrions bien, ne nous concentrons pas sur les hypothèses. En tout cas, la symbolique du caducée, qu’il faisait réapparaitre comme par enchantement dans sa main, les potions, le fait qu'il semblait connaître et avoir une rancœur tenace contre les scientifiques qui se trouvaient allongés sans vie dans la bibliothèque me laissait à penser qu'il devait lui aussi en être un, rejeté par ses pairs et qui se voyait obnubilée par une vengeance sourde et aveugle. Il pointa son arme vers moi, se posant comme un sauveur du monde sous œillères et je ne pouvais m'empêcher de lui répondre : _ Il a massacré tout un village et aujourd'hui vous massacrés toute une région... Aujourd'hui c'est vous les méchants et puis quoi, ceux qui se vengeront de vous détruiront le monde ?.. Si tu as l'intellect et la réflexion que je suppose, réfléchis-y en et demande toi si ta vengeance mérite tout ça... Une dernière phrase de sa part, digne d'un gourou débutant, et il partit aussi vite qu'il était arrivé, faisant trembler le sol et me forçant à poser ma main libre au sol pour maintenir mon équilibre. Je ne pouvais lui répondre que maintenant, alors qu'il était trop loin pour pouvoir entendre qui que ce soit... _ Évidement que je me remettrai sur ton chemin... IL y a une différence entre se battre et résister... La pression retombait légèrement, me permettant de lâcher un profond soupire pour cracher toute mon adrénaline et je rentrais dans la bibliothèque... À l'intérieur le carnage se passait de mots, j'espérais trouver n'importe quoi, un survivant, un livre intact, quoi que ce soit qui pourrait me donner un peu d'espoir mais je devais me résoudre à l’inévitable : ce fou avait fait son travail avec beaucoup de minutie et n'avait rien laissé... C'est alors qu'au milieu du silence assourdissant j’entendis les pleurs. Ça ne venait pas de l'intérieur, pas d'ici, et tant mieux, je sortis donc pour être curieuse et prit le soin de refermer la porte branlante derrière moi pour épargner ce triste spectacle à des yeux innocents. Je tombais sur deux enfants, un petit garçon et ne petite fille. Elle pleurait, serrant contre elle un Nounourson en peluche à moitié éventré, lui la tenait par la main gauche - la tirait même peut-être - et si il avait les yeux rougis d’avoir pleuré il s'était arrêté faute de larmes et me demanda d'un voix tremblante : _ Il est partis môdame ?.. "Madame" ?! Sans déconner ! J'avais à peine dix ans de plus que lui !.. La pluie avait commencé à tomber alors que j'étais à l'intérieur et tout semblait trempé y compris les deux enfants. je m'agenouillais, le visage ruisselant mais souriant pour leur répondre d'un calme olympien mais tout ce qu'il y a de plus simulé : _ Oui, il est parti, mais nous ne devons pas rester là... J'arnachais mon bâton géant dans mon dos et prenais la petite fille dans mes bras droit, légèrement penchée au dessus de mon épaule puis prenait la main du petit garçon. C'est alors que la foudre s’abattit au loin, au milieu de la cité, un étrange éclair qui irradiait d'une lumière noire et donc le tonnerre, instantané et vrombissant, avait cette étrange impression de raisonner et de faire siffler nos oreilles. La décharge de l'impact se répandit dans les flaques accumulées au sol et je sentis des picotements dans mes jambes mais nous avions eu la chance d'être assez loin de l'impact pour n'en rien ressentir d'autre que des bribes ténues. Je devais maintenant trouver un endroit sûr pour nous cacher tous les trois et, dans un tel chaos, ce ne serait pas une mince affaire... _ C'est quoi vos noms à toi et ta sœur ?.. Je m'adressais à lui parce que elle était toujours en train de pleurer à mon oreille, mais je sentais que ses forces s’amenuisaient petit à petit, ses chuintements se faisant de plus en plus discrets. _ Je m'appelle Pierre, et elle je sais pas qui c'est... - je lui lançais le regard surpris de l'incompréhension tout en marchant - ... Je l'ai trouvée en train de pleurer et je pouvais pas la laisser toute seule... Si les enfants sont porteurs de vérité comme le prétends la maxime, ce serait le dernier indice dont nous devrions avoir besoin. À tous ceux qui voulaient fuir, à tout ceux qui voulaient se cacher en attendant que la tempête s'estompe, il n'y aurait rien qui échapperait à ceux là... Ils ne faisaient pour le moment que jouer avec nous, et ils ne s'arrêteraient qu'en nous ayant tout pris, à tous... On devait trouver le moyen de résister puisque, malgré tout : ils étaient de simples humains. |
Lord Helix Mar 13 Oct 2020 - 7:56 Pokédollars : 84082 Le membre 'Adèle Lamaurte' a effectué l'action suivante : Lancer de dés 'Chance' : 59 |
Kata Strophe Mar 13 Oct 2020 - 13:31 Pokédollars : 32855 Il est ici. Je le sens. Mes yeux brûlent d’une intensité jamais vécue auparavant. J’ai tout abandonné. Tout. Kata. Phila. Jack. L’histoire de tant d’acteurs est derrière-moi, délaissée au profit de la plus brillante des destinées que j’ai croisées : la mienne. Un ciel sombre, pluvieux. La foudre qui déferle sur la ville. Les cris, le sang. La mort est là, emporte avec elle les âmes de centaines d’enfants perdus. Mon minuscule corps de Pitrouille s’y sent attiré, tout comme elles réclament ma présence. Nous ne sommes qu’un. Mon existence entière pourrait se résumer à ce rôle, à cette tâche. Qu’importe la blague qu’était ma vie d’autrefois. Qu’importe les scénarios innombrables entamés après ma fin. Qu’importe. Seul le jour présent compte, désormais. Contrairement à la foule qui fuit. Contrairement aux héros qui se replient. Contrairement aux vivants qui cherchent à faire durer leur existence quelques minutes de plus, j’avance au cœur de cet enfer, jusqu’aux côtés du cavalier chevauchant le tonnerre. Mort. La mort est devant moi. — Pitrouille ! J’attire son attention. Après-tout, il n’est pas facile de me remarquer dans le chaos ambiant. Pourtant, je ne suis pas loin de lui. Ma citrouille semble éteinte, mon corps spectral l’ayant envahi au maximum pour qu’aucune lueur ne s’en échappe. Il n’y a que mes yeux, aussi ardents qu'un soleil, pour me faire voir du cavalier. Je m’incline, posant visage et ailettes sur ma citrouille pour signifier ma dévotion à cet être dont l’existence justifie la mienne. Je lui pointe ensuite du doigt l’une des âmes, tandis qu’un très mince filet de lumière s’échappe de ma citrouille. Aussitôt, l’âme s’y intéresse, se met à me voler autour et cherche à forcer le passage pour s’y terrer. Je refuse. Jamais je n’oserai perturber la mise en scène d’une telle divinité. Je ne suis qu’un de ses pions. J’agirais s’il le désire, s’il me juge digne de porter ce fardeau à ses côtés, lui qui sème la mort. Mort. Celui qui libère les vivant de leur enveloppe charnelle. Celui qui permet aux âmes de quitter l’enfer d’une vie. Mort. Vous n’êtes sans doute pas à ignorer le rôle de mes semblables. Nous qui guidons ces âmes perdues pour les amener à destination. Mort. Vous êtes la faux qui permet à ces âmes de voguer jusqu’à leur repos éternel. Mort. Permettez-moi d’être le phare qui les y guidera. Permettez-moi de vous accompagner dans cette épopée théâtrale. Permettez-moi d’assister à votre apogée. Permettez-moi de jouer le rôle de ma non-vie. Ce n’est plus le regard d’un Pokémon qui fixe la mort, ni celui d’un metteur scène, ni même celui d’une âme en peine. C’est un enfant qui implore son géniteur de l’accepter à ses côtés et lui accorder sa confiance pour faire ce qui doit être fait. |
Invité Je suis un Invité Invité Invité Mar 13 Oct 2020 - 14:43 Ma Kara était venue chercher de l’aide et au dela de la championne qu’elle avait trouvée, elle avait aussi dû faire face à deux humains très différents de ce que j’avais pu voir. Deux enfants étaient présents, assis sur leur destrier qui les écoutaient avec une splendide perfection. Leurs discours n’étaient pas ceux de personnes en danger, bien au contraire. Les deux enfants étaient perturbants au tant physiquement qu’à travers le flot de paroles qu’ils avaient coulé, depuis leur arrivée. La tension était palpable. Rien n’allait dans cette ville et encore moins depuis l’arrivée du deuxième gamin. Des gens toussaient, éternuaient jusqu’au sang, comme Kara à ce même moment. - Kopf kopf Mes yeux étaient rivés sur elle, la petite fille tétanisée devant toute cette cruauté verbale et physique dont elle était aujourd’hui spectatrice. La petite Kedalienne n’avait jamais fait face à ce genre de problèmes. Elle était loin du monde de bisoupokémon qu’elle connaissait, la pauvre. J’avais presque pitié d’elle. L’éleveuse se reprit. Sortie de sa torpeur elle ferma les yeux très forts et posa ses deux mains sur chacune de ses oreilles. - Je vais me réveiller, je vais me réveiller, se chuchota-t-elle Aucune chance que ses prières soient entendues ici. Franchement, cette humaine était terriblement bête et faible. Je ne me rappelais même plus pourquoi j’avais aimé être son pokémon. Franchement. Elle n’avait pas la carrure ni le mental d’être à la hauteur de mes objectifs. - Pika pika, ou es-tu, cria-t-elle les larmes aux yeux Attaché à cette tête rose par la taille j’étais toujours là, et cette débile ne s’en rappelait même pas. Elle attrapa la corde qui nous liait, comme pour vérifier que j’étais bien là. Une fois qu’elle eut remarqué ma présence elle avait semblé vouloir prendre ses jambes à son coup, mais fut prise de court. Heureusement, cette fameuse championne avait été présente pour elle et l’avait sauvé, elle, et surtout moi de l’attaque de bourrinos par laquelle nous allions nous faire broyer. Pas le temps de dire merci, Kara se releva, tâtant à nouveau la corde autour de sa taille qui avait été coupée. Je la voyais me courir après, m’ayant vu de ses petits yeux me faufilant derrière un bâtiment qui avait pris un satané coup. - PIKA PIKAAAAAA, revient !!!!!!! Elle prit ses jambes à son coup et tenta de me rattraper. Je n’avais aucunement envie de rester ici, surtout pendant ce carnage ! [Kara quitte le RP si elle n'est pas paralysée] |
Lord Helix Mar 13 Oct 2020 - 14:43 Pokédollars : 84082 Le membre 'Kara Pathé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés 'Chance' : 37 |
Contenu sponsorisé Je suis un Contenu sponsorisé Contenu sponsorisé |
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Page 2 sur 3
|
|