Saison Un

: Obscure Prophétie

Le contact.

Qu'il est doux de pouvoir de nouveau la sentir au creux de tes bras.
Une vision et une sensation que tu te délecte encore et encore malgré un public récent.
En effet, tu as pu t'apercevoir entre les deux nouvelles têtes de la journée.
Tout d'abord, la sœurette de Théa, Aurora.
Tu n'avais pas grand chose a dire, si ce n'est qu'elle est à l'instar de ses cheveux, sauvage et très certainement rayonnante.
Il se pourrait que cela puisse très drôle de la côtoyer et en apprendre plus sur cette famille aussi belle qu'heterochlyte.
D'une autre part, la bouille de vivia apparue.
Très brièvement ceci dit.
La timidité de la compagne de la sœur était assez surprenante sachant que tu la connais déjà…
La scène la gêne ? On verra cela plus tard, mais tu te rends compte que vous êtes déjà 4 filles et que c'est parfait pour un dîner.

Théa faisait son innocente à feindre la surprise d'une telle action.
Trop mimi, mais pas assez pour m'arrêter dans mon élan.

-"Hop !"

Ta Charmilly se retrouve cajoler et transporté dans tes bras, se tenant à ton cou, c'était tellement romantique.
Elle te propose de parachever cette scène avec un beusous. Coquine va !

*Smack*

Aurora avait vu juste, pensons à la santé de Mademoiselle avant de nous emballer. Un canapé fera l'affaire et la voici emmitouflée sous les draps présent, que l'on a brièvement nettoyé et dépoussiéré.

Je l'avais presque oublié celle-là.
Vivia vient de rappeler la présence de cette maman poule aux gènes de Snubbull…

-"Ma chérie, je n'ai pas de contentieux avec ta maman, c'est elle qui devrait arrêter d'être une enfant et de se présenter devant nous, n'est pas belle maman ?!"

Tu t'assoies en te faisant une petite place sur le canapé, tu prends délicatement la tête de ta crème d'amour pour la déposer sur tes jambes.
Tu es son soutien, son socle, son oreiller.
Tu commence a porté de l'attention à son visage et tu la recouvre de cartes de de tendresses.

-"Il ne saurait refuser de tels arguments ma chérie ahah !" S'adressant à sa compagne qui parle d'un de ses rêves.

-"Bonjour Aurora, bonjour Vivia, c'est un plaisir de voir trouver et retrouver en ces lieux. Je vous prie de m'excuser pour ma possession de Théa. Cela faisait longtemps qu'elle me manquait.
Alors ce que je vous propose, c'est qu'après mes quelques caresses, Vivia et moi partons trouver de quoi faire un bon dîner et on vous laissera entre sœur."

Tu balayes le coin du regard.

-"Il y a un brin de ménage mais il y a du potentiel hihi !"

Bon je crois ne pas être totalement la seule à avoir pensé à la soulever d'une telle manière. Bon remarque je le faisais déjà avec Vivia d'ordinaire donc cela me choque pas des masses, mais c'est voir depuis l'extérieurce que je lui fais d'ordinaire et ça me confortait dans l'idée que je trouvais ça des plus mignons. Et puis je trouve ça marrant, d'une certaine manière je me retrouve dans ce que fais cette Daisy et ce qu'elle dit aussi. Elle ne se limite pas aux conventions sociales. Elle semble faire ce qu'il lui chante, mais c'est sûrement sa stature noble qui fait ça. D'ailleurs elle doit faire partie d'une bonne famille non ? Enfin je suppose. Et puis entre ça, le bisou supplémentaire, l'insulte à maman (au passage très appréciée, c'est vrai qu'elle est un peu bête sur le coup de pas laisser passer Daisy et Vivia oui...)

Bon, changement de pièce ainsi que d'ambiance. Il faut dire qu'entendre Théa parler n'est pas des plus reluisants. Non pas que j'aime pas l'entendre parler hein ne me comprenez pas mal ! Mais elle a une si petite voix, ça me fait de la peine de fou... Elle s'excuse pour tout, comme si tout était de sa faute ou que nous ne pouvions aider. Mais espèce de patate ! Est-ce ta faute ? NON, alors tu te chut et... Oui voilà laisse ta dame te faire des papouilles. J'ai presque envie de faire pareil avec Vivia maintenant... Presque jalouse ? Non, j'envie ce genre de petite situation de mon côté également. Elles ne seraient pas contre très certainement mais je ne veux pas m'imposer face à elles non plus.



Un clin d'oeil pas du tout discret à Daisy, j'avais un espoir qu'elle ne le prenne ni mal ou ne soit gênée, au vu de ses actions (comme je me disais avant). Ca se trouve elle est grave ouverte à la discussion et est plus abordable qu'elle ne le montre ? Ou peut-être n'est-ce qu'avec Théa ? Je sais pas, dans tout les cas il fallait commencer à s'occuper des activités nécessaires pour se divertir ce soir car mine de rien le soleil tombe. Mazette, j'avais pas vu le temps passer... Je serai bien allé avec Vivia, mais les souvenirs de cuisine chez Roger m'aident facilement à accepter la proposition.



Balais dans une main, pelle (oui les petites pelles pour les ordures là) je commençait déjà à m'affairer à la remise au moins de la poussière ailleurs que ... Bah partout. Et j'avais des questions à poser aussi, il fallait. Rien à propos de Daisy, je ne compte pas poser des questions dans son dos cela ne se fait pas, je préfère les lui poser moi-même ou quand elles seront présentes en même-temps. Entre deux passage à la poubelle je marque un temps d'arrêt et soupire, mettant une main sur ma hanche en réfléchissant à la fois à ma question et au prochain endroit où passera la brosse.









Je souriais, mais la larme qui dévalait ma joue prétendait le contraire. J'avais gardé une bonne partie de ma frustration de ne pouvoir être autre chose qu'un boulet tout du long. Ne rien pouvoir faire pour qui que ce soit, qu'il s'agisse de Thea Vivia ou n'importe qui d'autre. J'avais eu peur tout du long de perdre ma soeur, de me perdre en chemin aussi...



Dis-je dans un sanglot avant de reprendre un minimum de contrôle, garder pour moi les pleurs, et me remettre au travail.

C’était intéressant de voir à quoi on pouvait ressembler Aurora et moi. Daisy et Théa faisaient les mêmes choses qu’Aurora et moi. C’était un miroir déformé de nous. La principale différence semblait résider dans la capacité d’assumer cette scène. Théa, Daisy et Aurora n’étaient à aucun moment gênées par de tels actes de tendresse. En soit, je ne l’étais pas… C’était juste que ça me rappelait qu’on avait déjà agi ainsi en public et je me demandais si on n’avait pas choqué trop de monde (déjà la grand-mère de Roger). Et Hélix savait comme je n’aimais pas être le centre d’attention.

La mère de Théa et d’Aurora m’aimaient beaucoup. C’était… à prévoir. J’étais profondément liée aux spectres. Mais ça, peu de gens le savaient. Enfin, le savaient réellement. Cependant, je voulais donner un brin d’explication.

« C’est normal… C’est sa nature de spectre qui l’influence… Je... Je vous expliquerai. »

Je parlais à tous cette fois, en prenant bien la peine de détourner mon visage pour qu’elles ne puissent pas y lire mon embarras. Par contre, ma Funécire avait le don de dire certains propos de manière plus ou moins pas discrète. Je rougis une fois de plus. Au secours, je n’étais pas assez à l’aise pour ce genre de conversation.

Chercher de la nourriture. Hm, bonne idée. La faim allait commencer à se faire sentir. Je remerciais Aurora d’un regard. J’avais l’habitude à ce que des gens me jugent aussi sur mon régime alimentaire. La vie n’était pas toujours simple pour des personnes aussi différentes que moi.

« Je reviens tout de suite, ma Funécire. N’en fais pas trop.»

Je savais que la dernière phrase tomberait dans l’oreille d’une sourde. Aurora n’allait juste pas savoir attendre. Bien sûr que non, elle allait vouloir travailler d’arrache-pied. Mais c’était pour ça que je l’aimais aussi. Une fois que Daisy en avait fini avec sa bien-aimée, nous pûmes nous mettre en route. Mais avant cela… Il manquait toujours quelqu’un à l’appel !

« Heu Daisy… Tu peux attendre. J’ai eu une amie qui est toujours pas revenue… Et je suppose qu’elle doit être avec leur maman. Vous tous, venez ici. »

J’appelais mes pokemons présents.

« Morphée, va trouver Obscura. Elle doit être cachée quelque part. Dis-lui que je suis partie et que je reviens bientôt. Luna, Haret, aidez Aurora d’accord ? Ses mots sont mes mots. »

Reportant mon attention sur Daisy, je fis un petit signe montrant que nous pouvions y aller.

Théa était peut-être un peu trop fatiguée pour demander à Vivia des détails sur l’influence des spectres, mais elle garde ce détail dans un coin de sa mémoire. Sa propre mère n’avait jamais pu réellement donner de réponse concrète, parlant d’intuition ou de “c’est juste comme ça, je l’aime bien”.

Puisqu’on est sur la daronne, Daisy annonce avec un naturel assez époustouflant que pour elle tout allait bien. Pas de “contentieux”. Et ba, après ce qu’elle avait fait au rondoudou du restaurant, Théa aurait pensé que sa pyronille était plutôt rancunière. Visiblement, elle était bien au-dessus de tout ça et la romancière lâcha un rire qui accompagna celui d’Aurora sur la petite pique concernant leur mère.

GRBLBLBLBL !



En tout cas, ce genre de répliques parfaites méritait un petit baiser sur la joue. Daisy était formidable. Encore plus lorsqu’elle offrit ses genoux en cousin à sa tête et que ses doigts délicats caressent ses traits fatigués par la maladie. Ah là, on peut dire qu’elle était plutôt bien.



Interprétez comme vous voulez, tous les sens sont possibles, vous ne serez pas dans le tort.
Oups. C’est vrai qu’elles ne sont pas toutes seules dans cette pièce.
NON MAIS OH C EST QUOI CE SOUS ENTENDU ? ELLE VA PAS S ' Y METTRE NON PLUS !



Peut-être que Vivia croira qu’elle lui mettait des tartes pour la punir. Non. Pour l’embêter, il était coutume dans la famille de tirer gentiment les joues. Comme s’ils étaient aussi extensibles que ceux d’un Rongrigou.
Théa relève la tête vers sa partenaire.



De toute façon, c’est pas comme si elle allait faire beaucoup de prouesses à ce niveau-là. La maladie lui coupait toute envie. Par contre, il va falloir rattraper le temps perdu. Ca. Notre romancière y comptait bien y remédier.
Ah ? Vivia est végétarienne ? C’est bon à savoir pour de futur repas.

Vivia s’en alla un instant et Aurora commençait à faire un brin de ménage. Théa aurait préféré être plus active qu’être simplement posés sur les genoux de sa bien-aimée, mais elle aurait été plus une gêne qu’autre chose, fatiguée comme elle était.

Enfin, pas assez pour apprendre que sa soeur était encore une fois passé au bord de la mort. Un jour, sa sœur allait la faire mourir d’une crise cardiaque, mais en la voyant pleurer, Théa préféra remettre son sermon à plus tard.





Théa faillit s’étaler telle une Aurora malchanceuse sur le sol pour attraper sa petite soeur dans ses bras. Elle lui caresse les cheveux et tente de la bercer au mieux.





La Vignelaise relâche son étreinte et se rallonge, à contre-coeur mais bien obligée. Cette fatigue permanente, c’était éreintant.











Théa serre les draps. Elle avait froid. Elle avait sommeil. Elle ne se sentait pas bien. Finalement, Daisy et Vivia partent en quête de nourriture après avoir envoyé un autre messager chercher le premier éclaireur (à ce rythme là, il faut peut-être prévoir un troisième au cas-où). Ce qui est triste pour la brune, c’est qu’elle n’avait plus de coussin humain.

Notre Phila international avait deux bonnes nouvelles. Un fan supplémentaire ET la Blanche n’avait plus ses sales pattes sur sa précieuse fille. Elle décida donc de sortir de sa cave et se présenta à sa cadette.



Ah oui. Elle avait peut-être un peu “évolué” depuis la dernière fois. C’était devenue une magnifique Magirêve qui s’était précipitée pour faire un gros câlin spectrale à Aurora. Oh, elle avait tout entendu, d’ailleurs, après cette affectueuse étreinte, elle faisait mine de taper le front de sa fille plusieurs fois avec son bras spectrale.
Non mais ça va pas de se mettre en danger ? Déjà qu’avec son ainée, il fallait qu’elle le surveille tout le temps vu ses fréquentations, mais si sa cadette s’y mettait aussi, elle n’allait jamais s’en sortir.





Allez, câlin spectral pour se faire pardonner. Mais recommence plus. Vilaine !
Elle se tourne finalement vers Théa, lévitant et descendant plusieurs fois.



Et c’est donc dans une sérénité presque exacerbée que Phila pris possession du corps de Théa. Bien moins violent qu’au bal, ses yeux virent simplement au rubis avant de reprendre leur couleur bleue initiale. Puis, soudainement pleine d’énergie, elle se dégage des draps et se relève.













On pouvait sentir la taquinerie de Théa avec son sourire et son clin d’oeil envers Aurora.







La demoiselle porte son doigt sous son menton, signe d’une réflexion mais non. Rien ne viens. Aucune réponse dans les murs, mais elle tombe de nouveau avec les Feuforêves qui l’avaient suivi : Obscura et Morphée.













Est-ce que Théa disait cela juste pour embêter sa mère ? Ou bien elle rêvait un tout petit peu d’un futur plutôt intéressant ? En tout cas, Phila réagit au quart de tour.











N’oublions pas les pokémons de Théa qui allaient aider aussi ! Cependant, pour une fois, c’était Aurora qui allaient devoir être la chef d’orchestre de tous cette brave troupe. Et autant dire que Phila ne comptait pas s’approcher du fameux Noacier de Daisy.

Arrête toi et viens-là. Pourquoi c'était étrangement les quelques mots qu'il me fallait pour m'apaiser à cet instant précis ? Est-ce que si c'était Vivia qui me l'avais demandé ainsi j'aurai réagis pareil ? Je ne sais pas et franchement je me serai laissé tombé presque. Comme si toute la force qui retenait encore mes jambes de sombrer dans la douleur atténiait son apogée, mais juste assez pour qu'elle finisse par me rattraper avant que tout ne flanche. Et j'avais d'autant plus compris son état également, raison de plus pour ne pas tomber... Elle me serrait à peine et malgré la différence de taille elle faisait l'effort de me caresser la tête... Best Sista...
Oscillant entre sad moments et petit sourire, il y a un ou deux moment ou je n'ai pas pu retenir une petite intervention de surprise.

Du genre





Et d'autres moins, genre ça m'a pas paru choquant ni spécialement étrange que maman soit pote avec les spectres du manoir. Ca me semblait même presque logique au final. D'ailleurs c'était pas une Feuforêve au début ? Du coup je me demande à quoi peut bien ressembler l'évolution vécu de l'intérieur... Scientifiquement parlant hein. Remarque d'un point de vue humain aussi c'est intéressant de se poser la question. Déjà est-ce que l'évolution humaine est possible ? Par quel moyen ? Ce serai quand même vachement étrange que les seul être vivant de cette planète soient partagés entre Pokemon, plante, et Humain... Ca n'a pas vraiment de sens en soi... Enfin je ne comprend pas ce principe à bien y réfléchir, mais est-ce seulement le moment d'y réfléchir ? Pas vraiment surtout qu'au final... Oué non dans ma tête ça risque de pas passer tout de suite. Une maman dans ma soeur c'est vraiment beaucoup trop bizarre. Bon j'aime bien les trucs bizarres mais c'était le genre de chose presque malaisant, bien qu'étrangement... Ca me mettait un peu de beaume au coeur de revoir et entendre à nouveau ma mère. Avec la voix de Théa, mais maman quand même. Il était tout de même chelou la manière dont elle se partageait la parole.

Et j'admet que pour ma part il y a eu de ce fait un petit blanc, à écouter leur débat intérieur/extérieur, l'une et l'autre argumentant sur Daisy de la bonne ou de la mauvaise manière. J'aurai applaudi la scène en rigolant si j'avais pas un peu de respect pour ma famille.





Dans un but purement administratif (et pour avoir deux petites mains en plus) je sors Ken qui avait déjà fait preuve de ses talents pour dresser la table.

Bon, oublions un instant la myriade de sous-entendus dont certains m’échappait. Oublions cette histoire de joues en feu car visiblement, elle n’avait pas la même définition que celle de ma mère. Et concentrons-nous sur la question qui était posée ? Combien il me restait.

« Heu… Aucune idée, je vais vérifier. »

Alors, le hic, c’était que je vivais au jour le jour essentiellement. D’habitude, l’élevage et mon salaire de ranger me permettait de vivre et d’acheter ce que j’avais besoin. Mais là, avec le mois écoulé, je n’avais plus rien reçu et, surtout, j’avais fait pas mal de dépense. Entre le remboursement de la lampe, de la table, l’achat des poudres soins, je me retrouvais avec pas grand-chose.

« J’aurais de quoi nourrir une personne, je pense… Au pire, je peux sauter un repas, ce n’est pas très grave. »

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Plop. C’est moi Obscura. Ce soir était une bonne soirée. J’ai trouvé quelqu’un de super belle et forte. De ce que je comprenais, c’était Phila, la maman d’Ororo, la copine de Vivia. C’était trop bien. Elle avait l’air super forte. Et puis, c’était un Magirêve. Maintenant, je la suivais, tout contente.

Je buvais ses paroles. Elle devait probablement savoir plein de choses. J’écoutais attentivement. Donc, Daisy était une méchante en fait. Je n’aurais pas cru. Ouah, heureusement que Phila était là pour rétablir la vérité. Mais pourquoi ses filles ne l’écoutaient pas ? Elle était trop charismatique Phila. Elle ne pouvait qu’avoir raison.

Oh, que disait-elle ? J’étais très sympathique (c’était marrant d’ailleurs de voir à quel point elles sont à l’aise avec la possession). Elle était très gentille la maman d’Ororo (comment ça, je le disais mal ?). Et puis, ça parlait mariage et tout. Oh, j’étais aux anges. Je tournais autour de tout le monde, toute excitée. Ça allait tellement être marrant cette soirée.

Après, Phila n’était pas ravie de ce possible mariage. Hm. Faut dire que si Daisy, le tauros de banquette, était une vilaine, c’était normal. Mais il fallait que je fasse de la pub pour Vivia moi. Une, deux, trois, j’allais vers Phila, les yeux brillants.

« Feu, feu. Feufooo ? Feuforêve ! Feu ? (Dites, dites. Vivia, elle, elle pourra épouser Ororo ? Je vous assure. Elle est toute gentille. Elle a même sauvé la vie de Morphée ! Hein, Morphée ?) »

Je me tournais vers Morphée qui hocha la tête. Ha, il confirmait mes dires. Trop bien !

« Feufo. Feuforêve, rêve… Feuforêve. Feufo ? Feuforeeeeve. (Et même quand Aurora était pas bien, bah, elle a pas hésité à aller chercher des trucs pour elle, même qu’elle s’est blessé… Enfin, je crois. J’étais pas là pour le voir. Vous pensez que vous accepterez Vivia comme belle-fille ?En plus, elle s’étaient tellement mignonnes quand elles s’étaient à deux dans la maison.)»

Théa retint sa respiration. Non mais ! De ! Quelques minutes ! Who ! Vous vous surestimé, mademoiselle Rable ! Vous allez voir ce qu’une Louest peut vous faire en quelques minutes, c’est vous qui allez rêver en rose ! L’écrivaine croise les bras en mode mini-bouderie avant de laisser sa compagne partir. Non sans qu’elle arrose quelques vers fort bien inspirés.







Est-ce qu’elle avait tort quand elle disait que Blanquette de Tauros était une sorcière ? Vouloir épousailler la première arriviste venue simplement parce qu’elle parle bien ! Pauvre époque, mais maman veille au grain. Briser le coeur d’une de ses filles et c’est la colère d’une Magirêve qui vous suis jusqu’à la fin de votre vie, voir au-delà. En attendant, essayons de calmer les ardeurs de ce coeur trop romantique en mal d’amour.
Bon, par contre, sur l’ensemble des pokémons de Théa, il n’y avait qu’Odyssée qui avait compris. La Stari chromatique croise deux tentacules.











Phila au commande s’abaisse au niveau du petit cheval qui tends son cou, intéressé.







Phila se tourne vers sa fille en attrapant le balais et en lui souriant









Théa lâche un petit rire en commençant à passer le balai, en souriant.























L’équipe des Louest s’occupe donc de balayer, de nettoyer, de mettre la table sans trop casser de choses. En même temps, avec autant de monde pour l’empêcher de se faire mal, on va dire qu’Aurora était indemne.
Par contre, comme nous l’avions dit, Phila faisait la traduction pour Théa concernant les pokémon. Quand elle en avait envie, c’est à dire la plupart du temps. D’abord, elle écoute, ensuite, elle traduit (ce qui pouvait donner un certain temps de latence lorsqu’il s’agissait de pokémon qui faisait les phrases longues). Etonnamment, les paroles d’Obscura lui demeurèrent obscure pour notre écrivaine.
Cela n’empêchait visiblement pas à Phila de s’intéresser avec intention aux paroles de notre petite spectre.



Phila sorti du corps de Théa qui se laissa presque tomber sur le canapé, la fatigue de nouveau présent sur ses traits.



Théa choppe la couverture et s’en entoure en mode igloo (Le froid ne passeraaa paaaas !)





La Magirêve tends l’oreille aussi parce que mine de rien, ça l’intéresse, mais elle avait une source d’information beaucoup plus fiable à portée ! Elle se tourne vers la Feuforêve et lui parle avec le même enthousiasme. Elle est trop choupie cette Obscura.



Phila regarde Aurora. Au moins une qui savait bien choisir son partenaire. Par contre, avec ses deux filles, elle a bien compris qu’elle pouvait s'asseoir sur le fait d’avoir des petits-enfants.
Tristesse, elle était persuadée que Théa voulait une famille, vu comment elle était maternelle.

Folklore, je retiens. Ca me fait penser que Thea a appelé tout ses pokemon par un style d'écriture, ou en tout cas d'histoire. On peut pas dire qu'elle était écrivaine pour rien, même maman s'appellait Poésie avant qu'on sache vraiment qui c'est. Fin peut-être que Théa le savait déjà mais qu'elle ne voulait pas m'en parler... Comme un tas d'autre chose très certainement. Plus le temps avançait et plus je trouvais ma soeur un peu... Disons secrète, chachotière. J'aimerai lui poser toute les questions dont je suis presque certaine qu'elle doit avoir des réponses, mais si elle ne veut pas me les dires sachant que c'est censé me concerner aussi un petit peu (ou en tout cas je l'imagine), c'est qu'elle a ses raisons. Pas me blesser ou pas que j'y aille parce que c'est trop dangereux blablabla... Bref, des excuses.

A les entendre il est tout de même difficile de faire le lien de qui parle à quel moment. Si, maman aide un peu en parlant d'elle régulièrement à la troisième personne. Et entre ça, les petits compliments et les retours à la réalité parfois un peu brutal pour les deux entités... C'était pas simple. Je ne savais pas si c'était toujours bénéfique, si il y avait un contrecoup, si l'une sentait plus que l'autre ou avait plus de contrôle que l'autre. Ne pas l'avoir vécu n'aide pas certes... Imaginer une âme qui nous accompagne n'est pas le plus aisé à se faire en image et franchement plus elle en parlait moins j'étais disons... Convaincu. Ca me sesmblait bien mais flou. J'irai pas jusqu'à dire que j'aimerai tester pour voir ce que ça donne mais j'en étais pas loin pour bien me figurer la chose. Mais j'avais déjà du mal avec une grande soeur maman, alors une moi maman ça bloque ! J'ai pas l'âge encore ! Remarque... Si elles se partagent les pensées, peut-être que si Maman me posséde je peux savoir ce à quoi Théa à pensé ? Non, je ne vais pas utiliser un dirty trick comme cela pour récupérer des réponses. Je reste honnête, loyale. Pas question de m'abaisser à cela (même si ça me tente).

Pareil pour ce que dis maman. Avoir un corps c'est bien et mourir c'est la raison pour laquelle on vit. C'est bien beau mais déjà de un t'étais pas spécialement vieille quand toi et papa avez disparu et de deux on fait ce qu'on peut...

Bref en gros elles avaient un monologue et j'écoutais sans discontinuer, passant énergiquement le balais là où je pouvais jusqu'à ce que Thea s'écroule sur le canapé. Je vais finir ton côté t'en fais pas.

Un sourire apparu sur mon visage mais je n'avais pas grand chose à lui dire. Des questions hein ? Avoue y'en aura plus qu'une, mais il est mieux d'attendre de se poser pour y répondre avec tranquilité et l'esprit reposé.



Bah oui, partir chercher des réponses à l'apocalypse, se faire chopper par un cavalier, et rester chez un monsieur et sa grand-mère durant toute la durée du bazar ou presque... On allait pas faire des trucs chez lui à part des câlins et des bisous tout de même, par respect.



Un grand clin d'oeil dans sa direction pour l'aider à se sentir gênée (ou pas), et enfin finir le petit passage de balai et venir m'assoir à ses côtés en attendant que les pokemon finissent leur préparatif.



Bref, l'habitude maintenant