Saison Un

: Obscure Prophétie

Un vélo... Y'avait fallu qu'il s'achète un fichu vélo pour passer le pont. Pouvez-vous croire ça vous autre? Tom n'en revenais toujours pas. Interdiction de marcher sur le pont. Du grand n'importe quoi que voilà. Le bûcheron, qui avait passé plusieurs semaines a Frîme pour y travaillé avait déboursé presque toutes ces économies dans ce fichu permis qui lui été demandé. Au moins il pouvait se le permettre, c'était déjà ça. Il aurait fait quoi sa cela? Retournez ce perdre dans le marais? Non merci. Il désirait visiter mistral, pas tourner en rond comme un génie pas de tête!

Il continua à râler un moment. Car maintenant que le pont était passé, il fallait bien trouvé un endroit où la placer sa bécane! Au moins les villes étaient pensé en conséquence. Briquet, fièrement assis sur son sac à dos avait profité du trajet. Le petit Ouisticram avait balayé l'air de ses bras tout du long, trop joyeux pour faire attention à une chute potentiel. Tom lui n'avait pas assez porté attention pour intervenir. Faut dire que Branche n'était pas mieux. Deux sacs de transport en cuir étaient installé à l'arrière du vélo, permettant de transporter du matériel et dans le cas présent, la Keunotor s'était installé dans l'un des deux. Elle avait sortie sa tête du sac tout le long du trajet, langue pendante.

Ces pokémons étaient des abrutit. Au moins ils étaient obéissant, alors ça allait. Sortant une cigarette de la poche de sa veste, Tom laissa le singe allumer cette dernière d'un doux flammèche avant de commencer à visiter Cochignon. C'était pas l'un de ces cigares qu'il aimait tant, mais en attendant, ça faisait le travail.

Le problème du vélo réglé, l'homme entreprit d’arpenter les rues de Cochignon. Il ne connaissait pas cette ville, avait tout juste entendu son nom. Il devait bien y avoir un bureau pour les rangers du secteur. Cela lui permettrait de savoir rapidement s'il y avait du boulot pour lui dans le coin. Branche sur les talons, Briquet assis sur son sac à dos, les pattes avant posé sur son épaule, l'homme avançait en dévisageant les devantures de magasin. Il remarqua un jeune piaf qui de son perchoir, le regardait de haut.

C'était le genre de pokémon que l'on pouvait aisément abattre et servir un repas du soir. Le genre qui se croit tellement au-dessus des autres qu'on avait le temps de les tuer avant qu'ils ne comprennent leur véritable position dans la hiérarchie. Bon. Ce piaf était très chanceux. Tom n'avait aucune volonté de chasser en pleine ville et il avait plus important à faire dans l'immédiat. De toute façon, son sac était plein et il n'avait pas encore trouvé de lieux pour s'installer pour les jours à venir. Voilà d'ailleurs une chose qu'il devrait réglé tant que possible.

Gardant les yeux ouvert au cas ou il repérerait une enseigne désignant une petite auberge, l'homme dépassa le Roucool sans un regard de plus envers le bestiaux. C'est lui ou au loin, il avait l'impression d'entendre une sorte de musique... Intrigué, il prit cette direction.

Bien installé sur le sac à dos, Briquet est le premier qui remarque le retour de l'oiseau. Branche, au sol, est beaucoup trop occupé à à suivre son maître pour lever la tête au ciel. Tout le contraire du Ouisticram qui est aux premières loges pour remarquer le drôle de manège de l'oiseau. Suivant les explications volubiles du volatiles, le petit singe remarque enfin ce que le piaf cherche à leur dire. Tout sourire, il lâche un petit cri avant de tirer sur le collet de chemise du bûcheron. Grognant, ce dernier repousse sa main et il doit s'y reprendre à deux fois pour que l'homme s'arrête et l'écoute.

Trop fier, Briquet pointe du doigt une auberge de l'autre côté de la route. Si si, il la vue tout seul, l'oiseau n'a rien a y voir! Le ranger le félicite d'une petite tape sur la tape avant de s'y diriger. L'endroit est petit et calme, pas très passant. Il apprends que plus loin, les bruits qu'il entends proviennent de la foire. Parfait, il pourra toujours y aller plus tard. Pour l'heure, il réserve une chambre et se débarrasse d'une partit encombrante de son matériel. Il ne devrait pas avoir à trapper en ville. Du moins, c'est ce qu'il pense. Une fois délesté de son surplus, il ressort, toujours accompagné de ses deux boules de poils. Direction le festival festif!

Fin du solo