Saison Un

: Obscure Prophétie

Son père ? Ouf, j'en prends un coup, ça me fait plus mal que je le croyais. J'étais si vieux que ça ? Hector se toucha la visage en le déformant un peu. Il caressa sa peau mais bon, il n'avait pas de ride, des cernes certes. Bref, Adèle se présenta sous le nom de Lamaurte, Hector réfléchit mais ça ne lui dit rien. En même temps, il ne connaît pas les noms des gens les plus importants de ce pays, alors même si elle est quelqu'un d'important, il ne le saurait pas. Et tant mieux, Hector se fiche pas mal de qui il a en face de lui, il veux juste s'entendre avec tout le monde.

L'homme partit en nous demandant de le suivre. Adèle s'exécuta et je fis de même, je tenais Kozuki fermement dans mes bras, je lui chuchotais.



A ces mots, il ouvrit grand les yeux,  des petites boules de sueur commençaient à perler le long de son front accompagné de léger tremblement. Bizarrement, il se tint tranquille pour le reste de la visite. Heureusement qu'il est encore jeunet et donc assez crédule. Il nous emmena vers un autre bâtiment, puis on la suivit dedans jusqu'à une autre sortie, puis on est allé dans un endroit plus verdoyant, je vous passe les détails mais on a bien marché 10 minutes, bordel. Enfin bref, on arrive donc au dernier point, ce moment où tous les pokémon d'Adèle se rejoignirent. Et je n'ai pas été déçu, Hector ouvrit grands les yeux à son tour vu la quantité de créature qui ce trouvait face à eux. En peu de temps, ce qui semblait un endroit bien calme ce fini en pogo. Comme dans un festival, Adèle se fit totalement submerger par ses pokémon, si bien que je me fais repousser, sans le vouloir, par chacun de ses pokémon voulant aller à sa rencontre mais ne trouvant pas de place. Il serait trop long de décrire chaque pokémon se trouant là, alors je recule légèrement afin de laisser de la place à ceux qui n'en n'auraient pas. Hector profita du spectacle et souriait, finalement, ça faisait chaud au cœur de voir tant de tendresse et d'amour au même endroit. Ca se voit bien qu'Adèle aime tous ces pokémon.

J'attendais quelques minutes le temps que la cohue générale ce calme. Une fois le moment d'agitation maximum redescendu, je me rapprochais, doucement pour ne pas affoler les pokémon d'Adèle. Je n'avais pas besoin d'ordre à Kozuki de rester calme, il se tenait bien à carreau, il ne bougeait pas une oreille, la présence de tant de pokémon devait l'impressionner. T'inquiète partenaire, moi aussi.

Premières informations, elle a 18 ans. Effectivement, j’aurais pu être son père mais ce n’est pas ça qui me tique.



En l’espace de six mois, elle a capturé plus d’une 20e de pokémon, c’est vraiment impressionnant. Comparé à moi, qui n’est qu’un seul pokémon depuis plus d’un an. Avec  Félicia, les jeunes de nos jours sont vigoureux, ça promet que du bon pour la suite. Ceci dit, ce que je pensais est confirmé, elle aime ses pokémon, même si elle ne peut pas tous les avoirs sur elle. Tant mieux, elle ne fait pas de braconnage, capturer des pokémon justes pour le plaisir de la chasse ou de les revendre par la suite.



Hector ricanaist à vrai dire, il ne le savait pas, mais ça restait très impressionnant. Il regardait tout cet amas de créature gambader joyeusement autour de lui. Puis, un Trompignon et un Mystherbe s’approchent de moi, je m’abaisse à leur taille pensant qu’ils venaient pour me saluer. Après quelques instants, je vois qu’ils sont bien plus intrigués par ce que j’ai entre les bras que moi. Je posais donc Kozuki au sol, histoire qu’il fasse connaissance mais même lui était perdu, il me regardait, l’air de demander ce qu’il devait faire maintenant.

Il salua les deux arrivants, il leur sourit. Même s’il préfère la présence humaine que les pokémon, il commença à perdre son côté gêner pour finalement commencer à jouer avec les deux autres pokémon. Il faut dire que le côté gentil du Trompignon et du Mystherbe y a beaucoup jouer. Les voilà quasi-meilleur amis maintenant, il leur courra après, comme s’ils jouaient à une espèce de loup touche touche. Hector fut heureux de voir un tel spectacle, pour une fois qu’il n’est pas collé à la poitrine d’une dame. Je me concentrais sur Adèle, laissant les pokémon jouer ensemble.



Une carrière en vue ? On m’a déjà posé la question y a pas longtemps et je n’ai toujours pas la réponse. Je me contente juste d’hauché les épaules, ne sachant pas vraiment ce que je vais faire plus tard.

Je discutait avec Adèle de nos vie. Elle me confia qu’elle avait un seul badge, je me dis que c’est 1 badge de plus que moi. Je trouvais sa collection tout de même très impressionnante, moi qui n’est toujours vécu qu’avec un pokémon. En tout cas, Kozuki s’amusait tranquillement avec ses nouveaux amis, je n’ai même plus besoin de le surveiller.

Je constatait quelque chose que j’avais pas vu depuis très longtemps, un pokémon évoluer. En effet, le Mystherbe de de Adèle qui ce changea en Ortide. Le Trompignon sauta autour de lui, comme pour le félicité. Kozuki lui était plus intrigué, je crois dire sans me trompé que c’est la première fois qu’il vois un pokémon évoluer. Il s’approcha du Ortide et le toucha, comme pour savoir si il s’agissait bien de la même personne.



Hector applaudit, c’est une sensation qu’il ne connaît pas mais il ce doute que ça doit être un moment plein d’émotion pour Adèle. Quoique, peut être qu’avec tout ses pokémon, ça ne doit plus lui faire grand-chose à force.



En tout cas, ses pokémon ont complètements reprit leurs calmes. Certains s’éloigne, allant jouer ou vaquer à leurs occupations , d’autres reste coller à elle et enfin d’autres reviennent comme pour demander de l’attention.

Je surprend d’autres pokémon venir vers moi, je les caresses en espérant que sa leur plaisent. Ils doivent encore moins comprendre que moi, ils doivent ce demander « c’est ki ce guss ? ».

C’était donc une Coxy qui s’avança. Cette mignonne petite coccinelle devait être vraiment intriguée. Je la caressai donc sur le dessus du crâne mais elle s’enfuit se réfugier derrière sa dresseuse. Merde, j’ai fait un faux mouvement ? Je regardais Adèle en haussant les sourcils, d’un air à ne pas comprendre et à être désolé s’il avait fait un faux mouvement.



Hector se releva, en s’essuyant les jambes pour enlever l’herbe. La Coxy d’Adèle revint me voir, en tenant quelque chose entre ses pattes. Elle le tendit à Hector  qui le prit, il en sortit un bouchon de Vigneaux. Ooooh, et bien….



Je regardais Adèle qui, à son regard incompréhension, ne devait pas savoir d’où son pokémon sortait ça.



Je n’ai pas l’habitude d’acheter des trucs comme ça. Je remerciais Marinette, vu que c’était son nom, en lui faisant un grand sourire. Je voulais la caresser mais, de peur de refaire une erreur, Hector se retint. Ceci dit, Hector réfléchit, il prit son sac et en sortit un paquet de confiserie pour pokémon. C’est le paquet de Kouzki mais… Il est en train de jouer, donc il ne s’apercevra pas. J’en connais un à Marinette, en espérant qu’elle aime ça.

Mais d’autres pokémon d’Adèle semblent être assez intéressé par ce que possède Hector dans les mains, il le rangea donc assez rapidement pour ne pas attiser de jalousie.



Il reprit le cours de la conversation et s’approcha plus d’Adèle, c’est quand même plus pratique de parler à quelqu’un quand il est à coté de nous. Hector coupa la nourriture en deux et en donna la moitié à Adèle, il n’y a pas de raison qu’elle ne puisse pas en profiter aussi.

J’essayais de rester concentré sur les paroles d’Adèle mais sa Coxy me fait rire, elle volette autour de moi, l’air heureuse. Elle est adorable, elle me ressemble beaucoup, espiègle et joyeuse. Ce fut une belle rencontre, j’espère que si je capture d’autres pokémon à l’avenir, ils seront comme toi.

Enfin, j’étais d’accord avec Adèle, cela commençait à faire un moment que nous somme ici. Je ne me souviens plus pourquoi je suis ici ? … Ah si, j’avais éclaté la tronche d’Adèle et je voulais m’excuser, ça vient de me revenir. Le mot se passa qu’Adèle allait partir, et il y eut un autre attroupement qu’au début, tout allait se réunir autour de leur dresseuse. J’en profitais pour réfléchir à ce qu’elle me disait, en effet, avoir un pokémon de type feu pourrait énormément l’aider dans l’arène de type acier, j’aurais bien voulu lui indiquer un endroit pour en trouver. Mais je pense qu’on en trouve vers le roc chaud, comme je l’appel, sinon je vois pas.

Mais bref, elle doit beaucoup mieux si connaître que moi. Ceci dit, Kouzki, lui se retrouva avec ses deux amis. Chacun avait un air un peu triste, et oui, ils le savaient, il fallait qu’ils se quittent. Lui qui a beaucoup de mal à se faire des amis parmi les pokémon, maintenant qu’il s’en ais fait, il doit les quitter. Pour vous dire, même en présence d’une âme féminine, il l’a complètement oublié. C’est donc, avec les yeux tout mouillés, que Kozuki retourna prêt de son dresseur en faisant au revoir. Je le prenais dans mes bras et le rassurait en lui caressant la tête.



J’attendais qu’Adèle finisse de saluer la plupart de ses pokémon. C’est toujours impressionnant de voir beaucoup de pokémon ce réunir au même endroit. Je m’écartais pour leur laisser de la place et de toute manière, même en m’écartant, certains me poussent un peu pour être au plus proche de leur dresseuse.

Le professeur du début revint nous voir. Il avait toujours son air, soit énervé soit morose, j’arrive pas à me décider. Il arriva avec deux chariots où étaient bien entreposés les pokéball protéger par des vitrages. Cela devait être plus facile pour les transporter, ce que je peux comprendre, surtout qu’Adèle n’a pas que des petits pokémon. Les uns après les autres, après avoir dit au revoir à Adèle, ils rentrèrent dans leur pokéball. Je fis un au revoir à sa Coxy et Kozuki à ses deux amis. J’espère qu’Adèle n’est pas trop triste de quitter ses pokémon. Elle les reverra, bien sur, mais peut-être dans un moment donc je peux comprendre que ça l’affecte.

J’essayais de détendre l’atmosphère, pour que les aux revoirs ne sois pas triste.