Saison Un

: Obscure Prophétie

Inspire… Expire. Ah oui. L’odeur de l’eau salée qui chatouille les narines. Le cri des goélises dans les oreilles, agréable au début et rapidement agaçant à la longue. Les majestueux bateaux qui rentrent et sortent du port. Les rayons du soleil qui caressent vos joues.
Bonnet sur la tête, Théa était en expédition. Pour visiter. Oui. Maintenant qu’elle est célèbre, chaque sortie était une aventure, mais bon, statistiquement, qu’on la reconnaisse dans un port, c’était faible non ?



Vie étudiante jamais commencé, mais elle le vivait par procuration à travers sa petite soeur qui lui avait appris que cette chanson marquait la fin d’une soirée. Les gens se passaient le bras dessus et dessous et faisait des vagues. Cela doit être beau… Quand on n’a pas picoler toute la soirée. Enfin, ça fait des souvenirs, sa petite soeur lui en raconte des bonnes très souvent (mais étonnamment, aucun dossier sur elle. Pas folle, la Dardagnan).



Quand elle était en sortie pour flâner, Théa faisait en sorte d’aller dans des endroits peu fréquentés. Question de chance, encore, faut bien jouer avec les statistiques , même si elle n’a pas vraiment une chance de cocue. En tant que célibataire, ce serait logique !





C’est pas parce qu’on ne connaît pas les paroles qu’on n’a pas le droit de chanter un air. Elle a juste oublié le nom. Cela arrive. Elle vérifierait à la maison. De toute façon, si elle savait tout par coeur, ce ne serait clairement pas amusant. Il n’y aurait plus d’imagination. La plupart du temps, elle mélangeait beaucoup de choses et cela donnait d’incroyables paysages, de personnages et de créatures dans le monde des Légendes de Cereza. Il faut pas croire, un bon écrivain peut-être pointue sur certains détails scientifiques… sur d’autres, c’est plus aléatoire.







Théa était là. Théa est parti. En courant. Pour la discrétion, on repassera. Pour le sprint : 10/10.

Après une ellipse de cinq minutes, le temps que l’adrénaline redescende dans le corps d’athlète (non) de Théa, elle se retrouve planqué derrière un bateau en tentant de retrouver son souffle. Voûtée, la respiration lourde, la sueur coulant le long de sa nuque, elle était glorieuse, l’écrivaine et métaphoriquement, elle avait l'impression d'être au bout de sa vie. L'exercice, ce n'était pas vraiment son truc.



Cela a commencé… Il y a un mois environs et c’était à Kalank. Athéa peut vous dire qu'en pleine nuit, ce genre d'abordage était beaucoup plus flippant que sous un soleil radieux comme aujourd'hui. Elle jure qu'elle avait eu l’impression qu’elle ferait une crise cardiaque, même si, elle va pas mentir, cette expérience lui a donné beaucoup de matières pour une scène de frayeur dans son prochain roman.
Enfin, un peu d’inspiration, c’est bien… Mais là, cela tournait au running gag pour elle. Cette chose revenait la hanter de plus en plus souvent et Théa aurait juré qu'elle était déjà venus dans sa chambre ! Brrr sale bête !



Les pokémons spectres étaient du genre casaniers, ils restaient souvent au même endroit. Il y avait donc une petite chance qu’elle soit libérée de ses frayeurs. Elle aurait bien voulu partir plus tôt, mais il y avait des interviews et des livres à signer. Malheureusement, on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche, même si Théa n’était pas la plus à plaindre sur ce plan.

Théa poussa un soupir. C’est bon, il semblerait qu’elle l’ait semer. Pour l’instant, parce que ce maudit fantôme semblait avoir le don de la retrouver n’importe où dans cette ville. Enfin, comme dit plus haut, elle part demain donc… une petite journée à tenir.
Petite… Petite… Notre écrivaine le sait pourtant. Les aventures les plus insolites se passent quand on ne s’y attends pas. Un regard perdu sur dans l’eau et un éclat, le destin est scellés.



Mais non… Ca arrive que dans les films ça, c’est pas possible ! Théa se penche vers l’eau et plisse les yeux pour mieux voir. Malheureusement, il n’y avait pas que du bleu dans la mer.



Gagné ! Et pile à cet instant, le saphir remonte rapidement et sort de l’eau. Chacune de ses tentacules étaient dans la bouche d’un pokémon poisson différents. L’une d’elle était d’ailleurs plus courte et le coeur de la créature menaçait d’être percé. Théa resta statique devant l’horreur de la scène, avant qu’elle ne secoue la tête pour reprendre ses esprits.



La pauvre victime essayait de dégager ses assaillants en utilisant ses ultimes forces pour se projeter hors de l’eau, mais combien de temps pouvait-elle encore tenir ? T.L ne souhaitait pas le savoir et elle plongea les mains dans l’eau, tentant de protéger le pokémon avec ses doigts. Les poissons semblaient avoir peur de la présence humaine, mais le sang semblait en exciter certains.



Théa attrapa l’étoile de mer et le sorta de l’eau rapidement, tombant à la renverse tandis que certains prédateurs tentaient un dernier saut… certains atterrissant même sur le ponton, pas très loin de la proie. Il y a acharnement et obsession ! N’allez pas dire que ces pauvres poissons n’ont rien à manger dans un port comme celui-ci !



L’écrivaine commença à donner de bon coup de botte sur les résistants qui sautillèrent bien vite vers leurs habitats naturels.
Cette scène se décrit sur plusieurs lignes, mais la scène s’est déroulé extrêmement vite. Notre protagoniste avait le droit à une nouvelle montée d’adrénaline qui la laissa un peu K.O, avant qu’elle regarde son doigt.



Théa suça la blessure qui pissait légèrement le sang, mais quand elle regarda le stari à terre, elle se dit qu’elle ne devait pas trop se plaindre. D’ailleurs, un doute s’installe. Il était pas mort, tout de même ? Peut-être qu’il ne supportait pas d’être hors de l’eau, comme les poissons.



Elle s’approche du pokémon qui remue faiblement. Ouf ! Il remue ! Mais il saigne beaucoup ! Aaaaah ! Il faut l’emmener dans un centre pokémon ? Est-ce qu’elle devait le porter comme ça ? Est-ce qu’elle devait le mettre dans une sphère ? Elle en avait, des pokéballs ? Elle attrape son sac à dos, le pose par terre, fouille dedans. Papier. Stylo. Papier. Stylo.





Qui lui a mis ça là ? Oh peu importe, il mérite mille bénédictions !



Scène de ménage.
La Feuforêve, avec ses yeux perçants, voyait que son idole avait le doigt en sang. L’étoile de mer avait du sang également. DONC. L’étoile de mer avait blessé sa protégée. CQFD. Non, mais, on ne demande pas de logique à un être extrêmement jaloux qui voyait rouge et qui fonçait droit sur la cible avec un Rugissement de volonté malsaine.



La pokéball lui échappe presque des mains, mais heureusement qu’elle a les doigts presque agiles, elle la rattrape et le jette sur le pauvre pokémon qui rentre dans la pokéball. Juste à temps, le fantôme allait le percuter et tournait même autour de la sphère avec un regard noir.







Théa espéra secrètement que le pokémon allait rester dans la pokéball. Parce que virer les poissons hors de l’eau, c’est une chose… Mais le défendre contre ce fantôme obsessionnel, cela en est une autre.

Hrp :
Personnage de niveau 1 et le pokémon est de niveau vert => Pas de bonus ou malus.
Utilisation de pokéball => Pas de bonus ou malus.
Bonus accordé par la modération : +1
Au final : bonus +1

Le membre 'Théa Louest' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Lancer de Capture +1' :

Il est resté. Il est resté de dedans ! Théa attrape la pokéball, un sourire aux lèvres puis elle ne perd pas un instant, ne faisant même pas attention à la Feuforêve qui s’en décrocha la mâchoire. Son idole. Elle venait de partir ! Elle ne lui avait que crier dessus, même pas remercier pour l’avoir sauver de son assaillant ! Ben oui, c’est grâce à elle que l’autre est resté dans la sphère. Hé ! CQFD, encore une fois. Cependant, hors de question de laisser sa divinité sur terre sans protection, elle la suit ! Du moins, jusqu’à l’entrée du centre pokémon. On dirait pas comme ça, mais les pokémons spectres en pleins jours était du genre timide quand il y avait du monde.

Théa attendait dans la salle d’attente, nerveuse. C’est dingue. Elle avait rencontré ce pokémon il y a cinq minutes et, comble de l’ironie, elle ne connaissait même pas son espèce et pourtant, elle redoutait le pire. Son pied martèle le sol, ses yeux ne cessent de jeter un oeil au comptoir en imaginant le meilleur, un peu du pire, mais surtout du meilleur. ATTITUDE POSITIVE.





















Théa se lève et suit l’infirmière jusqu’à une espèce de salle de repos pour petit pokémon. La Stari était allongée dans une espèce de caisson de guérison, un bandage sur son tentacule manquant, mais elle remua dès que sa sauveuse arriva.









L'infirmière sourit tandis que la Stari se lève et se dirige contre la paroi, s’y collant à l’endroit où se trouvait Théa. Celle-ci posa sa main et l’étoile de mer commençait à suivre ses gestes.





Théa regardait tristement la blessure du pokémon. Elle lui avait peut-être sauver la vie, mais il allait avoir un handicap.









Les pokémons sont incroyables, mais elle ne savait pas qu’une telle faculté était possible. C’était juste dans son imagination, pensait-elle. comme quoi… La réalité dépasse la fiction ! Elle ne retient pas son soupir de soulagement.













Théa se tourne vers la stari. Son coeur se serre. La réalité était là. Le trafic de pokémon rares, forme mistral et chromatique existait et avec cette petite aventure, force est de constater qu’elle s’était attachée à ce pokémon.















Oh elle a l’idée. Oh elle est bonne ! Oh elle est convaincue et espère que ça va plaire à sa nouvelle amie.







L’infirmière applaudit devant cette amitié qui était en train de naître et elle ouvrit le caisson de guérison pour que Théa puisse récupérer le pokémon dans ses bras. Loin d’être farouche, elle se laissa faire et semblait décider à ne plus bouger de là.

















Il ne pleuvait pas à Kalank ce jour-là. Excepté dans le coeur de la petite Feuvorêve qui voyait un autre pokémon dans les bras de son idole. Tristesse et rage secouait le pokémon qui tremblait, sa rancoeure prenant petit à petit le dessus. Elle ne comprends pas, cette étoile de mer l’avait blessé pourtant ? Non ? Ou alors…
Une drôle d’idée lui traverse l’esprit. Son idole était tellement généreuse qu’elle avait passé outre la douleur pour emmener le pokémon abîmée dans ce drôle de centre. C’est ça ! La solution était là !
Une chose était sûre, on continuerait d’entendre parler de ce petit fantôme.