Saison Un

: Obscure Prophétie

ET OUI ! Non seulement, il arrivait à Théa de parler toute seule, mais il arrivait qu’elle chantait également. La chanson était toute trouvée. A vélo. Bicyclette. Même combat. Sa mère lui chantonnait ça quand elle lui a appris les joies du deux roues.
Pas trois… Direct deux… On apprends très vite le sens de l’équilibre quand ça fait dix fois que tu tombes et qu’on est légèrement têtu.



Une Poésie qui ne se chante pas, ce serait triste. En tout cas, la Feuforêve n’avait aucun mal à suivre Théa tout le trajet sur son BOW VÉLO TOUT NEUF. D’ailleurs, elle pouvait la suivre en journée ? Roh peu importe. La Feuforêve respectait la distance instauré par l’écrivaine et celle-ci la récompensait en lisant des passages de son livre.
Bon… Il y avait juste un petit problème.
Léger. Subtil.
Quoique tout de même embêtant.





Théa accrochait sa fidèle monture mécanique et se dépêcha de rentrer dans la petite location avant qu’un fan le voit. Une charmante dame l’accueillit et lui donna les clés, la prenant pour une simple touriste Vignalaise (même si Théa pu voir un de ses livres sur l’étagère)

Ces derniers jours, elle avait bachoter son dernier livre. Les derniers événements avaient été difficile et c’était son moyen de décompresser, restant plus longtemps à Frîme que prévu. Elle a envoyé une copie à son éditeur et attendu son résultat. Excellent, comme d’habitude et surtout, avec de l’avance ! Avec des scènes de frissons saisissantes et des échos aux derniers événements survenu à Mistral. Cela va faire un carton !
Cependant, il restait humain et il avait senti que la demoiselle avait besoin de décompressé. Non non, pas à vigneaux. Elle voudrait pas prendre des vacances à Kedal aussi ? Non non. Une star prends des vacances de star ! Il organisait des séances de dédicaces, d’interview dans sa ville favori où ils pouvaient profiter de la vie mondaine ! Il bouscule tout son agenda et change ses plans.
Au fond, un petit tour à la plage, c’est pas si mal.





Théa s’assoit sur une chaise et fixe la Feuforêve qui penche la tête. Elle s’est fait avoir, elle pensait qu’elle allait avoir son histoire. Puis, le pokémon Spectre grogne en voyant Théa qui sortait la pokéball où il y avait la Stari.





La Feuforêve boude et tourne le dos. Cette Stari chromatique n’était pas à sa place ici. Il n’y avait qu’elle qui pouvait prétendre à être proche de son idole.
Théa réfléchit un instant en regardant la pokéball.





P… Comme..







CRUEL DILEMNE ! La brune laisse la Feuforêve marinée un petit peu avant d’appuyer sur le centre de la pokéball et de laisser Fantasie se mettre sur ses genoux. Le pokémon tremblotait. Ce n’était pas la première tentative de Théa et cela s’était toujours soldé par un échec. Cependant, elle remarquait que la demoiselle gardait sa sphère en main. Sans doute pour la rentrer vite si le pokémon se montrait hostile.

En attendant, c’était une véritable bataille de regard qui débutait entre Fantasie et Poésie.



La Feuforêve semble réfléchir... avant d'envoyer un Rafale Psy des familles sur le pokémon en forme de C qui suivait Théa depuis des jours… Malgré le fait que c’est loin d’être la première qu’il… ou elle… se fasse bolosser de cette manière par la Feuforêve. Rien à faire, iel continuait de la coller.









Théa pose l’étoile de mer au sol qui fixe la Feuforêve avant de commencer à se déplacer. L’écrivaine observe attentivement avant de sortir de la pièce quelques instants pour se préparer un déjeuner de fortune. Ensuite, elle reçu un coup de fil de sa soeur et elle passa un petit moment au téléphone, juste le temps que son repas refroidisse. Pendant tout ce temps, la Feuforêve suivait Théa et Fantasie semblait profiter du confort du lit.
Le C, lui… lévitait dans les différentes pièces aux hasard, évitant tout de même la Feuforêve.

Au final, Poésie semblait tenir promesse, même s’il faudra un certain temps à Fantasie pour s’habituer à sa présence et se convaincre qu’elle ne l'attaquait pas.
C’est un progrès !



Théa ferme la maison, met son casque et installe Fantasie dans le panier du vélo tandis que les deux flottants continuaient de léviter autour d’elle, l’un chasser à coup de regard mauvais et de grognement spectrale. La demoiselle appuye sur la pédale et se laisse guider par les différentes pistes cyclables de la ville. Ainsi en vélo et avec sa protection sur la tête, elle était plus difficile à reconnaître et surtout, pouvait donner un petit coup de boost pour échapper à des fans fou furieux.

La demoiselle posa pied à terre pour observer des profiter de la vue. Il y a pas à dire, elle ne s’était jamais senti aussi libre depuis qu’elle a acheté ce vélo. L’écrivaine était tellement contente qu’elle n’avait même pas remarquer que Poésie se tenait plus qu’à un mètre d’elle et semblait dans une joie totale également.











Au final, elle avait juste choisis la couleur. Noir. Rien à voir avec le truc bizarre qui la suivait.

hrp: j'étais partie sur un truc simple... et ça a dérivé.
Désolé pour le pavé @-@ pour résumé, Théa est sur son vélo à Cochignon avec Fantasie dans le panier. Poésie et Comédie, eux, lévitent autour d'elle.
Son casque augmente son talent de discrétion.

Comme le dit un autre narrateur, Théa lève les yeux au ciel et voit un petit truc jaune leur foncer dessus. L’écrivaine penche la tête sur le côté, se demandant bien de quoi il s’agissait.



Le pokémon le plus commun qu’on pouvait croiser sur cette terre. Cependant… On dirait que celui-ci était un peu spécial, comme Fantasie. Non. Pas tout à fait. Lorsqu’il vola plus près pour faire un magnifique piqué, Il n’y avait pas que sa couleur qui le différencie, il y avait également sa morphologie. Il était un peu plus fin.





Est-ce qu’il avait un comportement différent aussi ? Celui-ci semblait particulièrement aimer la voltige. Théa ne put s’empêcher de sourire en contemplant le spectacle, mais bon, vous connaissez Poésie et sa jalousie extrême. Comment ce vulgaire sauvage osait prendre l’attention de son idole.
Alors qu’elle pouvait faire beaucoup mieux !







C’était pas son attention. Elle a bien compris que la violence n’était pas la solution à privilégié. Il valait mieux démontrer ses magnifiques talents et commença à faire des figures. Piqué, toupie, même du vol arrière. Facile pour elle qui obéissait finalement très peu au loi de la physique. La demoiselle ne put s’empêcher de sourire de nouveau devant les efforts de la Feuforêve.



Le roucool aussi avait vu un nouveau concurrent sur le devant de la scène. Le pokémon se présente devant le public d’une manière spectaculaire, dans un piqué roulée-boulée avec un atterrissage pleine de grâce et d’élégance. !



Mince. C’est sorti tout seul.Et Poésie l’a entendu. Le roucool jaune gonfle sa poitrine, fier de lui, mais la Feuforêve n’avait pas dit son dernier mot.
C’est donc comme ça qu’on a un concours de voltige. Qui dura une bonne demi-heure. A les concurrents ne manquaient pas de pugnacité ou d’imagination, mais ils étaient tout les deux tétues. Au concours d’endurance, ce fut la Feuforêve la plus forte. L’oiseau n’arrivait même plus à décoller.





Démagogie, quand tu nous tiens.





L’oiseau avait utilisé ses ultimes forces pour se mettre devant Théa. La pauvre ne pouvait pas le comprendre, mais l’oiseau se demandait pourquoi sa prestation ne lui avait pas plu ! Son regard était sévère. Il voulait des réponses.



Théa fouilla dans son sac et attrapa une pokéball qu’elle jeta doucement sur le roucool. Elle pensait que le pokémon lui en voulait parce qu’il était trop fatigué pour poursuivre sa route.

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Hum ? Il n’était pas rentré dans la pokéball ? Et voilà qu’il piaille comme un forcené. Visiblement, il était mécontent. Elle avait sans doute mal compris ou alors, il ne savait pas qu’elle voulait l’aider.







L’oiseau était très expressif. Il recommença vite fait une figure aérienne ce qui fit tiquer Théa. Il était encore là-dessus ? Elle ne pensait pas que le pokémon était aussi sérieux dans la compétition. La demoiselle se gratte la nuque et pousse un soupir.







Le pokémon tire la langue. Le match était gagné d’avance et elle le savait depuis le début ! De plus, elle avait un autre avantage indéniable.







En vérité, c’était sans doute sa façon de prendre son petit-dej et son dîner. En tout cas, elle redoublait d’imagination pour la surprendre, même si Théa était gentille et qu’elle faisait des promenades le soir dans des endroits un peu flippant pour lui donner des occasions. En plus, il faut croire qu’elle ne s’habituera jamais à la frayeur de la jeune Feuforêve même si… C’est… C’est comme regarder un film d’horreur.
Étonnamment. Cela faisait du bien. Alors, certes, son malaise en présence de type Spectre s'accentue le soir, mais elle ne courait plus et même, la Feuforêve s’était rapprochée physiquement de Théa. En pleine journée, ce sentiment de terreur s’effaçait totalement. Non, vraiment, elles progressent toutes les deux.

Mais assez de flashback, l’oiseau fixe la Feuforêve. Donc… Pour gagner, il fallait qu’il se débarrasse d’elle ?
Okay.






En même temps, l’oiseau était fatigué et malgré son attaque surprise, Poésie le recadra avec une vague Psy des familles (grâce à Potage, elle a compris que les volants étaient immunisés aux attaques de types Spectre). Théa avait posé son vélo et s’était approché de l’oiseau, sous le regard protecteur de Poésie.





Il était pas de cet avis. Une victoire, c’est une victoire. La notion de mérite, c’est humain. Tu ne perds que si tu meurs. Après, tu ne peux que gagner ou retarder ta victoire.

Théa attrapa une nouvelle pokéball. Espérons qu’il rentre dedans, ce sera plus facile pour elle de le transporter au centre pokémon. Sinon, ça fera lourd dans son panier.

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Théa pousse un soupir. Le pokémon était encore sorti de la pokéball. C’est dur d’être gentille parfois. En soit, qu’est-ce qui l’empêche de laisser le pokémon là ?
Ouai non, c’est à cause de son amie Feuforêve qu’il est dans cet état, la moindre des choses, c’est de le soigner.





La demoiselle s’approche du pokémon et l’attrape délicatement dans les mains. On peut pas dire que ce roucool soit très… délicat ou reconnaissant.”



C’est limite si elle ne l’avait pas balancé dans le panier. Sale bestiole. Elle saigne, mais elle pose vite ses mains sur le guidon. Connaissant Poésie, si elle voit ses blessures,  l’oiseau allait changer de type. Déjà, elle tournait de plus en plus vite autour du panier et ce n’est que grâce à quelques coups de pédales qu’il était sauvé. Les voilà au centre pokémon.



Cependant, il y avait un problème et Théa s’en doutait. Le centre pokémon ne soignait que les pokémons dresser, ou, du moins, qui se trouvait dans une pokéball. Ce n’était pas le cas de ce roucool qui suscitait l’admiration. La demoiselle n’était tout simplement pas dans le bon établissement, il faudrait qu’elle l’amène au ranger. Qui se trouve à l’extérieur de la ville. De l’autre côté de sa position.
Oh...La...Flemme...

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'Lancer de Capture 0' :

Il veut pas. Il veut pas. Il veut pas. Théa pousse un soupir et se résigne. Elle allait devoir emmener l’oiseau coloré à l’autre bout de la ville. Et. C’est ce qu’elle fit. Le piou piou la griffa de nouveau, il se fit cogner collectivement par Fantasie et Poésie qui lui expliquent qu’elle essayait de l’aider. Bon, l’oiseau passa le reste du trajet assommée et il fut délivré chez un ranger qui semblait aussi excité par la présence de la variation mistral que par le fait que ce soit l’écrivaine qui le lui apporte. Une photo et un autographe plus tard, l’histoire était réglée. Le pokémon sera relâchée dans un endroit sécurisé après un recensement et une légère étude du pokémon.

Petit épisode mignon, le Ranger avait remarqué que Théa avait quelques marques de griffes sur les doigts. Il s’apprêtait à chercher des pansements, mais Poésie l’avait devancé et avait déjà la boite dans la bouche. Fantasie, elle, avait utilisé ses tentacules pour poser parfaitement les différents pansements sur les mains de l’écrivaine. Des mains qui valent de l’or. Son éditeur dirait merci.







Le classique. Deux individus qui ne s’apprécient pas particulièrement font équipe face à un adversaire commun ou autour d’une cause commune. Pour le moment, elle se supporte mais peut-être que plus tard… On peut toujours rêver non ?  

La journée fut un peu plus longue que prévu, Théa déjeuna, fit un peu de shopping pour elle et ses pokémons puis se reposa le reste de la journée. Avant le dîner, elle fit une promenade et fut surprise que la Feuforêve ne lui cause pas de frayeur. Elle préféra faire peur à d’autres passants. Rien de bien méchant, mais l’écrivaine avouera qu’elle a un petit peu rie.

Pendant les promenades, la Stari resta tranquille à la maison, dans la salle d’eau profitant d’un petit bain froid pour se détendre. Il faut croire que marcher ne lui plaisait pas tant que ça et qu’elle accompagnait Théa par politesse. Ou qu’elle ai découvert les joies du vélo et qu’elle ne pouvait plus s’en passer. Ou qu’elle voulait être tranquille. Allez savoir.



Elle déposa des petits livres sur la table. Un sur les types Eau et l’autre sur les types Spectres.



Cerner les besoins de Fantasie fut assez facile. Même si la faune marine avait encore beaucoup de secrets pour la science, cela restait un domaine plus étudier que les spectres. Enfin, la mère de Théa y travaillait, mais bon… C’est un oiseau qui a été abattu en pleins vols, ces recherches n’avaient jamais abouti. Ce qui explique pourquoi le livre sur les types “Spectres” ressemblaient à un livret.





C’était de la folie de s’accrocher à des théories comme ça. Certes, il y a eu un épisode étrange en vacances impliquant une Momartik et un Oniglali qui semblaient taper la discute avec sa mère, mais bon, ce n’était qu’une coïncidence. Enfin… Coïncidence qui pouvaient être bouleversés après avoir rassemblé et lu les notes.
La Feuforêve s’éloigna quelques instants et observait la fenêtre, comme si elle réfléchissait.





Théa ferma son livret et pousse un soupir. Ce bouquin lui avait rien appris qu’elle ne savait déjà sur Poésie. Du coup… Est-ce que Poésie serait une réincarnation humaine de quelqu’un qu’elle aurait connu ? Maintenant qu’elle en parle…





Hum… Cela ressemblait à un peut-être, mais partons sur ça. Pour l’instant.