Saison Un

: Obscure Prophétie

Colonel Sanders était seul aujourd'hui. Sa dresseuse était partit au parc avec le Général et ses autres pokémons. Pas le Colonel. Il avait évolué très peu de temps après que l'humaine l'es capturé et depuis, il faisait ce qu'il voulait quand il le voulait. L'humaine le laissait aller. Brillant, Sanders avait rapidement saisit que s'il ne chassait pas dans les zones habités par les humains, il n'avait pas de problème. L'humaine mangeait de la viande elle aussi et elle était faible, si faible. Un vrai oisillon incapable de voler de ses propres ailes!

C'est pourquoi il s'assurait qu'elle est toujours de quoi manger. Elle remplaçait tout à fait le rôle du jeune Tylton qu'il avait sous aile avant, lorsqu'il vivait sur cette île. L’humaine était naïve et insouciante. Elle parlait avec tout le monde sans réfléchir, se dirigeait parfois directement face au danger sans le ressentir. Elle était incapable de chasser, c'est pourquoi la tâche lui incombait. Il devait assurer la survie de la petite, c'était son nouveau rôle.

Malgré la lourde tâche, il l'aimait bien. Elle prenait soin de lui à sa manière. Elle nettoyait ses plumes, s'assurait qu'il avait toujours des baies fraîches sous le bec, le laissait voler lorsqu'il le désirait... Et elle chantait, oh, cette voix! Ces douces notes qui sonnaient si parfaites à son sens.

C'est pourquoi donc aujourd’hui il se retrouvait à survoler une ville inconnu, loin au-dessus des rues. Il ne cherchait rien en particulier, si ce n'était qu'à se dégourdir les ailes et qui sait, une nouvelle sorte de baie à déguster. Rien ne bats la viande, mais les baies restaient sont petit péchés.

Une note puissante retentit, rapidement suivit par une autre et encore une autre. Cet air... Il est tel le vent qui lui permets de vivre libre de toutes restrictions. Ces notes glissent sur ses plumes, elles s'engouffrent dans ses ailes, les gonflent d'une puissance insoupçonné.

Le Braisillon penche sur l'aile, revient légèrement en arrière, là où la chanson est si bien audible. Il repère le Rondoudou qui chante, perché sur la bordure de sa fenêtre et le faucon se laisse tomber en vrille. Il remonte en chandelle, passe tout prêt du chanteur, accueil son hymne en y ajoutant moult prouesses technique. Les notes bases équivalent à un battement d'ailes. Ont monte dans la portée? Colonel en fait autant en montant plus haut. Et si l'on monte encore plus haut? Voilà qu'il pivote, retombe en chute libre. Il embrasse les cieux sur cet air fantastique, savoure cet instant féerique.

Toute bonne chose à pourtant une fin qu'il faut accepter. Le rythme ralentit, l'air devient plus serein, prends des teintes proche d'un adieu. Colonel offre une dernière pirouette accompagné d'un Nitrocharge, formant un cercle de feu dans le ciel. Puis, les notes s'éteignent tout comme ses flammes. Le Braisillon reste un moment sur place, regarde le Rondoudou. Il offre quelques notes de son cru, chante un remerciement au musicien méconnu.

Et le voilà qui repart sur le vent, glissant en silence sur l'air chaud de cette jolie journée. Il n'oublieras pas de ci tôt cet air si gentiment offert, se rythme unique et ces notes plein de bonté. Oui, le Colonel garderas précieusement ce souvenir offert.

Le Colonel est prêt à poursuivre sa route et se diriger vers un nouveau quartier lorsque le hurlement se fait entendre. Ce cri n'a rien à voir avec la chanson mélodieusement rythmé précédente. Il s'agit du beuglement d'un être à l'agonie. Quiconque entends cette cacophonie est digne de dire qu'il a déjà été torturé. Qui peu bien produire une telle horreur?

La réponse prend la forme d'une boule rose. Un pokémon de la même espèce que le précédent. Précédent qui a refermé sa fenêtre, érigé une bien faible barrière entre lui et le braillard. Dans la rue, les gens se bouche les oreilles, fuit le secteur. Cette chose ne se rend donc pas compte du désagrément causé? C'est pénible, douloureux, tout simplement affreux! Voilà un danger grotesque que le Colonel se doit d'affronter.

Si sa petite Sally, son oisillon se retrouvait face a un tel carnage auditif il ne se le pardonnerait pas. Non, pas question de laisser le tueur de tympan sans sortir. Voilà qu'il prend de la hauteur avec Hâte, bat vigoureusement des ailes avant de se laisser tomber en flèche en direction de sa cible. Son corps s'enflamme sous la force de sa Nitrocharge et il frappe l'autre de plein fouet. Juché sur le bord de sa fenêtre, le Rondoudou n'a que peu de support pour se retenir et tombe dans la rue en dessous. Il se gonfle d'air pour amortir sa chute et parvient à diminuer les dommage. Colonel s'arrête-il pour autant? Oh non! Il frappe de nouveau, toujours avec la même attaque et cette fois, la boule rose se brûle.

Le Braisillon se fait frapper d'un bon revers d'Écras'face, mais la différence de puissance se fait ressentir puisqu'il est tout juste pour tourner la tête sous la force de l'impact. Le faux chanteur est impuissant lorsque l'oiseau le saisit dans ses serres et l'emporte dans les airs. Loin de la ville et loin des regards pour savourer son encas du soir.

RP terminé