Saison Un

: Obscure Prophétie

« -J’ai rien fait…

-Cet homme ment monsieur l’agent, je l’ai vu la subtiliser sur le comptoir !

-C’est bon pour le teint, jamais je ne me rabaisserais à cela…

-Veuillez me suivre sans faire d’histoire monsieur.

-Mais puisque je vous dis… Bon d’accord ! »

Répondit Lorenzo tout en se faisant passer les menottes par l’agent de la marée-chaussée. L’homme affichait une allure propre sur lui, il avait l’air d’être le genre de policier à suivre ses convictions et à être guidé par un sens indéniable de la justice. La journée commença pourtant sous les meilleurs hospices. Le natif de Cosa avait décidé de se rendre en ville pour trouver des spécialités de Fricke afin de remercier son fils de l’héberger, mais également pour faire travailler ses papilles. Le Tremblotti avait entendu de la pissaladière, une spécialité de la ville à base de poissons et ressemblant étrangement à ce que les cosiens appelé pizza. Ce n’était pas le genre de plats que Lorenzo connaissait car, sa femme était plutôt du genre végétalienne, et qui plus est dans la forêt on ne trouvait pas énormément de poissons. Le régime alimentaire des Tremblotti se composait essentiellement de salades, gibiers et de raisins fermentés, qui était une spécialité de la famille depuis des générations.

Le natif de Cosa déambula dans ce qu’il restait de Fricke, à savoir une ville ravagée par les chevaliers de l’apocalypse. Des locaux lui expliquèrent que les gens s’étaient entre-tués pour des raisons obscures, ce qui semblait tout de même bizarre. Lorenzo se disait que les dits-chevaliers avaient provoqué pas mal de dégâts, et il trouvait d’ailleurs ça bizarre que les autorités pardonnes si facilement aux trois jeunes gens possédés.  Certes ils ne devaient pas être en possessions de tous leurs moyens, mais l’éleveur se disait que tout être censé pouvait avoir un minimum de contrôle sur son cœur si tant est la volonté était présente. Bref s’il aurait bien voulu voir les fautifs à l’échafaud, le vieillard se disait que le roi devait avoir ses raisons, et à partir de là il ne pouvait plus dire grand-chose. Lorenzo se baladait tranquillement dans les rues de Fricke à la recherche d’une boutique vendant la fameuse spécialité à base de poissons, quand un homme encapuchonné le bouscula, laissant tomber au passage une orange. Souhaitant rendre le bien à la dite personne, le Tremblotti se retourna mais constata que la personne n’était déjà plus là. Le vieillard ramassa tout naturellement le fruit, mais alors qu’il allait reprendre sa route, une femme l’interpella

« -OH VOLEUR OH VOLEUR !!! C’est lui Monsieur l’agent ! C’est lui qui à volé l’orange… »

Et c’est ainsi que Lorenzo se retrouva au milieu d’un malentendu qui allait l’amener dans tous ses états...