Saison Un

: Obscure Prophétie

Pour la énième fois depuis la rentrée, la fumée du rappeltout avait changé de teinte. A force de chercher après ses affaires perdues, Roger connaissait désormais les moindres recoins de l’école. Du moins, ceux qui lui étaient accessibles. De nombreuses rumeurs couraient au sujet de mystérieuses pièces invisibles et de couloirs secrets. Heureusement pour l’apprenti sorcier, les fantômes ne s’amusaient pas à cacher ses possessions dans ces endroits perdus.

Désormais la réputation du jeune Ranium n’était plus à faire, n’importe quel Noirdaigle connaissait son côté tête-en-l’air… ce qui lui valait des surnoms affectifs de la part des élèves plus âgés et quelques vilaines moqueries de la part des autres maisons, plus particulièrelent les Sévipard. Qu’importe les railleries, ces dernières n’étaient suffisamment pas envahissantes pour entraver Roger dans sa découverte du monde magique. Si l’échoirpe avait longuement hésité avant de relâcher sa prise, il n’en était rien. Le blondinet était bel et bien un Noirdaigle, de par son incroyable curiosité et son envie d’en apprendre toujours plus. Cependant, ses bavardages intempestifs pendant les cours le démarquaient du tempérament souvent réservé de ses camarades de maison.

Quoi qu’il en soit, ce rappeltout lui causait plus de problème qu’il n’en résolvait… Certes, Roger savait qu’il avait oublié une bricole quelque part dans cet immense château mais cela ne lui précisait ni quoi, ni où exactement. Le jeune garçon avait jugé bon de passé au peigne fin les classes dans lesquelles ses cours de la journée s’étaient déroulés. En tout cas, c’était son plan initial. Puis, il préféra changer d’avis.

Il y avait un endroit où il aimait particulièrement passer du temps : les serres. Le blondinet pouvait contempler les plantes pendant des heures et il aidait volontiers le professeur Ambroise à ranger le local après les cours. Ce n’était même pas du frotte-manche, loin d’être le style de Roger. Le garçonnet était bien trop honnête pour adopter ce genre de comportement. Simplement, il avait toujours été passionné par les végétaux. Parfois, il faisait des rêves dans lesquels il se voyait botaniste. Plus drôle encore, il était accompagné d’un Skitty qui portait des nœuds papillon et qui se prénommait Ambroise. Comme le professeur ! Depuis qu’il était arrivé à Poodlard, son imagination le travaillait énormément…

Plongé dans ses divagations, Roger trottinait distraitement jusqu’aux serres. Même s’il n’avait aucune idée de quoi il s’agissait exactement, il était pressé de retrouver son objet perdu. La couleur rouge de la fumée du rappeltout le stressait un peu, lui rappelant la couleur du feu. Un élément que le petit sorcier avait énormément de mal à apprécier.

Ce fut une tête familière qui tira le jeune garçon de ses pensées. D’un côté, cela ne le surprenait pas. La plupart des élèves paraissaient apprécier le cours de botanique. D’un autre, il n’aurait jamais parié sur…

- Lizbeth !

Comme la plupart des Noirdaigle, la jeune sorcière paraissait particulièrement réservée. Néanmoins, elle passait une bonne partie de son temps seule comme si quelque chose l’empêchait de sympathiser avec les élèves de sa maison. Roger voyait là l’opportunité idéale d’engager la conversation, n’aimant pas l’idée que des camarades de classe puissent se sentir exclus.

- Comment ça va ? Est-ce que tu n’aurais pas vu des affaires traîner ? - il montra son rappeltout à la blonde. - J’ai perdu quelque chose mais je ne sais pas quoi… fit Roger avec une petite moue dubitative.

Le jeune garçon reprit sa respiration, contemplant l’établi de sa camarade de classe. Vraisemblablement, elle s’était imposée un cours de rattrapage en solitaire. Une variation magique de Chétiflor se baladait tranquillement sur l’établi, s’éloignant doucement, mais sûrement, du pot dans lequel il était censé se retrouver. Au vu des mottes de terre éparpillées de-ci et là, la plante, pourtant si frêle, paraissait donner du fil à retordre à l’apprentie sorcière

- Oh ! Tu t’entraînes pour le cours de botanique ? Puis, il fixa Lizbeth d’un air sérieux. Tu devrais mettre un tablier et des gants, les Chétiflor sont capables de cracher une substance ultra corrosive !

En plus d’aimer le cours de botanique, Roger était incollable sur la matière vue en classe… mais pas seulement ! Le jeune garçon se trimballait partout avec lui un livre sur les plantes magiques que lui avait offert sa grand-mère. Il sortit le bouquin et le déposa sur l’établi pour le feuilleter. En une fraction de seconde, il tomba sur une page où figurait une aquarelle du Chétiflor.

- Bon, apparemment cette espèce là ne produit pas de substance aussi destructrice… elle donne juste d’horribles pustules, dit Roger en pointant du doigt une illustration qui représentait un visage rempli de furoncles.

Lizbeth n’avait pas totalement tort. A part pour faire tourner en bourrique Roger, ce rappeltout ne lui servait pas à beaucoup de chose. Dans un sens, cela lui causerait moins de problème de complètement oublier ses affaires. Au moins, il n’y penserait pas. Là, le blondinet devait se forcer à se remémorer chaque action de sa journée pour trouver il ne savait quel objet précisément.

- Oh oui, ce n’est pas bête ! fit-il remarquer. Mais je ne vois pas trop comment m’y prendre…

C’était une bonne idée que l’apprentie sorcière avait là. Seulement, Roger n’était pas certain d’avoir les connaissances requises pour améliorer magiquement l’objet. Pourtant, ce n’était pas faute de suivre attentivement le cours de Sortilèges et de faire minutieusement ses devoirs, comme n’importe quel Noirdaigle qui se respectait.

Alors qu’il admirait distraitement l’illustration de son bouquin, il sentit le regard de la jeune fille se poser sur lui. Quelques millièmes de secondes suffirent au blondinet pour se perdre dans les yeux de sa camarade, leur couleur lui rappelant les prairies au printemps. Aussi, Lizbeth dégageait une espèce d’aura délicate et fragile, que le jeune Roger ne savait exactement définir. Peut-être était-ce dû à sa taille ? Le garçon se situait à cet âge où les filles étaient généralement plus grandes que lui… et les vilaines se faisaient un plaisir de le lui rappeler.

- Euh… oui… Oui, bien sûr ! se reprit-il. Et ce serait sympa, oui. Je ne sais toujours pas ce que j’ai perdu.

En réalité, la blondinette n’aurait pas eu besoin de faire cette proposition. Roger l’aurait volontiers aidée, plus encore quand il s’agissait de botanique. Cependant, il devait bien admettre qu’il ne refuserait pas un coup de main pour chercher son mystérieux objet, dans les dédales du château. Pour l’instant, il préféra chasser de son esprit cette histoire de rappeltout. La botanique lui semblait être un sujet autrement plus intéressant.

- Je vais prendre ce qu’il faut !

En ce qui concernait l’emplacement du matériel dans la classe de botanique, ça Roger ne l’avait pas oublié. Aussitôt, il ouvrit une armoire pour se procurer le matériel de protection nécessaire, des tabliers et gants en cuir, le tout en double. Ensuite, l’apprenti sorcier fouilla d’autres compartiments afin d’assembler les outils qu’il jugea utiles au rempotage de la plante. Pendant qu’il enfila ses vêtements de protection, le botaniste en herbe récapitula ses connaissances sur les Chétiflor.

- Alors… Les racines des Chétiflors peuvent pousser à plusieurs mètres de profondeur pour chercher l’eau et ce sont des plantes carnivores. D’ailleurs, ils chassent les insectes avec leurs lianes. Habituellement, ils vivent dans les endroits chauds et humides et… Et, je pense que c’est tout !

D’une traite, le jeune garçon avait énumérés ces informations sans jeter un seul coup d’œil à son livre. Il s’impressionnait lui-même ! Du moins, c’était ce qu’il cherchait à croire... Un sourire satisfait sur les lèvres, il referma son bouquin et le déposa un peu plus loin sur l’établi.

- Ça ne sert à rien d’utiliser la magie pour forcer le Chétiflor à rentrer dans le pot, dit-il en remarquant la baguette de Lizbeth. Ça va surtout l’énerver et il pourrait t’attaquer ! Il lui faut une bonne raison pour qu’il reste à l’intérieur. Par exemple, tu pourrais utiliser la magie pour réchauffer un peu la terre.

Roger plongea la main dans le pot que sa camarade avait préparé pour prendre une motte de terre… qui s’effrita aussitôt.

- Ensuite, il n'y a pas assez d'eau dans ton terreau. Et pour finir, tu peux essayer de l’attirer avec ça.

Enfin, le blondinet tendit alors à la jeune fille un récipient en verre qui contenait des cadavres de minuscules Mucioles. Une vision peu ragoûtante, mais il s’agissait du prix à payer quand on s’intéressait de trop prêt aux sciences du vivant. Un prix dont s'accomodait parfaitement Roger.

- A toi de jouer ! conclut-il avec un sourire.

- Oh, ce n’est pas très grave, rassura Roger. En fait, Ambroise ne nous a jamais dit qu’il fallait réchauffer le terreau mais je crois que, si tu le fais, ça te donnera quelques points en plus pour l’examen.

Comment l’apprenti sorcier avait-il découvert cette astuce ? Lui-même ne saurait dire exactement… c’était comme s’il avait toujours su cette information, quelque part dans son cerveau. Probablement en connectant les différentes connaissances qu’il avait sur le sujet. Néanmoins, il n’avait pas ce ressenti-là avec les autres cours. Dans tous les cas, il ne se privait pas de cette facilité pour le cours de botanique.

Une fois n’était pas coutume, l’étourderie du jeune garçon avait encore frappé, oubliant ce coup-ci d’attacher son tablier. Heureusement, Lizbeth paraissait plus attentive que lui, et bien qu’il se sentît gêné par sa négligence, il laissa faire sa camarade pour nouer la lanière derrière son dos.

- Euh, oui… Merci Liz ! Enfin, Lizbeth, se reprit-il, ne sachant pas s’il avait la permission de se montrer aussi familier avec la petite sorcière.

Ebahi, le blondinet la regarda réchauffer le terreau… sans prononcer le moindre mot. Un sortilège informulé ! Les élèves n’apprenaient cette technique plus tard dans leur cursus mais la jeune fille semblait déjà en maîtriser les fondements. Aussi, quand Roger mit sa main légèrement au-dessus du pot pour sentir la chaleur du terreau, il ne put s’empêcher d’afficher un air surpris, constatant que le sort avait bel et bien fonctionné.

- Waouh ! Tu es vraiment douée !

Cependant, la suite ne se passa pas exactement comme prévu pour la petite blonde. Malgré l’appât, le Chétiflor n’en faisait toujours qu’à sa tête. Dépitée, Lizbeth prit un air boudeur, particulièrement mignon, qui ne laissa pas totalement Roger indifférent. Il se secoua légèrement la tête pour se reconcentrer sur ce cours de rattrapage improvisé.

- Les plantes ont besoin de patience, remarqua-t-il en souriant. Ça ne sert à rien d’aller plus vite qu’elles.

Plus encore quand il s’agissait en réalité d’un pokémon, qui associait les singularités de deux sortes d’être vivants différents. Ça aussi, Roger le savait… mais, encore fois, il ne savait pas exactement d’où il tirait cette information. Sûrement d’un bouquin qu’il avait lu à ce sujet.

Sortant sa baguette magique de son tablier, il s’éclaircit la gorge :

- Hum… Wingardium Leviosa.

A son tour, le jeune garçon souleva doucement un des insectes dans les airs et l’amena devant le pseudo-visage du Chétiflor. Après avoir fait voltiger l’appât pendant plusieurs minutes, Roger laissa le pokémon le capturer à l’aide de ses lianes, qui le goba ensuite en une seule bouchée. Désormais, la plante fixa les deux apprentis sorciers. La suite de l’opération devait, semblait-il, se passer plus facilement.

- Voilà, je pense que ça ira mieux maintenant.

Avec un sourire encourageant, il tendit le pot d’insectes vers sa camarade de classe.

Roger se sentit gêné par le compliment de la blondinette, du moins ses joues commencèrent doucement à se chauffer. S’il avait gardé ses souvenirs adultes, il aurait pu voir clair dans le jeu de sa camarade de classe. Cependant, dans ce monde-là, il était totalement retombé en enfance et, de ce fait, réapprendre à connaître et identifier certains de ses sentiments. En l’occurrence, il avait l’impression d’être envahi par quelque chose de tout à fait nouveau. Quelque chose d’agréable, et angoissant à la fois.

L’instant suivant, il se surprit surtout à observer la jolie petite Lizbeth, plutôt que le pokémon. Roger avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le Chétiflor. Un comble pour le passionné des plantes qu’il se voulait être. Ainsi, le blondinet n’avait guère prêté attention aux signes avant-coureur, ceux qui montraient à quel point le Chétiflor était agacé qu’on le manipule autant. Aussi, il tenta une bonne fois pour toute de cracher sa substance vers les deux élèves.

Sans doute que Lizbeth fut la plus attentive car elle eut le réflexe d’éviter l’attaque poison qu’il leur était destiné. Si le geste permis à Roger d’échapper à l’agression, il fut cependant maladroit et le jeune garçon se retrouva bousculé en arrière.

Il se sentait terriblement idiot mais Roger ne put s’empêcher de profiter de l’instant pour contempler les magnifiques yeux verts de la jeune fille… avant de se rendre que ce n’était certainement pas le moment de dévisager sa camarade ainsi. Alors que Lizbeth se redressa pour s’assoir, lui se leva d’un bond et tourna le dos à l’apprentie sorcière. Il fit mine de dépoussiérer son long manteau. En réalité, le jeune botaniste voulait cacher son visage. Il le sentit prendre une couleur inhabituellement écarlate. Dans cet univers-là, jamais il n’avait ressenti autant d’embarras. Même lors de la cérémonie de l’échoirpe, alors qu’il avait oublié sa cape de sorcier, devant une assemblée complète d’élèves et de professeurs.

- Euh… oui. Oui, ça va. Et-et toi ?

Finalement, quand il reprit de sa consistance, il se tourna vers Lizbeth. Il lui adressa un sourire, un peu moins franc cette fois-ci, légèrement plus timide. Il tendit une main pour aider la blondinette à se relever.

- Oh ! s’exclama-t-il. Tu as réussi à rempoter le Chétiflor !

Bien que Roger soit réellement content pour sa camarade, c’était également un moyen de retourner à une situation moins gênante. L’apprenti sorcier s’empara du pot puis alla le déposer à côté des autres plantes, rempotées pendant les heures de botanique. Ensuite, il se mit à ranger le reste des affaires qu’il avait allégrement emprunté pour ce cours de rattrapage.

- Je vais… hum… t’aider à enlever ton tablier, puis il ajouta d'une voix gênée : si tu veux bien...

Timidement, il se rapprocha de Lizbeth et défit les lanières derrière son dos. Une approche maladroite, frisant sans aucun doute le ridicule pour l’adulte qu’il avait été, mais pourtant bien enfantine. Probablement à cause de la situation produite un peu plus tôt, les mains du jeune garçon tremblèrent et il arriva difficilement à défaire les lanières, pourtant simplement nouées. Aussi, quand il y arriva, il se sentit soulagé de ne pas se rendre encore plus stupide.

- Au fait, tu as dit que tu m’aiderais à retrouver mon objet perdu.

Roger n’osait pas se l’avouer mais l’objet qu’il avait perdu était, désormais, passé au second plan. Si cela avait été si important, il se serait rappelé de quelle affaire il s’agissait précisément. Non, ce n’était qu’un prétexte, un peu trop gros, pour passer plus de temps avec la jeune fille.

Doucement, mais sûrement, les joues du blond s’enflammèrent. Il tenta de répondre quelque chose d’audible mais en vain. Lizbeth, qui se montrait d’habitude si enfermée, parut soudainement bien entreprenante. Pas que cela déplaise au petit sorcier, que du contraire. Cela lui prouvait qu’ils étaient devenus amis, n’est-ce pas ? A moins que ce ne soit autre chose… Pour l’enfant qu’il était redevenu, le jeune Roger rencontrait quelques difficultés à mettre des mots sur ce qu’il ressentait vis-à-vis de sa camarade.

- Hum… oui, ce serait plus sympa de chercher ensemble, arriva-t-il enfin à articuler.

Lui qui se montrait d’un naturel avenant et bavard, voilà qu’il perdait complètement ses moyens ! Cette attitude de lui ressemblait nullement, et le fait qu’il se rendait compte, le mettait un peu plus mal à l’aise.
Au grand soulagement du blondinet, le sortilège de Lizbeth lui permit d’attirer son attention ailleurs, profitant de l’instant pour reprendre de sa contenance. L’apprentie sorcière agita sa baguette pour faire apparaître l’objet perdu, désespérément recherché. Il s’agissait du nœud orangé avec lequel Roger attachait une partie de ses cheveux. Du moins, c’était une simple apparition car l’image s’évanouit aussitôt.

Instinctivement, Roger porta sa main à l’arrière de son crâne et afficha une mine surprise quand il ne sentit pas le ruban qu’il portait habituellement. Depuis tout ce temps, il courrait après ce minuscule morceau de tissus. D’un air renfrogné, le garçon se secoua la tête. Ce fichu rappeltout l’avait fait tourner en bourrique pour ça ?!

- Oh… j’ai dû oublier de le mettre ce matin. A moins que je l’aie perdu en cours de route ? – puis il haussa les épaules- Ce n’est pas très grave, j’en ai encore pleins dans ma valise.

Il en avait emporté un paquet dans ses bagages. Et pour cause, c’était sa grand-mère, qui l’avait élevé, qui les confectionnait. Connaissant le tempérament oublieux de son petit-fils, elle avait cousu un arsenal de ruban avant le départ de celui-ci.

- Mais euh… je suppose que si le rappeltout n’avait pas changé de couleur, je ne serais pas venu jusqu’ici et tu te serais toujours battue avec le Chétiflor ! remarqua subitement le garçon avec joie.

A bien y réfléchir, la sphère magique lui avait permis de se rapprocher de la blonde, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Lizbeth semblait douée et intelligente, puis elle était jolie avec ses yeux verts… Mais ça, il n’arriverait pas à l’admettre dans l’immédiat. Cependant, cela ne l’empêchait pas de tenter un autre rapprochement.

- En fait, c’est bientôt le banquet de Nowël… Est-ce que tu voudrais bien t’assoir à côté de moi ?

Ses derniers mots s’étaient volatilisés en un murmure inaudible. D’un seul coup, il se sentait terriblement stupide. Pire, il entendit un rire résonner dans sa tête… S’il commençait à se moquer ainsi de lui-même, il n’arriverait jamais à se sortir de se sentiment de malaise.