Saison Un

: Obscure Prophétie

Et une nouvelle journée qui commence. Hector ce leva, heureux d’avoir pu passer une nuit dans un bon lit. Cela faisait 2 semaines que ce n’était pas arrivé. Il profita de ce moment pour se refaire une beauté. Après tout, ce n’est pas parce qu’on est un voyageur qu’on doit être sale. Mais il connaît une autre personne qui n’aime pas être sale. Il secoua la couette de sa chambre pour réveiller la boule toute rose.



Dit-il d’un ton un peu moqueur. Après quelques secondes où Kozuki ne répond pas, il finit par complètement enlever le drap du lit. Horreur, ce qu’il avait pris pour son compagnon n’était qu’un énième coussin. En regardant la fenêtre, il la vit grand ouvert lui faisant un courant d’air sur le visage. Il soupira non sans murmurer un « aller, c’est reparti ». Il descendit au niveau de la réception et paya l’hôtel en remerciant la personne à l’accueil, mais pas le temps de s’arrêter, il faut retrouver Kozuki. Hector sortit dans la rue, au milieu de la foule, comment le retrouver avec toute ce monde ? À force de recherche dans la ville, il vit au loin un groupe de 3 jeunes filles parler un peu fort. Il s’apprêtait à repartir faire ses recherches mais il le vit, Kozuki, en train de tourner entre toutes les mains des demoiselles. Hector ne pensait pas qu’il s’agissait du sien mais au vu du regarde que ce dernier lui fît, narquois, il comprit que c’était lui. Il se dirigea vers ce petit groupe, Kozuki sauta sur lui de joie.




Hector prit un ton un peu ferme, en fronçant les sourcils, il fit comprendre qu’il n’était pas content. (Ce bâtard de) Kozuki commença à avoir les yeux humides, il regardait les femmes d’un air tout tristounet, ce qui leur explosa leur cœur devant tant de mignonnerie



Kozuki regarde Hector, satisfait de son œuvre. Hector s’écarta tout en s’excusant auprès de ses femmes. Il s’écarta également des foules, histoire d’être un peu tranquille. Soudain, il entendit un cri venant de pas loin de lui. Il se dirigea discrètement à l’endroit du cri et vit deux hommes en train d’agresser une jeune fille. Il écouta d’abord la conversation mais à part des « elle nous aura fait courir celle-là » il n’entendit rien de bien concluant.. Kozuki et Hector s’échangèrent un regard, puis un sourire. Les deux hommes partirent avec leur trophée, qui continuait de se débattre,  tout en embraquant ses pokémon avec elle. Au détour d’une ruelle, Kozuki apparut en face de ces deux hommes. L’un des deux voulait mettre un coup de pied pour l’écarter mais l’autre le retint « mais t’es fou, regarde cette bouille ». Kozuki fit son meilleur regard pour attendrir les deux hommes. Tout le temps qu’ils passaient à le regarder laissa tout le temps à Hector de passer dans leur dos et de leurs mettre un coup de pied de biche bien placé au niveau de la nuque, les deux hommes tombèrent au sol, évanouis. Tout en caressant la tête de son compagnon « bien joué », il se dirigea vers cette demoiselle, au sol, en se mettant à genoux.

Hector fut gêné, il n’avait jamais vu une personne avec autant d’étoiles dans les yeux de s’être fait sauver, il ne savait pas trop quoi répondre. Il analysa de plus près la demoiselle, au vu de son accoutrement, elle n’est certainement pas d’ici. Bref, peu importe, il faut se concentrer sur le moment présent. La priorité est de sortir d’ici, les cris on peut être attiré d’autres personnes et Hector ne souhaite pas rester plus longtemps à côté des deux corps inconscient.



Hector invita la fille à le suivre un peu plus loin, heureusement, il connaît les petits endroits ou personne ne passent, il y a dormi de nombreuses fois. Une fois à l’abri, et après avoir check qu’ils sont bien en sécurité, il se retourna vers la charmante demoiselle, quoique, peut être un peu jeune. Il prit une tête très sérieuse, limite menaçante. Il s’avança vers la fille assez rapidement et la regarda droit dans les yeux. Après quelques secondes de cette situation gênante, Il s’écarta et reprit son visage amical habituel, il fit un grand sourire



Comme vous pouvez vous en doutez, il ne fallut pas longtemps au Mélo pour s’être déjà approché de la fille. Il la regarda un peu, interroger, mais finit par faire son fameux sourire et son regard qui les fait toute chavirer. Il écarta les bras indiquant très clairement qu’il veux lui faire un gros câlin.



Hector soupira discrètement mais garda les idées claires sur la situation, il venait d’aider une fille qu’il ne connaît pas. Alors allons-y, commençons par le commencement finalement.




Il avait toujours son pied de biche récupéré par terre mais qui s’est révélé sacrément efficace. Hector resta quand même sur ses gardes, on ne sait jamais. Et puis si ça se trouve, il a aidé la mauvaise personne.

Kozuki fut aux anges. Il n’arrêtait pas de faire des gauches droites avec son visage, mais ne regardait clairement pas un match de tennis. Le Tarsal d’Eva avait raison de se méfier de lui. Pendant qu’il se faisait dorloter, il toisa la Tarsal d’un regard malicieux ainsi qu’un regard malicieux. Pour la suite de la discussion, il resta dans les bras d’Eva, certainement qu’elles étaient plus douce et confortable que le sac d’Hector. Quant à ce dernier, il croisa les bras en se plaquant contre un mur.
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Il attendait la réaction d’Eva, on espère que ce ne soit pas un si mauvaise nouvelle. Hector réfléchit un peu, il se demandait, si des hommes la traquaient, c’est qu’elle est recherchée. Et si elle est recherchée, c’est qu’il peut y avoir petit paquet de fric à se faire… NON, ce ne serait pas correct mais… et bien on ne sait toujours pas pourquoi des hommes la traquaient. Hector prit son sac et fouilla dedans, il en sortit une vielle cape, longue avec une capuche. Cette vielle cape l’aura aidée durant pas mal de temps à se camoufler mais là, ce n’était pas pour lui. Il la tendit à la jeune femme tout en lui posant une question

Hector se détendit suite aux révélations qu’Eva venait de lui faire. Au final, ce n’est qu’une fille qui est parti sur un coup de tête et qui se retrouve seule pour gérer ses problèmes. Pas de princesse échappée de je sais pas quoi ou une fille de mafieux traqué par une autre mafia. Bon après, ça n’arrange pas sa situation, elle sera toujours traquée par des hommes qui en veulent pour son pognon. Tout comme elle, Hector attrapa la cape de la demoiselle sans vraiment comprendre pourquoi, mais elle lui tendait, alors il la prit. Il put donc la regarder d’assez proche, lui qui voyageait depuis des années avec les mêmes vêtements, toucher un tissu aussi doux et bien travailler que celui-ci, lui faisait rêver d’une vie de luxe. De plus, sa cape sentait bon le parfum, il laissa traîner un sourire avant de mettre cette cape sur son épaule pour continuer la discussion. Il regarda Kozuki, toujours dans les bras d’Eva. Bon au moins, là où il est, il ne peut plus disparaître. Il voyait les deux autres pokémon comprendre la supercherie. Et ouai désolé mais même moi, je ne peux plus rien faire à ce niveau-là. La jeune femme venait de demander à Hector de l’accompagner à Fricke, d’ordinaire, il aurait dit non, c’est trop loin mais en voyant le bouille d’Eva, il ne put refuser.




PFFFF…. C’ÉTAIT NUL. Parler aux gens, ça ok il savait faire mais alors paraître un peu classe auprès de la gent féminine, c’est zéro, il va lui falloir un peu plus d’entraînement. Soudain, Hector entendit des bruits de pas venant d’un peu plus loin. Des passants ? Des dealers ? Des hommes à ses trousses ? Aucune idée, mais ce qui est sur, c’est qu’il faut partir, ils ne peuvent pas rester ici indéfiniment.  Néanmoins, Hector ne voulut pas trop inquiétez encore plus Eva, peut-être n’avait elle pas entendu les bruits.



Hector prit son air le plus enjoué possible, il ne fallait pas montrer que cet endroit pouvait devenir dangereux d’un instant à l’autre.

Hein ? Ça a marché ? Elle m’a vraiment embrassé sur la joue ? Bon… et bien je n’ai peut-être pas tout perdu de mes charmes finalement. Mais… mine de rien, ça fait plaisir, moi qui suis pratiquement tout seul tout le temps. Hector regarda Eva et se disait que finalement sa compagnie ne le gênait pas. Bon, par contre son Tarsal à l’air d’être moins compréhensif sur la situation, mais bon… tant que ce n’est pas un Gallame, personnellement je m’en fiche un peu.

Bref, ne restons pas ici. Hector attrapa la main d’Eva et l’emmena. Pas besoin de faire beaucoup de pas, ils se retrouvaient déjà dans une foule. Il était quasiment midi maintenant alors tout le monde vient faire ses courses ou acheter de quoi manger. Tant mieux, plus on se faufile, moins on se fera attaquer. Le problème c’est que je ne sais pas combien ils sont à sa poursuite, si ça se trouve, depuis tout à l’heure, ils nous regardent et nous épient, guettant la moindre occasion pour nous sauter dessus. Mais toutes ses peurs se dissipèrent quand Eva vint lui prendre le bras. Décidément, c’était une jeune femme très tactile, je ne le vois pas mais je suppose que son Tarsal me dévisage comme jamais, méfies-toi de Kozuki, je ne ferais rien à ta dresseuse. Ceci dit, j’admire sa capacité à caché ses émotions, ou d’être insouciante. On est probablement suivi et elle se balade de stand en stand sans faire attention autour d’elle.  




Ça devient compliqué de suivre son rythme. Hector continua d’avancer dans la foule. Il laissa Eva gambader un peu seul tout en la surveillant un peu plus en retrait, c’est comme si elle découvrait la vie, alors autant lui laisser en profiter. Bizarrement, elle ne s’arrêtait pas trop devant les stands de vêtements, j’imagine qu’elle trouve ça pas terrible comparé à ce qu’elle porte d’habitude. Mais si  les vêtements de te convaincs pas, laisse-moi te faire goûter d’autres spécialités.  En passant devant un stand de nourriture, il en profita pour piquer deux brochettes de viande. Il fit mine de rien mais ne traîna pas trop non plus de peur qu’on ne l’ai vu. Il rejoignit Eva et lui tendit une des brochettes.