Saison Un

: Obscure Prophétie

Un ami... Bon de toute manière c'est pas comme si tout ceci était le plus important en ce moment right ? C'est pas comme si ma dulinée était aveugle right ? Et puis au fond je le savais au fond de moi, Vivia n'est pas le genre de personne à avoir des divergences amoureuses. Je le savais et pourtant j'avais réussi à faire ce genre de discours... Purée je suis vraiment trop conne, faut que j'arrête de penser à tout ce qui pourrait aller de travers, il faut penser PO-SI-TIF

Enfin si il y en a. On est arrivé à la tente de la dame de l'infirmerie, et l'oscultation révèle plusieurs choses. Déjà que mine de rien elle commençait à serrer fort Vivia avec le début d'entraînement qu'elle a reçue ! De deux que y'a rien, et c'est c'est sûrement la partie la plus étrange, et de trois qu'elle a réagit à la lumière. En vrai je me dis ça en mode "Bah si elle a réagit comme ça c'est qu'elle est pas totalement aveugle" mais en vrai j'en sais rien de ce qu'il se passe quand on est aveugle donc mon avis reviens à ne rien dire ou à dire très certainement de la merde.
BREF, en gros je savait pas non plus mais ça me laissait un minima d'espoir et c'est ce que je voulais parce que j'allais pouvoir essayer de la faire passer à Vivia également qui semblait au fond du trou avec cette histoire du bal. Je pouvais pas vraiment en vouloir à l'infirmière. Si il s'agit d'un truc mystiquement mystique comme au bal, il était presque certain que la médecine ne devait pas avoir de réponse claire et précise à cela, et vu ce qu'il s'était passé là-bas il n'était pas non plus étonnant de ne pas vouloir se retrouver au coeur de pareille situation. J'aurai pu m'énerver, mais entendre le dit Anty dégainer avec force ne fit qu'apaiser les quelconques prémisces d'un ressentiment qui n'avait pas lieu d'exister dans mes pensées. Je me contredisais dans ce que je pensais, ce que je voulais faire, ce que je voulais dire. Qu'aurai-je du faire

J'allais peut-être au moins essayer de rassurer l'infirmière qui n'y était pas pour grand-chose



Je regardais partir l'infirmière qui s'inclina, je ne savais pas si c'était pour s'excuser ou remercier ou les deux, et de toute façon je n'y ai pas prêté beaucoup d'importance car mes yeux se tournèrent vers Vivia. On était les deux dernières sur place, en attendant le retour de tout le petit monde qui nous accompagnait avant. Que faire ? Quelle question, il fallait la rassurer !



Je m'approchais de son oreille, un sourire aux lèvres pour essayer de lui faire penser à autre chose



Bon en vrai j'espérais pas grand-chose de cette petite intervention mais je voulais pas non plus qu'elle s'appitoie sur son sort ou qu'elle commence à broyer du noir. Elle méritait pas ça de toute façon, elle en a suffisamment eu pendant une partie de son existence ce n'est pas le moment d'en rajouter. Déjà je notais qu'elle n'avait pas pris d'objet "dangereux" comme la dernière fois et ça me confortait dans l'idée qu'elle allait mieux qu'au dit bal.



Je réflechissais un instant et je me suis dit qu'un petit peu de musique lui ferait peut-être du bien, alors je me suis mit à fredonner l'air d'une vieille berceuse que j'avais entendu je ne sais même plus où. En espérant que cela ai son effet

C’était quoi ce bruit. Ca m’a fait sursauter. Visiblement, Anty était en colère de la réaction de l’infirmière. Non… Pas de dispute… Pas à cause de moi. Je ne voulais pas causer plus de souffrances et plus d’inquiétude à qui que ce soit. Je me fis encore plus petite. Trop de problèmes émotionnels à gérer. J’étais totalement perdue. Finalement, Anty partit laissant l’infirmière silencieuse.

Ce fut Aurora qui brisa le silence. Elle alla dans mon sens. Je doutais qu’Anty soit de bonne humeur en revenant, mais je devais avouer que, dans l’immédiat, je ne m’en préoccupais trop. Si mes souvenirs étaient bons, j’étais seule avec Aurora (en omettant Matagot et Obscura qui veillaient au grain).

Continuant à fixer le bas (ne sachant même pas si c’était le sol ou les jambes), j’écoutais Aurora. Elle n’avait pas tort. Si c’était comme le bal, peut-être finirai-je par retrouver la vue ? Dans peu de temps… Ou alors… Ou alors… Quelque chose d’horrible allait se produire. Pourtant, je n’avais pas ce sentiment de danger. Etrange… Je ne comprenais plus rien. Oui, même le commentaire d’Aurora, qui d’habitude m’aurait fait rougir de par sa véracité, ne me procura aucune réaction.

Fermer les yeux ? Me reposer ? D’accord. Je les fermais avant de venir m’allonger en boule, ma tête sur ses jambes. Elle commençait à fredonner… Et moi ? A pleurer en silence. L’intimité avec Aurora laissait cours à mes larmes. Elle arrivait à extraire de moi les émotions que je voulais taire ou cacher. Je n’avais plus beaucoup de peur à craquer avec elle.

« Je ne veux pas… Je veux pas encore souffrir. Je veux pas redevenir comme avant… Je veux pas. »

C’était confus… Oui, mais j’avais peur de revivre un évènement dramatique, un évènement qui me referait plonger dans la dépression. J’avais combattu si fort pour en sortir. Pourquoi devait-on m’y renvoyer ? Je m’aggripai avec force au jean d’Aurora, je voulais être sûre de la garder.

« Pars pas... Pars jamais… s’il te plait… »

C'est qu'ils ont pas chômé les copains! Qiu termine de démonter le stand et Lucie, elle a tout bien nettoyé! Lorsque j'arrive avec Ricardo, reste que la question des fruits à régler. Je réfléchis un instant avant de répondre, tout sourire.

-Je m'en charge!

Voilà qui ne sera pas trop compliqué! J’attrape l'un des grands sac de jutes utilisé pour le transport et je fais signe à mon Bétochef d'approcher. Comme il est de forme mistral, il ne transporte pas deux colonnes de bétons, mais une seule. Et celle-ci n'est pas pleine, il s'agit en fait d'un four au centre creux, idéal pour faire un petit feu pour y cuire de la nourriture! Cela implique donc... Qu'il y a de la place pour le sac! Je dépose donc ce dernier dans le four de Ricardo et je le remplis de fruit. Mon pokémon pourra donc transporter la cargaison sans réellement en sentir le poids et évidemment, je prends pas tout sa pour rien.

-Je ne suis pas certaine de qu'est-ce que voulais faire Vivia des surplus, mais je crois qu'elle sera heureuse si je cuisine quelque chose pour tout nos pokémons qui ont participé au salon pour les remercier!

J'entends quelques bruits d’approbation venant des concerné et je me redresse une fois le rangement terminé.

-Voilà, on peut y aller!

Pour les pokémons de Vivia laissé sur place, je ne me gêne pas pour les rappeler dans leur pokéball. Ma sœur me pouvais pas toutes les traîner sur elle en gérant sont stand et d'autre sont avec elle. Je veux juste être certaine qu'il ne manque personne à l'appel avant que nous prenions la route vers l'infirmerie.

-Au fait, ont a pas trop eux le temps de parler. Lucie? Moi c'est Sally, enchanté! Oh! Ont dirait que Monsieur Anty est là-bas! Hey ohhhh!

Je lui fait un grand signe de main. En même temps, vue les pokémons imposants qui nous accompagnent, dur de nous rater! Sauf que... Il fait quoi dehors de la tente? Y se passe quelque chose de grave? Ah! Suis-je bête.... L'infirmière à certainement demandé à Vivia de retirer son chandail et comme monsieur Anty bah, c'est un monsieur, normal qu'il soit sortit!