Saison Un

: Obscure Prophétie

Stupid, stupid, STUPID ! (Bam)

Comment j'ai pu oublier CE détail... Non, pas un détail, mais quelque chose de bien plus important ?! Pourtant, je le savais très bien qu'elle devait être dans les parages, mais je me suis laissée emportée par cette stupide bataille de bouffe et maintenant... (Bam)

Je me fiche totalement de ce qui se passe autour de moi en ce moment. La vrai menace, elle vient de là, derrière ses deux portes encore close et j'ai bien peur qu'elle ne restera pas intacte bien longtemps. Comment de simple porte de cuisine pourrait barrer la "Gardienne de la Chocolatine" de Vigneau ? (BAM)

Merde, la seule issue qui me restait vient de se bloquer derrière moi et l’ambiance de cri des gens qui panique en voyant les yeux sur les vitraux tourner au rouge n'aide pas à garder pied sur ma situation...

Oh non... Ils arrivent ! Je vois leur yeux au travers de la fumée ! Je me demande d'où elle vient cette fumée, en fait ?


AÏE ! Mais, comment je me suis retrouvée sur le mur ? Mais c'est... Des couteaux à beurre ?! Je ne les ai vraiment pas vu venir, aucune chance que je puisse les esquiver et elles sont vraiment bien enfoncé dans le mur, pas moyen de les retirer sans y laisser une bonne partie de mes vêtements... La voilà qui s'approche et qui pose sa question, pas de la façon dont on s'attend de quelqu'un qui a des difficulté auditives, mais plutôt comme une provocation `q le ou la coupable d'avoir le cran de bien répéter ce qu'elle a très bien compris.

Wow, en personne, Mamie Ferrance est bien plus impressionnante que ce qui nous est raconté. C'est difficile à croire que cette personne soit la même qui vient de me projetée et clouée au mur avec des couteaux à beurre. La voir se déplacer vers moi en ce moment me donne la tremblote et, si je ne serais pas prise au mur, je me laisserai bien tomber à genou... Jamais personne ne m'a fait ressentir une telle sensation qu'elle me procure en ce moment. Est-ce donc ça que l'on appelle "La peur" ?

J'ai pas le souvenir que la peur peut causer des hallucinations... Donc, le prêtre, le même que j'ai essayer d'aider tout à l'heure parce qu'il n'arrivait pas à calmer tout le monde, vient vraiment de se mettre entre Mamie Ferrance et moi ? ... J'ai presque envie de pleurer. Après tout ce qui s'est passé ses derniers jours, à essayer d'aider les autres ou à être sauver, je commence vraiment à déprimer de ne pas être capable de faire quelque chose de bien ou correctement.

Je me laisse pratiquement faire par le prêtre pour qu'il parvienne à me descendre de là, ce qui crée des trous partout sur mes vêtements au endroit où les couteaux était planter et me demande si je vais bien... J'avoue pas trop savoir quoi lui répondre, surtout après avoir dit à Mamie qu'il allait prendre toute la responsabilité de mes actes. Je pourrais absolument rien dire et peut-être bien m'en sortir en ce moment, mais rien que d'y penser me rend malade en ce moment... Ce prêtre ne mérite aucunement de prendre la totalité de la punition, mais je crois bien qu'absolument personne d'autre voudrait lui venir en aide...

- Merci mon père, mais... Allez, Félicia. Courage ! Dit ce que tu penses de cette situation ! Retire-lui doucement la main pour que tu puisse le regarder dans les yeux et :- ... Je n'accepte pas que vous soyez le seul à payer pour les pots cassée.

Au tour de Mamie Ferrance maintenant et ça ne sera pas du gâteau, sans vouloir faire de jeux de mots. Il va falloir que tu t'adonnes au geste le plus humiliant que tu puisse faire. Mais, avec aucun moyen de fuite ou de victoire, tu n'as plus vraiment d'option que d'abandonner un combat perdu d'avance et d'accepter les termes de sédition. Tu dois d'abord t'approcher d'elle, pas trop pour qu'elle croit à une tentative d'agression masquée. Trois mètres d'elle suffira et pour la suite, je me jette à terre.


- Je suis désolé d'avoir prononcé ses mots. Le pasteur a raison, mes intentions n'étaient pas pour causer du tort, mais je me rend bien compte que j'en ai fait par mégarde et pour sa, je vous demande... Non, je vous supplie de savoir me pardonner !

Voilà, plus de retour en arrière. Me reste plus qu'à prier que le saint Hélix revienne chasser les mauvaises ondes qui habitent l'un de ses lieux sacrés...

Je crois que, peut-être, on me parle. Sally. C'est bien moi ça non? Je crois... N'est-ce pas ce à quoi je songeais justement? Oui, voilà, c'est ce que je me disais. Je sais que c'est à moi que l'on s'adresse. Sally c'est mon nom, c'est bien à moi que l'on parle, j'en suis certaine! Je ferme les yeux avec force, cherche à me recentrer. C'est difficile, j'ai l'impression de bouger. Pourtant, je n'es pas ordonné à mon coprs de bouger, j'en suis certaine. C'est un peu comme si je flottais, doucement loin du raffut et des cris. J'entends des portes qui se referme. Le son résonne en moi, sonne la fin d'une époque, la note finale d'une scène particulière.

Je ré-ouvre les yeux, lentement. La voix est toujours là, elle me parle doucement. Je suis désormais assise sur un jolie banc, là, dans un recoin de la place de la grosse cloche. Le vent souffle gentiment, il est frais, agréable et doux comme le satin. J'aspire un grand coup, je me réveille, reviens sur terre. Une seconde bouffée me permets de me recentrer, chasse les derniers doutes. Une douleur à la main m'appelle à la réalité. Elle n'est pas seule. La voix c'est tu, mais le propriétaire est toujours là. Karl. Bien sur que c'est Karl, qui d'autre?

La main de l'adulte repousse quelques mèches de mon front et ce contact achève de me ramener sur terre. Oh. J'espère que je ne lui es pas causé d'ennuis! Que sait-il passé déjà? Hum, il me manque un passage je crois... Je force un sourire sur mes lèvres, désireuse de rassurer, peu importe ce qui c'est passé. Je l'aime beaucoup Karl, je me veux pas qu'il perde trop de son temps avec moi. C'est un adulte important, il doit avoir beaucoup de gens à voir a ce mariage... Ohhh, oui! Le mariage! Je me souviens, nous sommes entrée, il y avait une bataille de nourriture. Quel gaspillage...

Je baisse le regard, observe ma main désormais recouverte d'un mouchoir. Je déplace mon autre main pour le tenir en place, remarque au passage une tâche sur la jolie chemise de l'adulte. Ah oui...

-Je crois que nous sommes à égalité!

Je désigne la crème pâtissière toujours visible sur ma jambe. Une touche chacun donc? Voilà que tous mes ennuis s'envolent, ma bonne humeur redevient toute naturelle. Ce petit jeux était amusant, dommage qu'une personne l'es gâché en hurlant pain au chocolat... Un léger frisson me parcours. Ce n'est qu'un simple terme, je dois me reprendre voyons! Surtout que Karl m'avait prévenu, les gens de Vigneaux tiennent vraiment à leur chocolatine! Avec le retour de ma bonne humeur, j'ose affronter le Pachyradjah au milieu de la pièce.

-Pardon pour... Enfin, je crois avoir causé une scène? Je ne suis pas certaine... Mais pardon, ce n'était pas voulu. Ni ça, ni...

Ni quoi? Je ne suis pas certaine. L'adulte me semble... Inquiet? Ce serait bien le comble, la dernière chose que je souhaite, c'est inquiéter mon parrain! Ou lui attirer des ennuis... Ou le décevoir... Bref.

-Karl? Est-ce que j'ai frappé quelqu'un? Je... Je sais que j'en es vraiment ressentit le besoin mais...J'ai vraiment voulu résister! Et... C'est étrange à dire, mais je me sens... Bien?

Ma voix hésite, mais c'est vrai. Maintenant que j'ai retrouvé mon calme, je ressens comme un certain calme intérieur. Le même sentiment de satisfaction que l'on ressent après avoir traversé une épreuve marquante et en être ressortit vainqueur.

Elle qui avait prévu de s'éclipser aussitôt qu'elle aurait salué son ami de longue date - ou du moins se réfugier à l'extérieur - c'était fichu....! Après tout, c'était clair, net, évident et prévisible qu'une bataille allait bientôt se livrer sur place vu les mots magiques qui avaient été dit....S'il y a bien une chose que l'on apprenait dès le premier jour de formation au métier de facteur : c'était de ne prononcer ni l'une ni l'autre des appellations de la fameuse viennoiserie ! Cela virait trop souvent au massacre.

Alors pourquoi cette fois-ci aurait-elle fait exception ?

Le poids lourd qui résonna au sol était étrangement rythmique et avait quelque chose d'annonciateur en terme de catastrophe. Khaos sursautait à chaque fois que résonnait le fort bruit. La chose qui approchait devait vraiment être immense pour créer une telle résonance.

Son instinct lui disait de fuir à toutes jambes mais comme un vivaldaim pris dans le phare d'un vélo, ses pieds étaient cloués au sol alors que ses yeux tournaient en tout sens pour chercher d'où viendrait bien l'horreur. La luminosité vira au rouge, donnant un étrange coloris à ses cheveux et la faisant ressembler à un diablotin plus qu'à une fée dans son apparence générale.

Sentant une poigne lui attraper le bras, Khaos se laissa faire et fut tirée derrière le pupitre de l'autel pile au moment où la porte de la cuisine s'ouvrit. Le bruit sourd de la porte qui cognait contre le mur faire ouvrir plus grand ses yeux. D'effroi ? De surprise ? Des deux mêlés ?

La factrice rata donc l'épinglage au vol du papillon qu'était Félicia mais ce n'était pas plus un mal. Voir son mentor qui n'avait pourtant peur d'absolument rien se tortiller au sol pour tenter de se fondre dans celui-ci avait quelque chose de bien effrayant pour la jeune femme.

Une dose d'inconscience l'habitait quand même puisqu'elle risqua un rapide coup d’œil afin d'identifier qui avait parlé avec une voix si douce alors que tout le reste ressemblait bien à l'apocalypse ! C'était vraiment trop intriguant !

Réalisant qu'une simple mamie était au milieu de toute cette agitation, accompagnée d'un gigantesque pokemon certes, Khaos décida que l'attitude de son mentor n'était pas si bête. Si une simple mamie pouvait autant faire exploser le trouillomètre de la salle : elle méritait plus que le respect et il valait mieux ne pas se faire remarquer !!! Elle tenta donc de se cacher derrière le pupitre un peu trop occupé à son goût. Jusqu'à ce que le prêtre se lève et se mette à avancer délibérément vers la grand-mère.

- Il est fou, suicidaire ou incroyablement courageux ?! demanda-t-elle à voix basse, stupéfiée, autant pour son mentor qu'elle-même.

Elle n'avait jamais mâché ses mots et ne comptait pas commencer aujourd'hui alors que son cerveau lui hurlait des ordres contradictoires de fuite et de se faire la plus petite possible à la fois. De base, Khaos ne croyait pas spécialement à la religion. Quand on voyait tous les miracles que les pokémons les plus communs étaient capables de faire...dur de croire que l'un d'eux s'élevait au dessus des autres. Pourtant, elle voulait bien se mettre à croire si la double intervention de la blonde et du prêtre fonctionnait !!

Elle revient à elle

Une petite frayeur au fond ?
Karl n’a pas été insensible aux événements de sa partenaire, ce qui est très très rare pour le souligner.
Il sourit légèrement en entendant la satisfaction et le constat de Sally.
Effectivement, 1 partout pour ce jeux.

Il y avait un autre jeux qu’elle venait de grandement gagner.
Sally ne comprenait apparemment pas trop ce qu’elle venait de réussir à faire.
La loyauté est une notion morale. C’est une dévouement envers ses engagements, une notion complexe dans la fidélité dans les relations sociales.

Ce mot avait entré en résonance avec elle, et un choix a était fait.

-”Tu n’a pas a te faire pardonner quoi que ce soit.
Tu as fait une scène, peut être que certain t’auront vu sombrer durant ses quelques instants.”

Il faut pas se leurrer, ca n’a pas du passer inaperçue.

-”Une personne tu as blessée physiquement aujourd’hui, et c’est toi.”

Tu signale la main accidentée a Sally.

-”Je suis impressionné. Tu as fait un choix là où bien d’autres ce serait morfond d’excuses d’avoir cédé à une sensation trop forte pour eux.
Si tu te sens mieux, alors je pense que quelque chose de bien plus grand vient de se passer.
Je ne sais pas encore si cela suffira, cependant...”

Karl marque une pause.

-”Je sais que je peux compter sur toi.
Tu as réussi une épreuve que je penserais qui aurait était bien plus difficile.”

Elle était forte Sally; Karl avait de quoi être surpris et fier d’une telle prouesse.

Des cris…

-”Sally, il se passe des choses.
Nous allons devoir je pense intervenir.
L’église c’est refermé sur elle même et certains et certaines semble être dans la panade.”

Karl se redresse et se tourne vers l’établissement.

-”Nous allons les aider, dis moi si jamais tu le sens pas et surtout reste près de moi. J'ai besoin de toi.”

Il y a une autre bataille a gagné, et nous serons deux pour le faire !

L'intervention d'Azur ne fit que ternir la réputation des futurs mariés auprès de la population. De toute façon, il n'avait pas la moindre intention en disant ça et croyait naïvement que tout se passerait bien. Cependant, lorsque l'environnement intérieur fut bouleversé de tant de manières qu'il ne pût suivre, il comprit qu'un grave danger se présentait. Ce fut alors qu'Azur reprit sa lucidité concernant le problème en reconnaissant Mamie Ferrance outrée et ce bon vieux Maurice. Il se souvint en effet que le pain au chocolat et la chocolatine étaient cette même « vieille niaiserie » et que la région était en état de guerre froide au sujet du véritable nom. Dans ce cas, Félicia avait délibérément installé le silence par la peur en hurlant les mots damnés à ne jamais prononcer en cette ville. D'un sursaut d'inquiétude, le Maître remarqua également la jeune femme rousse en béquille en train de faire un malaise. Alors que Félicia et son père suppliaient la pitié de la grand-mère, Azur réfléchissait à toute vitesse pour savoir comment aider, qui aider et dans quel ordre. Sans comprendre ce qui arrivait à la deuxième personne en danger, Azur réalisa qu'il s'agissait surtout d'un choc psychologique, et qu'il n'y avait pas de symptôme de maladie qu'il qualifiait d'« habituelle ». Il sortit Blanche de sa Poké Ball, dont le bruit ne fut absolument pas discret, et lui chuchota cette fois discrètement d'aller s'occuper de la jeune femme. Les Togekiss étaient vecteur de bonheur et de bien-être, a fortiori Blanche qui s'avérait compatissante voire parfois maternelle. Elle vint donc à la rencontre de la femme en béquille pour l'apaiser, la réconforter en la caressant gentiment. Un genou à terre, Azur put alors surenchérir les supplications de Félicia et son géniteur tel qu'il le croyait.

« Si vous voulez, Dame Ferrance, je m'y mets aussi ! Comme ça l'affront sera encore plus réparé ! Le but de ce genre d'évènement est qu'il soit heureux, et le but d'un Maître implique également de contribuer au bonheur des gens, donc je me porte volontaire pour garantir le vôtre dans le cadre de la réparation de cette affront ! »

Malgré quelques répétitions, Azur s'avéra capable de vivre des éclairs de génie, ou plutôt de vocabulaire, lorsque ce type de situation potentiellement létale l'exigeait. Aussitôt Félicia libérée, Azur accourrait pour savoir si elle allait bien aussi pendant que Blanche s'occupait tendrement de Kata.

Karl me réponds. Son ton est doux, mais pas faible. Il y a toujours une certaine force dans ses mots, un ancrage invisible, une certitude infaillible. On peut difficilement douter, remettre en cause. À mon sens, c'est impossible. Les adultes savent ce qu'ils disent, c'est un fait. Ils ont l'expérience de vie qui accompagne chacune de leurs conversations, appuient silencieusement leurs mots. Et puis Karl... C'est Karl quoi!

Il me confirme donc que j'ai fais une scène. Oups, moi qui souhaitait être discrète. Voilà que je grimace un peu, accepte tout de même ce fait sans m'y opposer. Il continu, indique que la seule personne que j'ai blessé c'est moi-même. Je suis son mouvement, regarde ma main blessé. Oh. C'est moi qui m'es fait ça? Je mords fort dites donc! Mon parrain poursuit, attire mon attention avec trois petit mots. Il est impressionné? Je relève la tête d'un coup, surprise. Et c'est là, en écoutant ses explications que je comprends ce qui vient de se passer. Il me manque encore quelques brides, mais les souvenirs d'il y a tout juste quelques minutes afflues avec le discours de mon mentor.

Ohhh... Cela explique donc cela, pourquoi je me sens ainsi et pourquoi je me retrouve dans cet état. Une certaine fierté s'empare de moi. J'ai réussi... J'ai vraiment réussi de chez réussi! Moi qui craignais cette épreuve, je me suis retrouvé à lui faire face sans la voir venir et BAM! J'ai marqué! Bon, le score n'est pas parfait, qu'importe! Le principale, c'est que maintenant je me sens vraiment bien. Mon esprit est plus claire que jamais et je commence à savoir ce que je dois faire pour poursuivre sur cette lancée.

Les cris provenant de l'église attirent notre attention. Mes traits ce durcissent un peu. Ah non, hors de question de rester sur le banc! Je me relève d'un bond, décidé à aider Karl face à cette situation. Je noues distraitement le bandage improvisé sur ma plaie, m'assurant de ne pas perdre plus de sang.

-Hors de question de rester sur la touche! Je compte bien rester à tes côtés Karl, allons les aider! Hum... Une idée de comment t'y prendre?

Je suis super motivée pour intervenir. Mais j'ai comme l'impression qu'utiliser un pokémon pour défoncer la porte d'un lieu sacré pourrait être mal interprété de la part d'Amonita...

-Y a-t-il une porte de service sur le côté? Où une fenêtre laissé ouverte?

Motivé, je commence à chercher une solution pour venir en aide à ceux qui sont resté coincé à l'intérieur.

Toujours cachée derrière l'autel avec son mentor puisque le prêtre un peu fou s'était avancé en plein milieu de la scène, Khaos tendit de nouveau le cou juste pour voir ce qu'il se passait. Une touffe de cheveux blanc et des yeux dorés dépassèrent donc du mobilier. Un jour, sa curiosité lui ferait regretter d'être ainsi peut-être. Mais ce ne serait pas aujourd'hui...!

Elle fut des plus contente de voir la mamie finalement se calmer. La voix toute gentille était bien plus familière que celle "trop" impressionnante qu'elle avait juste avant. Décidément, Khaos se disait qu'elle n'aimerait pas amener le courrier à cette grand-mère quand celle-ci était fâchée !

La tension ambiante semblait bien plus vivable d'ailleurs avec la transformation de la grand-mère et la jeune femme se rendit compte qu'elle avait arrêté de trembloter. Au vu de la sentence annoncée par la mamie, celle qui avait osé prononcer les mots interdits semblait plutôt bien s'en tirer.

Un appel vers la porte de la voix, un peu chevrotante tiens !, de la part de Jeannot tira Khaos de son observation de la scène. Elle s'avança bien volontiers pour aider, peu désireuse de s'éterniser ici. Qui sait si la viennoipacolypse ne pourrait-elle pas survenir de nouveau ?! Autant s'éclipser tant qu'elle le pouvait !

La factrice fut donc bien contente de pouvoir respirer l'air frais du dehors alors qu'elle sortait de l'église. Essayant de passer rapidement, elle ne put s'empêcher de se dire que les gens qu'elle rencontreraient dans les prochains jours lui demanderaient ce qu'il s'était passé...Car s'il était bien un trait commun à tous ceux de sa profession - du moins dans l'esprit généralisé de la populace - c'étaient que les facteurs étaient au courant de tout !

Cependant, frissonnant encore en y repensant, Khaos se demandait si elle voudrait vraiment en parler...