Saison Un

: Obscure Prophétie

Fricke. Voilà l'endroit où je désirais me rendre. Pour autant, avoir un poképermis ne signifiais pas pour autant que ma superbe Fromage tombait apte du jour au lendemain à me porter sur de grande distance sans s'épuiser. Il nous avait donc fallût faire des pauses récurrentes tout au long du chemin et aujourd'hui ne faisait pas exception. Je n'en était pas fâché pour autant, évidemment. Ma jolie petite chèvre faisait bien des efforts et je sais que la tâche ne va lui devenir que de plus en plus facile avec de l’entraînement. Général Tao le prenait mal d'ailleurs, il devait certainement regretter de ne pas avoir le rôle de la monture majestueuse. J'avais donc prit un moment pour lui clarifier que le jour ou il deviendrait assez fort pour faire honneur au titre, je le lui attribuerai avec joie.

En attendant donc je me retrouvais dans une ville que je ne connaissais que de nom. Fromage étant au repos, Ricardo m'accompagnait. Le pokémon combat avait prit récemment une nouvelle forme plus imposante et savourait toujours avec autant de joie la puissance de son statut d'Ouvrifier. Je savais que s'il évoluait à nouveau, il allait devenir encore plus impressionnant, mais pour l'heure, cette idée m'effleurait tout juste. Je préférais qu'il prenne le temps de vivre sa forme actuelle, qu'il s'adapte au changement qui venait avec plutôt que de le précipiter vers un nouveau stade.

Qu'est-ce que cela à voir avec ma position actuelle? Tout et rien. J'ai choisi de visiter le musée. C'est jolie, c'est grand, il y a plein de chose à voir et moins de gens. J'aime les gens, les rencontrer, leur parler. J'avoue pour autant que la masse énorme de passant venue à Cochignon pour fêter me surpasse un peu. Après quelques heures au marché et surtout, après m'être presque fait écrasé deux fois, la compagnie de mon cher Ricardo a pris la forme d'une bouée de sauvetage. C'est pourquoi le musée, attrait touristique moins favorisé ma semblé un bon endroit pour m'évader.

À l'entrée la gentille dame ma même dit que l'Ouvrifier pouvait rester avec moi s'il ne dérangeait pas et se comportait bien. C'est ainsi que je me retrouve à passer devant une série de tableau, m'arrête devant une représentation du grand incendie. C'est fou de croire qu'un simple feu peu autant marquer l'histoire d'un pays... Hum... Il me faudrait peut-être un pokémon de type feu... Toujours à mes côtés, les mains dénudés de toute arme, mon cher Ricardo observe les environs, plus intéressé par les rares passants que les tableaux à lequel il ne comprends rien.

Théa faisait… une drôle de tête. Oh non, ce n’était pas le lieu le problème. Il était calme et il ne semblait pas y avoir de fan à l’horizon. Du moins pour l’instant et espérons que ça dure. En plus, le musée se trouvait en intérieur, Théa pouvait enfin retirer son chapeau qui protégeait ses yeux de l’agression du soleil.
D’ailleurs, rien que d’y penser donne soif. Un petit coup de bouteille de grenadine et on est d’attaque.



Cela faisait quelques jours… Qu’elle avait du mal à se concentrer. Sur ses écrits. Elle avançait à peine par ligne alors que c’était d’habitude par page, comme lorsqu’elle était serveuse. Est-ce le romantisme ? La morsure du nosferapti ? Le fait qu’elle s’occupe de sa petite soeur maudite par un mimiqui ? Peut-être que ça faisait beaucoup à gérer, même pour une grande soeur parfaite.











Elle n’était pas très objective, tant qu’elle pouvait passer du temps toute seule avec Théa (et qu’il n’y a pas une personne prénommée Daisy qui la kidnappe toute une soirée), elle était heureuse.





Plus touriste que cette étoile de mer, c’était impossible. D’ailleurs, en la voyant, on pourrait presque croire qu’elle voyageait. Elle parcourait chaque tableau dans une démarche lente, son saphir analysant scrupuleusement chaque pigment de la toile. Elle devait penser que c’était des télévisions de taille différente et doté que d’une seule image.
Comédie, le zarbi, ne pensait rien de tout ça. A part qu’il adorait voir Théa avec son pansement sur sa jugulaire, cachant habilement une morsure et le fait qu’elle soit prise d’une soif de grenadine qui était souvent confondue avec un autre liquide rouge. Il faut dire que la demoiselle ne mettait pas beaucoup d’eau, dans sa grenadine.

Fantasie, elle aimait aussi les scultures. C’est comme des petits tableaux, mais dont on pouvait faire le tour. D’ailleurs, il y en avait une qui n’était pas derrière une vitre et dont le regard était tellement bien fait qu’on avait l’impression que ses yeux les suivaient vraiment.
Théa cacha son sourire amusée derrière une main discrète avant de s’approcher de la chromatique.









Courage fuyons ! Au pas de course, elle se réfugie derrière la romancière, accrochée à sa jambe et regrettant d’être si loin du sac magique. Celui qui protège de tout les bobos.
En vrai, le pokémon n’avait pas l’air méchant et l’écrivaine ne s’inquiétait pas plus que ça. Cependant, des excuses étaient de circonstances.





Et ben voilà, une petite sortie avec les pokémons et voilà qu’elle avait quelques idées rigolotes pour son prochain livre. Inutile de stresser. Théa se relève et cherche Fantasie qui…
tournait autour d’une autre visiteuse. Ah ? Tiens ? Ce n’est pas habituel comme comportement.



Le type spectre tourne son visage vers Théa, signe qu’elle l’avait bien entendue, mais elle ne pouvait s’empêcher de dévisager la demoiselle. Peut-être voyait-elle des choses que l’être humain ne s’apercevait pas forcément au premier coup d’oeil ? Rooh… Pourquoi elle lui disait quelque chose ?
Un Stari accroché à sa jambe, la demoiselle avait bien du mal à se déplacer jusqu’à son pokémon. Une romancière dans toute sa splendeur.











Pardon chère et tendre, mais qui n’a jamais fait un peu de chantage dans une éducation ? Théa laissa un rire léger s’installer sur ses lèvres avant de reprendre plus sérieusement.



Ses yeux se lèvent légèrement pour voir la toile.





Oups, Théa commençait à se perdre un peu dans le tableau, il faut dire qu’elle était porteuse de puissants récits et d’une réalisation magnifiquement exécutée.

Ricardo ne bronchait pas, il fixait sans comprendre l'étrange pokémon qui lui tournait autour, l’observait sous toutes ses coutures. Cherchait-il la bagarre? Car c'est de plus en plus ce que l'Ouvrifier pensait. Il aurait suffit à l'étoile de mer de déposer un seul de ses bras plus prêt et le cuisinier lui aurait volontiers refait le portrait. Heureusement, voilà que l'humaine de la créature parlait d'un ton amusée, révélant à la prénommé Fantasie qu'il n'était pas une statut, mais un être de chair et de sang. L'étoile de mer, aussi étonné que son joyau pouvait l'indiqué se sauva avec un courage remarquable, cherchant la protection offerte par les jambes de l'humaine. Ce n'est pas comme si cela pouvait réellement la protéger si jamais il avait eu dans l'intention de l'attaquer. Par contre, sa propre dresseuse lui avait demandé de bien se tenir alors il ne désirait pas causer d'ennui. Surtout que la dame reprit, lui parlant directement.

Ainsi, Fantasie l'avait prit pour une œuvre d'art? Oh! Voilà qu'il n'avait aucune difficulté à le prendre pour le compliment qu cela était vraiment. Un sourire apparu sur son visage auparavant neutre. Il n'en fallait pas plus pour qu'il entame une série de flex, révélant sa musculature parfaite avec la plus grande des satisfactions. C'est qu'il avait travaillé fort pour en arriver à ce stade de perfection! Tout à sa démonstration, il ne remarqua pas tout de suite l'autre pokémon de l'étrangère qui s'approchait de sa dresseuse.

Je cligne des yeux, penche la tête de côté. Tiens, je n'avais pas remarqué la créature spectrale sur la toile de l'incendie. Pourtant elle prend beaucoup de place sur le paysage enflammé. Tellement d'espace qu'elle dépasse du cadre. Est-ce moi ou son corps ectoplasmique est en mouvement, fluide telle la soie qui glisse sur des hanches? Je cligne des yeux une fois de plus, le fantôme n'es plus. Y as-t-il des spectres dans le musée de Cochignon? Je regarde un peu autour de moi, découvre que la Feuforêve est bien là et non pas dans le tableau. Je souris, en mémoire d'un doux souvenir que je peine à effacer de ma mémoire. Le genre de souvenir à lequel on aime s’accrocher même s'il ne devrait plus être, même si on leur à dit adieu car il ne devrait plus être.

Et puis la voix ce fait entendre. Douce comme la plume du Lakmécygne qui glisse sur du papier, sournoise comme un péché à lequel on essais de résister. Théa. Oh, gentille Théa, grande écrivaine au cœur tendre, pourquoi est-u là? C'est une épreuve imprévue, une étape de plus qui va marquer la suite de mon trajet, un obstacle que je devrais apprendre à détruire. Mais comment? L'idée d'usée de violence me dégoutte, tout comme celle de l'ignorance. Madame l'Ouest ne mérite pas le sort offert au Biopoké et aux basses gens de ce genre. Elle mérite mieux, beaucoup mieux. Certainement mieux que ce que je pourrais lui offrir.

Je force un léger sourire, moins honnête que celui qui m'es naturelle, plus timide et réservé.

-Aucun problème, le musée est ouvert à tous.

Je tourne la tête, il est plus facile de parler sans regarder, sans avoir l'impression de me faire dévisagé, tester.

-Oui vraiment! C'est là l'un des événements les plus marquants de notre histoire. D'un côté, il est triste de savoir qu'autant de vie on été perdue, qu'autant de savoir aura été égaré, de construction érigé par nos ancêtres détruites... De l'autre, il est dit que la vie est un cycle perpétuel et il est possible de constater que Mistral n'a fait que grandir depuis cette épreuve, tant de chose on changé, se sont adapté...

J'ose un regard en direction de l'écrivaine. Mon sourire est moins crispé, ayant retrouvé de son naturelle. Une fois que j'ouvre la porte de mes mots, il est si facile de redevenir moi-même. Tant que je garde une certaine attitude, tout devrait bien aller. Pourtant, mon expression se change à nouveau, passant à l'étonnement. Pourquoi est-ce que mon Ouvrifier semble faire de la façon à l'étrange pokémon accroché à la jambe de l'écrivaine?

-Ricar? Ce n'est pas l'heure de ton entraînement mon cher, nous sommes ici pour visiter... Dites moi madame, à tout hasard, auriez vous fait un commentaire à mon pokémon? Je me demande pourquoi il semble si motivé à impressionner votre compagnon. D'ailleurs, de quelle espèce s'agit-il si vous pardonnez ma curiosité? J'ai déjà eu la chance de croiser l'espèce de votre douce amie fantomatique, mais il n'en es pas de même pour ce coquin qui s'accroche à votre jambe.

Détournement de la réalité. J'en es déjà croisé un, c'est un fait. Mais je n'es jamais sût le nom de l'espèce alors... Il est temps de jouer avec les mots, madame l'écrivaine.

Notre écrivaine était agréablement surprise. C’est rare de voir de jeunes personnes connaître autant l’histoire. En même temps, cet épisode était un passage clé pour Mistral et s’il y avait un élément à retenir, c’était bien celui-là. En tout cas, la fillette avait résumé l’oeuvre d’art et semblait s’y reconnaître, vu comment elle en parlait.
Intriguant.

Autant que le pokémon “statue” qui commençait à faire des flexions. Théa pencha la tête sur le côté, tout aussi perplexe que la dresseuse du pokémon prénommé “ Ricard”.



Il faut dire que Fantasie ne devait pas avoir beaucoup d'occasion de voir autant de muscles et de pectoraux. Entre la Feuforêve spectrale et notre écrivaine loin d’être une guerrière mythologique, cette morphologie très différente l’avait intriguée. Enfin, l’intrigue toujours d’ailleurs. Même planqué derrière la jambe de Théa, l’étoile de mer observait avec précaution les exercices physiques du pokémon.
En art, on appelle ça une performance.



Cela lui rappelle la grande discussion avec le Maître et la grande claque qu’elle s’était prise en apprenant cette information. Même si la concernée semblait ne pas plus s’en préoccupée que cela. Théa attrape sa gourde de grenadine et en boit une lampée avant de continuer.







La brune regarda son pokémon qui souleva son saphir un instant, avant de contempler de nouveau Ricardo. Flex. Flex. Flex.



La Vignelaise haussa un sourcil et caressa la chevelure spectrale de son pokémon, ce qui fit rire cette dernière, sans pour autant détacher son regard de l’interlocutrice de Théa. Décidément, elle était intriguée. Voir même… Suspicieuse ? Hum ? Que pouvait bien faire une jeune fille pour que cela la perturbe à ce point ?
Quoi que, elle avait déjà croisée un gamin au pouvoir étrange, l’âge n’était pas un facteur déterminant dans la bizarrerie. Enfin bon, tout de même, elle avait une bonne impression là.

Confondus avec une œuvre d'art. Telle était donc la raison pour laquelle Ricardo était présentement occupé à offrir une véritable performance artistique à la pokémon en étoile. Il faut dit qu'il a passé beaucoup de temps lors des dernières semaines dans sa pokéball, à l'exception de ses rares sortis avec Maïté et nos entraînements disparates. C'était l'une des raison pourquoi j'avais voulu lui offrir cette balade au départ, il la mérite amplement et bien plus encore. Je ne suis donc pas étonné de le voir se donner autant pour cette démonstration de flexion. Malgré tout, je place l'une de mes mains délicates devant mon visage, camouflant le début d'un léger rire.

-Je comprends mieux sa réaction maintenant! Cela ne fait pas longtemps qu'il à évolué et il apprécie grandement lorsque on le remarque. Être confondu avec un œuvre, voilà un doux baume pour l’ego.

Mon compagnon adore démontrer ses muscles, mais na jamais démontré un caractère trop prononcé pour autant. Je n'es donc pas peur que ce petit bonus pour le moral lui monte à la tête. Au contraire, cela ne va lui faire que du bien compte tenu des circonstances.

-Un ou une? Oh, il s'agit de l'une de ces espèces d'on le genre est plus attribuable au comportement qu'au physique? J'ai un peu lu sur le sujet dans mes libres d'élevages.

C'est plus fort que moi, je plis les genoux, m'approche un peu du sol, fuit le regard inquisiteur du spectre. Poésie m'aurait-elle reconnu? Je ne sais pas comment les fantômes perçoivent le monde. Si cela ce trouve, pour elle toute mes modifications vestimentaires, l'altération de ma couleur de cheveux ainsi que leur coupe etc... Ne change en rien le fait qu'elle me reconnait. Autant continuer à tenir mon rôle, devenir le personnage qui est le vrai moi, refouler ce passé qui n'est plus, aussi douloureux que cela puisse être.

-Enchanté jolie Fantasie! Tu es bien courage d'affronter le monde terrestre, tu dois vraiment aimer l'art et ta maîtresse.

Je me redresse après avoir salué l'étoile de mer et constate que Ricardo en as enfin terminé avec sa prestation, concluant par un clin d’œil à la Stari avant de venir se placer à mes côtés. Je lui offre un sourire, place ma main sur ses similis cheveux bouclés que je grattouille au passage.

-C'était une jolie démonstration mon cher, nous pourrions peut-être l'inclure à notre numéro le mois prochain? Je vais vérifier.

La remarque fait naître un nouvel air fier chez mon pokémon qui croise les bras la tête haute. Je rigole un peu, sans me cacher cette fois avant de répondre aux questions de Théa.

-Il s'agit d'un Ouvrifier, le premier stade d'évolution d'un Charpenti. Oh oui! Je me sens très en sécurité avec lui! Pas plus tard que ce matin, il a fait s'arrêter un conducteur de charrette qui ne respectait pas du tout les priorités des piétons! Sans lui, j'aurais possiblement été blessé...

Je n'es pas besoin de tourner la tête pour savoir que mon meilleur ami fait un peu le fier à mes côtés. Cette conversation va vraiment lui faire du bien au moral dites donc! C'est une bonne chose, surtout que je dois pratiquer ma présentation pour la foire. Et que je refuse d'offrir plus d'attention à Poésie qui m'observe toujours. Oui, cette conversation avec l'écrivaine est une bonne manière de canaliser mon attention.

-En fait, son espèce est très bien connus dans le milieu des pokémons gardiens. Bien que les canidés soient favorisés pour les familles ayants de jeunes enfants ou un foyer, la famille du type ''bodybuilder'' de mon compagnon est généralement préféré par les adultes et les gens d'affaires. En fait, la majorité de la clientèle de mon élevage font affaire avec moi justement pour cela, bien qu'il y es quelques exceptions avec les dresseurs en autres.

Un grommellement attire mon attention sur Ricardo. Ohhh, je reconnais cette grimace et cette fois, je ne retiens pas un léger rire cristallin.

-Oh, je sais que cela ne sont pas vos seules qualités mon cher!

N'oublions pas que mon Ouvrifier a un faible très prononcé pour la cuisine et que Maïté adore tout simplement servir des clients.

Théa réfléchit un instant. Une espèce non genré, cela doit être un casse-tête pour les éleveurs. Au delà du comportement, il y avait la reproduction du pokémon. Cela signifiait-il que, contrairement à d’autres pokémons, les staris ne pouvaient que se reproduire entre eux ? Question intéressante, des scientifiques devraient creuser la question.
Attendez, quoi, elle a dit qu’elle lisait des livres d’élevage ?



L’étoile de mer, très polie, secoua une tentacule pour répondre à la demoiselle tout en restant accrochée à la jambe de Théa. Le monde terrestre est fascinant, bien qu’aussi dangereux que le monde aquatique. Avec son humaine cependant, elle avait l’impression de ne rien craindre et même, elle jurerait qu’elle est devenue un peu plus forte.
Peut-être pas au point de lutter contre une montagne de muscle qui lui faisait un clin d’oeil en guise de conclusion de son numéro. D’ailleurs, il s’agissait d’un Ouvrifier, un pokémon évolué et dont la force semblait s’être déjà illustré d’exemple concret.





Théa était sincère. Quand elle regarde sa propre expérience, elle avait attendu l’âge adulte pour s’illustrer, entre guillemets. Disons pour vivre sa vie indépendamment de ses parents (en même temps, elle n’avait pas eu trop le choix à l’époque).



Théa regardaient tous les pokémons qui l’accompagnaient. Les types spectres n’étaient pas forcément des farceurs de premières, quand à la stari, une fois qu’elle surmonte sa timidité, elle est très surprenante. Quant au zarbi, il est tellement de choses qu’il était impossible de le décrire correctement.
Poésie, elle, lâcha un petit rire un peu bruyant. Ce n’était pas méchant, ce n’était pas gentil. Juste très amusée.





En tout cas, elle décida de lâcher un peu la demoiselle pour venir réclamer des caresses à Théa. Visiblement, elle était satisfaite de quelque chose, mais de quoi ? Parfois, avec les spectres, c’était difficile de savoir. Leurs perceptions étaient légèrement différentes et leurs morales étaient bien plus flous que celle des humains.





C’est sûr qu’avec un pokémon costaud comme ça, on devait les laisser tranquille. Il était suffisamment baraquée pour intimidée et suffisamment petit pour suivre quelqu’un partout, dans des bâtiments ou autres. C’est très pratique.

La mignonne étoile de mer me réponds en secouant l'un de ses bras comme on le fait avec nos propres mains, imitant parfaitement le geste humain utilisé pour saluer. Fantaisie est juste trop craquante, je suis heureuse de pouvoir mieux la connaître cette fois. Je me redresse tout de même, ne désirant pas la mettre trop mal à l'aise et lui faire regretter de ne pas être dans le sac à dos où elle était la dernière fois... Vous savez cette fois qui n'a jamais été?

Heureusement l'écrivaine m'aide à rester accroché au présent, à refouler les souvenirs qui ne sont plus en me parlant. Un large sourire fleurit sur mon visage tel un bourgeon qui s'ouvre sous les rayons du soleil. Le compliment me va droit au cœur, rare sont les adultes à remarquer les efforts mis en place par ceux de mon âge. Karl est bien l'un des rares.

-Oui, je suis éleveuse. Merci!

Il m'es naturelle de remercier la personne qui me sert un compliment de manière tout aussi spontané. Je rigoles un peu pour la suite. Oui, chaque pokémon à ses petits traits de caractères bien personnel. Tout autant que nous les humains en fait. Certains ont tendances à ne pas le remarquer, il faut dire qu'au premier coup d’œil, les pokémons sont un peu tous des jumeaux. Mais leur comportement n'est pas un calque parfait d'une créature à l'autre. Chacun leur forces et leurs faiblesse. Comme mon Ricardo qui adore cuisiner et est d'une gentillesse infinis, mais devient violent et incontrôlable en cas de colère. J'approuve donc vigoureusement la remarque de l'adulte, plus qu'en accords avec ces sages paroles.

Poésie brise un peu le moment, rigolant pour une raison qui je crois ne m'échappe pa. Mes prunelles dorées se pose sur sa forme spectrale, incertaine. Pourquoi rit-elle? Cette étrange impression me reprends, j’essaie de repousser mes doutes. Mais j'en suis presque certaine, la jolie spectre à vue la vérité sous ma nouvelle apparence. Qu'importe, Théa est la plus importante. C'est elle qui ne doit pas apercevoir le passé qui n'est plus. Alors je ferme les yeux un instant, aspire un coup et lorsque je l'es rouvre, mon calme est revenus. Je suis Sally.

-Hum, pas exactement. Je vends des Charpentis et des Machocs. Ce sont les formes de bases de mes pokémons reproducteurs. Bien qu'ils reçoivent une formation de base, je ne les entraînes pas assez pour les faire évoluer. Je considère que ce choix revient au dresseur et qui plus est, c'est le genre d'expérience qui lie un pokémon et un humain.

Je penche un peu la tête de côté, une idée me traversant l'esprit. L'écrivaine est-elle simplement curieuse ou?

-As tout hasard, posez-vous la question car vous connaître-riez une personne intéressé?

J'ai justement un petit de chaque espèce disponible et je ne serais pas contre leur offrir une nouvelle famille. Je sursaute presque lorsqu'elle se présente. Ah oui, je ne suis pas supposé le savoir ça! J'offre un large sourire à l'écrivaine et ses pokémon, relevant même un sourcil amusé au rire de Poésie. Ah oui elle. On pourrait presque juré que le regard que j'offre au spectre à une lueur de complicité avant que je ne me concentre de nouveau sur l'humaine pour répondre.

-Enchanté mademoiselle Théa, il est vrai que je ne me suis moi-même présenté qu'à votre jolie Fantasie. Sally, Sally Berthé. Bonjour à vous aussi Poésie, Comédie! Hum... Est-ce moi ou il semble y avoir un léger thème pour le nom de vos compagnons? C'est mignon!

Hanw, elle est trop mignonne cette petite. Théa affiche un sourire sincère tout en continuant de caresser la Feuforêve qui semblait s’amuser comme une petite folle. Dommage qu’elle ne veut pas partager sa découverte avec son humaine, mais, ne disait-elle pas elle-même qu’elle adorait les surprises ? Ah ça, elle serait servi si elle savait !

Ainsi, elle proposait deux types de pokémon. Des charpentis et des machocs. Et ba, c’est une jeune éleveuse qui proposait des choix plutôt intéressants et qui avait une philosophie de vie tout à fait respectable ! Soudain, la jeune fille lui demande si elle connaissait quelqu’un qui serait intéressée.
Peut-être plus qu’elle ne pouvait le croire.









C’était une galère sans nom pour qu’elle accepte Fantasie et Comédie, alors un nouveau pokémon… Enfin, peut-être que si elle s’habituait d’abord à sa présence, les choses se passeront mieux ? Théa avait le droit d’y croire.
Néanmoins, Poésie semblait de très bonne humeur, voir même en parfaite symbiose avec la prénommé Sally. Il y aurait moyen qu’elle consente plus à l’intégration d’un nouveau membre ?




Théa lâcha un petit rire. C’est peut-être parce qu’elle manquait un peu d’imagination aussi, un comble pour une écrivaine. D’ailleurs, Sally ne semblait pas l’avoir reconnu en tant que célébrité. C’est cool !







Ce serait l'occasion de discuter avec une véritable éleveuse en herbe !

Ps : Théa (ou plutôt Poésie *tousse*) choisira un pokémon en fonction de son petit caractère. Vu que c’est tes protégés, je te laisse y réfléchir un petit peu pour le moment des présentations (en mode choisissez votre starter)
Désolé, un peu court.

Oh. Ohhhh. Me yeux grandissent légèrement sous la surprise, rapidement chassé par un sourire authentique. Ainsi cela serait peut-être pour elle-même que Théa souhaiterait un nouveau compagnon? Voilà qui semble une bonne idée. Aussi forte soit-elle, Poésie ne peu pas protéger l'écrivaine de tout les danger et comme cette dernière voyage souvent, il doit lui arriver bien des pépins non? Et même si aux yeux de l'adulte, avoir un compagnon de plus n'est pas une question de protection, simplement d'agrandir sa petite famille, cela reste à mon sens un très bon plan.

-J'ai bien deux petits protégés qui seraient prêt à partir si jamais vous et Poésie auriez un coup de cœur concernant l'un ou l'autre. C'est bien là l'un des avantages à faire affaire avec un élevage d'ailleurs, de connaître un peu le comportement du pokémon avant de l'adopter, alors autant en profiter!

Alors que la spectre semble capricieuse à l'idée de rencontrer un potentiel futur camarade, Fantasie elle (je choisis d'utiliser le elle, car on dit bien unE étoile de mer et unE fantaisie non?) bref, la Stari de son côté semble enjouée à cette idée.

-Voilà un plan qui me semble plus qu'agréable! Quelle section du musée vous restait-il à visiter de votre côté? Nous, en dehors de cette galerie-ci il y avait l'exposition temporaire dans l'aile annexe qui nous intéressait. Semblerait-il que le musée aurait installé la moitié d'un navire! Je ne sais pas s'il est possible de le visiter, mais je n'es jamais vue de bateau, alors je suis très curieuse. Enfin... je veux dire vue de bateau de l'intérieur bien sûr ah ah.

Tout comme j'ouvre la conversation sur un autre sujet, mes pieds recommencent à se déplacer. Nous arrivions déjà vers la fin de la galerie des peintres. Il faut dire que le musée étant accès sur la civilisation de Mistral, cette section est moins impressionnante que d'autres qui n'aborde que des détails précis de notre histoire ou de nos croyance. Et l'aile temporaire qui expose le monde marin, de la pêche mistralienne à l'évolution des navires fabriqués bien de par chez nous, cela semble intéressant.

Par contre je dois faire attention. Jamais vue de bateau? Voyons Sally, tu viens de Fricke! Bien sur que tu en a déjà vue non? Enfin, au moins une section de mon cerveau à ajusté le tir et marcher me permets de regarder vers l'avant plutôt que directement le visage de mon interlocutrice. C'est Poésie qui risque de bien rire de moi oui.

-Parlant café, je ne suis pas du coin donc si vous connaissez un endroit à recommander pour y aller après notre visite, je suis preneuse!

Ricardo de son côté était plutôt resté silencieux tout au long de l'échange. Bras croisé, il avait reprit une position digne d'une statut d'argile, se contentant d'écouter sans prendre part. Il était de bien peu de mot mon Ouvrifier. Tout du moins, tant qu'il n'était pas question de flexion, de combat ou de cuisine.

Sally était peut-être une éleveuse, mais ses yeux qui pétillaient lorsque Théa parlait de potentiellement adoptée un nouveau compagnon était très mignon. Cela faisait légèrement rire la romancière qui hocha la tête, puisqu’elle était parfaitement d’accord avec elle. Plutôt que de capturer brutalement un pokémon sauvage, c’était probablement beaucoup plus sain pour sa petite équipe de rencontrer un nouveau membre afin de faire une transition plus en douceur.

Concernant le musée, c’est vrai que, pour l’instant, le petit groupe s’était beaucoup attardée sur la partie des tableaux (une étoile de mer, ça ne marche pas très vite), mais pour l’instant, Théa était beaucoup plus intriguée par l’éleveuse que par le reste. Vu qu’il y a sa soeur, l’écrivaine allait probablement rester à Cochignon pour un petit moment. Ce n’est pas les occasions qui manqueront.



Théa dépose son sac à dos par terre pour permettre à Fantasie de remonter dedans afin de pouvoir effectuer un déplacement plus rapide. L’étoile de mer n’a jamais refuser ce petit moyen de transport, puisque hé, le sac à dos était magique !





Roh, mais qu’est-ce qu’elle avait Poésie aujourd’hui ? On dirait qu’elle regardait un film comique. La bonne question est de savoir : elle riait au dépend de qui ? Là, ça échappait totalement à Théa. La chipie en plus ne semblait pas vouloir en dire davantage, se contentant de faire des loopings dans les airs avant d’être la première à rentrer dans la salle.



Au pire, la romancière en connaissait un autre, même si c’était un tout petit peu plus loin.
Elles rentrent dans la salle des bateaux où il y avait toute une série de maquette de différents navires provenant d’époque diverses. Évidemment, l’attraction principale restaient la salle aménagées où ils avaient reproduit un bateau de l’ancien temps. Avec le costume et surtout le chapeau, on se prendrait pour de véritable corsaire.
Devant la gigantesque barre et la présence d’une chaise (probablement pour les enfants), Théa déposa Fantasie dessus qui regardait curieusement autour d’elle. Il lui fallut quelques secondes pour qu’elle comprenne que la gigantesque roue pouvait tourner.







L’étoile de mer s’arrête, semble digérer l’information, puis fait tourner la roue de l’autre côté avec ses petits tentacules.





Le pokémon se retourne et semble concentrer sur la navigation (d’un bateau qui bouge pas, mais l’imaginaire c’est important).
Allez… Qui ne verrait pas la petite Stari avec un petit chapeau de capitaine ? Ce serait super mignon. Peut-être qu’ils en vendent dans la boutique ? Poésie avait bien un petit noeud dans ses cheveux spectrale, ce serait normal que Fantasie ait un petit accessoire également.