Saison Un

: Obscure Prophétie

Le fossile de ton acolyte du soir avait donc décidé de se montrer d'elle même ? Fort peu commun, il est souvent de mise que les fossiles fuient quelque peu l'humain. Il y a des exceptions pour tout, cela reste des pokemon. Il est néanmoins remarquable de noter la chance de cette personne : Fossile en plein air réanimé et une variation Mistral qui ses balade à ses devants. Il le dit lui même, "il ne fallait pas rater ça"

Pris d'une pose des plus sérieuses, il renvoya ta question avec une malice toute particulière... La soirée va devenir très amusante et intéressante.

- Mon écrapince m'as été un pokemon offert par mes parents lorsque je suis brillament rentrée à l'école. C'est mon compagnion le plus ancien mais le plus têtue. Il connait mes sautes d'humeur plus que n'importe qui. Je ne dirai pas qu'il va jusqu'à le gérer, mais il est fort utile dans ma pratique. Quant à l'autre loustique, mon Metang... C'était un Terhal il y a peu, il s'est renforcé en redescandant du Volcan où nous avait envoyé le taxi. Ou en tout cas ce que l'on pourrait appeler ainsi, sinon un escroc. Je l'ai de la même manière reçu de mes parents lorsque j'ai atteint les études supérieures. Il ne présente que peu d'expression, mais il est toujours attentif à mes besoin. Il s'est même proposé à me porter sur la fin, pour reposer mes jambes.

Mon verre finissait de glisser entre mes lèvres et ma gorge, toutes deux humidifiées à souhait par l'alcool. Visiblement, les questions que tu lui demande ne le laisse pas de marbre, surtout à en voir ses clins d'oeils et autres appels du même genre.

Un sourire charmeur apparut sur ton visage lorsque le jeune garçon t'appela "Milady". Voilà bien le premier homme à m'appeler ainsi avec autant d'aisance.

- Je n'ai pas eu grand monde non plus, Fit-tu en faisant tourner l'alcool à l'intérieur du verre. Ni homme ni femme... Par contre toute seule...

Tu es vraiment une sacré coquine, tu n'es pas censé avouer ce genre de chose en publique ! [/hide][hide]

- J'admet que ces petits joujous... C'est mon petit plaisir personnel. Si tu veux je te les montrerai et tu pourras t'en servir si l'envie t'en passe. Pour être sincère, j'aimerai que tu m'aides avec... Mais n'en parles à personne, ce serai notre petit secret.

Tu accompagnes ça d'un clin d'oeil. Décidemment, c'est la soirée de toute les folies.

votre petit secret... Il a plutôt interêt vu ce que je viens de lui proposer. Déjà de base ce n'est pas quelque chose que tu aurai proposé à l'origine à un inconnu de premier ordre, mais au point où vous en êtes... Cela n'a plus grande importance et surtout et de surcroît vous sembliez tout les deux très enclin à commencer sur le champ. Comme il le répète si bien, il est à ton service.

Aller, un dernier pour la route. Cul-sec.

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J'ai l'esprit qui chauffe comme pas permit. Ce morveux se sent donc d'attaque à jouer avec mes jouets ? Tss, balivernes au fond. A voir sa tête de décérébré complétement ébéthé, il doit n'avoir qu'une seule envie c'est de profiter. T'as vraiment ce qu'il faut dans le pantalon pour me gérer moi et eux ?
Mon verre se repose avec un relatif fracas. Je croise les jambes et le regarde un peu de haut.

- Je ne penses pas que tu es capable de manier ce genre d'engin correctement. Tu es surement très intelligent et tout ce que tu veux mais il y a des choses dans la vie qu'il faudrait laisser aux grandes personnes. T'as vraiment les capacités pour te hisser à mon niveau ?

Je sais ce que vous vous dites certainement. Après avoir été relativement gentille tout du long de ce petit rendez-vous, je vais le pourrir ? Non. Je doute de sa capacité à tout comprendre et à rester sérieux. Je penses pas supporter très longtemps ses bégaiment quand il aura desaouler.
Bref. J'en étais où ?

- On en reparlera après le congrés, je veux voir tes capacités mises à l'oeuvre pour ta thèse. En attendant, finis ta boisson.

C'est horrible. De le regarder. Et de ne pouvoir s'énerver davantage. J'aimerai mais à un point lui gueuler dessus. Mais rien. Mon visage qui d'ordinaire s'aigrit rapidement se liquéfia presque en une honte, une soudaine envie de pleurer. L'envie d'engueuler quelqu'un qui me fait tellement penser à quelqu'un que je n'ai jamais eu eu raison de ma férocité à ce moment, jsuqu'à ce que celui-ci prenne feu à nouveau plus tard.

- Je paierai... Ne te presse pas. Je te raccompagnerai à ton logement.

Je n'y arrivais tout bonnement pas. Je veux casser un truc, quelqu'un, quelque chose, un... Crack ?
Le verre d'hydromel était resté dans mes mains et avait éclaté en millier de morceau sous la pression que ma main lui induisait. Ce fût la goutte de trop, mais encore une fois, m'énerver devant lui était infaisable pour une raison bien trop ancienne.

- Je vais me laver les mains.

Et avec beaucoup de self-control et de patience, je marche lentement jusqu'aux dites toilettes. Avant de mordre bras pour hurler sans faire trop de bruit.

Laisse moi faire... Non mais tu veux rire je vais pas me laisser AIE

Je ne pouvait pas le faire reculer ou lui dire quoi que ce soit jusqu'à ce qu'il ai finit sa petite opération.
Je restais assise à terre, le bras droit tendu dans sa direction pour ses petites manigances, tandis que mon dos s'est posé contre le carrelage froid de la pièce toute aussi froide niveau température. Que dire de plus dans ce genre de moment, merci ? Pourquoi faire ? Je ne regardais pas ce qu'il faisait avec ma main.
Et par la suite, l'entendre vomir aux toilette fut le coup de grâce pour moi et le petit bonhomme. Ca ne m'étonnais guère que son coprs ne supporte pas la dose d'alcool fort qu'il a prit d'un coup. "Désolé, Désolé", t'as que ça à la bouche quand t'es sobre ou tu te paye ma tête ? Tu vas t'excuser pour tout et pour rien ou tu vas commencer à te sortir les doigts du cul pour avancer dans la vie ?

- Tu me fais chier Jack

J'avais beau dire ça, l'instant d'après il était dans mes bras comme ce matin. Mes talons claquent au sol alors que je sors du bar, les regards insistant sur moi. Un homme situé prés de la sortie me siffle en m'appellant "Cougar".

Je me retourne d'un coup, vive de rage. Tu es pile poil le genre de ******** que j'aime briser d'un seul coup. Jack dans les bras, je fis un demi-tour sur moi-même, lançant une jambe à l'horizontal. Celle-ci capte la nuque de l'homme et l'éclate contre le mur situé juste derrière lui.
Et je lui crache dessus, avant de sortir du bâtiment. Mes bandages rouge, ma marche quelque peu titubante car j'ai quand même ingérer de l'alcool font que je n'ai pas la meilleure dégaine. Je ne sais pas où réside Jack et j'admet que l'idée de le déposer vite fais me chatouille dangereusement.

- Tu crèches où ?

Je m'arrête en plein milieu du chemin, attendant avec beaucoup BEAUCOUP d'impatience que cette soirée se termine vite. Et si ça pouvait commencer par "tout le monde chez soi", ça m'irait encore plus.

Ca m'étonne pas qu'il dorme dans une endroit miteux comme celui-là. Il doit pas être autonome avec son argent, en tout cas son âge ne le présage pas. Par contre tu peux retirer ta morve de sur mon cou s'il te plait ? Ca me comment à glisser sur ma robe c'est dégueulasse.
Bref centre pokemon, t'es où ? Punaise, on trouve jamais rien quand on en a besoin c'est quand même incroyable !

Bon, voilà quelques minutes que je tourne autour du patelin cherchant l'endroit où j'avais il y a quelques temps raccompagnée la chasseuse juvénile aux pokemons irritant à souhait. Mais merde j'étais passée par où pour me perdre comme ça ? L'alcool me faisait perdre instantanément la carte mentale que je me dessinais au fur et à mesure que j'avançais dans la pénombre. Mais je finis tout de même par trouver, non sans mal, le bâtiment sus-nommé. Ouais, je veux pas dormir la dedans mais toi t'as pas le choix.

- Hm

Ce fût la seule réponse que je lui répondit lorsqu'il s'excusa encore pour les problèmes et patatipatata, rien à carrer je te l'ai dit, arrête de survendre ton âme de mec pure et innoce...
Et merde, le voilà qui me fait un câlin. Mes bras sont coincés sous les siens et je suis prise au piège, je n'ose même pas forcer. Ni la force, ni l'envie. Ce gosse me pompe toute mon agressivité.

Je place mes mains dans les poches de ma blouse alors que je fais demi-tour sans même le saluer. Il faut à présent que je rentre à Pignouse en vélo tu parles d'une expédition sympa à faire avec de l'alcool dans le sang et aucune lumière. Bon l'avantage c'est que je sais que je l'avais accroché pas loin de la place qui se voit depuis n'importe où dans cette ville de Pochtron non-avoués. Je le décroche, monte dessus avec quelques difficulté. Et je ne parle pas que de la robe courte ou de la longue blouse, je tangue et prend bien 10 secondes à monter dessus en m'accrochant à un mur.
Je décolle de cet endroit, ça suffit. La prochaine fois que je bouge, c'est pour le congré. Non mais j'y crois pas "toute les pistes que je t'ai donné" et puis quoi encore ? Tu penses que je vais m'intéresser à ce que tu as dit ? Tu peux toujours courir pour y croire tiens. Le louveteau se pense plus malin que le renard. Crétin.

Une fois sur la route graffiti, je lâche les mains du guidon. Oui je sais faire du vélo sans les mains t'as un soucis ? C'est pas comme si à cette heure si y'avait du monde. Et au pire je m'en fou.

Pignouse.
Appartement.
Sac jeté dans le tas.
Lit.
Fatigue.
Dodo instantané.

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Et le pire, c'est qu'Alice gardera le bandage et le renouvellera. Revenu à elle le lendemain matin dans sa version calme et joviale, elle regrettera les mots qu'elle a prononcée en fin de soirée et du cinéma qu'elle lui a fait à cause de son trouble de personnalité. Elle espère pouvoir le dédommager à leur prochaine rencontre, et elle garde le bandage pour s'en souvenir jusqu'alors.