Saison Un

: Obscure Prophétie

Bordel, qu’est-ce qui s’était passé ? Je courais à bonne vitesse et puis, paf, je m’étais endormie sans raison. J’étais passée à côté de son Sépiatroce. C’était Lior qui m’avait tiré de mon sommeil. Une histoire de crise cardiaque. Elle s’était bien trop emballée. Quoiqu’il en soit, je voulais comprendre où j’avais fauté.

La course ? Je ne tentai même pas de gagner. Elle avait déjà gagné. Je ne pourrais pas la rattraper. Debout d’un mouvement, je regardais un peu tout le monde. Chemo applaudissait comme une débile. Cuirassé et Muse regardaient un peu abasourdi un spectacle qui se passait à côté de moi. Pendragon semblait prêt à en découdre.

Tournant mon regard, je vis Minerva semblant reprendre son calme. Le sépiatroce était à terre. Ha. Minerva semblait avoir été de mauvais poils sur le pokemon. Est-ce que je m’étais pris un hypnose ? Ca expliquerait l’état du pokemon. Par contre, ça m’étonnait que Lior soit encore debout. En soit, mes pokemons savaient qu’il ne fallait pas intervenir dans un de mes combats, donc c’était normal de les voir être resté sur place.

La seule qui pourrait intervenir était Minerva. Elle avait tendance à être protectrice. Même si, ici, je crois que c’était surtout sa haine envers elle-même qui avait parlé. Elle avait été imprudente… Comme moi. Ce n’était pas mon pokemon le plus proche pour rien. Mais c’était donc officiel. J’avais perdu. Fais chier.

« Minerva, c’est pas ta faute. T’en fais pas. »

A pas rapide, Minerva se rapprocha de moi avant de s’accroupir pour mettre sa tête sous ma main. La gratouillant, je lui parlais encore un peu.

« Bon, j’ai perdu. Va falloir que je porte une robe. lippoutou… Ca m’apprendra, je suppose. »

Bref, me retournant vers la victorieuse, je me rapprochais profondément blasée. Je sentais que cette histoire allait très mal finir.

« Tss, ton sépiatroce a hypnose ? »

Pas une vraie question. Je connaissais déjà la réponse. C’était la seule raison valable de pourquoi le Sépiatroce avait son crâne planter dans le sol et pourquoi j’étais tombée de fatigue d’un coup.
« Bon, victoire fourbe pour toi. Mais victoire tout de même. En plus, va falloir acheter une robe, n’est-ce pas ? »