Saison Un

: Obscure Prophétie

Bivouac. Pourquoi Bivouac? Pour tout plein de raison. Bivouac, c'est le lieu des salons agricole. Là où j'ai rencontré tant de gens. Frolé tant de rêve et d'espoir grandiose que pendant un temps, je me suis sentit plus légère que tout. Bivouac, c'est là où je me suis faite de nouveaux amis, c'est les odeurs des champignons mélangé à celle des potages maison. Bivouac, c'est là où je me suis enfoncé dans la forêt en quête de délice à l'odeur aussi douce qu'une promesse perdu. Bivouac, c'est là où je me suis retrouvé, a mi chemin d'une destination incertaine. Bivouac, c'est là où je me suis retrouvé coincé entre le marteau et l'enclume, acculé au mur par une force surréaliste. Bivouac... C'est là que j'ai compris que Jack était pestilence.

Assise sur un banc j'observe les étoiles du soir. La ville à bien changé depuis l’avènement des cavaliers.Avec moi, profitant de la brise nocturne ce trouve Ricardo et Paniki. La Bruyerne se tient derrière moi, nous recouvrant presque de l'une de ses ailes. La dragonne est un peu trop protectrice je trouve depuis toute cette histoire. Avec Colonel j'y suis habitué, mais pas avec elle. Je lui offre une petite tape sur la flanc, l'invite à aller voler un brin. Je dois parler à Ricardo. Paniki accepte après une hésitation, déploie ses ailes et s'envole dans le ciel parsemé d'étoiles à l'éclat fades. À croire que même les astres sont fatigués eux aussi.

Fatigué de marcher sans but a atteindre. Fatigué de suivre une route qui tourne en rond. Fatigué de chercher l'invisible, de chercher à comprendre le monde qui nous entoure. Dans mon sac, la toile, légère membrane peinte sur un cadre de bois pèse plus lourd que tout. Je dois aller la rapporter. Mais j'ai peur. Peur de me diriger vers cette maison là-bas, l'autre côté du village. L'autre côté de ce petit pont. Alors je délais au possible, me cherche des excuses.

-Ricard, il faut que l'on parle mon grand.

L'Ouvrifier lève la tête, ose me regarder. Je lui offre un sourire, emprunt de tristesse, mais réel. Tout ce qui c'est passé n'est pas de sa faute. Il faut qu'il le comprenne. Alors je prends sa main, doucement. Il se tend et je lui laisse un instant pour se calmer avant de l'englober dans les miennes. Je commence à tout lui raconter. Le pauvre. Après m'avoir attaqué, je ne l'es sortit de sa sphère bicolore que pour combattre Pestilence, combat où il a été salement blessé. La cicatrice encore fraîche de son opération est visible sur ses côtes. J’essaie de ne pas la fixer. Voilà la marque de ma propre erreur que je dois assumer. Mais je ne veux pas me pencher sur mon cas dans l'immédiat.

Ce soir, ce qui compte c'est de faire en sorte que mon Ricardo soit bien dans sa peau. Alors je lui parle, je lui souris et je lui offre les explications d'on il avait tant besoin. Il comprends peu à peu ce qui c'est passé, pourquoi il ne pouvait plus se contrôler. Le plus difficile là dedans, c'est d'accepter le fait qu'au fond, mon compagnon n'est que rage et colère refoulé.

-Tu n'es pas en paix avec toi même j'ai l'impression... Ce n'est pas grave, moi non plus. Alors... Cherchons ensemble d'accord?

Chercher quoi. L’absolution? Une famille inexistante? Un avenir? Une simple joie de vivre? Je ne sais plus trop ou j'en suis, je sus confuse et perdu. Mais nous sommes deux dans ce cas, alors c'est toujours mieux que rien. Une douce odeur attire mon attention. Je lève la tête, curieuse et Ricardo suit mon mouvement du regard. Un tout petit Trompignon se dirige vers nous. Comme il est mignon!

Pokemon vert VS Sally orange = +2
Baie = +1
Total = +3

Le membre 'Sally Berthé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Lancer de Capture +3' :

-Bonsoir toi, as-tu besoin de quelque chose?

Le Trompignon sautille, il semble très heureux. Et ce parfum, enivrant! Le voilà qu'il me pointe de sa petite patte, me fait signe de me cacher les yeux et il repart. Hein, quoi? Après un certain temps, je finis par comprendre le manège.

-Oh, tu veux jouer à cache-cache?

Il sautille plus haut, plus fort. Je rigole et Ricardo m’accompagne. Je regarde mon compagnon qui approuve d'un signe de tête, il semble partant pour jouer avec nous. Tout sourire donc, je place mes mains devant mes yeux et je compte jusqu’à dix. Une fois terminé, je quitte le banc sur lequel nous étions assis et avec mon Ouvrifier à mes côtés, je commence à chercher le Trompignon. L'odeur m'aidant, je retrouve sa piste assez rapidement et s'en suis une jolie partit de cache-cache. Quand est la dernière fois que j'ai joué à ce jeux? Je ne m'en souviens pas, mais c'est amusant.

Après quelques parties par contre, je commence à fatiguer. Je m’assoies sur une grosse pierre au pied d'un arbre. Nous sommes arrivé au abord du village, là où la végétation devient plus abondantes. Proche de l'étang, de son petit pont qui mène a la fameuse maison de Jack. Je soupire et mes deux compagnons de jeux me regarde. Je tente de leur offrir un sourire.

-Dit moi mon mignon, est-ce que cela te dirais de venir avec nous? Je suis trop fatigué pour continuer à jouer tout de suite, mais peut-être plus tard?

Je crois que je peux prendre cette série de bon pour un oui. Je lui offre de quoi grignoter un peu, amusé. Je lui offrirais une pokéball quand il sera temps de rentrer. Pour l'heure, je dois prendre une décision et je préfère lui laisser le temps de dire au revoir à son village natal.

Trompignon reste présent pour la suite du solo.

Je m’assois sur une banc afin de reprendre mon souffle. Ricardo et le nouveau venu, je crois que je vais l'appeler Amanite? Font connaissance. Elle est mignonne cette champignette à tourner autour de mon Ouvrifier, impressionné qu'elle l'es pas le pokémon qui le dépasse d'une bonne tête. Je rigole, mais un parfum étrange m'arrive soudainement et une quinte de toux impressionnante me traverse de part en part. Qu'est-ce que? J'ai les yeux qui larmoie, respire Sally respire!

Après un moment, je finis par reprendre le contrôle de ma respiration. Amanite n’apparaît pas stupéfaite que cela par le phénomène. Ricardo lui s'inquiète et se dirige vers moi, dépose sa main sur mon épaule. Je tente de lui faire un petit sourire, mais le résultat ne doit pas être très concluant.

-Sa vas Ricard, juste... Cette odeur.

Il fronce les sourcils, lève la tête pour renifler. Oh? Il ne sent pas cet étrange parfum? Voilà qui est intriguant. Poussé par la curiosité je me lève, suis les indications de mon nez pour en trouver la source. Curieux, mes deux compagnon me suivent et ce n'est pas très long avant que j'en trouve la source. Il faut dire qu'elle brille dans la nuit, difficile donc de rater le petit champignon luminescent!

-Oh, bonsoir mon mignon!

Le Trompignon s'avance, salut le nouveau venue. Le regarde que lui lance ce Spododo... Oh!

Pokemon vert VS Sally orange = +2
Baie = +1
Total = +3

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'Lancer de Capture +3' :

Le regard du Spododo passe du Trompignon à ma personne. On se fixe un long moment lui et moi. C'est étrange, j'ai rarement eu un tel contact avec un pokémon. L'instant s'allonge encore un peu et j'offre un sourire froid à la créature, loin d'être semblable à mon sourire chaleureux habituel.

-Ton odeur parle pour toi... Tu empoissonne les gens n'est-ce pas?

Ce rire... Voilà qui est étrange... Et dangereux! Ce champignon s'amuse-t-il vraiment à empoisonner quiconque croise sa route? Plus effrayant, est-ce tout les spododos de se secteur qui font cela? Je sors une baie de mon sac, attire son attention grâce à son estomacs. Je la lui lance et pendant qu'il la grignote, hop! Dans la pokéball! Un danger de moins pour Bivouac, pour ce que cela vaut... J'ai bien l'impression que mes efforts ne valent pas grand chose. La sphère de capture disparaît et je me relève.

-Rentrons.

Oui, rentrons au centre pokémon, là où je pourrais vérifier les faits. Et surtout... Éloignons-nous de cet étang que je ne suis décidément pas prête à revoir. Nous avons tout juste fait quelques pas qu'Amanite ralentit, laissant entendre une petite plainte. Ricardo roule des yeux avant de la saisir dans une main et de la poser sur sa tête. Direction, le centre pokémon! J'espérais renouer avec mes bons souvenirs, ensevelir les mauvais, mais...