Saison Un

: Obscure Prophétie

Revoir la bouille gênée de ma jolie Vivia était le genre de truc qui me faisait afficher un sourire niais sur mon visage. Comment ne pas être retournée par tant de mignonnerie ? Certain diront "Oui mais c'est parce qu'elle a pas l'habituuuude, que voilaaaaa"... Certes c'est vrai c'est la première fois qu'on fait du shopping. Mais c'est pas la première fois qu'elle me met en m'enlève des vêtements. Au final je sais pas ce qui la gêne le plus, si c'est la visibilité de mon corps quand elle m'imagine avec ou si c'est simplement le fait de se balader dans un rayon de sous-vêtement. Remarque les deux sont TRES fortement probable en même temps. Et en plus quel choix ! Ca me donnera de sacré air ça, hâte de voir la tête de ma compagne dans de tels habits, déjà qu'elle n'arrivait pas à tenir devant les précédentes !



Une petit compliment et un bisou sur le front pour lui montrer qu'évidemment tout ce qu'elle me choisit est forcément parfait. Ca plus savoir qu'en plus elle voulait m'y emmener. Ce qu'elle ne sait pas c'est que j'avais une surprise pour elle ! Je me doute qu'elle voulait m'y emmener, après tout un bijou pour marquer le coup c'était évident mais ele ne s'attendra peut-être pas à ce que j'ai préparé !

Au final c'est bras dessus bras dessous que nous sortons de la boutiquen avec les sacs dans une de mes mains, relativement chargé mine de rien.



Donc oui elle ne me fera pas changer d'avis elle a bel et bien raison sur ce point là.

Sauf que
ALORS PEUT-ETRE

A peine sortie du magasin, je glisse sur un pavé humide mais réussit à me rattraper ! YES CA PASSE !
Mais le pantalon y passe... Presque en grand écart celui ci craque de haut en bas dévoilant mes cuisses à qui veut bien les voirs ainsi qu'un fin tissu s'y cachant.



Un cri venant du coeur alors que je reviens en arrière pour revenir dans le magasin.

Sauf que

Mon tshirt se retrouve aggripée par la clenche de la porte, et dans ma précipitation et ma force non contrôlée, le vêtement se retrouve arraché sur le passage, laissant mon ventre à nu (même si ça c'est parfois déjà le cas) et dévoilant aussi un tissu léger cachant mon buste. Dans ma nouvelle précipitation pour me diriger dans une cabine, je me prend le pied dans un coin de rayon, m'étale au sol comme un sac de viande et comble du malheur, mon soutif casse sous la pression de mon corps (dos épaule) pour amortir la chute.


BOR
DEL
DE
.......

Bref, je suis tombé.

Je me redresse sans même cacher mes apparât féminins, dépitée, et retourne dans la cabine pour mettre mes nouveaux vêtements et ranger ceux qui n'existent plus. Je ressors donc en jupe, avec le haut qui ressemble à un pullover laissant distinguer mes formes du haut.



Avec un maigre sourire, nous voilà repartir à nouveau du magasin et rentrer dans celui que nous cherchions alors. Arrivant devant le vendeur, j'énonce à voix haute ceci.

Un petit compliment et un bisou de quoi me faire sourire et mettre du rouge sur mes joues. Ma funécire d’amour… Bon, la suite, je m’y attendais un peu. Oui, je payais la nourriture. Oui je payais pour mon élevage, mais je n’avais pas trop le choix. Je n’allais tout de même pas lui faire payer pour ça. Et pour la maison… Ok, oui, elle avait bien choisi. Je me frottais la tête.

« Haha… Bon point… Je me doutais que tu… AURORA. »

Haaaaaa. Elle venait de tomber. Mais quelle malchance ma funécire. Déjà, je voulais l’aider à se relever, mais son pantalon venait de craquer. Ce n’était pas prévu. Oui, je regarde. Oui, je rougis. Non, j’en profite pas. Enfin si, mais pas trop. Là, c’était la panique. Déjà, elle repartait à l’intérieur.

« Atte… »

Nouvelle chute et elle se retrouvait en soutien-gorge ? Non, mais arrête Aurora… Elle allait finir nue à ce rythme…. Pourquoi je parle moi ? Son soutien venait de lâcher à l’instant. HAAAAA. Stop, je ne savais plus où me mettre. J’étais plus embarrassée qu’Aurora pour le coup. J’essayai de faire barrage de mon corps pour empêcher quiconque de voir ses deux collines vu qu’Aurora n’essayait même pas de se cacher.

BON. Elle alla se changer ce qui avait clos cet accident. Non, mais je vous jure… Elle allait finir par me donner un infarctus avec toutes ses bêtises. On reprenait un peu notre route. Malgré tout, je voulais un peu revenir sur l’incident.

« Ma funécire… Je sais que tu es pas pudique… Mais…euh… J’aime pas demander ça… Mais… Si ça arrive de nouveau, tu voudras bien essayer d’un peu te cacher… J’ai pas envie que tout le monde puisse en profiter… Ils sont à moi… »

Je me sentais terriblement gênée de demander cela. Un, par le contenu même de la demande. Cela montrait mon intérêt évident pour ses collines, mais c’était aussi égoïste de ma part de vouloir leur exclusivité. Nos pas finirent par nous mener à la boutique. Elle m’avait donc commandé un bijou. Oh, bah, moi aussi.

« Heu, et la mienne aussi : Vivia Lowine. Bon, je te donne premier si ça te dérange pas ! »

Et hop, à peine le cadeau en main et un grand merci à l’homme qui souriait tendrement (bizarre), je lui tendit son présent : un collier fait à partir d’un bout de cristal récupéré au fond du gouffre.

« J’espère que ça te plaira. »

Pauvre Vivia qui tirait une tête pas possible avec toute mes péripéties qui se déroulaient sous ses yeux. Elle ne pouvait pas y faire grand chose à part assister avec une pointe d'horreur (le reste n'est qu'entre nous) à la scène. Heureusement qu'on est dans une boutique de vetement hein ? Mieux vaut voir le verre à moitié vide qu'à moitié plein comme qui dirait, mais il semblerait qu'il n'y ai que moi qui commence à réagir comme ça. Je fais peur à tout le monde à limite passer à trois pauvres centimètres du décès à chaque tournant dans la rue.
Dans cette suite de malchance, elle avait quand même réussi à retrouver un brin de sourire. Enfin, amusé dirons-nous. Ne pas me dévoiler comme ça hein ? Je verrai ce que je peux faire. C'est pas comme si je m'étais retrouvé il y a plusieurs mois de cela avec une grille de barbecue sur le ventre sans le vouloir, ou si aujourd'hui j'avais déchiré tout mes vêtements en pleine rue. Au point où j'en suis j'en avais vraiment plus rien à foutre mais bon, j'essayerai d'y penser et de faire un effort si elle le demande.

Je n'avais pas répondu malgré tout, préférant passer à autre chose directement et être au final plus surprise par sa surprise que par la mienne. Elle m'avait fait un cadeau aussi mais qu'est-ce que cela pouvait bien être ?
On m'avait déjà fait des cadeaux par le passé, et pas les moins moches. Pourtant je sais pas, j'avais l'impression que c'était quelque chose qui illuminait déjà le ciel de sa présence, qui reflétait tout l'amour qu'un être avait pour un autre (alors littéralement non hein, je prenais juste dans l'oeil le reflet du soleil sur le bijou mais ça on va dire que c'est rien). J'étais comme subjuguée par ce présent qui semblait être d'une telle qualité !



Je le prenais pas tout de suite, je voulais d'abord la serrer fort contre moi, avant de lui faire un gros smack bien mérité avant de me décaler à nouveau et d'essayer le collier pour voir si il m'allait bien. J'espère que oui ! NON J'EN SUIS SURE, c'est évident ! Je le prenais dans ma main pour le regarder avant de le reposer contre moi. C'était malgré tout relativement bien timé, étant donné que le collier descend jusqu'au trou conçu dans le pullover. J'avais un sourire un peu niais et j'aurai peut-être pleuré qui sait mais je voulais pas lui faire plus honte en public que je viens de le faire deux minutes plus tôt. Alors c'était à mon tour. Le vendeur revenait avec une toute petite boîte, qu'il était parti chercher à la suite du collier vu que ma Altaria voulait le donner en premier. Je pris le conteneur en remerciant poliment le vendeur avant de me tourner vers elle et de lui tendre le mien. Enfin plutôt la sienne, puisqu'il s'y découvre une fine bague en argent surplombé d'un discret mais tout de même visible morceau d'émeraude de la même couleur que ses yeux. Je ne voulais pas prendre un truc large ou trop original comme elle est de nature discrète, donc j'ai opté pour un peu de simplicité et minimalisme.



Moi j'avoue je me sentai déjà mal rien qu'à penser enlever le collier. Je le poserai que pour dormir il me quittera plus !

« C’est toi qui est sublime. »

Je rougissais néanmoins avec un sourire béat sur les lèvres. Avant de me prendre un gros calin et un énorme smack. Je pouvais s’en soucie dire qu’il lui plaisait. J’en étais tellement heureuse. Je ne pouvais m’arrêter de sourire. La voir aussi heureuse me remplissait de bonheur. Oh, maintenant, c’était à moi de recevoir mon présent.

Et c’était… Magnifique. Une bague discrète à la pierre assortie à mes yeux. Ça avait dû lui coûter une blinde. Elle était folle. Bien sûr que je l’essayais immédiatement. Elle m’allait parfaitement. Mes yeux commençaient à briller d’émotions. Elle était si belle, resplendissante. Et je ne parlais pas que de la bague. C’était à mon tour de venir l’enlacer.

« Oh, elle est parfaite, Aurora. Merci… »

Je commençais à pleurer. J’essuyais vainement mes larmes, mais celles-ci ne faisaient que rouler. Mais j’imaginais déjà ce qu’il pouvait passer dans l’esprit d’Aurora. J’allais rapidement mettre les choses au clair. Non, je n’étais pas triste. Clairement pas.

« Désolé… Je pleure de joie. Merci… Merci pour tout. Elle est tellement belle. On dirait une bague de mariage… Merci… »

Je revenais dans ses bras, tête sur sa pointrine, la serrant de toutes mes forces. Bon, je l’inondais de larmes pour une fois. Mais je crois que je pouvais affirmer qu’on s’en moquait. J’étais juste trop heureuse et je n’arrivais juste pas à le contenir.

Je me doutais quelque peu que l'on pouvait risquer d'en arriver à ce point d'émotion pour elle comme pour moi mais c'était malgré tout jamais facile de laisser pleurer sa moitié sans rien faire même si c'était de joie ou quoi que ce soit d'autre. Je me devais de la réconforter, surtout qu'elle ne s'arrêtais pas de laisser ses jolies joue se couvrir d'humidité...
Mais je souriais malgré tout. Au vu de la situation ce n'était pas cruel, au contraire. C'était en somme un geste qui indiquait le plaisir que j'avais à la voir heureuse de ce que je pouvais lui offrir, aussi petit soit-il. Petit et très cher MAIS la n'est pas la question.



Je redressais la tête en souriant à nouveau, presque assez pour rire doucement en caressant sa tête qui s'est logé là où elle pouvait. Je lui caressais la tête autant qu'il fallait le temps que l'émotion retombe un petit peu, et j'essuyais ses joues entre deux patpat aussi, hors de question de laisser de traces sur un si joli minois.



L'avantage c'est que NORMALEMENT ca dure pas trop longtemps, le temps que la pression redescende... VoilAAAAAh !! OH PUREE LA CRAMPE SA RACE DE SES MORTS ! "Des barres de rire" BAH NON LA ... Aie aie aie ! Je me cambre un peu et joue avec de faible flexion de genoux pour essayer de faire passer la douleur qui me prend au niveau des hanches. Je penses pas que je vais trop traîner.



Je t'emmène un peu de force en disant merci vite fait aux vendeurs mais... Je penses pas retenter le sport de suite... Pas comme ça.