Saison Un

: Obscure Prophétie

Plus Alice avançait plus elle sentait le poids de son collègue peser au bout de son bras. Le vent soufflait alors qu'il n'y avait aucune anomalie dans l'air. Un bruit devenait de plus en plus sourd à mesure que les pas s'enchaînait...

Jack ?

Elle se retourna vers lui, elle avait à moitié ignorer la moitié de ses dires à partir du moment où elle l'avait embarqué. Elle se souvient juste avoir entendu un truc sur les pains au chocolat qu'il fallait pas le dire. Au Kabuto ces sornette, si quelqu'un avait crée la guerre c'est bien le mal incarné qui a inventé ce mot "Chocolatine" pour diviser la population. On appelle un Pain au lait une Laitine ? Un pain de campagne une Campagnine ? Baliverne !

Le frêle scientifique était à bout. Littéralement. Il pendait lamentablement, retenu par les fins bras d'Alice. Le souffle court et les yeux quasiment dans le vide. Elle avait déjà connu ça de par sa conception "étrange" : Il est en pleine crises d'hypoglycémie.

Pas le temps de réflechir, et vu son état il était plus que certain que ce n'était pas pour faire semblant. Elle assoit Jack sur la chaise la plus proche et le maintient du mieux qu'elle peut, s'accroupi à côté en fouillant ses poches et lui enfile un bonbon dans la bouche. Il n'a que peu d'effort à fournir et il faut lui laisser quelques instants. Pfiou...

Elle prend elle aussi une chaises pour se mettre au près. Pas le choix. Elle profite de l'instant pour manger une pâtisserie qu'elle gardait de côté, la course lui ayant fait perdre quelques calories qu'il serait judicieux de prendre aussi pour une pas finir comme lui. Mais c'était un peu de sa faute.

- Excuse moi j'ai démarrée au quart de tour... Puis-je t'offrir un truc en échange ?

Pendant qu'elle attendait la réponse, elle se prit d'envie de prendre un deuxième gâteau dans son sac.

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Et tu le regardes, les yeux fixes, et tu es prêtes à en venir aux choses sérieuses.

Ma pauvre petite. Tu deviens babysitter ? En quoi tout ses problèmes te tracasse toi qui n'y es pas familière. Pourquoi l'aider ou du moins tenter de l'aider si ce n'est pas pour ton propre compte ? Tu m'étonnera toujours.

Jack se réveille péniblement mais tu attends qu'il prenne la parole pour te parler. Il prend évidemment nouvelle de ses pokemon avant qui avaient été laissé à la traîne de tes pas de géants. Il paraît que tu voulais lui parler de quelque chose mais quoi ? Ne vous êtes vous déjà tout dit sur cette place, la célébrité et tout ce qui s'en suit ? Qu'as tu en tête...

- Jack. Tu es un homme intelligent je penses. Je ne peux laisser quelqu'un de jeune se faire traîner dans la boue pour quelque chose qu'il n'a pas commis. Comme je t'ai dit on va trouver un moyen. Je vais m'en assurer. Même si ça marche pas on aura essayé.

Ton regard se pose sur chaque bout de son corps tout frêle.

Tu te met devant lui et regarde son visage.

Il avait remis son regard sur ses gants, alors pour lui faciliter la tâche, tu t'abaissa.

Tu te mis à terre, plus précisément un genoux au sol et le regarda le plus possible dans les yeux qu'il avait baissé. Tu pris la petite boîte qui donc se trouvait dans ta blouse et lui tendit, légérement en avant. Va t'il l'accepter ?

Tout ne s'est pas passé comme tu l'avais prévu à l'origine, mais tout est bien qui fini bien.

Le voila remis sur pieds, d'applomb et semble dans un état on ne peut plus stable. Mieux encore, il veut d'hors et déjà te présenter à sa famille et plus précisement son père. L'impression que tu lui fait est aussi impressionnante que cela ?

- Pourquoi ton père en particulier ?

Tu savais que tu étais quelqu'un de potentiellement intéressant mais de la à être présentée jour un, c'était un exploit.

Toi qui était si sérieuse. Toi qui avait à l'instant une vie comblée par tant de chose. Tu le regardais comme si il était au final ce que tu avais toujours recherchée pendant tant d'années. Ta vue s'embuait d'un liquide qui ne glissait sur tes joues que rarement. Tes doigts tremblaient vivement sous l'émotion. Tu te sentait tellement idiote...

Il n'ai pas des plus attrayant mais à un coeur d'or. Son sourire scindé par la chance ne lui présageait que du bon pour l'avenir et d'un revers sur son visage, elle continua sa précédente phrase.

- Je serai ravie de le rencontrer Jack. Si il est comme toi ce doit être un homme bien. J'espère qu'il m'acceptera chez lui malgré notre toute récente rencontre.

Tu te redresse en te calmant. Pfiou. Que d'émotion pour ton petit coeur. Il en voit de toute les couleurs aujourd'hui. Tu devrez essayer d'amener une autre conversation pour calmer les ardeurs te tout le monde.

- Dans un registre totalement opposé, que fais tu à Vigneau ? Tu parlais d'échantillons tout à l'heure, tu comptes aller voir quelqu'un ?

L'empoignement du garçon te prit agréablement par surprise. Tu n'arrive pas à te souvenir depuis combien de temps tu n'as pas ressenti cela quand tu étais dans cet état. Quand tu manges mais que tu gardes un certain contrôle et maintien, que tu deviens plus sérieuse... Il ne t'es peut-être jamais arrivé de te retrouver dans une situation qui te mette autant dans un état émotionel proche de cela. Pour seule réponse, tu te laisse faire.

Le sourire qu'il t'offrit à la suite balaya tes doutes et tes pensées et quand il t'invita à te redresser, tu ne pu qu'accepter, mais entreprit de te rassoir malgré tout sur un siège que tu rapprochas non loin de lui, plus ou moins en face.

Il hésitait encore sur ses mots. Ses intentions. Non pas qu'elles ne semblaient pas honnêtes, bien le contraire. Il s'attendait déjà à se faire rejeter sans même y mettre les pieds. Remarque, il n'a pas tort, Snappy est un peu soupe au Lailait par ta faute.

- J'étais partie pour le voir à propos des Zarbis, mais je penses que pour cette fois je finirai par passer mon chemin. J'ai un passif avec cet homme. C'est plus ou moins ma faute et oui, je t'autorise à me tutoyer. Je penses que nous sommes assez proche à présent pour le faire ne penses-tu pas ?

Les adolescents. Pour ne pas dire les enfants. Tu n'as jamais été une adepte de ceux-ci. Immature, ingrat, fuyant les responsabilités. Mais Jack était différent il semblait plus timide que n'importe qui mais allait au devant de la science. Un petit gars comme ça ira loin, et te dépasse sûrement. Un poil rageant, mais ta barre de rage est à zéro, et tu n'as plus grand chose pour la recharger. Tu t'es auto-convaincu, assume.

- Sur quoi tiennent tes recherches sans indiscrétion ? Je me trompe en voyant de l'eau à l'intérieur de tes flacons ? Tu fais des analyses d'eau ?

- Je parles d'eux, tout à fait.

Tu ne pris pas la remarque qu'il fit par rapport au fait qu'il ne connaissait pas les zarbi. Après tout, ce n'était jusqu'alors que des vestiges des temps anciens dont toute traces physiques ont disparu. Plus tu y repenses plus des questions te viennent en tête mais ce n'est pas trop le moment. Ton attention est surtout portée sur ce qu'il est en train d'étudier et d'expliquer.

C'est tout à fait surprenant. Jamais l'idée ne t'étais venue ou n'avait même traversée ton esprit un seul instant dans toute ta carrière. Enfin si, mais jamais au delaà que la simple question en elle même "Comment ça se fait ?". Il penses donc trouver ce genre de réponse dans l'eau ? Cela te semble gros, mais il faut bien commencer quelque part pour avoir une piste potable... Comme l'eau.
Par contre la malédiction de Bivouac ? Tu mis ton cerveau en pause le temps de te demander ce que cela pouvait être avant qu'il ne réponde lui-même à ton interrogation silencieuse. Ah ça, les moches ? Ce n'est rien de plus qu'une légende non ? Un mystère sans but ou début précis ? En quoi cela pourrait-être résolu scientifiquement ?

Malgré cela, tout te portes à croire que ce petit va obtenir des réponses pour des questions jamais posées auparavant. C'est sûrement son jeune âge qui lui donne des idées aussi décalée, même si cela à l'air de tenir véritablement d'un constat scientifique.

- Je ne sais pas si des réponses seront trouvées. Il n'y a que des théories sur ces petites choses, mais j'ai quelques pistes. Je vais peut-être outre-passer notre différent et retourner voir le professeur après toi, tu me racontera si tes échantillons donneront quelque chose, je serai également ravi de t'aider si ma personne peut-être utile.

Tu n'avais pas spécialement réagi au fait qu'il te tienne les mains avec autant d'engouement. Deja parce que y'a rien de grave ou de choquant en soi, et aussi parce qu'on lui avait jamais vraiment montré ce genre d'affection professionelle aussi intense. Bizarre. Par réflexe de politesse comme quand on te serre la main, tu fais de même avec les siennes, comme un serment.

- Tu penses pouvoir marcher ? Le professeur n'habite pas bien loin. Tu peux t'accrocher sur moi, ou alors je te porte. Au choix.

De ses deux mains déjà serrées, tu te tenais prête à le remonter pour y aller. La science n'attends pas.