Saison Un

: Obscure Prophétie

Aujourd’hui, le thème sera : normal, mais avec un peu d’effort. Un tout petit peu de maquillage, un peu de soin pour les cheveux, on fait attention à ses vêtements. Dans son petit logement temporaire, Théa réajuste ses lunettes puis se regarde dans le miroir. Parfait. Roh, décidément, cette petite veste lui allait comme un gant, pas certaine qu’elle allait le mettre pendant ses expéditions. Quoique, sur un vélo, elle sentait qu’elle avait du STYLE. Même avec un simple jean et de bonnes bottes. Un peu de fantaisie, le haut qui avait un dessin de pokémon. Un petit Goupix rouge. Celui acheté au magasin. Le FAMEUX magasin.





Elle n’avait pas DU TOUT acheter un sac en bandoulière noir pour troquer le temps d’une soirée son bon vieux sac à dos. Naooooon, c’était pas son genre. Normalement non.





















Théa regarde l’heure. Oula, le temps file. Cependant, il fallait qu’elle règle ce problème avec sa Feuforêve.









Poésie semble réfléchir intensément. Elle n’aimait pas trop ne plus avoir Théa dans son champ de vision, la dernière fois, elle était allée se balader dans des mines et se retrouvait avec un Zoruark dominant au pleins coeur de la forêt Cerfrousse. Mais une journée entière rien qu’avec son idôle.
Cruel dilemne.












Hé ! Elle a même pas eu le temps de dire oui ou non !

L'humeur de Théa

Théa se sent bien. Théa se sent en forme. Théa a la pêche ! Le fruit, pas l’activité (Roh, suivez un peu). Elle est très excitée par cette rencontre, programmée cette fois ! Sur le chemin qui la mènerait jusqu’à la place du Vieux Fricke, elle se rappelait de leur rencontre au magasin. Un simple hasard qui tournait en opportunité. Quel genre ? Ah ! Fallait encore le définir, mais espérons que ce soit une bonne.



Oh, elle chantonne en plus. La soirée allait être sympathique. Elle en était POSITIVEMENT convaincue. Même si elle ne savait pas ce que Daisy lui réservait. A part lui avoir indiqué un lieu et une heure… Mais bon, elle avait parlé de découverte, n’est-ce pas ?



Ses lecteurs aussi, sinon, ils ne seraient pas pendues et en train d'interpréter chaque mots qu’elle couchait sur le papier pour tenter de prévoir la chute de ses romans. Peu y arrivent.
Sinon oui, oui, elle parle toute seule.

La demoiselle arriva au point de rendez-vous avec un bon quart d’heure d’avance. Son regard balaya la place, mais point de membre du conseil des quatre. Pas grave. Elle pouvait observer les alentours...Fricke avait une architecture des plus intéressantes et il y avait un encore peu d’animation. En effet, un petit groupe de musique donnait l’ambiance, refaisant vivre l’ancien temps pendant quelques instants.



Parce que Théa est connu pour ses livres, mais il y a eu des adaptations de ses bouquins, surtout la série la plus connue avec Lara Klet. Il était genre HORS DE QUESTION qu’elle n’y participe pas ! Et il faut dire que cela lui avait plût. L’image, les acteurs, la musique et elle était plutôt contente du résultat. Ecrire un film, c’est différent d’écrire un livre, mais c’est un exercice tout aussi stimulant.
En attendant, elle mettait de côté la cinématographie. Théa préféra se laisser bercer par la musique, s’imaginant rapidement un monde imaginaire… qui mêlait peut-être un peu de romantisme. L’humeur du moment sans doute.

Bon, au premier poste, on ne peut pas lancer de dés, donc j'attendrais mon deuxième pour décider si Poésie les a suivi ou pas.

-"Je ne comprend pas. Pourquoi est ce que je le prend la tête sur ce que je vais porter aujourd'hui ?"

-"Feunard ?"

-"Ora !"

-"Oui oui je sais, j'ai le choix. N'empêche, j'ai trouvé plus facile certain combats de champions que la certitude d'une bonne tenue pour …"

-"Feu…"

-"Oratoria…"

-"Et oh ! Oui je me suis emballée à ne pas lui laisser le choix d'être invitée.
La patiente n'a jamais était trop mon fort. Alors oui, a force de jouer madame mondaine et sur d'elle, et bien j'ai craquée."

-"…"

-"…"

-"D'habitude je commence toujours par un rendez vous de manière professionnelle pour aborder des sujets de collaborations ou de prise d'informations.
Et bien là c'est mort.
De toute façon ce qui est fait et fait, alors autant assumer et y aller comme il se doit.
Mais telle est la question…"

Une question dont tu as bien du mal a trouver la réponse.
Ce soir, disons le même, très bientôt, ton invitation surprise pour un moment privilégié avec la plume d'or de de sa génération, Théa Louest allait sonner.
Pas besoin de revenir sur les circonstances de cette événements, cela fait l'objet d'une autre histoire.
Cette histoire ci, commence avec toi, emplie d'un sentiment d'hésitation, ne sachant quel style a adopter.
La chambre de cette hôtel que tu loue depuis un moment t'offre une buanderie privative assez fournie.
Tout un choix de couleurs, de coupes et d'inspiration s'offre a toi.
Est ce que nous sortons le grand jeu ? Cela risque de faire trop.
Un style exotique ? Peut être trop aventureux.
Et peut être au fond, l'authenticité ?

-"Du naturelle, ça peut être une bonne idée."

[Tête de Daisy]

Ton peignoir se dépose à l'entrée de la caverne de luxure et tu y rentre dévêtu.
Tes doigts glisse parmi les quelques rangées, s'arrêtant ici et là pour en saisir un choix.
Ta silhouette a nue, commence à se vêtir.
Sous vêtements fins, chemisier blanc, pantalon noir prêts du corps, bottines, maquillage souliniant ton regard et épousant tes lèvres, petites boucles d'oreilles, les cheveux coiffée à la sauvage, et surtout, et bien pas de chapeau cette fois ci.

-"Je ne pense pas qu'étaler ma richesse soit pour une fois nécessaire."

-"Feunard !"

-"…"

-"Tu ne dis rien Chérie ?
C'est parce que tu c'est que tu est la plus belle ahah !"

Tu la caresse pour la rassurer, ce soir, seulement Bella va te suivre.
Blazer élégant enfilé, la porte est ta prochaine destination.

-"Bella, nous sortons !"

-"Feufeu !!!!"

-"Je te dis a toute à l'heure, n'hésite pas à profiter de la chambre et du jardin."

-"Oratoria."

Ainsi donc, Daisy, tu te retrouve a traverser les couloirs de l'hôtel pour en descendre les marches.
L'air extérieur rempli tes poumons lors de ta sortie.
Un parcours, dont tu connais le chemin, pour arriver à destination, pas si loin que cela par ailleurs.
Toute fier, la Feunard, Bella, était tout aussi contente que sa dresseuse. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait une sortie ensemble et même si ce soir son attention sera encore partagé avec cette inconnue, c'est toujours mieux que de rester à la maison.
Tu regarde Bella avec fierté.
Vous êtes belle, et tout le long de votre chemin, les regards admirateur et pas insensible a votre charme, d'autant plus habillée "plus accessible" qu'une bourgeoise, confirmeront ce fait.

C'est donc sur cette place du vieux Fricke que tu avais donnée rendez vous, et la voici déjà a t'attendre.
S'élançant dans son imagination, la jeune femme se situait juste en face de toi.
Elle un une petite aura qui te laisse couper du monde quelques instants.
En revenant a la scène, un seule petit obstacle s'opposait: le groupe joué et les intrigué formé un espace au centre duquel les conventions populaire nomme la piste de danse.
Certes il n'y a pas grand monde, mais la traverser sans se prêter à ce qui est attendu serait de mauvais goût et irrespectueux.
Te voici face a un de tes points noirs, tu n'a jamais dansée...

[La nouvelle Musique qui se lance]

Les pôles magnétiques s’attirent, est-ce de même pour les personnes ? En tout cas, Théa sortit de sa rêverie au bon moment pour voir Daisy arrivée. Tiens ? Son style était légère différent. Plus authentique. Plus honnête. L’écrivaine ne peut s’empêcher de penser que cet ensemble lui va à ravire. Il y avait du soin, elle pouvait le ressentir.
Tiens, elle était accompagnée d’un pokémon ?! Ola, il est magnifique ! Aux couleurs de la neige et à l’élégance égal à sa dresseuse. Ces deux-là faisaient la pair, à n’en point douter, sans compter que le pokémon dégageait cette aura de puissance qui te fait comprendre que, comme la mécène : fallait pas trop l'embêter ou il était nécessaire de réserver son lit à l'hôpital.

Cependant, nos deux défenseuses de l’art était séparée par une petite allée centrale qui s’était naturellement formée et qui était là en l’honneur de la musique. Il n’y avait que quelques personnes dessus, mais c’est étrange. Daisy était une femme pourtant décidé, elle l’avait tout de même suivi dans la cave… Pourquoi hésitait-elle ? Un peu fâchée avec la danse peut-être ? N’osait-elle pas ?
Bon. Ce serait dommage de commencer cette entrevue en ne se regardant que dans le blanc des yeux. La glace avait été brisée dans le magasin non ?



Ne t’inquiète pas Théa. Ce n’est pas la première fois et ce n’est probablement pas la dernière. Comme à son habitude, la brune réajusta ses lunettes pour reprendre confiance.



En particulier le refrain, doux, passionnée, qui donne une furieuse envie de se déhancher en rythme. C’était le genre de musique qu’elle aime bien, en plus. On peut dire que ça aide.
Théa attendit la fin du premier refrain pour rentrer sur la piste, sous quelques applaudissements et cri d’encouragement. Elle rougissait légèrement puis se concentra rapidement et… Comme pour ses écrits, elle laissa la musique l’envahir, la caresser et l’effleurer.
Ses pas de danse n’étaient probablement pas les plus sophistiquées, mais force est de constater que l’écrivaine s’était très vite caler au rythme. Qu’est-ce qu’elle pouvait s’en ficher de ce que les autres pensaient, elle était bien et se laissa aller. Avec ses enchaînements de mouvements qu’elle avait appris une fois dans un club de vacances du sud, dynamique et parfois un peu sensuel malgré elle, Théa faisait partie des rares gens qui donnaient le spectacle. On la sifflait un peu, était-ce pas mépris ou on l’encourageait ? Peu importe. Le rythme de la musique s’adoucit de nouveau et s’annonça alors le refrain. Celui qu’elle aimait bien.
Et quand il arriva, alors là, elle se LACHE !

La demoiselle laisse son corps s’exprimer. Déhanchée et mouvement de vague au rythme du son deviennent son expression. Plus aucune limite sociale ne la retenait et elle tournait sur elle-même lentement, le plus beau sourire sur son visage. Elle ne connaissait pas les gens et les gens ne la connaissait pas. Ou du moins, ne l'idolâtre pas. C’était bête, mais cette situation était super jouissive pour notre célébrité.



Drôle de début de rendez-vous. Pas très professionnel tout ça.
Au fond, elle ne l’a jamais vraiment été. Le minimum syndical. Même là, c’était limite !



Théa tourne son visage vers Daisy et lui sourit. Hors de question de l’oublier, ce serait malpoli. A la base, elle voulait juste traverser la piste pour la rejoindre. Elle s’était peut-être égarée sur le chemin, mais il aurait été irrespectueux de ne point se soumettre à la coutume locale .



Son chant enjoué, ses yeux pétillants, son sourire aussi beau qu’un coucher de soleil. Tout ceci était une invitation à venir.
Et si elle n’osait pas ? Ce n’était pas grave. Théa ne forçait jamais personne. Dès que la musique se termine, elle la rejoindrait, sauf si elle décide subitement de tourner les talons. On ne sait jamais, peut-être qu’elle n'aimait pas ce genre de comportement trop simple ? Trop banal ? Trop ridicule par moment.



Alors Lady Rable ? Il y a une décision à prendre, le dernier refrain n’est plus très loin.
Ne rien faire, c'est aussi un choix en soit.

La simplicité.

Daisy, tu t'étais mis en tête, au commencement, d'agir avec professionnalisme depuis ton accès à un poste de pouvoir. Les affaires sont les affaires, c'est un monde où le paraître est très important mais la sincérité également.
Tromper un partenaire, et une réputation vous collera à la peau.
Ainsi, le subtil mélange était l'essentiel du nouvelle entraînement que tu avais choisi.
Pourtant, cela ne fait même pas deux jours que tu as fait la connaissance de Mademoiselle Théa Louest.

Une rencontre professionnelle de plus l'on pourrait dire, à ajouté a ta liste. Étonnamment ce n'était pas qu'une rencontre de plus.
Puisque que tu te retrouve, plantée, l'observant s'alimenter avec l'énergie de l'instant, s'émerveiller avec la mélodie aux saveurs du sud mistralien et de jouer avec toi, oui toi !

Tu ne comprend pas tout de suite, bien trop concentrée a garder un minimum de stature dans ce groupe populaire, mais elle te lance belle et bien un regard.

Comment l'interpréter ?
C'est assez simple en réalité de le décoder.
Elle est joyeuse, contente, danse toute seule mais n'arrête pas de piquer une vision en ta direction.
Elle ne t'a pas oubliée et une place est libre juxtaposé.
Une invitation au partage tout simplement.

Ta première seconde de pensée fugace fût de refuser. C'était l'inconnu, c'était publique, c'était la peur.
Ta deuxième seconde de pensée évanescente fût de réfléchir. C'était la recherche, c'était l'envie, c'était l'introspection.
Ta troisième seconde de pensée momentanée fût et restera de sauter. C'était l'audace, c'était la passion, c'était …

Te voici à t'avancer plus ou moins en rythme.
Tu profite de l'universalité de ce présent aux couleurs élémentaires.
L'heure n'était pas au fioritures, ainsi donc tu avais bien anticipé ce naturel.
Des flammes apaisantes dans les yeux, ils croisent ceux de Théa dans un ballet flamboyant.

"oh eh oh !"

Le publique clap, le groupe joue, le chanteur exclame son dernier refrain et Daisy tu … danse !
Tu ne peux rivaliser avec un quelconque niveau, alors tu suis Théa, tu lui montre que cette place n'est pas vide de sens.
C'est un duo à présent.

Une Daisy passive ?
Que n'est nie. Elle est loin de se laisser avoir.
On s'intègre et on se démarque.
La chanson arrive à son dernier climax.
Tu as un plan en tête.

Tu te rapproche de la brune envolée.
Tu l'attrape pour qu'elle ne puisse plus s'échapper, s'enlisant dans ses derniers pas de danse.
C'est très … agréable surprenamment.
De légères et timides rougeurs se forme sur la surface de tes joues.
Cela aurait presque pu te distraire de ton plan.

Alors que ton corps accompagne celui de Théa, tu reprend la main, et c'est a elle de t'accompagner.
Une retraite surprise en profitant de son mouvement de hanche pour vous decaler et vous éclipser dans le public.
Tu la ratrape dans tes bras au point finale des notes musicales, loin des regards indiscrets.
Car finalement, ceux ci sont restés à profiter de Bella, qui attire toute l'attention de ça grâce et sa puissance dans un spectacle éblouissant.

C'est un court moment d'intimité.
Tu halète légèrement avant de te calmer. Quelques secondes de tendresse et de fierté d'avoir pu la surprendre a son propre jeux.

-"Bonsoir Théa." Au du son de ta claire voix.

Elle vient. Daisy rejoint l’arène, telle une Félinferno sur un ring. De ce registre guerrier, il n’y avait que le courage à garder. Oh, elle était contente, la Théa. Peut-être qu’un moment, l’écrivaine a douté oui, mais maintenant, elle est là, pas très loin d’elle. De ce fait, elle est heureuse.



Son sourire est lumineux, l’instant est intense alors elle le vivra, comme si c’était sa dernière minute. Les regards se croisent, aussi vifs que la queue d’un Dracaufeu au combat, mais il ne fallait pas se brûler de passion. Théa est là, Théa guide, Théa  accompagne.
C’est tout de même plus agréable de danser avec quelqu’un, que pour quelqu’un.

Soudain, la mécène passe à l’action. Elle se rapproche de la première danseuse qui semble surprise un instant de ce mouvement, même… Elle l’attrapait ?  Bien sûr qu’elle ne l’avait pas prévu. Alors pensez-vous… la suite. C’était presque inimaginable. Néanmoins, elle se permise de l’aggriper légèrement, juste pour accompagner la danse.

L’écrivaine est simple. Elle sent que le tempo change, elle suit le nouveau rythme. Quand on a une excellente ligne directrice, autant la suivre, n’est-ce pas ? C’est donc presque naturellement qu’elles quittent la piste, l’attention était détournée par une créature tout aussi magnifique. Enfin quitter. Une évasion parfaite, on pourra dire. Une magicienne, détournant l’attention du public ailleurs pour disparaître sans fumée.

Elles étaient sous les projecteurs et Daisy l’avait emmené dans un coin beaucoup plus tranquille. Pourtant, il lui semblait qu’elles n’avaient jamais été aussi proche. Il faut dire.. que c’était que la deuxième fois qu’elles se rencontraient. Théa reprends son souffle et sourit encore. Elle n’aurait jamais imaginer pareil événement mais, c’était une agréable surprise. Très. Très. Agréable.
En tout cas, là, elle est bien.



Ses yeux bleus plongent dans le regard rougeoyant de sa partenaire de danse. Elle la remercie. Pour ce moment. Magnifique. Surprenant. Inoubliable. Peu importe ce que cela pouvait signifier, si elle s’emballait encore avec son petit coeur fragile trop romantique. Elle lui avait permis de vivre un rêve et cela lui suffisait.
Pouvait-elle espérer qu’il y en ai d’autres de ce genre ? Deviendrait-elle tout à coup gourmande ? Arf, goûter à ce que vous pensez être la perfection et devenez insatiable. Quelle malédiction.



Théa relâche doucement et  respectueusement la membre du Conseil des quatre, ne voulant pas abuser de son contact pourtant fort agréable. Elle s'administre une petite gifle virtuelle pour calmer les papillusions dans son ventre. L’écrivaine se connaît, elle allait s’emballer encore, surtout après… Après ça ! IRRATTRAPABLE.



Allons, allons, notre petite écrivaine était loin d’être bête. Elle se doutait que cette petite danse improvisée ne faisait pas partie du rendez-vous. Par contre, elle était taquine. Mais ça, elle l’a toujours été.
La demoiselle tourne la tête vers la piste, voyant encore la Feunard capter l’attention de tout son auditoire.



Théa sourit de nouveau à son interlocutrice. Au final, la soirée commençait plutôt bien, non ? Il fallait “juste” s’assurer que ça continue sur cette belle lancée. La barre a été placée haute, mais l’écrivaine n’avait pas peur des défis !

Théa niveau 2. Poésie niveau Orange (Son passage au Rouge n'a pas encore été validé).
Jet de désobéissance - 1.

Le membre 'Théa Louest' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé désobéissance 1' :

Une soirée sous la bonne étoile.

Tu est fier de toi.
La petite brune a été touchée par ton attaque;
Est ce que cela a était super efficace ?
Nous en aurons le coeur net tout au long de cette soirée, qui ne fait que commencée par ailleur.
La voilà qui se détache délicatement de ton apanage, une envie de liberté ? et bien pas vraiment, elle semble vouloir connaître et vivre ce que tu lui réserve.

-”Si vous avez d’autres surprises de ce genre pour cette soirée, j’ai très hâte de voir la suite !”

Parlons en de la suite: une réservation dans un établissement à la haute renommée.
Il y en avait tout un paquet de disponible aux noms des Rable.
Du restaurant de quartier à l’adresse d’élite, un tel noms vous ouvrez bien des possibilités dans ce monde. Riche était un passe droit qu’elle s’accordait.
Pourtant, partagé des moments simples n’était pas à exclure comme venait de le prouvée son invitée ce soir par cette danse improvisée.

-”Il y a effectivement tout un programme que je nous ai réservée, il va falloir suivre la cadence hihi !”

Incroyable cette bonne humeur et mood que tu partage.
encore un poil essoufflée et rougeotte comme un Scolocendre, ça y est c’est certain, tu est décoiffée !
Ta main réarrange tant bien que mal cette oeuvre hasardeuse, ce qui a le dont de te gêner très légèrement et cela se voit.

-“Enfin, je suppose que vous allez avoir envie de récupérer votre amie d’abord.”

Effectivement, Bella ne semblait ne plus s'arrêter dans sa démonstration.
Cela faisait un bon bout de temps qu’elle revêt d’un public a sa auteur.
Les fracassant applaudissement et l'énergie mise dans les sifflement doivent lui accorder un plaisir non mesurée que tu as à coeur de remarquer dans ton sourire. Elle était rayonnante.

-”Elle sait qu’il lui reste quelques secondes à en profiter, elle nous suivra d’elle même je lui fait confiance.”

Daisy laisse traîner sa main droite comme pour inciter a saisir, l’instant comme la guide.

-”Suivez ma cadence”

Un clin d'oeil et te voici parti en petite foulée pour rejoindre le lieux dit.
Quelques ruelles les séparés et leur petite courses était rythmée par les claquements des différents groupes, des offuscations de certains face a certaines de leur innocente acrobatie pour éviter autant que possible les bousculades et les rire de … Daisy ???
En effet, la conseil 4 féerique a l’air de savourer cette exercice physique incongru.
Un retour à sa petite enfance, à parcourir le monde en transgressant les règles et codes sociaux de son milieu de naissance.
Une rebelle qui se révèle petit à petit à l’écrivaine.
Une vision qui pourrait bien provoquer bien des réactions pour celle ci, mais au fond, fallait-il pas mieux qu’elle sache à qui elle a a faire plutôt qu’une comédienne ?
La sincérité dirigeait ce duo, toute la beauté de ce soir pour l’instant.

Dans le sillon des jeunes femmes, une Feunard a quittée le feu des projecteurs dans une dernière révérence. Le spectacle fut réussi et il était hors de question de ne pas profiter des privilèges de sa dresseuse ce soir !

Le bout de la course arrive.
Petit arrêt en douceur devant la bâtiments bordant les mur maritimes de la ville.

*Le Plongeoir*

Ce nom signale, de réputation, un établissement de concepts et de luxe.
En effet, le blanc nacrée propre de la façade laisse entrevoir par ses vitres parfaitement translucide des lumières d’or accueillante.
Mais il n'était pas questions d’un intérieur.
Daisy se réajuste et se dirige vers l'accueil.

-”Bonsoir.”

-”Oh ! Mademoiselle Rable. C’est avec un grand plaisir que je vous souhaite la bienvenue en cette belle soirée. Votre réservation pour deux personnes a bien était prise en compte et nous vous avons réservé un emplacement comme le spécifier votre demande. Bien le bonsoir a vous aussi jeune demoiselle. Permettez moi de vous inviter à suivre Major, il vous montrera le chemin jusqu'à votre table.”

-”Merci beaucoup.”

-”Tout la joie est pour moi, que votre soirée soit douce en notre compagnie.”

Daisy est souriante et expressive.
Joie, bonne humeur, fiertée, bien de la positivité se lit sur son visage.

-”Major !”

Un Bekaglaçon professionnel se présente à vous. D’une posture droite et irréprochable, sa petite démarche vous guidera jusqu'à la réservation.
Tu avais choisi l’extérieur pour une raison simple, il portait pas le nom de plongeoir pour rien.

[Une image vaut plus que mille mots.]

Sur le chemin, bien des têtes sont présente, un certain gratin du littorale c’est rassemblé pour dîner ce soir.
Cela peut impressionner, la peur du faux pas, mais Daisy se savait légitime dans cet élément.
Le Pokémon dandinant arrive à côté de deux couchettes se faisant semi face de biais, une table basse les sépare et l’orientation donne sur une vue unique de la mer méditation. aucune pollution visuelle face a cette peinture idyllique des flots nocturnes.

-”Surprise !”

Bella sautille d’impatiente de goûter au mets raffinés et d’assister aux futurs activités que réserve Miss Rable.

Grande inspiration. Grande expiration.
CE PETIT RIRE DEVRAIT ÊTRE INTERDIT PAR LA CONVENTION DE MISTRAL. C’EST TROP MIGNON ! Le pire, c’est qu’elle ne doit pas s’en rendre compte !
Ah ba là, avec cette nouvelle motivation, Théa était prête à suivre n’importe quel tempo ! Elle réponds avec un petit clin d’oeil avant de lâcher de nouveau un petit rire, témoin de son bonheur de l’instant.

Quant à Bella, les gens ne voulaient pas la cherla (pardon). La Feunard semblait prendre beaucoup de plaisir à briller sous les spots, mais Daisy était confiante. Son pokémon était suffisamment sérieux pour comprendre qu’il y avait un temps pour s’amuser. Revenons vite au duo d’humaine, encore un rythme à suivre, mais c’est la mécène qui donne la musique.
En voyant cette main gentiment tendue, Théa a pas trop réfléchi. Elle l’a délicatement attrapée, juste avant de voir le clin d’oeil qui s'enchaîne par une course.

Une. Course.

A ba, c’est sûr qu’elle ne l’avait pas venir, notre écrivaine en herbe. Heureusement que sa main dans celle de Daisy lui permit d’oublier temporairement ce tout petit défaut qu’elle avait. Son endurance physique. Il était mauvais. Et depuis toujours. Et pourtant, Théa faisait beaucoup d’effort pour ne pas que ça se voit. Elle suivait la cadence et se permettait même de rire par effet de miroir lorsqu’elle entendait la blanche exclamer sa joie.
D’ailleurs, c’était surprenant. Une grande dame qui faisait de mignonne acrobatie en public ? Elles sautent sur les petits murets pour gagner de précieuses secondes, frôle presque des groupes de personnes et les murs… C’est n’importe quoi, mais c’est tellement, tellement… tellement vrai !



Les gamines. Pas une pour rattraper l’autre. Le monde serait presque soulagée qu’elles ne se connaissent vraiment que depuis hier, finalement.

Toute bonne chose ont une fin et c’est pas les poumons de Théa qui iront se plaindre. Daisy ralentit et s’arrête tandis que notre plume dorée faisait tout pour reprendre son souffle… mais avec un minimum de dignité. Enfin, on voyait qu’elle galérait un peu, son visage était rouge et on pouvait voir sa poitrine se soulever à un rythme frôlant la crise cardiaque.
Pourtant, sa main était encore dans celle de la mécène. Logique, quand tu nous tiens. D’ailleurs, elle relâche son étreinte et lève ses yeux pour voir le nom du bâtiment.



Tu respires ou tu parles Théa. Tu peux pas faire les deux à la fois.

La brune reprends un peu possession de ses moyens et suis Daisy jusqu’à l’accueil où elle était visiblement attendue.



Normal, elle a fait une réservation, mais Théa ne pouvait s’empêcher de penser que c’était un peu plus que ça. En tout cas, elle reconnait qu’elle y avait mis les moyens ou, au moins, de l’influence.



C’est marrant ce pokémon pingouin avec sa tête de glaçon carré. Enfin, un peu flippant sur les bords parce qu’il ressemblait à un être sans émotion, mais il a l’air très professionnel. Théa suit docilement le pokémon tout en observant les lieux. C’était très beau. Lorsqu’ils traversèrent le pont, l’écrivaine ne pouvait s’empêcher de regarder en-dessous. Ah, c’était assez haut et il valait mieux éviter de prendre les rochers, mais les lumières qui se reflétaient dans l’eau était superbe.

Le type glace les conduisit vers leur lieux de restauration et ce qui fit tiquer notre romancière, c’est la table basse. Pas une table normal. Tiens ? Mais, encore plus surprenant, c’était… MAIS MATEZ MOI LA VUE !



Théa est hypnotisée et s’avance autant qu’elle peut vers le point de vue. Le bruit des vagues accompagnait la vision presque vertigineuse de cette étendue bleue et noire… Le ciel se confondait avec la mer, on avait l’impression d’observer un océan d’étoile ! Son souffle se coupait encore et, c’est un peu bête à dire, mais Théa semblait un peu émue.




Et ben, si elle amenait tous ses petits protégés dans des endroits comme ça ! Ah c’est sûr, elle savait donner de la motivation.
L’écrivaine se retourne, encore un peu chamboulée par le paysage puis vient docilement s’assoir sur une des banquettes.





Théa lâche son petit rire habituel avant d’enlever sa veste, puis elle laisse son regard se perdre dans l’infinité de la mer. Ouch, cela allait être difficile de s'en lasser, mais au grand jamais, elle n'oublierait Daisy qui retrouve toute son attention.





Ce qui serait infiniment stylée, on ne va pas se mentir. Théa se voit déjà dans les habits d’antan, les belles robes légères et les parures dans les cheveux des gens de la haute.





Ce pokémon pourrait faire des miracles en concours ! Dommage que ce ne soit pas encore populaire à Mistral… Peut-être un jour ? Théa a bon espoir.
Bon par contre, ils sont où les menues ? C’est que danser et courir donne faim ! Puis un peu d’eau aussi, ce serait sympathique.
Pleasu.

Une perspective éclatante.

Tu avais le cœur a la surprendre c’est sur.
Ce lieux n’est pas choisi au hasard pour ce soir.
de tes premières impressions et surtout de l’histoire qu’elle t’avait raconté, la découverte semblait guider inconsciemment ses pas.
Acquérir, contempler, embrasser une odyssée de souvenirs éphémères à immortaliser de sa plume chatoyante dans ses récits au parfum distingué.
Le fruits de ses heures de réflexions, car oui Théa avait implantée son image dans ton esprit, avait menée ton choix pour satisfaire l’appétit de la brune dans cet endroit aux secrets qui se découvre qu’aux connaisseurs.
Tu va lui montrer un par un ses secrets.

Cela t’apaise de la voir. Vous avez dansées, rigolées, jouées…
Mais qu’est ce qui t’arrive !
Belle.
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle.
Elle contemplait l’azur du monde, l’infinie aux pensées avides.
Muse de mes pensées, médusée de la voir aussi attractive.

-”Je ne vous cache cependant pas que je suis surprise sur… l’ameublement.
Une… table basse ? Des banquettes ?
Est-ce qu’on va manger des petites saveurs presque allongée, comme les gens d’autrefois ?”

Elle a bien cernée l’idée.
Pas besoin de partir dans une longue tirade, ton déplacement mène a ton corps qui se met en scène. Tu t’installe pour lui faire voir, qui sait, monts et merveilles si elle y est pas insensible.
Mais rien de bien provocateur, fin si, cela peut toujours provoquer bien des choses au cœur de certains et certaines qui pourraient poser leurs yeux sur elle. Disons plutôt rien de salle.
Elle est raffinée et astucieuse, pas besoin de trop en montrer pour se rendre Daisy Rable !

-”Oh, mais c’est peut-être pour que votre amie puisse manger avec nous sans se sentir à l’écart.
On n’a pas encore pris le temps de se présenter d’ailleurs.
Je m’appelle Théa et bravo pour ta performance sur la piste !”

-”Bella !”

La feunard porte aux oreilles de Théa un petit chant signifiant sa nomination.
Un nom que tu as choisi avec discernement. Son pelage était soignée avec les meilleurs traitement, a reçu l’éducation et les mêmes bonnes manières que sa maîtresse avait eu durant son enfance et adolescence, une fibre d'orgueil bien placée pour une coordination impressionnante lors de sa démo. oui, Bella est une crème, une quintessence diront certain ?

-”Feu…”

Elle pointe le bout de son museau pour renifler l’odeur unique de l’invitée de ce soir.
Elle cherche à bien se souvenir de miss Louest, elle sent que ce ne sera pas la dernière fois qu’elle la croisera. Une prémonition, un instinct, qui nous découvrirons après cette soirée sous le bonne étoile.

Les rubis de la conseil se dépose sur Théa.

-”Vous avez de bonnes intuitions Théa. par ailleurs, ca ne devrait plus tarder, on me fait rarement attendre dans ce genre de lieux.”

Comme une prophétie, l’apport inéluctable des victuailles et du rafraîchissement intervient juste après ta phrase.

-”Comme convenu, plateau de découverte personnalisée et choisi par vos soins."

-”Merci beaucoup.
Vous pouvez poser tout cela, je me charge des présentations.”

-”Cela va de soit.”

Un petit balai s’organise avec Major pour y déposer l’entrée et tout ses mets sélectionnée avec soin par une experte.
L’équipe s'éclipse et Daisy part pour un monologue culinaire.

-”Laissez moi vous présenter ma petite sélection.

Nous avons comme base, du mesclun frais aux pignons sur laquelle circule du vinaigre de framboise.”

[Miam !]

Un classique de la haute, mais c’est un lit qui apporte une fraîcheur commune et une teinte fruitée sur le croquant de la perle des pins: le pignon.
Le pins, un arbre typique de la bordure de cette mer qui a déjà fascinée notre écrivaine par ailleur.

-”Dans ses petits bols que voici, un velouté d’Hastacuda “Maison”. Un pokémon dont la chair est succulente je peux vous l’assurer.”

[Miom !]

Petite spécificité du restaurant, cette soupe aura de quoi ravir bien des papilles tant elle surprend sur ses notes épicées d’une douceur insoupçonnable.

-”La Barigoule d’artichaut se trouve dans cette petite coupelle que voici.”

[Miim !]

Mine de rien, cette coupelle supporte bien des ingrédient accompagnant le principal: l’artichaut.
Oignons, échalotes, carottes, lardons de Grotichons, le tout assaisonné d’un filet d’huile d’olive, quelques gouttes de citrons, poivres et de fleur de sel.

-”Par ici, on nous a déjà découpé des tranche de Socca.”

[Mium !]

Y a rien de plus Frickois que la Socca.
Une galette fine à la farine de pois chiche cuite sur une plaque de cuivre. Celle ci possède quelques notes de parmigiano.

-”Je vois que nous avons ici le Duo mariné.”

[Miym !]

Relevé, c’est le premier qualificatif qui nous vient au nez lorsque l’on écume la senteur de ce bocal. Les Sanguins y marinent avec des poivrons rouges pour accentuer la teneur de ce plat sur les autres. Cela permet de trancher radicalement pour une sensation de surprise.

-”Par ici ils ont déposés du fromage de Chevroum Chaud avec sa confiture de Figues et son Jambon cru.”

[Mioum !]

C’est une mélange raffinée de l’ancien temps, un sucrée salée historique qui n’a pas perdue de sa grandeur ni de sa saveur. On pourrait même dire qu’ils étaient destinés à cette table basse.

-”Et enfin, nous avons, de parsemé, des petit Farcis Fickois !”

[Miem !]

Les légumes on une place particulière dans la gastronomie régionale.
Les farcies témoigne de cette volonté de transformer cette aliments de la terre en à plat noble et pourtant a la porté de tous. Milles et une sauveur peuvent être énoncé pour décrire ces petites merveilles tant il y a eu nombres de grand mère qui ont adapté a leur sauce.
L'hôte de cette cérémonie tourne la bouteille lorsqu'elle prit le temps de tendre le bras.

“Je me suis permis de choisir un Vin blanc sec pour accompagner tout ceci: Un Château Biensukré d’il y a quelques années, une valeur sûre.”

[Et glou !]

Ce domaine s'était démarqué par son obtention de plusieurs prix pour sa qualité de vin mais aussi pour le respect de la vigne et des Pokémons travaillant au champs. Un vin au note noble donc.

-”Voici donc l’entrée, j'espère qu’elle te plaira…”

Te ? Depuis quand tu est aussi familière ?
Aïe, ta petite montée de stress ne ne prive pas de dilatée ta pupille.
Tu te fige quelques secondes parce que tu est gênée.
Une seule solution pour déstresser, lâché un peu de lest.

-”Héhé Hoho Hihi.”

Différent petits rires courts de gène en attente de négocier la bourde.

Lorsque Daisy s’allongea pour montrer l’exemple, Théa fut intimement persuadée que son coeur avait loupé un battement. Oh. Oh. Oh. Ce qu’elle était… puissante, comme ça. Le physique y était pour quelque chose, certes, mais il y avait toute son attitude. Elle était plus ouverte, plus franche, plus enjouée et ça se ressentait dans ses mouvements.
Pas le rouge aux joues, pas le rouge aux joues, pas le rouge aux -



Loupé.

Il y avait plus qu’à tenter de l’imiter. Loin de prétendre à la perfection, Théa allait faire simple, pratique et… oh, c’est confortable en faîte. Pas certaine qu’elle garderait cette classe pendant le dîner, mais en tout cas, cela permettait de se mettre à l’aise. Ah c’est sûr, le corps de Théa était un peu plus ingrat et donnait probablement moins envie (même si beaucoup de ses fans affirmait corps et âme le contraire), mais au moins on ne pouvait pas lui reprocher sa joie de vivre.
Ce n’est pas aussi accessible que l’on pourrait le penser. Depuis sa célébrité, Théa est réservée. Elle sourit, se moque, s’énerve, mais toujours avec un certain contrôle. Elle ne rentre dans le sincère que si c’est personnel.
On peut donc dire que c’est le cas actuellement ?

La petite feunard alors. Bella qu’elle se présentait. Ce pokémon était superbe, recevant probablement les meilleurs soins possibles pour entretenir sa fourrure de glace. Elle semblait également raffinés et bien élevée. Lorsque Théa remarquait que son museau s’agitait, l’écrivaine présenta gentiment la paume de sa main, sans aucune intention de la caresser. Les pokémons avec l’odorat fin se fiait plus à ce sens qu’à leur yeux.



C’est important de connaître l’environnement de quelqu’un. C’est ce qui construit la personne. Ses influences. Non, c’est important l’entourage. En tout cas, la Feunard ne semblait pas la détester, même plutôt curieuse. Cool. Elles étaient deux comme ça.

Presque comme dans une pièce de théâtre, Daisy annonça l’arrivée des plats qui furent placés un par un dans un délicat ballet. Rien que de les voir, Théa commençait à sérieusement avoir l’eau à la bouche. Les descriptions personnalisées qui allait avec embellissait davantage la scène.
En vrai, l’écrivaine ne savait pas quoi dire. Toutes ces diversités de goûts qui allaient probablement très bien ensemble… Elle ne connaissait véritablement qu’un plat.  Il y en avait sept !
Il y avait même du vin ! Alala, c’est terrible ! La faiblesse de Théa. Elle adore l’alcool. L’alcool aussi, mais certains couples ne sont pas faits pour être ensemble. Bref, elle ne doutait pas que ce petit blanc était délicieux (et ce serait là le problème puisqu’il ne faudrait pas en boire comme de l’eau !), mais il fallait qu’elle fasse très attention.

Et là, le drame, la tragédie, la catastrophe. Daisy se fige pendant quelques instants, surprenant notre romancière. Et là… Elle part dans un espèce de fou rire… presque contrôlée. Ce n’était pas volontaire, c’était nécessaire.
L’écrivaine se demanda si elle n’avait loupé quelque chose





Mémorisation de la scène… Présentation des plats… Bon… Peut-être que ses yeux étaient trop gourmands, elle avait eu du mal à se contenir… Enfin, elle n’était pas du genre à se vexer pour si peu ? Elles avaient dansé ensemble devant une centaine d’inconnu, la voir saliver c’est pas un crime contre la société ! Non, cela ne devait pas être ça.
Ensuite… Elle lui demandait si cela lui plairait. Ah ? Ah mais… Ah mais ?
Non… Ce n’est tout de même pas à cause de ce qu’elle croit ?
Naaan… Cela ne peut pas être ça !



Oh Théa est vilaine. Oh Théa est coquine. S’il y a des choses où elles étaient sur la même longueur, il y avait tout de même quelques référentiels où elles étaient pas encore tout à fait alignée. Heureusement, c’était pour l’instant plus comique que malaisant.
Puis… C’était mignon.





Déjà que Théa se faisait invité, hors de question d’être source de malaise sur ce qui lui semblait être des trivialités. Peut-être que dans la haute, on en faisant tout un drame de tutoyer au bout du deuxième soir… Pour notre écrivaine, promis, elle s’en remettra ! Tant pis si l’échange pouvait sembler inégale, la romancière ne voyait pas les choses ainsi.



Autant dire que la Daisy avait mis le paquet. D’ailleurs, ça génait un peu Théa qui venait en bonne touriste. Certes, elle a dit oui, mais elle voulait contribuer à la soirée. Pour l’instant, elle ne voyait pas comment.
La plume se relève légèrement sur sa banquette et observe de nouveau les plats.



Quand on ne sait pas choisir. On laisse le hasard. Théa effectua la très célèbre technique du “Plouf Plouf” et tomba sur les tranches de Socca. Bon, elle a sa cible et prévois de manger en suivant un peu le chemin des plats, mais avant… Théa attrape son verre de blanc et le soulève.