Saison Un

: Obscure Prophétie

L’image et ses reflets.

-”Tout… Tout va bien ?
J’ai fait quelque chose qui vous a mis mal à l’aise ?”

Tu le crois ça ? Des années que tu n’avais pas été mise en porte à faux par un manque de politesses, des plus basique qui plus est.
Tu va devoir y remédier assez rapidement. Un petit rappel que rien n’est totalement acquis et qu’il faut toujours le travailler.

-”Sachez que vous êtes maîtresse de votre registre, quel que soit votre choix.
Faîtes comme vous le sentez pour que vous puissiez, je l’espère, passer une aussi agréable soirée que moi.”

Un remarque pertinente, cependant il n’est pas question d’un choix simple de langage, tu vais l’objectif de rester professionnel durant cette soirée, et pourtant rien ne c’était passé comme prévue depuis le début. Qu’est ce que cela pouvait bien signifier ?

-”On trinque ?”

Tu n’a pas attendu bien longtemps avant de porter le verre à sa portée et souhaitait le départ de cette entrevue et repas sous les plus bonnes augures.

-”Vous portez là la voie de la raison. J’accepte de vous tutoyer que si cela est réciproque.

Un petit clin d’oeil vient de se glisser.

A nous !”

*Tchin !*

Une petite gorgée humble s’écoule direction l’estomac. Il est bon c’est certain, essayons de ne pas en abuser.

[Musique]

La musique se lance sur un air de jazz fort connu de ce genre de lieux. Un classique comme on dit.

Avec cette entrée, il était temps de passer aux choses sérieuse.
L’écrivaine est juste ici, tu as son attention, et tu as des envies à exprimer.

-”Bien, je propose d’aborder tranquillement un sujet.
Votre carrière.
Elle n’est pas anodine, c’est sur, et je ne suis pas insensible à votre talent.
J’ai lu et vu une partie de votre répertoire, et cela est fascinant en certains points.
C’est le fruit d’un travail qui est le vôtre.

Je ne vous le cache pas, j’ai la possibilité, si je le souhaite, de donner un certain coup de main pour tout ceci.
Argent, contacts, et bien d’autres.
Mais ce n’est pas le plus important, tout le monde en affaire peut faire valoir ses arguments et acquérir ce que bon lui semble.
Ma course aux badges et mes Pokémons m’ont appris à faire valoir la vie et ses sentiments.
Les émotions sont une part belle de notre existence et c'est cette émotions que je souhaite mettre en avant ce soir.
Je souhaite surtout découvrir, par pour calculer un certain profit, mais bien pour ressentir cette aventure qu’il serait possible d’avoir aujourd'hui.

Je ne vous cache pas que j’ai ressentis bien des choses à votre contact et ses premiers moments en votre compagnie. Une certaine dose inconnu me pousse dans bien des terrains que je ne soupçonnais guère a avoir affaire.

Aussi, c'est la première fois que j'envisage cette idée, aussi claire et directe:
Théa, souhaitez vous vous dévoiler pour vivre une aventure unique avec moi hihi ?”

Un question innocente sans nul doute...

*Tchin*

Aie aie aie… Théa s’y attendait, ce vin était délicieux. Le plus difficile allait être de ne pas en abuser. Vite, il fallait qu’elle mange quelque chose. Petite tranche de Socca, c’est parfait. Hum ! C’est super bon en plus !





Oh par contre, la douche qui suivit fut particulièrement glacée au début. Sa carrière ? De ce qu’elle a comprit, elle allait très bien et notre pauvre romancière sentait déjà que la discussion allait être lourde. Pour la mécène. Parce que la réponse allait être non.
La plume pensait que c’était un fait connu, elle était très fidèle à son éditeur et ne souhaitait absolument pas s’en séparer. Avoir plus de renommé ? Cela ne l’intéressait pas, elle l’était déjà trop. Gagner plus d’argent ? Il en faut toujours, c’est vrai, mais le jeu n’en valait pas la chandelle. Elle avait beaucoup trop perdue d’ami, de connaissances… Théa se sentait un peu seule, en étant l’étoile de tout le monde.
Quitte à rendre service, ce serait mieux qu’elle s’occupe de quelqu’un d’autre. Parce que la seule chose que voudrait la demoiselle, c’est retrouver son anonymat tout en vivant comme chacun dans ce bas monde. Ce n’était plus possible, quand on a touché le ciel, on ne vous oublie plus.
Hum… Ces bons ces petits plats.





Elle qui s’attendait à discuter passion, on parlait de son avenir. Bon…
Enfin, Daisy est mécène. La romancière ne pouvait pas entièrement lui en voulait mais… rah, elle sait pas. La brune aurait voulu n’être que Théa ce soir. Pas la star que tout le monde adore et convoite pour le potentiel d’argent qu’elle pouvait rapporter à quelqu’un.
Triste désillusion. En plus, elle l’a vouvoyait. La Vignelaise poussa un petit soupir de lassitude en regardant sur le côté. Mais qu’est-ce qu’elle croyait…  
Au moins, la nourriture était bonne, c’était toujours un prix de consolation.





Hein ? De quoi ? Attendez, on parle toujours de sa carrière ? Théa ne comprenait pas, elle avait été pourtant attentive tout au long du discours. Elle avait parlé de sentiments un moment, lié à l’importance que cela avait eu dans son parcours. Daisy… Daisy parlait toujours de sa carrière ? N’est-ce pas ? Il y a des mots qui prêtent un peu à confusion.





Les montagnes russes des sentiments étaient ultra violente. D’abord la descente abrupte. Maintenant la montée lente et un looping. Théa s’était redressé sur sa banquette pour regarder la mécène sérieusement Non mais… Est-ce que ?
Non… Non… Ce… N’était pas possible.
Et même si… C’était pas…
Pas pour les bonnes raisons.
Les yeux de Théa s’humidifie et, par un réflexe totalement inutile, sa main gauche se posa sur sa poitrine, au niveau de son coeur. Là où elle avait mal. Tellement. Mal.



Cet… Cet abruti d’organe romantique ! Théa appréciait la conseil féérique bien sûr. Même, c’était un peu plus. Surtout… Surtout avec tous ces moments plutôt fort. Tellement puissant qui l’avait fait rêvé. Unique même !  Mais est-ce que depuis tout ce temps, elle n’était… que la romancière ultra connue ? Encore ?
Elle n’était que ça pour le monde ? C’était sa malédiction ad vidam ? Une image.
Une image qui fait rêver, même dans les plus hautes sphères.



Théa retira ses lunettes pour s’essuyer les yeux, lui donnant un instant de répit et peut-être… un peu de cervelle. Enfin. Ce qui était disponible et ce n’était pas gagné.
Arg, la romancière essayait de parler, mais elle avait l’impression que quelqu’un avait posé sa main sur sa gorge et qu’il prenait un malin plaisir à la serrer.



Parce que malgré tout, Théa a quelque chose d’irrationnel en elle. De l’espoir. Beaucoup d’espoir. Leurs échanges, verbaux, physiques. Allons, ce n’était pas qu’à cause de son statut ? Certes, si elles ne s’étaient pas vues à la télévision, peut-être qu’elles ne se seraient même pas calculé et il n'y aurait rien eu de tout ça ? Théa l’aurait juste trouvé jolie et jamais la mécène ne l’aurait suivi dans la cave.
Tout ceci ne pouvait pas qu’être une illusion ? Oh non, par Rayquaza, s’il vous plaît. Cela fait encore plus mal à notre romantique de service.



Théa lâcha un petit rire sarcastique, se moquant plus d’elle même que de ces grattes papier en quête de scoop et qui l’avait, étonnamment, dans leurs viseurs.
Elle n’a jamais compris d’ailleurs pourquoi elle méritait tant d’attention.



Théa n’était pas mystérieuse. Elle tentait d’avoir un semblant de vie privée pour qu’on laisse tranquille sa soeur. Bon, elle n’avait pas vraiment réussi jusque là, mais elle avait réussi à amoindrir les dégats. Quant à l’amour… Elle avait vu suffisamment de scandale de ses collègues pour savoir que… célébrité et passion ne font pas vraiment bon ménage. Les médias vous tournent en bourrique et ça finissait la plupart du temps mal.



Sa vie lui semblait tout à coup si pathétique. Ah lala, sa vue est brouillée et elle se trouvait tellement nulle à cet instant. Qui aurait cru qu’en relâchant sa garde, elle jouerait avec les sentiments d’une dresseuse si connue ? Elle s’en voulait un peu.



Beaucoup même. Encore plus parce qu’elle en pinçait toujours pour elle, alors qu’elle devrait couper net à cette discussion pour ne pas faire souffrir davantage ce joli duo.
Mais les “si” la rendait plus fragile. Elle voulait y croire. Encore un peu.
Théa commence à rire nerveusement, tout en laissant des larmes discrètes couler le long de ses joues.









Théa s’allonge sur la banquette, le souffle court. Elle retire ses lunettes de nouveau pour s’essuyer les yeux avant de contempler le ciel avec une vision plus claire. Elle avait des qualités, promis. Pas ceux qu’on attendrait et pas la hauteur des espérances de ce monde. C’était son seul crime.
C’était une personne. Pas une image. Ne pouvait-on pas la considérer comme tel ? C’était trop demander ?



Sa mâchoire lui faisait mal. Un peu trop forcée peut-être ? Théa était vraiment dans tous ces états de ces révélations surprise et peinait à retrouver pied-à-terre. C’était pourtant pas faute d’essayer.



Au moins, c’est dit. Honnête jusqu’au bout.  On reste dans le thème, même si la vérité faisait mal. Théa s’attendait à ce que cela la délivre d’un poids, mais elle continuait à se sentir mal. C’est pas comme si elle avouait ses sentiments, elle expliquait à une autre que les sensations qu’elle avait pour elle était probablement faux.
C’est plus douloureux.





MAUVAIS JOURNALISTES ! FILLE ROMANTIQUE A LA NOIX ! Pourquoi elle a cru que Daisy aurait pu être immunisée à l’influence extérieur ? A quel moment, Théa s’est dit que c’était une bonne idée ? Non, elle a suivi son coeur et maintenant, elle fait mal.
Encore.





Pauvre romancière avec un coeur en morceau. Son estomac, lui, s’était contracté à tel point qu’elle n’avait plus faim.
Finalement, elle n'avait pas été à la hauteur de la soirée.

Le membre 'Théa Louest' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Dé désobéissance 1' :

Analyser.

Cette demande brusque, sur sa carrière, te semblait à la fois déplacer et rassurante, comme si tu flirtait avec l’inconnu mais un coussin de routine te réceptionner dans cette chute.

Mais si cela te rassure, qu’est ce que tu as pu en tirer de cette manoeuvre.
Elle n’a qu'était silencieuse. Cela veut dire que nous sommes loin d’être dans le positif.
Une réaction vive ou des petit onomatopée aurait suffit pour signaler un intérêt.
Toutefois on pourrait se dire que l’on aurait pu avoir une réaction faciale.
Rebelote, seulement que des moues.
Alors le principal est clair, elle n’ait pas du tout pour l’idée des affaires ce soir, normale, en même temps même toi tu n'étais qu'à moitié convaincu par ta démarche.

Et pourtant, a ta question finale, elle a repris du poil de la bête.
Etonnant…
Une réaction à  la fois muette et rayonnante de sentiments.
Tu pourrais partir sur une analyse mais tu en ressens pas le besoin.
Pourquoi ?
Et bien parce que un diamant liquide coule le long de sa joue !

Tu ressens à cet instant précis bien des choses.
Ce n’est pas descriptible car cela ne te l’a jamais fait aussi fort.
Tu ne peux pas supporter de la voir comme ça.
Son visage si doux te condamne à une éternelle souffrance face à cette déception de Théa.

…

Mais ! Mais ! Tu est … ahah sérieusement ?
L’amour vient de toquer à ta porte ?
C’est plus que clair, c’est de ça qu’il est question.

Tu nous épargne un long discours sur ce qu’est la vie et l’amour, les sentiments et le destin, car tu est loin de faire comme cela au fond.
En fait cela explique surement pourquoi ton esprit est revenu si brutalement sur une affaire sérieuse.

Tu attend la fin de ce qu'énonce Théa. A la fois blessée pour elle, trop c’est trop, elle n’a pas à se dévaloriser comme ça, surtout vu qu’elle compte pour toi !

-”Théa, c’est moi qui est merdée !”

Oui, le ton est donné.

-”C’est simple, tu m’a montrée un chemin en ta présence.
Ce chemin, il m’était inconnu, et cela a du me faire peur.
Mon esprit, au cours de nos moments inoubliables, a dû vouloir se raccrocher à ce dont il avait l’habitude, les affaires, comme pour se rassurer face à l’évidence qu’il a voulu me cacher.

Ce n’est pas un endoctrinement que j’ai reçu, pourquoi cette attirance alors que vous n'êtes pas ma première rencontre hum ?
Pourquoi je me retrouve à hésiter sur ma tenue, sachant que j’ai toujours était sûr ?
Pourquoi j’ai danser pour la première fois, en votre présence ?
Pourquoi je rigole, je m’amuse, je me détend, je vie tout simplement !
Pourquoi cette peur ?

Et bien parce que j’ai ma réponse, et hihihi hahaha hohoho que je suis tout sans dessus dessous !”

Alors la, même moi le narrateur je ne sais plus quoi dire…

-”Rester juste ici quelques secondes, surtout ne bougez pas !”

Tu cours, tu parle a la réception pour changer l’actuelle musique du petit orchestre.
Tu reviens et tu parle le temps que ton plan se lance.

-”Tu as bien raison sur un point, je suis plus en acte.”

Une musique de choix se lance.

[Musique]

-”Alors Théa, laisse moi te montrer et de te faire ressentir ma vérité.”

Tu lui tend la main, cette fois ci, tu en est sûr, tu va danser.

Merdée.

Les yeux de la romancière s’écarquillèrent et elle se redressa sur sa banquette presque d’un coup pour regarder Daisy (se pinçant au passage pour voir si elle ne rêvait pas). C’est… C’est surprenant qu’ELLE utilise ce… ce genre de mot. Théa n’irait pas jusqu’à lui dire que cela lui ressemblait pas, mais force est d’admettre que c’était inattendu.

Tout comme la confession qui suivi. Simple qu’elle disait. Ah oui. On peut dire que la conseillère féérique à une vision des plus communes du sujet, hein ? Notre romancière sortait petit à petit de sa spirale de tristesse tandis que la Blanche balayait un par un ses arguments et appuyant sur des exemples concrets.
Whoa… Elle ne s’était pas rendu compte quel effet elle avait sur son interlocutrice. Cela la touchait et la gênait en même temps, elle n’avait jamais eu l’intention de la mettre dans tous ses états ! Roh, en vrai, c’est très mignon. Notre demoiselle sèche ses larmes et sent qu’elle a le rouge au joue, jusqu’aux oreilles !



Sinon… Plus sérieusement...
Est-ce que c’est commun aux grands dresseurs d’avoir mis le côté romantique pendant une grande partie de sa vie ? Non parce qu’après avoir expliqué à Azur ce que ça signifiait être puceau et ce que c’était l’amour, Théa commençait à se poser de sérieuse question sur l’élite de la nation.
Enfin, comme le disait notre amoureuse de service, il vaut mieux tard que jamais. Elle est ravie d’être le guide et la porte parole de Lovdisc.

Soudain, Daisy demande à Théa de ne.. pas bouger. Pendant qu’elle allait faire quelques choses.



Si elle venait de lui poser un Flambino, c’était la façon la plus élégante que la Vignelaise n’avait jamais vu. Même si, vu les circonstances, c’était improbable.
D’ailleurs, la romancière n’aura pas à patienter très longtemps, la mécène est de retour.

Plus déterminé que jamais. Elle tends sa main et une musique se lance. Douce. Au piano. On dirait un slow. Et Théa voulait y croire, ce n’était pas choisis au hasard. Hésitante, elle se lève puis s’approche. Une hésitation innocente, comme un enfant qui rencontre le Cadoizo de noël pour de vrai. Est-ce vrai ? Est-ce qu’elle est en train de rêver ?
Si c’est le cas, que personne ne la réveille.



Théa saisit l’invitation et s’inscrit dans la danse, moins sulfureux que celle de tout à l’heure, mais beaucoup plus intimiste. La romancière avait glissé sa main sur la taille de sa partenaire pour guider et suivre le tempo. On pourrait croire que la demoiselle maîtrisait ce genre de rendez-vous.
PAS DU TOUT.
Notre protagoniste ne faisait que suivre ses envies, ses yeux bleues ne quittaient pas le regard rougeoyant de sa compagne de danse. Son coeur, qui lui avait fait si mal il y a quelques minutes semblaient gonfler à bloc, tellement qu’elle se sentirait prête à soulever des montagnes.



Un murmure. Ce prénom, cela faisait un moment qu’elle le voyait comme un mot magique. Quelque chose qu’on ne prononce pas à la légère. C’était tellement en deçà de la personne qu’elle avait contre elle. Il y a avait encore tout à apprendre, tout à connaître et tout à partager.
Lorsque la voix s’estompa dans une musique féerique, Théa approcha ses lèvres de l’oreille et commença à murmurer, rien que pour elle.



Théa pèse ses mots et porte visiblement ses ovaires pour une fois. En tout cas, pour une fois dans ce genre de situation. Est-ce qu’on peut y être prêt tout en gardant la même innocence ? Difficilement concevable.



Pas même elle. Théa ne pourrait même pas dire si c’est une simple ligne droite, si c’est sinueux, tortueux, le long d’une plage ou à flanc de falaise. Chaque route était unique. Tout au plus, elle pouvait se ressembler.
Inconsciemment, ses mains tremblent. Le niveau de stress était intense malgré la danse.



Inspiration. Hésitation. Expiration. On se lance dans l’inconnu. C’est le thème de la soirée, avec l'honnêteté.
Une proposition dit avec son plus beau sourire, s'il vous plait.



Daisy pouvait la croire, Théa y avait réfléchi… genre…
Dix secondes.

-”Oui”

… Quoi c’est tout ?
Non bien sur que non, il était temps.
Fini les hésitations, toutes les deux vous savez.
C’est le plus beau des sentiments, alors Daisy, tu sera la plus belle.

Quelques frissons s'étaient invités après les murmures sensuels de Théa portés à ton attention dans le creux de ton oreille.
De petites flammes rougeoie dans tes yeux, tu ne vas pas te laisser faire, il te vient une poussée d’inspiration et d’audace que tu ne peux réprimer.

A ton tour de lui partageait avec ta propre voix, un moment de bonheur.

“
Belle
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour, Tel
Des rideaux rouges endiablant, explorateur de terres nouvelles
Des coussins en drap blanc en des neiges éternelles

Quand tu est mon rhésus, que je t'ais dans le sang
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclate de joie
Chaque heure et chaque jour
J'écrirai au tranchant, je briserai la clepsydre
J'irai tuer le temps puisqu'il nous assassine

La beauté est une fleur est l'amour un fruit
Quand de faim l'idiot meurt, le sage se nourrit
Pour vivre de nos promesses
Sans nulle autre richesses
Que d'y croire toujours

Y a toujours des tempêtes et des cœurs effondrés
Mais ce qui debout, reste, pourra tout affronter
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève
Dans le parc de Hélix, prisonnier de son dédale
Me coucher sur ton dos arrosé de pétales
Eden de notre amour

A fleur de peau
En peau de fleur
Urticant quand ta peau j'effleure
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
Ma Charmilly.
"

Confession de Jolie Coeurtendre

Oui ? Elle a dit… Oui ? Le coeur de la jeune Théa semble gonfler. Olala. Cela semblait être un rêve ! Et s’était allée si vite ! Il y a une semaine, cela aurait été… impensable ! Cependant, elle n’avait qu’une vie et c’est ce qui l’avait toujours poussé à saisir les opportunités.
Celle-ci était loin d’être foireuse. Ce n’est pas la suite qui prouvera le contraire.



Whoa. Quand la romancière se dit que son esprit ne pouvait pas être plus dans le romantisme, Daisy avait l’audace de toujours remettre en cause cette vérité pourtant si profonde. Ces mots… Ils étaient poétiques, sincères et si beaux! D’où est-ce que ça venait ? Ah, peut-être que Théa le savait, mais là, elle était dans la confusion. Elle n’aurait jamais rêvée d’être la personne recevant ce genre de confession.

Est-ce que vous savez pourquoi l’on pleure ? Biologiquement, le cerveau n’aime pas ressentir des émotions fortes trop longtemps. Les larmes sont donc un moyen d’évacuer ce “trop” pleins de sentiment. Il a bien sûr un impact sociétale humaine. Les pleures génèrent des réactions chez ses congénères, on signale que l’état émotionnel est perturbée ou hors norme. Bien ou mal, peu importe.
Tout ce paragraphe de quinze lignes pour dire qu’en gros, Théa était très heureuse. Peut-être un peu trop actuellement.



Aie, la gorge coincée encore. Et pourtant, notre demoiselle ne manquait pas de vocabulaire, elle avait de belles références même si elle n’avait pas fait d’école supérieur littéraire, mais là… Rien ne venait.
Ou alors, la plus classique des déclarations.



Sa voix était aussi étouffée qu’elle avait eu envie de crier. La pauvre était toute chamboulée et assumait à peine son état. Théa réfugia sa tête dans le cou de la Blanche, la serrant plus fort que prévu contre elle. Ca suffit les crises de larmes ! De tristesse ou de bonheur, c’est trop pour elle en une si courte période de temps ! Il faut qu’elle se calme.
Ainsi nichée, la romancière pouvait sentir son parfum, une délicieuse odeur qui était rassurante, apaisante… La chaleur de sa peau. Toutes ces sensations nouvelles lui donna une petite envie incontrôlable.


Peut-être que le petit bisou sur sa peau exposé était un peu trop audacieux pour la situation. D’ailleurs, Théa apprécia autant qu’elle regretta. C’était une geste un peu trop impulsif, même si fort agréable pour elle. En tout cas, cela la calma radicalement. Pouf. Plus de tsunami, tourbillon ou tempête dans sa tête.
Allez, peut-être qu’entre deux larmes, Daisy aurait pu ne rien sentir.

Théa se redressa et pris une grande inspiration, enlevant ses lunettes d’une main pour frotter ses yeux avant de voir que ses verres étaient… trempée.



Il devait bien y avoir des serviettes sur la table.
La romancière poussa un soupir d’aise avant de reprendre contenance. Pfiou pfiou pfiou, ça faisait beaucoup d’un seul coup. D’ailleurs, l’estomac de la demoiselle était débloquée et toute la fatigue émotionnelle se traduisait par une faim assez intense. Celle qui vous fait légèrement mal au ventre.



Tout dit, tout fait presque hein, vu les circonstances. Peut-être pas pousser l’arrogance trop loin non plus. A voler trop près du soleil, on se brûle les ailes.

Hors du temps.

C’est un moment unique qui vient d’avoir lieu.
le genre de souvenir que l’on ne pensait pas avoir mais qui resteront à jamais graver dans la mémoire.
L’écrivaine a su inscrire ses formes dans les rêves de la conseil 4.
Un exploit dont elle a peut être pas conscience de l’ampleur.

Mais peut être que si, des crystals coule le long de son visage pour extérioriser le trop plein d’émotion.
C’est surement de la joie que tu te dis.
Elle ne peut pas être triste si ?

-”Je t’aime !”

C’est une déclaration encore plus surprenante !
Tout ce soir avance dans la bienveillance et l’amour.
Théa est submergée, toi aussi, mais tu n’a pas le temps de répondre.
Trop lente peut être pour réagir et voici théa qui se cache dans ton cou.
Un rapprochement que tu apprécie et qui t'attendrai.

Le temps s'arrête encore un moment.
Un câlin que tu rend avec tendresse.
Tu n’aurais pas devinée cette aventure.
Tu te balance légèrement avec elle dans tes bras, lancinant et profitant.

Et l’on va de surprise en surprise.
Une douce sensation de plaisir se dépose sur ta peau.
Un petit bisous vient effleurer ton être
Le sublimer !

Cela te rend stoïque pendant quelques secondes, juste assez pour que Théa s'échappe et qu’elle puisse se remettre en place.
Cela te permet a toi aussi, de te remettre un peu de tout ces états.

-”Je… Oui ! Retournons auprès de ce balcon pour admirer avec le repas le spectacle qu’a à nous offrir la vue.”

Une brise dans les cheveux, portée dans une danse nocturne, tu t’installeras non loin de de la balustrade pour profiter de ce qu’offre le lieux et en rencontre.
En moyen aussi de pouvoir accéder à une suite d’idées chaleureuses...

Ah, il faut croire que son petit crime n’est pas passé inaperçus. Au pire, on dira qu’il n’a pas été mal reçu. Daisy proposera simplement de retourner à table devant cette vue à couper le souffle. Elle retourne donc à moitié s’allonger sur la banquette, ne cessant de sourire devant son interlocutrice et espérant graver ce moment dans ces souvenirs.
Pfiou… Petit… coup...de… fatigue…


Daisy…
Daisy !
Réveille-toi, s’il te plaît.

Lorsque la Blanche ouvrira les yeux, Théa la tenait dans ses bras, le visage inquiet.





Cependant, la romancière était légèrement différente de tout à l’heure. Déjà, elle avait des marques de stylo sur le visage avec…

Comme maquillage pour un premier rendez-vous, on a vu mieux.



Elle désigne sa face dessinée, même si elle n’avait pas encore pris le temps de se regarder dans le miroir. En vrai, elle n’avait surtout pas osé. Heureux sont les ignorants.
Cependant, ce n’est pas le seul détail qui peut surprendre. La peau de ses joues et de son front  étaient rouges. Non pas rouge comme lorsque quelqu’un rougit parce que ton imagination te joue des tours, mais rouge dûe à un frottement beaucoup trop acharnée.
Ses cheveux étaient également mouillés et il restait quelques gouttes d’eau sur le visage.



Ils s’étaient endormis si soudainement… Mais bon… Bien qu’elle était surprise au début par… quelques coups de stylo, la romancière était plus que prête à passer les différences, surtout quand elle se doute qu’elles ont été victimes du même auteur.
Tout à coup, Major, le Bekaglaçon se ramène et il tenait un seau dans l’une de ses ailes.






Est-ce qu’elle avait fait quelque chose qui lui avait voulu ce karma ? Franchement, cela la dérange pas qu’on lui explique. Enfin, surtout, elle remarque l’éponge dans l’autre patte du pokémon qui se dirigeait vers elle.



Le serveur pokémon ne demande pas son reste et s’enfuit rapidement. Théa respirait fortement comme si elle lâchait une tension accumulée puis pousse un soupir en enlevant ses lunettes trempée. On dirait que c’est pas la première fois qu’elle s’est prise un seau d’eau dans la gueule ce soir.

On peut ensuite entendre un petit rire amusé et si on tourne la tête, on pouvait voir une petite boule rose au bord du fou rire… avant de gonfler ses joues et affiché un air énervé.



Le rondoudou montre la poche de Théa où il y avait le fameux stylo indélébile. La vilaine romancière le lui avait chipé alors qu’elle dessinait des choses sur la fourrure du renard (et il y en avait de la surface ! Tant de créativité perdue). Il y a pas à dire, la demoiselle n’était pas bonne à la course, mais avec ses dix doigts, elle était très habile.
La brune sort le fameux stylo.



Le rondoudou s’agite et commence à sautiller autour de Théa pour récupérer son bien. Cette dernière s’assure d’abord que Daisy puisse tenir par elle-même, puis relâche son étreinte pour se lever. Ainsi la créature rose n’avait aucune chance d’attraper son feutre.





Simple conseil.
Par contre, allez savoir de qui le rondoudou devait avoir peur.
De la conseillère ? Ou de sa Feunard ?