Saison Un

: Obscure Prophétie

Théa lève un sourcil accusateur envers sa soeur. Comment ça, elle s’était “foutue sur la gueule” ? Petite soeur n’aurait-elle pas volontairement oublier cette partie dans son histoire ? Ah terrible jeunesse, c’est elle qui l’enterrera. Par contre, la pauvre écrivaine avait son coeur brisé. Cela ne se voyait donc pas qu’elles étaient, au moins, de la même famille ? Probablement la crinière flamboyante de la cadette qui floutait les liens de parentés.
Par contre, sa soeur est tellement dure avec Kata.
Théa pris rapidement sa soeur à part.



Inutile d’être trop sévère. Aurora était rancunière, en plus d’être mauvais poil parce qu’elle a perdu un pari idiot.

C’est donc Kata qui dirige le trio. En courant. Arrêtez de courir ! Théa n’est pas fait pour la course ! Notre écrivaine a un peu de mal à suivre, mais elle arrive tout de même au stand de son choix. Enfin… Stand. Concours plutôt. Concours d’avaleur de saucisses.



Celle qui traine des pieds, c’est Théa. Les saucisses de Cochignon étaient délicieux, il y a aucun soucis de ce côté. De là à les avaler par paquet de 2 kilos, c’était autre chose, mais les deux demoiselles étaient déjà assises et la grande soeur ne pouvait que les rejoindre.

Le concours débute et Théa ressort son petit côté pudique en ne mangeant pas comme sa soeur. Non non non. Elle faisait partie des rares qui avaient des couverts et qui mangeait tranquillement. Autant dire qu’elle n’a jamais fini son premier plateau, à la troisième saucisses, elle était déjà dégoûtée.

Et puis… Il y a eu la malédiction du Mimiqui.

Plateau qui glisse, soeur recouverte de sauce, soeur voulant retirer son haut, soeur qui trébuche, grille qui vole, qui atterrit sur la soeur puis sur le sol, saucisse qui arrive ensuite. Ah pardon, il manquait la petite phrase de fin.





Devinez qui s’est montré tout gentil et à apporter lesdites serviettes ? Théa s’énerve rarement, mais quand c’est le cas, il vaut mieux filer doux.
L’écrivaine se lève et rejoint sa petite soeur chérie, l’aidant à se décoincer de son T-shirt… En le déchirant. Oups. Enfin. On n’est plus à un malheur près à ce niveau de détail, surtout qu’il était taché, puis elle chope la serviette pour enlever la graisse et tenter d’aider sa soeur à retrouver un peu de dignité.
C’est pas évident.



On enlève le gras, les saucisses et Théa enlève sa veste pour couvrir les épaules de sa soeur. Oh la pauvre, elle qui voulait juste s’amuser… La plume allait vraiment y croire à cette fichue malédiction.
Enfin, qu’elle passe des mauvaises nuits… Qu’elle casse des meubles… bon, c’est une chose… mais là, elle s’est tout de même prise la plaque de cuisson sur le bide ! Sa peau était rougis par le fer et elle était un peu brûlée !

Ne pleure pas Aurora, tes nerfs doivent rester d'acier face à cette situation qui n'est pas des plus amusantes.

Difficile quand le feu est super efficace contre l'acier !

Mon ventre qui était juste chaud juste après le choc commence petit à petit (mais ma foi trop rapidement) à me brûler sévère, Je contracte pour essayer d'endiguer cette sensation sans trop de succés, mais ce n'est pas quelque chose d'irréparable. Ce qui risque d'être impossible à rattraper c'est ma dignité. Enfin je m'en fou de finir à moitié à oilpé mais autant aurait-il fallut que je le décide... La je passe juste pour quelqu'un de pas net, c'est l'humiliation la plus totale...

Mais j'ai de la chance d'avoir du soutien, ma super grande soeur me rejoins vite, et elle ...



Bon tant pis on va dire que de toute façon il était fichu avant qu'elle le déchire. J'essaye tant bien que mal de me relever avant de sentir une sensation de froid qui oscille entre le "fort agréable" et le "KIKAFECA QUE JE LE DEGOMME". Pour seule surprise, face à moi, la petite Kata qui venait de déposer un chiffon aussi trempée qu'elle. J'ai loupé un truc ? Et hop, d'un coup d'un seul elle me soulève. Faut dire qu'elle est pas des moins costaud... Je me sens misérable.



Bon je dis ça mais je reste à moitié appuyé sur elle quand même. Quelle indignité... je tente malgré tout de marcher toute seule mais c'est pas simple... Bon au moins je sais où la diriger, l'infirmerie est proche de l'entrée et nous ne sommes pas très loin.



Quelle idée de faire des attractions et autres alors que j'ai une chance pareille, pourquoi j'ai pas retenue la leçon avec le truc du marteau là ? C'était pourtant évident que la soirée allait mal se passer...
Nous arrivons donc avec des tronches (enfin surtout moi) de détérées. Je remercie Kata, imaginez les efforts que j'ai du faire réussir à dire "Merci". Bon en vrai pas tant que ça, c'était vraiment appréciable de sa part. Pépin, qui nous suivait comme il pouvait, s'est installé à côté de moi et s'est mis à attendre car il ne pouvait rien y faire non plus à part me porter compagnie. Fidéle petit va, j'espère pas qu'il t'arrivera des bobos comme ça dans le futur je me ferai un sang d'Octillery tel que ma soeur doit en avoir pour moi en ce moment même. Pauvre Théa, elle avait beau voyager dans Mistral dans les endroits les plus saugrenus, se faire éclater la tête par un Gigalithe et tomber dans les pommes, écrire des romans dans lesquels les personnages sont dans des situations ultra dangereuses... Par contre pour moi, la moindre égratinure était synonyme de maladie incurable, d'infection virulente voir même d'une fracture interne et d'une trentaine de points de suture. Rien que ça. C'est ma soeur.

Me voilà donc allongée dans un lit d'infirmerie. Un chiffon que je tiens sur mon ventre. Je ne bouge pas d'un poil au risque de faire frotter la blessure plus que nécessaire. Ca me ferai chier de devoir arrêter la soirée la dessus alors que ça avait l'air de bien commencer... J'allais demander ce qu'elles voulaient faire après, mais Thea va véritablement me disputer vu l'état dans lequel je me retrouve. Et vous n'avez pas envie de voir Théa en colère. Moi non plus d'ailleurs, surtout moi. C'est elle qui me mate et qui porte la culotte à la maison mine de rien.



Une infirmière apporte la biafine tant désiré, mais j'indique avec politesse que je réussirai à m'en mettre toute seule comme une grande fifille. Enfin je dis ça mais une fois l'infirmière sortie, je me retrouve bien bête quand je tente des efforts pour me plier, infructueux. Ca fait un mal de chien ! C'est comme si on m'empêchait de bouger. Bon en vrai je pourrai bouger, mais j'ai deux personnes attentionnées à mes côtés. Enfin surtout ma soeur !



Aller, sourie Aurora. Souris. La vie est belle et plein de AIE douleur.

Ah ba bravo Théa. Tu te mets à faire des boulettes maintenant ! Bravo bravo ! Quelle grande soeur responsable !



C’est… Bon d’accord, tout le monde connaît la musique. N’empêche que Théa culpabilisait un peu et qu’elle avait aussi de retrouver Mimiqui pour lui expliquer sa façon de penser. On ne maudit pas sa soeur, même si elle est trop obsédée par les spectres !

En tout cas, l’aide de Kata fut précieuse et quelle force elle avait cette petite ! Elle était capable de soulever sa soeurette comme ça ! Vous avez vu sa taille ?! Cela ne devrait pas être physiquement possible.
Tout comme l’incroyable mémoire de sa soeur. Il faut croire que la boulette du groupe, c’est elle. Enfin, elles arrivent dans l’infirmerie du festival et la sista est installée immédiatement sur un lit. Le coeur de l’écrivaine se serre en voyant les brûlures et les traces de la grille sur la peau de la cadette. Si vous saviez à quel point elle avait mal pour elle et comme elle s’en voulait de ne pas avoir pu anticiper ce genre d’événement ? Comment elle aurait pu ? On ne sait pas, mais elle aurait dû.





Par contre, hors de question qu’elle se blesse ainsi ! Cela commence avec des brûlures… et après ? Est-ce que le pire pouvait arriver. Théa se retenait très sincèrement de ne pas pleurer en voyant sa soeur souffrir. Parce qu’elle savait que cela la culpabiliserai et cela ne l'aidait pas vraiment. Elle prends une grande inspiration et souffle un grand coup.



Théa attrape la Biafine, s’en met sur les mains.



La romancière était très attentive aux réactions de sa soeur. Comme… Comme d’habitude en faîte, cela ne change pas vraiment. Pendant qu’elle appliquait le remède avec toutes les précautions du monde (voir plus), elle ne put s’empêcher de faire quelques réflexions.





Elle remuerait ciel et terre pour le trouver, mais ce n’était pas tolérable qu’Aurora souffre ainsi. Théa Louest ne le permettrait pas.



Où… Là est la vrai question. La Feuforêve semble bien pensif tout à coup. Fantasie ne sortait pas de son sac et Comédie tournait autour de l’autre pokémon, en le couvrant d’éloge pour son action probablement héroïque. En tout cas, c’était stylée !

Mais voyons les filles vous préoccupez pas de moi, c'est une mauvaise passe qui s'en ira un jour ou l'autre. Enfin surtout quand je trouverai le responsable. Comme dit Thea peut-être qu'un autre pokemon sera la solution à ce problème. Je doute relativement beaucoup quant à cette idée. La source du problème reste pour moi ce spectre de malheur, et cela en sera la réponse aussi je le crain.

Mes pensées sont coupées par moment par des petits coups timide de la Sis' sur mon bidou mal en point. J'essaye de retenir des petites grimaces de douleur sans grand succés mais au moins toutes mes marques sont désinfectées.



Bon je dis ça mais je serai bien resté allongée comme une merde pour la soirée mais comme dis Kata, on peut pas laisser cette soirée se terminer la dessus. Pour une fois je suis d'accord avec elle. Chelou. Et un endroit où rester sans se poser de soucis? Ca n'existe pas. Où que j'aille il n'y aura jamais le risque zéro avec moi à présent...



Bon réfléchissons pendant que je met un bandage. Oui un bandage. Je vais pas les laisser à l'air libre quand même mes blessures, fin pas vu la tête de celles-ci. Je réussi tant bien que mal à me redresser et à chopper le rouleau qui était sur la petite table de chevet à côté pour après la désinfection. "L'avantage" de mes brûlures c'est qu'elles restent superficielle, la grille n'a fait "que" me tomber dessus et n'est pas restée bien longtemps en contact avec ma peau. Résultat, vu que la biafine est déjà posée, il suffit de placer des compresses humides et du coup faire le tour avec le bandage.

Tac après trois tours (pour être sûre),je me redresse péniblement. J'ai toujours un choix à faire sur la suite. On a fait le concours de saucisse qui s'est plus ou moins bien passé. J'aurai bien dit le train fantominus mais avec ma chance le train va dérailler et ce sera encore pire... Le magasin de costume ? Ca sera limité niveau risque ça me tente bien. Voir Kata en robe va être hilarant, et voir Thea dans d'autres vêtements que ceux qu'elles portent de même facture ça serai aussi intéressant.

- Il y avait le stand où on peut mettre des costumes et prendre des photos. Ca vous tente ? T'façon vous avez pas le choix c'est à mon tour de choisir. Vous mettez les trucs que vous voulez tant que c'est pas ce que vous portez de base niveau style de vêtements.

Je me lève finalement en me tenan à tout ce que je peux. Me plier est douloureux. Ne tentons pas le Kabutops. Je m'avance doucement en me tenant à ce que je peux.



Nous sortons de l'infirmerie. La belle bande de bras cassées regardez moi ça. La grande brûlée, la stressée et la petite fille qui porte un Vivaldaim obèse. Je regarde le stand qui est littéralement juste en face. Qu'est-ce que je pourrai mettre comme costume. Juste pour déconner j'aurai bien mis un costume de Mimiqui mais Thea va m'engueuler... Voyons... Je sais ! Je rentre en première dans la cabine.



ALLER SOYEZ SURPRISE AU PROCHAIN TOUR

Kata était dans une forme olympique. Elle arrivait à redonner le sourire à Théa qui continuait d’appliquer la biafine aux blessures de sa sista d’amour. Continuer la soirée ? Cela paraissait soudainement dangereux, mais elle l’avait dit elle-même. Aurora ne pouvait pas arrêter de vivre parce qu’elle craignait des malheurs. La romancière range le médicament puis regarde Kata partir en toute hâte récupérer Truc.
Oups…



C’est… très spécifique. Comme vol. Vraiment. De toute façon, même si Théa l’avait voulu, elle n’aurait pas réussi à suivre Kata. Elle court beaucoup trop vite pour elle.

Comédie est scandalisée et extrêmement compatissant. Il avait bien ressenti sa détresse, mais maintenant qu’il connaissait le contexte, c’était encore plus affreux ! Camarade Zarbi, ne reste donc pas avec cette humaine, elle est dangereuse pour la santé ! Fuis ! Tant que tu peux !
Cependant, comparer Théa à Kata était difficile. Déjà, cette humaine évitait le danger et surtout… Elle ne lui demandait jamais rien en terme de combat. Leurs aventures sont reposantes, culturellement intéressante et 100% sans danger. Enfin, quand tu arrives à te faire accepter de la Feuforêve. Elle par contre, elle est dangereuse. Presque en amour avec cette humaine, elle laisse difficilement les autres pokémons s’approcher. Mais Théa la dresse, elle l’écoute de plus en plus. Qui sait, peut-être que la type Spectre cessera d’attaquer les autres par jalousie ? En tout cas, lui avait survécu à cette phase et bénéficiait d’une excellente protection, tant qu’il ne dépassait pas les règles imposés par Poésie.
Cependant, Camarade Zarbi. Théa possède quelque chose d’inestimable. Un sac à dos magique. Ses pouvoirs ? Protéger les pokémons qui se trouve à l’intérieur de tous les dangers. C’est ainsi qu’ils ont survécu à un dominant. Si mon camarade, ça existe.
Cependant, Comédie garde en tête ses conseils. Il prendra un peu de distance. Prends soin de toi, camarade.

Kata reviens avec un Truc… visiblement deuxième du concours ! L’expression : quand l’appétit va, tout va, prenait tout son sens !
Pendant ce temps, Aurora évita le sujet en disant que c’était son tour de choisir l’activité. Elle prit tout de même le temps de se mettre un bandage puis elle se redressa, sans demander de l’aide.



Le stand était juste en face. Un costume. Un costume. Hum. Théa prends le temps de réfléchir et Aurora semble avoir une idée derrière la tête. Voilà qu’elle disparaît dans les cabines. Son regard s’attarde sur Poésie et… Une idée vient.











Le pokémon lève une de ses tentacules en mode “Yes ma’am !”, même si elle avait hâte de voir comment les humains allaient se transformer. Il ne faut pas croire, Fantasie est curieuse.



Le pokémon flotte avec beaucoup de suspicion. Il est soudainement distant avec les êtres humains, même avec Aurora dont il adore le style.







Même si le pokémon ne s’était jamais vraiment dérangé pour rentrer dedans, même quand il y a Fantasie. Ils font d’excellent colocataire d’ailleurs.
Théa rentre dans la cabine et explique son plan à la feuforêve qui est charmé par l’idée. Il suffit d’un peu d’accessoire et beaucoup de prestances.




















Théa est la première à sortir de la cabine. Ses talons résonnent contre le sol et le costume ne semble pas avoir transformé le physique. Il y avait toute l’attitude. Femme dangereuse, elle s’assoit en croisant les jambes tandis que la Feuforêve lui tourne autour, tel un gardien docile qui maudit le premier qui lui chercherait des noises.
Même si elle avait une petite touche de féminité : un petit noeud rouge sur ses cheveux spectrale. Cela lui donnait un petit air terriblement raffinée.






Si vous vous demandez où sont les lunettes de Théa, elles sont juste dans ses mains délicates. Elle les remettra bientôt, c’est juste pour la mise en scène.



Une robe de la haute qu’on portait en 1800, de fausses dents pointues et des lentilles rouges. Le déguisement est simple et Théa avait aussi misée sur le comportement et le rôle. Petit secret, elle a toujours rêvé de faire un peu de théâtre. En amateur, juste pour s’amuser.
C’est sûr que maintenant, c’était mort.

En tout cas, Fantasie semblait admirative et applaudissait de toutes ses tentacules. Oh, elle reconnaissait bien Théa, c’est pour ça qu’elle n’avait pas peur. Contrairement à Comédie qui s’était réfugié dans le sac. Trop bizarre et flippant, même pour lui !

En vérité quand je me suis faufilé dans la cabine d'essayage, je n'avais pas la moindre idée de quoi faire. Fin oui et non, j'avais l'idée à l'origine de me mettre dans un costume en mode sérious business. Costard Cravate, un peu masculin. Cette idée est vite partie après les quelques premières tentatives de nouage de cravate. Je perd pas mal de temps entre ça et le fait qu'après, vu que je n'avais pas d'idée, j'avais énormément de mal à choisir. Fin vous avez l'habitude avec moi quoi.

Puis j'ai vu Pépin. A dire vrai je me suis dit que c'était parfait. J'ai l'habitude de mettre des vêtements provoquants (parce que j'aime bien) et courts ou classe. Il fallait que je mette un truc un peu ridicule. Le ridicule ne tue pas comme on dit. Moué, sauf si une autre grille de cuisson me tombe dessus hein ? Mais je met à chercher une robe beige foncée à pois vert... Spécifique mais pas introuvable vu que mes yeux finissent par se poser sur une telle trouvaille qui... Disparais aussi vite que je l'avais vu, prise par quelqu'un d'autre. Bon c'est une petite poisse. Y'a pire. Bon qu'est-ce que je pourrai mettre d'autre...

Je perds encore plus de temps car même Kata finie par sortir à la suite de Thea. Je finis pas prendre quelque chose de relativement rapide et simple à mettre. Tout en étant différent de mes habitudes. Ready ?



Je reste déjà sans voix devant ma soeur. Mais woaaa elle est superbe ! Elle devrait mettre ce genre de robe plus souvent ça lui va grave bien !
Et même Kata est vraiment pas mal du tout dans cette petite robe de festival de l'est ! Merde y'a que moi qui ai pris un truc qui me plombe plus qu'autre chose ? On dirait que je suis parti me coucher parce que je suis fatiguée. Ce que je suis un peu on va pas se mentir.

Je suis donc sorti affublée d'un simple... Costume de Noctali. Ouais. Un kigouroumi. Tu vas faire quoi ?

Mais la scène devant moi semble un peu... Exagérée ? Avant que je prenne une tongue en travers du nez. Il casse pas mais je me retrouve avec une bosse sur ma bosse. Yes.



Je soupire et rattrape la tongue depuis tombée au sol.



Je commence à tourner sur moi-même, cherchant les petites imperfections. Mes oreilles bougent à chaque mouvement et ma queue suit mes mouvements de bassin me rendant sa vue compliquée.



Je passe alors mon temps à me regarder dans le miroir en face, gênée juste par mes vêtements qui en plus de ça cache mes bandages. Au moins je passe moins pour une handicapé de la vie. C'est l'avantage. Par contre vraiment Kata, relève toi...

Théa tourne la tête vers Kata. Sans ses lunettes, elle ne voyait pas grand-chose, donc elle les enfila vite. La pauvre n’avait même pas le temps de les mettre qu’elle entendait un cri de frayeur. Qu’est-ce qui recommençait ?



La romancière aurait voulu avoir le loisir de l’admirer dans son costume qui était de toute beauté, en plus de lui aller comme un gant, mais… La fillette était déjà écrasée par terre. Mais que… Mais qu’est-ce qui s’était passé ? Entre temps, Aurora se prit presque gratuitement une tong dans la face. Décidément…
Par contre, elle ne put s’empêcher de rougir face au compliment de sa soeur.



Enfin… Si un soir… On ne sait jamais… Pour une raison X ou Y, elle avait besoin de se mettre sur son trente-un. On peut dire qu’il peut y avoir de l’inspiration. C’est le genre de vêtement qui passe bien, dans la haute société non ?
Quand à Aurora, elle ne semblait pas convaincu de son déguisement.





Théa pris sa soeur dans ses bras et caressa le bonnet avec vigueur, avant de lui faire un gros câlin. Sa soeur était déjà ultra mignonne de base... Mais dans ce Kigouroumi, elle l'était encore plus ! Il faut absolument qu'elle achète ces costumes auprès de la vendeuse !

Pendant ce temps, Fantasie avait appris une nouvelle capacité. Torgnole. Parce que c’est exactement ça qu’elle était en train de mettre à Truc. On ne lui attrape pas un tentacule avec sa bouche ! Il avait des dents l’animal, il pourrait la blesser. Lache ! Lache ! Laaaaaache !
Puis elle n’avait pas spécialement envie de combattre le démon ! Il est trop flippant avec toutes ses couleurs et tout !
Vite ! De l’aide !



Théa relâche son étreinte, se rappelant que Kata était tombé d’un coup sans réel explication puis se dirige vers la Stari en total panique.





Sa tentacule libre montrait en tremblotant le fameux ennemi à combattre, celui qui terrorisait une étoile de mer décolorée et un faon paralysée. Une. Peluche. Whoa.



Elle attrape la peluche et montre son “cadavre” devant les yeux ébahis de Fantasie. Son héroïne… Ou alors… La robe était magique ! Elle donnait des super pouvoirs à sa dresseuse ! Faut qu’elle la garde !
Théa se tourne vers Kata (et l’aide à se relever si ce n’était pas déjà fait depuis le temps).



Bon les gens, répétez après moi. J’ai deux jambes. Je reste sur mes deux jambes. Le sol n’est pas fait pour moi. Tout le monde a capté ? La règle était peut-être élémentaire, mais pas acquise par certains dans cette noble assemblé.



C’est pas… C’est pas Poésie tout de même ? Kata semblait plutôt bien s’entendre avec elle et la Feuforêve était restée à ses côtés.



Sinon… N’oublions pas que se déguiser, c’est bien.
Immortaliser, c’est mieux !