Saison Un

: Obscure Prophétie

MAIS LACHEZ MOI JE SUIS SURE VOUS DITES CA POUR M'EMBETER JE SUIS MOOOOCHE.
Mais bon ça me vaut tout un tas de compliments et même des papouilles... Si on se rapprochait de moi avec un silence permanent je serai pas étonnée qu'on m'entende ronronner. Miaou ~
Caressez moi la tête je kiff... Attrape moi Sis ! Je te serai fidèle ! Et puis BLARP.

Inspire
Expire

Je prend sur moi pour pas jeter la chasseuse dans les rayons du stand avec force. En se jetant pour me serrer elle m'explose le ventre. HMMMMMM Ca va bien se passer. On va dire que ça rembourse tout ces jolis compliments, même si je n'ai absolument rien à envier à mes deux comparse. Une dame interrompt ce petit moment pour nous demander une photo de groupe. J'ai pas eu l'occasion de rétorquer que Kata s'est déjà préparée et la dame qui occupe le stand déjà prête aussi à nous prendre en photo, et à prendre notre argent aussi. M'enfin y'a tellement de monde sur la photo que j'arrive à rester un peu en arrière. Je laisse la vedette à mon Pépin d'amour et ses nouveaux copain. J'allais faire un immense sourire avant de me faire chopper par le cou me forcant à me baisser plus que nécessaire, ma tête cogne celle de Thea au passage. Sah quel plaisir. Mais je prend encore une fois sur moi pour rester de marbre sur la douleur et sors mon plus beau sourire.



Mes yeux brûlent comme si j'avais regardé le soleil trop longtemps, mais sur quelques secondes. Arg, je meurs.
Dans un élan de "Jadorlécompliments" je décide d'acheter le costume, moyennant une somme d'argent... correcte. J'aurai pensé ça moins cher mais bon, eh, on est dans un festival fallait pas se leurer. Mais j'opte pour l'idée de rester dans ce mignon petit ensemble et le reste hop, dans le sac. Ce sera à mettre à laver de toute façon en rentrant.

Je prend ma copie de la photo et la regarde attentivement. Moué, on est pas mal c'est vrai. Avec quelques années de plus, Kata sera une jeune femme plus mature et on ressemblera vraiment à une bande de copine. Ce serai à refaire... Sans malchance.



Mais bon, y'a fort à parier qu'elle reste sur un truc simple et sans risque. Ou alors elle a zappé. Au pire tant pis, je veux finir cette soirée maintenant qu'on est sur la fin !

Kata a de nouveau un sursaut en la voyant. Attendez, c’était son costume qui lui faisait peur ? On dirait bien puisque Kata touche ses fausses canines pointues avant de pousser le plus gros soupir de soulagement que l’écrivaine ai pu entendre et de la réceptionner dans ses bras. Pauvre bout de chou. Théa la console en lui caressant le dos même si… Attendez, il a sorti son quoi ? Elle avait l’esprit mal placé ou ???En tout cas, cette histoire de vampire était étrange… même si c’est probablement une déformation de la réalité grâce à son imagination débordante.
Poésie lâche un petit rot discret. Les meilleurs amis sont ceux qui la nourrisse ! Et là ! Elle est rassasiée !
Merci Théa !





La plume de moque en lui ébouriffant un peu la crinière avant que Kata ne soit en total amour avec le déguisement d’Aurora. En même temps, la sista jouait sur le côté mignon, aucune des deux ne pouvaient la battre !
Théa se relève et caresse la chevelure de la Feuforêve en souriant. Lady Van Pyre sans sa fidèle acolyte, cela ne marcherait carrément pas.
La tenancière du stand les invite à prendre en photo. C’était un peu le but de l’activité et Théa allait répondre… Mais c’était sans compter l’enthousiasme de Kata qui tente de faire rentrer tout le monde sur la photo. C’est pas aussi évident que ça en a l’air !



Kata, fais un peu attention. Aurora avait la tête dure, contrairement à elle. Oula ! La photo !



Théa se rends ensuite à la caisse, juste derrière Aurora et paye son costume, celui de Kata, demande le prix de celui d’Aurora et règle le montant nécessaire pour avoir de magnifiques copies de la photo qu’elle venait de prendre. Elle en offre une à l’enfant-chasseuse.
Ouai. Elle est pété de thune. Ses livres marchent et elle dépense rarement de si gros montants comme cette nuit. Alors quand elle veut se faire plaisir, elle fait chauffer les pokédollars.



Oh… La Feuforêve savait déjà. Elle chuchote quelque chose à l’oreille de Théa qui adopte ses grands airs avant de faire un oui de la tête.



Théa retourne à la caisse et achète trois éléments supplémentaires qui sont bien cachés dans un sac.





Fantasie rentre dans le sac à dos avec Comédie et Théa le met sur ses épaules, avant de guider le groupe. En marchant d’un pas assez soutenue. Ce brave monde est emmené vers une étendue de verdure, un peu loin du festival où les gens étaient allongés sur des plaids et des serviettes. La nuit était superbe, pas un nuage (pour l’instant), à l’horizon.

Théa déballe ses achats : des serviettes qui allaient avec chaque costume. Elle les pose par terre et invite les mortelles à s'allonger. La romancière fait de même et contemple le ciel d’été étoilée silencieusement.



L’étoile de mer file s’allonger à côté de Théa. Elle sent qu’il va y avoir du spectacle ! Comédie est curieux, mais reste dans le sac à dos magique.






On n’aura jamais vu une étoile de mer aussi excitée ! Toutes les couleurs dans le ciel luisait sur son magnifique saphir. La romancière souriait tout en riant légèrement lorsque la Feuforêve venait frotter sa joue contre la sienne. Avec la frayeur qu’à ressenti Kata, elle a eu son dîner et peut-être même le déjeuner. Il était donc inutile d’emmener Théa au train Fantôme. Elle savait que la Romancière avait prévu d’emmener sa petite soeur voir les feux colorés du ciel du coup…
De toute façon, il y aura toujours des occasions pour faire des trains fantômes, n’est-ce pas ?

Je suit ma soeur et sa petite Poésie (parce qu'elle est dans le coup aussi). Je me demande où elles nous entraînent ces deux chipies. On commence à s'éloigner doucement des grandes lignes de stands entreposés les uns à côté des autres et pareil en face. Le bruit ambiant diminue pour mon plus grand plaisir. La seule chose qui reste en face de nous est une étendue d'herbe et un calme assourdissant. Fin presque. Qu'as tu en tête Thea ?

Aaaaaah ok, oui remarque ça passe !

Regarder les feux d'artifices allongées comme des ramoloss sur des serviettes aux couleurs unis à nos costumes, c'est parfait comme d'habitude Sis' ! Je m'assois en tailleur pour voir d'où partent les missiles. Pépin en profite pour sauter entre mes jambes et s'y caler bien confortablement. T'inquiète pas mon grand, regarde : on est sur de l'herbe, le seul danger qui pourrait nous attendre ne serait qu'une simple chute au sol. Rien d'inssurmontable ! Je lui caresse sa petite tête ronde et me remet à regarder vers l'horizon quand j'entends les premieres fusées être allumées et prête au décollage.

Tu as raison Kata, c'est splendide. Je connais ce qui fait d'un feux d'artifice un feux d'artifice mais je penses bien que c'est la première fois que je me déplace exprès pour aller en voir un, accompagnée qui plus est. Je reste béa, toujours les mains sur mon Pépin qui doit être lui aussi en train de regarder le ciel. Peut-être sourit-il pour une fois ? Il a toujours une tête de déprimé. Remarque je peux comprendre on est dans la même galère tout les deux... On va s'en sortir t'inquiète !

Sauf si la chasseuse continue à me faire des câlins toute les 5 minutes. Aieuh ! Mais bon la c'est un câlin, plus léger que tout à l'heure.



Je dis ça en rigolant. Vaut mieux en rire qu'en pleurer. Quoi que... Ca pourrait vraiment arriver... Boarf, de toute façon ce soir déjà je penses pas me reprendre un truc en pleine tête ce serai abusé.

Bizarre le bruit d'une fusée semble bien plus for...

Je m'étale sur ma serviette d'un coup. Je n'ai pas perdue connaissance et je n'ai pas non plus une blessure abominable. Un de ces trucs de merde d'artifice a visiblement mal décollé ou dévié de sa trajectoire pour Xerneas ou Yveltal raison et m'a foncé dessus. Vous voulez savoir le seul coup de chance ? Mon costume n'a rien et Pépin non plus. Les filles ont du avoir un coup de frayeur mais je vais bien. J'ai juste une troisième bosse sur le crâne qui laisse une trace un poil moche sur ma tampe mais c'est rien. Le choc était plus surprenant qu'autre chose, ça sonne sur le coup mais je me redresse une fois que la brusque apparition ne soit repartir exploser plus loin.



Je me frotte la tête. Comme je me disais ça fait un peu mal mais pas plus... Mais quand même quoi c'est vraiment spécial cette soirée détente, je suis pas spécialement détendu maintenant. Mais bon, le reste de la projection se passe sans encombre et je reste un peu à flemmarder sur ma serviette, les yeux rivés au ciel étoilé.

Théa regarde les plus jeunes qui semblaient passer un bon moment. Elle est contente. Quoi de mieux qu’un magnifique feu d’artifice pour conclure une soirée. C’est bien. La romancière a la satisfaction d’avoir bien réussi son rôle de grande soeur et d’amie. Et ça, c’est la plus belle des récompenses dans ce bas monde.

La plume lâche un petit rire lorsque Kata lui fait un câlin et même Poésie se laisse faire. Peut-être qu’elle se rendait compte que partager du temps avec d’autres gens étaient aussi gratifiant ? Ce serait bien si elle pouvait continuer de s’adoucir, surtout avec les gens qu’elles pensent être une menace. Non, non, on ne pense à personne en particulier voyons.


Aouch… Mais que s’était-il passé ? Théa avait l’impression qu’elle s’était faite assomée, ses tympans vrillaient et seul sa vision était plus ou moins claire, avec une Poésie qui volait autour d’elle et une Fantasie qui s’était réfugié vite fait dans le sac à dos magique.
Attendez…



L’ainée s’était presque jetée sur la cadette qui venait à peine de dire qu’elle n’avait rien. Cela n’empêchera pas à la sista de checker vite fait le corps (et le costume) de sa soeur avant de pousser un soupir.
En vrai, elle va vraiment finir par la faire mourir d’inquiétude.

Détournement de la conversation ! Une étoile filante transperce le ciel . Oula, vite ! Un voeux !

Je souhaite que tous les gens que j’aime soit aussi heureux que moi en ce moment.

Oui. C’est niais au possible. Et loin d’être original. Cependant, les pensées de Théa se dirigeaient toujours d’abord vers ses proches et ensuite, éventuellement, pourquoi pas, vers sa petite personne. Ayant zappé son adolescence à cause des événements tragiques, elle s’était naturellement consacrée aux autres. C’est peut-être ce qui plaisait dans ses écrits. Elle ne fait pas que raconter une histoire, elle l’a fait partager et aide les autres à s'immerger dedans, sans effort.
Elle est comme ça.



Théa glisse une main dans la chevelure d’Aurora pour lui gratouiller sa chevelure. Elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer de sa fichue malédiction, mais tous les Mimiqui du monde ne l’empêcheront jamais de profiter de sa petite soeur d’amour.



Bien évidemment, elle changerait les draps et comme pour sa petite soeur, elle jouerait un peu à la mère-galifeu. Tout faire pour qu’elle se sente à l’aise,  préparation du petit dej, tout ça tout ça et bien plus encore.
En somme, un comportement normal d’une Théa qui aura passé une excellente soirée en famille et avec des amies.

MISSILE EN APPROCHE ! Je ferme les yeux et me protège la tête. Mais non, bien sûr que non : le choc est pour Aurora. La pauvre ! C’est vraiment la poisse, son truc de malédiction. Je me suis couchée sur le ventre pour laisser Théa se jeter sur sa sœur. Bien vite, tout le monde est soulagé : mon amie va bien.

— Heureusement que t’es la plus costaud du monde !

Mon nez peut vous l’affirmer ! Et puis, pour survivre jour après jour à autant de malchance, elle doit l’être encore plus que ce qu’elle en montre. Vous imaginez, recevoir des grilles de cuisson et des pétards d’artifice ratés chaque fois que vous sortez de chez vous ? Ça en fait des épreuves !

Étoile filante. Vœu.
Les bras levés, je hurle :

— Je veux une glace !

Ben quoi ? Personne m’a expliqué comment ça marchait ! Du coup, j’ai dit ce dont j’ai envie sur le moment. Je tourne la tête autour de moi :

— Oh, ça marche, regardez !

Justement, le marchand de glaces du feu d’artifice arrive à notre hauteur. J’en récupère une goût framby et regarde mes copines, tout sourire, persuadée d’avoir fait les choses comme il fallait.

Lentement, la soirée touche à sa fin. Une excellente soirée qui restera longtemps dans ma mémoire, illuminant les méandres de souvenirs bien moins agréables d’une douce chaleur rayonnante. Je soupire, expirant ce trop plein de lassitude qui ne voulait plus sortir.

Hélas, il est temps de partir. Demain sera un autre jour. J’offre un sourire rayonnant à Théa lorsqu’elle me propose de loger chez elles : une soirée pijama ! Youpi ! Aurora allait devoir la supporter encore un peu.

— C’est vrai ? C’est trop gentil ! Merci, merci !

Plus je quitterai tard mes amies, mieux ce sera ! Surtout que dans les prochains jours, on va avoir de grosses épreuves à traverser, Truc, N et moi ! Alors autant profiter au maximum du bon temps d’aujourd’hui !
Je me relève, Truc toujours entre mes bras. Le daim passera le restant de la soirée hors du sac, contre moi. Il finira même par s’endormir durant le trajet, sa petite tête posée sur mon épaule pour me chuchoter ses ronflements discrets. Repose-toi bien, mon copain ! Toi aussi t’as eu beaucoup d’épreuves. Cette journée nous aura fait beaucoup de bien, à tous les deux.

Comment ça la ramener à la maison ? Vraiment ?
Je suppose que j'ai pas mon vis à ramener dans cette discussion sinon je vais me faire taper par ma Sis' hein... Bon, d'accord c'est de bonne guerre.



Si la Thea me dit que je fais pas d'effort, y'a Serpang sous Racaillou. Première fois que je laisse mon confort à quelqu'un, et en plus à quelqu'un que j'apprécie pas encore des masses. Mais bon ça fait plaisir à tout le monde, et j'ai autant de risque de mal dormir ou de casser un truc dans le lit ou dans le canapé. Limite dormir au sol c'est une meilleure idée.

Je me relève (péniblement j'ai quand même pris un machin pleine tête) et prend Pépinou dans mes bras, au chaud contre mon costume. Si y'a bien un seul truc pour lequel j'en veux à cette petite fille c'est uniquement pour lui. Maintenant qu'on est copain je suis encore plus énervée. Pour autant lui ne s'en inquiète pas plus. Il me regarde même d'un air de dire "je vois pas pourquoi tu penses ça". Ca change de son inexpression. Je lui caresse la tête et il réussi à sourire. C'est peut-être la première fois que je le vois sourire naturellement. Aller, retournons à la petite maison de vacance, boire un peu d'eau, pipi, discussion de fille et au lit !

Tiens le sol, ça faisait longtemps.