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Jack O'Lope Jeu 27 Aoû 2020 - 15:20  Pokédollars : 7400                   Laitier malgré lui À peine eut-il terminé de toquer à la porte que cette dernière s'ouvrit lentement. Prêt à rentrer le bout de son nez dans la maisonnette, « Hiro » fut toutefois obligé de s'arrêter net sur place et le regard complètement débile alors qu'il se faisait attaquer par un flash. Encore une fois, il ne peut s'empêcher de lâcher un cri viril alors que Cupidon c'est déjà enfui à tire d'aile en poussant des couinements plaintifs. La créature volante semblait avoir été aussi surprise que son nichoir attitré par la soudaine attaque qu'elle n'avait plus que pour objectif fuir la source aveuglante. La voilà même qui se prit la fenêtre en plein groin, tomber sous le choc et se reprendre de nouveau l'obstacle au même endroit pour finir à moitié assommé sur le rebord. Ce fut Tom qui ramassa la petite créature et la cala à sa place habituelle dans la toison de son protégé qui n'avait toujours pas bougé d'un pouce du moins jusqu'à ce que son cerveau ne comprenne enfin la situation. Encore et toujours le même Pitrouille ! Et aucun doute là dessus car cet petit fantôme avait le même Polaroid que lors du salon. « Hiro » était hanté ! Était-ce sa culpabilité qui avait attiré le Pokémon ? En tout cas il comptait bien le mettre dans toutes les situations gênantes possibles. « - Donne... donne moi la petite feuifeuille... s'teu... s'teuplé ? » Qui ne tente rien n'a rien ? Malheureusement pas le temps de s'attarder plus sur ce polisson car il entendait son amie l'enjoindre à l'arrière et il dû abandonner la photo pour l'y rejoindre. À l'arrivée, une fusée lui sauta littéralement dessus. Kata, toujours fidèle à elle-même. Il lui tapota gentiment la tête en réponse. Une fois libéré de son étreinte ce fut au tour d'un troupeau de Vivaldaims de lui sauter dessus. Malgré sa faible force, il réussi à ne pas tomber et apporta avec joie les caresses quémandées par les créatures tout en écoutant les présentations. En réponse à la main levée de Jojo, il fit un léger salut de la sienne. C'est là qu'il rencontra le père de Kata et ce qu'il put dire c'était que l'homme était aussi grand que son propre père. Comment se faisait-il que tous étaient des géants comparé à lui ? Heureusement que ce monsieur Jojo était là pour lui remonter le moral sur son gabarit. En tout cas si il avait prit un certain accent, le grand homme en avait un peu plus que lui. Au moins il n'avait plus peur d'en faire des caisses. « - L'plaisir est partagé ! Ravi d'vous rencontrer m'sieur Strophe ! » Fit-il joyeusement tout en allant poser le fromage à l'assiette indiquée. En tournant son regard vers son patron qui humait déjà avec joie le potage en préparation, le brunet remarqua l'Ecrémeu et le Ponyta au loin. À chaque fois qu'il retrouvait Kata, il lui découvrait de nouveaux amis. Au moins, elle savait comment s'entourer. Curieux de la viande rôti, il s'en approcha. C'était la première fois qu'il en voyait d'aussi prêt et qu'il pouvait en sentir l'odeur. C'était... étrange. Un peu trop brûlé à son goût mais cela semblait une nouvelle expérience à faire. Même chez son patron, il avait toujours mangé les légumes et la sauce des ragoûts pour laisser la viande à la famille qui l'avait hébergé afin qu'ils ne se privent pas pour lui. « - C'est... C'bien la première fois qu'j'vois d'la viande d'aussi près. Avec mon père... on n'a jamais vraiment eu assez pour s'en payer... C'peut-être pour ça qu'chuis si p'tit... » Ça ou alors la maladie qui sévissait dans Bivouac. Mais il ne devait pas penser à des choses tristes, non ce soir il allait faire la fête et découvrir qu'à Mistral tout n'était pas perdu. En même temps que les flammes dansaient, elles illuminèrent son sourire. « - Qu'est-c'que j'peux faire pour aider ? » |
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Kata Strophe Jeu 27 Aoû 2020 - 23:00 Pokédollars : 32855             Nan nan nan ! Ciboulette secoua la tête d’un air mesquin en agitant la feuille encore noire. Fallait pas le repousser au marché, na ! Il fut d’autant plus satisfait en découvrant la tête idiote du garçon surpris par le flash. Collector, celle-là ! Le spectre s’est empressé d’aller la ranger parmi ses affaires tandis que l’humain s’éloignait, presque contraint et forcé, pour nous rejoindre. Pour une première approche, c’est une réussite entre Hiro et les Vivaldaim ! Plusieurs d’entre eux lui collent aux basques désormais, suivant le moindre de ses pas en espérant de nouvelles caresses. Il n’y a qu’à proximité du feu qu’ils s’écartent pour retourner brouter l’herbe, inquiets d’abimer leur pelage d'une braise échappée. — Haha, heureusement que c’est pas maman qui cuisine alors ! blaguai-je en réponse à Hiro. Faut pas commencer par la meilleure, sinon tu peux plus apprécier autre chose ! Tu vas voir, ça fait revivre de manger un bon bon plat comme ça ! Tout en disant ça, je fais pivoter la broche pour poursuivre sur une cuisson homogène. On va bientôt pouvoir passer à la découpe ! Côté paternel aussi, c’est un sans-faute. Pas difficile en même temps, mon papa c’est le plus gentil de tous ! Il s’esclaffe en entendant le garçon proposer son aide : — Beh, c’t’un ‘til gaçon qu’vla ! Y sait qu’on dit, de c’cas là ? La question est adressée à monsieur Dessavoi, mais je devance en donnant une tape amicale sur l’épaule du garçonnet en criant à moitié : — T’amuseeeer ! Hihihi ! Tandis que les adultes se mettent à discuter, je prends Hiro par le bras et le rapproche de Jojo. — Oh, je sais ! Autour d’un feu, faut faire de la musique, t’as déjà vu des Vivaldaim siffler ? Jojo il l’apprend à tous ses dressés, c’est trop mignon ! Regarde ! Truc, tu peux montrer ? Le daim solitaire relève sa tête dépourvue de fleur tandis que Jojo cesse ses caresses à notre approche. Son handicap est bien visible tandis qu’il remue à la lueur des flammes, cherchant à libérer son coffre en se dressant sur ses pattes-avant uniquement. Sa concentration est bien visible tandis qu’il laisse échapper un Siffl’Herbe encore instable, mais déjà bien plus audible que ses premiers essais d’il y a plusieurs semaines. — Bon diou, les lance pas là-dessus, se moque Jojo en me voyant faire. On va pas passer la nuit s’ils s’y mettent tous ! En effet, à l’entente du débutant, plusieurs jeunots s’empressent de l’imiter, rapidement arrêtés par des Haydaim plus sages conscients que leurs mélodies peu maitrisées risqueraient de tous nous endormir. M’en fiche ! J’applaudis mon Pokémon de bon cœur. À ses côtés, la vieille Ecremeuh m’imite en couvant le daim d'un regard bienveillant malgré qu’elle n’arrive pas à joindre ses deux pattes avec son gros ventre. Elle aussi, elle est triste à voir ! Je l’ai finalement récupérée au centre Pokémon après les manifestations. Pas de maladie contagieuse, heureusement ! Par contre la pauvre bête a tellement été peu traite et entretenue ces derniers temps que ses pis sont complètement encrassés par du vieux lait séché. Pis en plus elle a du mal à bouger avec son poids, et plein d’autres trucs que j’ai oubliés. Lorsque j’ai annoncé à l’infirmière Jeanne qu’on envisageait de l’abattre, elle m’a regardé d’un air outré, comme quoi l’animal pourrait encore vivre longtemps si on en prenait soin et plein d’autres choses vilaines qui auraient pas dû me cibler moi. Du coup, je sais plus quoi faire. On va pas la manger, la pauvre ! À son âge, elle serait même plus bonne. Viande ! À l’odeur, je sens que c’est prêt ! Tout en retournant vers les flammes je lance d’une voix forte : — Tiens d’ailleurs, c’est quoi l’élevage que tu veux faire quand t’auras fini de t’entrainer ? |
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Jack O'Lope Ven 28 Aoû 2020 - 12:05 Pokédollars : 7400 Laitier malgré lui Près du feu à coté de son amie, le petit « Hiro » l'écoutait tout en ne pouvait laisser échapper un petit rire à la boutade/compliment qu'elle faisait de sa mère. Ainsi, madame Strophe était un vrai cordon bleu ? Il aurait tellement aimer connaître ça. Une maman qui lui fait de bons petits plats mais tout ce qu'il avait le droit étaient de vagues souvenirs et une douce mélodie qui lui revenait de temps en temps en tête. Pour les repas, on va dire qu'il s'y collait le plus souvent car son père était assez occupé avec son travail, de même que Nounou. Un vrai petit homme au foyer... qui avait fait exploser le toit de leur maisonnette plus d'une fois avec ses expériences culinaires. Mais ceci était des hauts faits dont il ne se targuerait pas vraiment. « - Hihihi ! J'espère qu'ça va faire des miracles sur moi ! » Plaisanta-t-il à son tour avant de voir la réponse à sa question donnée de concert par son patron et son amie. Une réponse à en faire trembler les murs de tout le village suivi du sempiternel rire de monsieur Dessavoi. C'est qu'un jour, il réussirait à faire s'écrouler des bâtisses avec pareil coffre ! « - Ah ça ! Pour sûr qu'c'est dans mes co-ouahah ! » Pas le temps de terminer sa phrase qu'il reçu une tape de la part de la rouquine. Il fut secoué et une fois de plus Cupidon vola dans les airs tout en poussant des couinements de mécontentement. Apparemment ce soir son nid ne serait pas tranquille, c'est pourquoi il alla se poser sur une branche non loin, ratant tout de même de temps de se vautrer lors de sa tentative. Toujours aussi peu doué... Pas le temps de s'attarder sur son ami ailé qu'il était aussitôt tiré par le bras par Kata pour être amené un peu plus près de monsieur Jojo afin d'assister à un concert de Vivaldaims. Mais ce qui le toucha fut les problèmes de motricité de Truc. À Vigneaux, il n'avait pas eu le réel plaisir de faire réellement sa connaissance car la créature était craintive et avait sauté sur l'occasion pour aller se cacher. Mais il n'était pas le seul à crever le cœur du garçonnet, la vieille Ecrémeux aussi avait besoin de soins. C'était évident. Malgré sa couverture il ne put s'empêcher de laisser sa vraie nature reparaître. Chasser le naturel et il revient au grand galop. « - S'tu... S'tu veux, j'peux les examiner ! Afin de d'venir l'meilleur éleveur, j'ai pas mal bouquiné à Bivouac. Donc... Donc j'm'y connais pas mal en soins. » Il tourna ensuite son regard vers l'homme plus âgé. « - Sans rancunes mais moi aussi j'voudrais d'venir él'veur de Haydaims et d'Bourrinos. Ces deux Pokémons pourraient m'aider à justement... aider tout l'monde. Leur force et leurs capacités pourraient m'aider à bâtir une ferme où j'pourrais créer des médocs. » Puis il haussa les épaules, se voulant le plus désinvolte possible mais comme toujours son grand cœur guidait toujours sur ses agissements. Il tourna son regard vers la vieille mémère et d'un sourire amical l'invita à le laisser s'approcher. S'il pouvait prouver qu'il pouvait être quelqu'un de confiance après de l'Ecrémeux, il pourrait alors s'approcher enfin du Vivaldaim. « - J'peux t'aider à aller mieux... Enfin si tu l'veux ma grande... Il faut juste qu'tu m'laisses t’ausculter. » |
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Kata Strophe Ven 28 Aoû 2020 - 21:57 Pokédollars : 32855 — Les examiner ? répétai-je en haussant les sourcils. M’a fallu un moment pour comprendre ce dont il voulait parler. Ah, des soins ! D’accord ! Bizarre comme idée de soirée, mais il fait bien ce qu’il veut le Hiro ! Un sérieux me prend quelques instants, le temps d’expliquer la situation au nouveau venu : — Ben, tu peux, mais plein de vrais infirmiers ont déjà vu Truc et personne il a rien pu faire. Il va bien, hein ! Il peut plus bouger les pattes, mais Jojo et moi on prend soin de lui tout plein ! Par contre Mamie Meuh, elle est très malade, elle. Malade et craintive. Ses oreilles s’abaissent sur sa tête lorsque l’Ecremeuh remarque que l’inconnu s’intéresse à elle. Néanmoins, elle se laisse faire et va même jusqu’à écarter ses pattes pour ne pas déranger Hiro. Elle tremble un peu, la pauvre. C’est toujours comme ça. Elle transpire le Pokémon maltraité et résigné. D’ailleurs, à aucun instant elle ne cherche à se rapprocher de quiconque pour chercher le soutien d’un être en qui elle aurait confiance. De mon côté, je laisse Hiro "s’amuser" et balance fièrement un : — C’est cuiiiiit ! Qui qu’en veut ? Question inutile, je servirai tout le monde avec la même quantité astronomique de toute façon. De son côté, Jojo répond à Hiro : — Des médocs ? Drôle d’idée ! C’est bien la ville, ça, à toujours se gaver de machins fabriqués ! Une bonne soupe et un repas chaud, ça vous requinque aussi bien que ces bidules. Enfin, avec ça, t’aura d’jà un élevage solide si tu changes d’avis. Sont extraordinaire les Haydaim. Vivre à leur côté, c’est comme partager un pan de nature au quotidien. Franchement, je ne suis ni l’un ni l’autre sur leurs délires. Entre le fabriquant de pilules (jamais eu besoin de ces machins, moi !) et l’amoureux des rosbifs pas cuits, je me sens bien loin d’eux ! Heureusement qu’on a les bonnes assiettes remplie de potage avec l’énorme morceau de viande épicée qui y trempe pour tous se mettre d’accord ! J’ai vraiment hâte de voir la tête d’Hiro quand il va manger ça. C’est suuuuuuper bon ! Mais ça pique. Mon papa s’occupe de servir Tom et lui-même tandis que j’amène trois auges pour les deux garçons et moi. Jojo me remercie et attrape la sienne sans bouger : c’est courant de manger dans l’herbe, dans ma famille ! Même si on a une table et des bancs juste à côté. C’est mieux de rester près du feu ! Rapidement, la horde de daims s’approche, attirée par l’odeur. Truc gronde, très possessif dès qu’il s’agit de nourriture (même si je ne lui ai encore rien donné, il sait bien que ma part ultra débordante est aussi la sienne !). Jojo hausse le ton : — Nan, nan ! Zou, les daims ! C’est pas pour vous, la nourriture humaine ! En cet instant, le regard de Truc vaut de l’or. Je l’ai rarement vu si satisfait, le bougre ! Pendant ce temps, sur la table… une lumière orangée a fait son apparition là où personne ne regard. Ciboulette est installé juste derrière le fromage ramené par Hiro et ne détache plus son regard de l’étranger. Son rire discret est inaudible, bien trop loin de nous, mais se laisse deviner à ses plissements d’yeux réguliers. On dirait qu’il attend son prochain mauvais coup, ainsi installé ! Ou peut-être se contente-t-il d’observer le spectacle, comme s’il devinait la suite ? |
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Jack O'Lope Dim 30 Aoû 2020 - 11:29 Pokédollars : 7400 Laitier malgré lui Kata lui expliqua la situation pour Truc et Mamie Meuh. Les pauvres, ils n'ont pas vraiment eu une vie facile et cela lui fend le cœur. Surtout lorsque sous ses doigts la pauvre créature sembla se résigner sur son sort. Cette histoire le touchait en plein cœur et les paroles maladroites de son amie n'étaient pas là pour lui remonter le moral. Maltraitance par abandon et indifférence. Pauvre créature. Mais ces sentiments, il ne les connaissait que trop bien et après l'avoir examinée, il la caressa doucement au niveau de la joue même si elle restait toujours tremblante. Est-ce que lui aussi finirait un jour comme elle ? Abandonné car considéré comme inutile ? « - On peut t'rendre ta santé ma grande ! T'en fais pas pour ça... Tu r'deviendras la plus belle des Ecrémeuhs ! » Son regard se voulait bienveillant mais il ne pouvait cacher cette profonde tristesse qui avait embué son regard glacé. Tout ce qu'elle avait besoin pour retrouver la forme était de l'exercice, d'un rééquilibrage alimentaire mais surtout de beaucoup d'amour. Mais il y avait le problème de ses pis trop pleins avec un risque de Mammite. Ce lait caillé était d'ailleurs là pour l'en inquiéter et pourrait créer un risque de l'infection auparavant mentionnée en faisant foisonner un trop grand nombre de germes et de bactéries. « - J'pourrais avoir d'l'eau chaude et une serviette s'vous plaît ? C'pour notre belle dame ! » Il ne voulait pas non plus inquiéter les Strophes. Le tout pour éviter cela était de nettoyer proprement les pis de l'Ecrémeuh et de vérifier que le la grosseur des mamelles était juste dû au fait qu'il y avait plein de lait et non une inflammation. Entre temps, ce fut la rouquine qui fit son apparition avec son sempiternel coffre. Le repas était prêt et c'est avec entrain qu'il y répondit et levant la main. Par contre il devait bien corriger, gentiment, quelques erreurs qu'avait fait Jojo. « - Tu t'trompes l'ami. Chuis pas d'la ville mais bien d'la campagne. Bivouac, c'bien une bourgade tout ce qu'il y a d'plus traditionnel ! Et j'ai dit médocs par habitude mais j'parlais surtout d'plantes médicinales. Quand t'as mal au cul, tu prends un bol de jus d'Aloé non ? Quand tu digères mal ou qu'tu tousses un peu trop, tu prends bien de l'ail dans ton bouillon ? C'est ça qu'j'veux faire. Des cultures de plantes pour r'faire nos recettes de grand-mères ! Les vraies qui soignent vraiment. Pas d'ces trucs chimiques qui nous empoisonnent plus qu'autre chose ! » Si Oz avait été là, il l'aurait sûrement soutenu. Mais pour le coup il était tout seul, alors c'était à lui de s'exprimer clairement et de défendre ses idées, même avec passion. « - Et chuis d'accord avec toi pour les Haydaims, et j'm'intéresse surtout à leur capacité « Aromathérapie ». Mais j'veux aussi des Pokémons costauds ! S'occuper d'une ferme, comme j'ai pu l'voir avec m'sieur Dessavoi, c'est physique ! Et les Bourrinos, c'est vraiment des forces d'la nature ! C'pour ça qu'j'vise un élevage d'ces merveilles ! » Il se mit à siffler à son tour, espérant que les Vivaldaims ne s'amusent pas à l'imiter, et le sol se mit à trembler légèrement. Le dernier invité de la soirée venait de faire son apparition : le Bourrinos de Tom. Toujours aussi puissant et fier et pourtant une montagne d'amour. La créature passa du galop au petit trot au fur et à mesure qu'il s'avançait du minuscule humain qui l'avait appelé et hennit avec joie en le reconnaissant. « - Moi aussi j't'adore mon grand ! Aller vient t'incruster à la fête ! Quand y'en a pour dix, y'en a pour cent ! » Sans attendre une autre invitation, la montagne se coucha à coté du garçon qui se mit à lui grattouiller l'encolure. Son arrivée avait même réussi à réveiller Cupidon qui voleta jusqu'à eux et s'accrocha à l'un de ses immenses crins. Ce n'était pas son nid habituel mais il aurait moins de risque de tomber accroché ici. « Hiro » attrapa l'assiette qu'on lui tendit et remercia poliment. Il était très curieux de goûter enfin à la viande. Mais avant, il avait d'autre Chacripan à fouetter. Et il ne parlait pas de ce petit regard luisant mesquin qui le surveillait au loin et qu'il n'avait pas remarqué. « - Au fait Kata... Pour Truc. S'tu veux, j'peux essayer d'lui fabriquer des roulettes tout terrain. Comme ça... comme ça, il... il pourra d'nouveau sautiller avec ses ptits camarades. Et puis tu peux aussi lui donner quelques leçons d'natation. L'eau va aider ses muscles à n'pas s’atrophier et le soulager beaucoup ! Par contre, faut qu'tu t'mouilles aussi eheheh ! » Il se mit alors avec ses mains à imiter un Ponchiot en train de nager. Leur montrer les mouvements à suivre tout en essayant de faire rire l'assemblée par le ridicule du geste. Après tout, ils étaient là pour s'amuser non ? Ceci fait, il attrapa une cuillère de potage, toujours assit dans l'herbe et le porta à sa bouche. Comme il pouvait s'y attendre, c'était super bon ! Puis il tourna son regard vers le morceau d'Aflamanoir et il déglutit. Il en prit un petit morceau et le porta à sa bouche et mastiqua. Mastiqua. Mastiqua. Puis avala avec difficulté. C'était... bizarre. Et trop cuit pour ses papilles. Mais il essaya de cacher sa gêne avec un sourire. « - Wow ! Mer... Merci Kata d'm'avoir fait découvrir ça ! » Son ventre, quand à lui fit un drôle de bruit car pas habitué à ce genre de nourriture. Pour essayer de cacher cela, il reprit une grande cuillerée de potage. Au moins cela son organisme semblait l'accepter beaucoup plus. « - Ch'est... Ch'est chuper bon ! » Fit-il en levant un pouce et parlant la bouche pleine. |
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Kata Strophe Dim 30 Aoû 2020 - 15:20 Pokédollars : 32855 Une serviette et de l’eau chaude pour le monsieur ! Papa apporte ça à Hiro en souhaitant bonne chance à l’apprenti éleveur dans sa tentative. Après un premier contact tremblant, l’Ecremeuh ferma les yeux et sembla s’évader de son esprit. Tout son corps la faisait souffrir, et malgré toute la bienveillance de l’apprenti, il palpait des zones bien douloureuses. Elle attendait que ça finisse, portée par les encouragements de l’humain desquels elle ne pouvait que douter. Après-tout, moi aussi j’avais pris une voix bienveillante avant de pointer mon fusil sur elle ! Néanmoins, il cherchait au bon endroit. Bien que personne ne pouvait le lui certifier, ni ma famille, ni la victime de la maladie. Du côté de Jojo, la situation se désamorça au explications d’Hiro. Ouf, on l’a échappée belle ! — Oh, c’est d’ça que tu parles ! Fait gaffe, les gens y s’inquiètent vite, ici, avec tous ces types louches qui essayent de nous vendre des arnaques chaque semaine. Personne y voudra entendre parler de ces foutus médocs blindés de saloperies. Et je sais que même à Bivouac qu’était une bonne bourgade y’a pas si longtemps, ça devient de pire en pire. Z’êtes pas encore aussi bordélisé que Kalank ou Vigneaux, mais c’est une ville aujourd’hui, le machin, désolé de te l’apprendre, hahaha ! Nan mais pour preuve, ils ont même plein d’étalages de livres ! Quelle genre de bourgade a le temps et l’espace d’installer un truc aussi inutile ?! Une ville, évidemment ! Jojo tapote ensuite la croupe du Haydaim lui servant d’oreiller pour lui faire relever la tête avant d’ajouter : — Pour l’aromathérapie, je peux t’en donner un aperçu ! Tous les miens la connaissent. Ça aide à garder un air pur et éloigner toutes les maladies. Tiens, toi, montre-lui ! L’Haydaim secoue la tête, diffusant un doux parfum revigorant. Ses congénères l’imitent aussitôt, et bientôt même les brûlures sur la langue que les gourmands auraient pu se faire aux premières bouchées de leurs plats s’estompent. Mais les Haydaim, ça fait pas tout. Hiro parle aussi de Bourrinos ! Et puisqu’on en parle, en voilà deux. D’abord celui de monsieur Dessavoi, mais aussi celui de Papa qu’on voyait pas, puisqu’il accompagnait la boule de feu lointaine nommée Petit Dada dans sa balade du soir. L’énorme mastodonte est revenu vers nous après avoir repéré son semblable auprès du feu. Papa l’accueille d’un pogo que lui renvoie aussitôt l’animal en bien plus intense. Il a failli tomber dans le feu, mon papa ! Mais apparemment, ça le fait rire, puisqu’il revient auprès de son Pokémon pour lui frotter le crâne d’un geste chaleureux. — Pou sûr, c’est l’mieux du monde l’Bourrinos. Jamais y t’laisse, lui ! Un vrai roc ! Et pourtant, il semble un peu fatigué aujourd’hui, le Bourrinos. Faut dire qu’entre sa longue journée chargé comme jamais et les course avec Petit Dada de ce soir, il a su se tenir occupé ! Petit Dada, par contre… il en redemande, inépuisable. Le voilà qui trotte jusqu’à l’équidé de monsieur Dessavoi pour faire connaissance, s’agitant de gauche à droite pour essayer de le faire réagir. Une fois les assiettes distribuées, je m’installe près des garçons et poursuit la discussion sur Truc et Mamie Meuh. — Haha, c’est marrant que tu proposes ça ! Y’a justement ma copine Krystal qui doit demander à ses parents d’en faire pile à la taille de Truc ! Parait qu’ils peuvent en faire des superbes et qu’ils l’ont déjà fait, j’ai hâte que Truc voie ça ! Il va… — Viva ! Je me fige, surprise d’être interrompue de façon aussi soudaine par le bramement du daim lorsqu’il voit Hiro imiter le Ponchiot nageur, avant même que Jojo et moi n’ayons le temps d’en rire. — Viva, viva, viva ! Vivaldaim ! Le petit être s’excite en poussant sur ses pattes-avant pour se rapprocher d’Hiro, quitte à enjamber le pauvre Jojo qui gêne. — Hé bah, Truc ? C’est les roulettes qui t’excitent comme… — DAIM ! Le daim secoue la tête et gronde dans ma direction, colérique comme cela lui arrive de plus en plus souvent. Contrairement à moi, Truc n’a pas complètement omis la seconde partie des paroles d’Hiro. À mes yeux, l’histoire des roulettes réglait déjà le problème, je n’avais donc pas cru nécessaire de réfléchir à cette histoire de natation. Le Vivaldaim, par contre… Sans comprendre, je hausse les épaules et replonge ma cuillère dans mon auge. Mon plat, pourtant bien blindé, est englouti en quelques instants. Même l’Afflamanoir bien épicé disparait dans le puit sans fond qui me sert de ventre sans ralentir ma gourmandise. C’est juste trop bon ! Et encore… Je sens que c’est trop cuit et pas assez homogène. Maman le fait bien mieux que moi ! Je souris à Hiro dont le mensonge m’est imperceptible et m’empresse de l’encourager : — Super ! Régale-toi ! Il en reste plein, on va pouvoir en manger toute la nuit si on veut ! J’vais lui remplir le bide, moi, au maigrichon ! Pire qu’une grand-mère ! |
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Jack O'Lope Lun 31 Aoû 2020 - 11:02 Pokédollars : 7400 Horse Race Heya ! Après avoir pris quelques bouchées de son potage, essayant de dissimuler sous la masse de nourriture les morceaux de viande, le petit brun retourna à ses soins. Mamie Meuh n'allait vraiment pas bien mais elle ne l'avait pas non plus envoyer valser vers d'autres cieux. Mais au moins maintenant il avait de quoi nettoyer les risques d'infection. Il aurait pu aussi demander de l'alcool histoire de bien désinfecter mais il avait peur que ce ne soit la goutte d'eau de trop pour la pauvre créature déjà bien souffrante. La nettoyer suffirait pour le moment mais il n'avait pas dit son dernier mot. Avec la plus grande douceur et la plus grande minutie dont il était capable, le voilà utiliser le morceau de tissu imbibé afin d'enlever le plus de crème séchée. « - Je... Je suis vraiment désolé... Excuse-moi... Je fais au plus vite... » Et il faisait de son mieux. Vraiment. Cette vieille créature qui avait eu une vie difficile et qui du coup n'avait plus confiance en rien ni personne. Cette peur et cette tristesse lui faisaient mal au cœur. Une fois qu'il eu terminé ses soins, il offrit un tendre sourire. Il espérait que l'attaque « Aromathérapie » des Haydaims ait pu calmer les douleurs de la pauvre bête. « - Tu... Tu as été très courageuse... Bravo Mamie Meuh... et... et merci de m'avoir fait confiance... » Une dernière caresse affectueuse et il lui fit une petite surprise en sortant de sa besace une petite surprise qui avait dormi jusque là, bien à l'abri dans sa Pokéball. Une fois la lumière de l'apparition disparue, un bébé remua la queue tout en jappant joyeusement. « - Pour te remercier... v'là un peu d'compagnie ! Elle s'appelle Lassie et c'est ma Ponchiot de berger ! C'est un bébé qui a besoin d'attention. Alors est-ce tu t'sens capable d'lui tenir compagnie ? » Il se baissait alors vers son bébé toutou et lui grattouilla derrière les oreilles. « - Tiens compagnie à Mamie Meuh... Tu veux bien ma belle ? » Puis il se releva et regarda le bébé marcher maladroitement sur ses petites pattes. À chaque fois qu'il la voyait marcher, un peu de fierté remplissait son cœur tant il voyait ses progrès. Heureux d'avoir aidé de son mieux, il reporta son assiette vers le repas qu'il avait mérité et reprit une bonne cuillerée tout en écoutant les convives discuter. Au moins le malentendu avec Jojo était dissipé même s'il n'était pas d'accord avec lui sur tous les points. En tout cas sa blague eu un certain effet sur le petit daim qui s'avança vers lui. Surpris, il le regarda avec des yeux ronds. Lui qui l'avait connu si peureux s'avançait désormais avec conviction dans sa direction. Un tendre sourire orne de nouveau son visage alors qu'il l'accueille. « - Je vois... cette idée te plaît hein ? Pas d'soucis ! On va s'faire ça dès que possible ! » Il tourna alors sa tête en direction de la rouquine. Puis il éleva sa voix pour que son patron puisse l'entendre. « - Dis Kata. Tu s'rais libre pour une leçon d'natation ? T'as trouvé quelqu'un pour lui faire des roulettes mais comme j'peux l'voir, j'peux toujours être utile ! Eh M'sieur Tom ! J'ai besoin d'une journée pour aider des amis, ça gêne ? J'r'doublerai d'efforts dans mes tâches ! Chuis pas un tire aux flancs ! » Heureusement que le grand homme avait un cœur à la hauteur de sa corpulence et il accepta la requête de son jeune apprenti. Pour une fois qu'il s'ouvrait avec passion aux autres que les Moumoutons, il n'allait pas empêcher cela. Ainsi va la jeunesse. Après l'approbation de son chef, un grand sourire dévoila ses dents de Laporeille. « - T'vois, même M'sieur Tom, il est d'accord ! Alors on s'fait ça quand ? » Pendant ce temps le Bourrinos de Dessavoi regarda avec amusement le jeune Ponyta et se relève, contrairement à son homologue, il a eu la journée pour se reposer pendant que les humains trimaient. C'est donc avec plaisir qu'il se lève et commence à jouer avec son cadet enflammé. À deux, peut-être qu'ils allaient enfin arriver à le fatiguer. Voilà donc le mastodonte se mettre à galoper sous les acclamations du brunet. « - Files Reblochon ! T'es l'meilleur ! » Et oui, son patron adorait tellement le fromage qu'il en avait nommé ainsi ses Pokémons. À chacun sa source d'inspiration... Et ça faisait en plus un dîner spectacle ! Par contre c'est là qu'il se rappela que Cupidon était encore accroché à l'équidé de trait... Oups... Malgré la gêne face à cette situation, il prit une nouvelle bouchée même s'il était encore loin d'avoir terminé son plat. Peut-être arriverait-il à en filer en secret aux petits Vivaldaims... Enfin si la rouquine ne lui en resservait pas encore une plâtrée. |
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Kata Strophe Lun 31 Aoû 2020 - 20:57 Pokédollars : 32855 Mamie Meuh couine à chaque nouveau toucher de l’apprenti. La pauvre ! Je baisse la tête, un peu honteuse d’avoir sorti l’Ecremeuh lors d’une soirée où tout le monde aurait dû s’amuser. Entre elle et le machin qu’Hiro sort de ses pis, ça coupe un peu l’appétit. Je le note dans un coin de ma tête, d’y faire attention la prochaine fois. La vieille Pokémon a gardé les yeux clos quelques instants après le traitement terminé. Même la dernière caresse affectueuse d’Hiro la fait frissonner d’inquiétude. Elle ne semble pas comprendre ni ce qui lui arrive, ni ce que l’humain vient d’essayer. Pas plus que nous, en tout cas ! Sans cette douceur rassurante qu’il savait fredonner, l’humain aurait surement été pris pour un tortionnaire de plus. Bizarre d’ailleurs. On dirait qu’il perd ses mots quand il se concentre, et il devient tout gentil et tout doux. C’est… Wouf, wouf. — UN TOUTOU ! J’ai balancé mes bras vers les cieux en hurlant. Heureusement que Jojo était là pour rattraper mon auge avant qu’elle se renverse entièrement. — J’adooooore les toutous ! Il m’en faut un pour chasser, absolument ! Ou un Evoli ! Ou n’importe quel autre canidé qui s’en rapproche ! Mamie Meuh, elle est aussi heureuse que moi de voir le petit bébé. Elle se détend un peu en le voyant apparaître et agite la bouboule au bout de sa queue pour jouer avec le jeune chiot. On sent que le traitement d’Hiro l’a épuisée, la pauvre. Pourtant, elle recouvre quelques couleurs maintenant qu’elle s’occupe d’un petit, comme lorsqu’elle s’occupe de porter Truc. Quand la conversation arrive sur la natation et que Truc nous interrompt, Hiro semble mieux comprendre mon Pokémon que moi. Et à nouveau, j’ai pas le temps de répondre grand-chose. — Viva, viva ! Le voilà qui bondirait presque sur ses pattes-avant s’il le pouvait. Ça, c’est un "Maintenant, maintenant !". Trop pressé, le Vivaldaim ! Il va bientôt faire nuit, c’est pas le moment d’aller faire trempette ! Je réponds d’une voix plus sage après une courte réflexion : — On peut faire ça demain ? Si c’est bon pour tout le monde ! Mais tu veux aller où ? Y’a pas vraiment d’endroit pour bien se baigner à Kedal. Sauf si tu veux plonger dans le puit, haha ! On peut aller à l’étang de Bivouac mais c’est super loin… Sinon y’a la rivière des gorges à côté ! Les gorges, c’est plus dangereux, bien sûr. Mais c’est pas moi que ça va inquiéter ! Plus maintenant. J’suis une grande fille ! — Mais tu penses vraiment que Truc devrait faire de la natation ? Je sais qu’il a bien aimé quand on s’est baigné à la mer, mais la dernière fois, il a failli se noyer tout seul en allant trop loin quand je regardais pas ! Je jette un œil au poney qui s’amuse à épuiser le deuxième grand dada en courant dans tous les sens. Enfin, il essaye. Aucune chance qu’il tienne aussi longtemps qu’un Bourrinos en forme alors qu’il est le seul à bourriner la pleine vitesse ! D’ailleurs, en parlant de Reblochon… Papa revient avec le fromage apporté par les Dessavoi découpé en tranches accompagné d’une bonne brioche faite maison pour ceux qui l’aiment ainsi. — Qui qui veut du gout ? L’a l’odeur bonne, c’Claquos ! Je r’connais ben la patte Dessavoi ! J’en prends une part aussitôt, bien évidemment ! Jojo fait de même. Plus que Hiro que tout le monde regarde ! Hiro, d’ailleurs, il a récupéré Truc sur ses genoux au final. Le daim se sera trainé jusqu’au bout. Au début, il a marmonné en râlant à l’idée d’attendre une nuit entière (terrible !) pour aller se baigner. Mais bien vite, l’odeur de l’assiette d’Hiro (qui se vide beaucoup moins rapidement que la mienne) a su lui faire oublier ses malheurs au profit de son estomac ! Faut dire que, rappelons-le : Truc, c’est sans doute le seul Vivaldaim qu’il aime bien la viande. |
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Jack O'Lope Mar 1 Sep 2020 - 1:00 Pokédollars : 7400 Horse Race Heya ! De nouveau avec le sourire, il regardait la joie qu'il arrivait à répandre autour de lui. S'en serait-il senti un jour capable avant son aventure ? Bien sûr que non ! Mais les faits étaient là : il voyait ces sourires et cela apaisait son cœur. Oui, il se sentait enfin utile ainsi. On riait. On s'amusait. Quoi de mieux que de passer une soirée ainsi ? Et cela, il pensait que c'était un peu grâce à lui. Son existence était enfin utile au monde ! Une larmichette coula le long de sa joue mais il n'en avait pas honte. À la place, il l'exposa fièrement et rigola même à gorge déployée tout en grattouillant la tête du daim blessé. Goûter à un tel moment de bonheur, il n'en demandait pas plus. De simples petits moments comme celui-ci faisaient de lui un « homme » heureux. Ni richesse ni luxe ne pourraient arriver à la cheville d'une soirée de franche camaraderie à la bonne franquette ! « - J'connais un ptit lac pas très loin. C'est là qu'vont s'abreuver les Moumoutons de m'sieur Dessavoi. L'eau y est calme et on y est pas très loin d'la bergerie. J'vous montrerai ça d'main ! Z'allez voir, c'est super comme endroit ! Et puis j'serai là pour veilleur sur lui ! T'en as ma parole ! Tout s'passera bien ! » C'est là-bas qu'il avait rencontre Lassie. Un endroit qui leur serait nostalgique à tous les deux. Par contre en rentrant il allait devoir bien expliquer à Anémone et Luna pourquoi elles ne pourraient pas venir avec eux demain. Toutes les deux connaissaient Kata et cela sentait le drame à des kilomètres si elles se rencontraient ici. Il s'approcha lentement de l'oreille du daim et parla à voix basse pour que lui seul puisse entendre ce qu'il avait à lui dire. « - J'vais décaler mon assiette sur l'coté. Dans l'herbe... Alors profite et sers-toi. Par contre s'il te plaît... Te fais pas choper ou on sera mal tous les deux... » Il fit un clin d’œil complice au Vivaldaim qui avait élu domicile sur ses genoux tout en continuant ses gratouillis. Il afficha alors un franc sourire à l'entente de la suite du repas. Ce fameux claquos, plus il puait et meilleur il se définissait. Du moins l'avait-il entendit de la bouche des clients et de son patron. Il allait bientôt voir s'il était à la hauteur de sa réputation. « - Pour sûr qu'j'en veux une part ! » Il fit alors de grands gestes pour attirer l'attention – déjà bien présente sur lui – afin de laisser le champs libre à Truc pour dévorer son assiette. Le crime parfait allait se dérouler. Il se releva alors avec entrain tout en faisant attention à ne pas brusquer son acolyte et s'avança vers la part que le père de Kata lui tendait. En tout cas le compliment fit de nouveau rire le Dessavoi qui bomba le torse de fierté, il attrapa au passage son apprenti et leur annonça qu'il y était aussi pour quelque chose car l'ayant bien aidé cette semaine. Jamais il n'aurait cru qu'une crevette comme lui tiendrait la cadence. Mais le petit était fait d'une volonté de plus en plus inébranlable et tout comme les fromages, le temps l'aidait à forger son caractère. La brioche pleine de fromage en main, il la leva devant l'assemblée et en engouffra une bonne partie. Mâchant ce plat nouveau, il le trouva certes fort mais très à son goût. C'était presque s'il allait lâcher un juron pour signaler à quel point il était bon. L'accent du typique était doucement mais sûrement en train de s'insinuer en lui. Pendant ce temps, Reblochon était en train de revenir tout fier de lui et fit quelques cabrages en signe de victoire avant d'aller paître joyeusement près de notre attroupement. Une fois le fromage englouti, « Hiro » questionna sur la suite de la soirée. « - À qui ça dit un peu d'musique ? Quelqu'un a un instrument ? On va pas rester d'vant un bon feu sans musique non ? » Fit-il tout en retournant s'asseoir dans l'herbe où il avait laissé son auge à la portée du daim. Pourvu que Truc ait avalé à temps l'assiette parce qu'il ne savait pas s'il pourrait avaler encore quelque chose. |
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Kata Strophe Mar 1 Sep 2020 - 22:46 Pokédollars : 32855 Le petit lac ? Hum, c’est minuscule par rapport à l’étang de Bivouac, et rempli de bêbêtes qui vont y boire. Mais bon, si c’est pour Truc, surement que ça suffira ! J’acquiesce d’un sourire franc, confiante en son idée puisqu’il l’assure avec autant d’ardeur ! L’idée semble actée. Bien vite, le fromage devient notre première préoccupation. Tout le monde s’est régalé ! Enfin, tous les humains. Remarque… y’en a bien un non-humain qui se régale, mais nous en parlerons plus tard. Retournons un peu sur notre cher Claquos ! Après-tout, c’est super bon le fromage. Puis y’a un truc pratique avec ça, c’est que c’est fort. Très fort. Du genre à vous exploser l’odorat, tant que n’importe quoi pourrait s’y mélanger sans qu’on le remarque ! Alors qu’un terrible crime se déroulait à la vue de tous, le second avait déjà eu lieu sans que personne n’ait porté son regard sur le coupable. Sont coquins mes Pokémon, faut pas les laisser sans surveillance ! Et le Pitrouille, toujours sur la table, on dirait bien qu’il se frotte les ailettes de cet air de satisfaction qu’ont les artistes après une prestation réussie. — D’la Musique ? Haha, j’ai ce qui faut ! s’exclame jojo, de nouveau en accord avec le nouveau venu. Il sort un magnifique ocarina taillé à la main de sa poche. — J’ai l’habitude d’accompagner mes daims avec ça ! Et j’endors pas les gens, moi. Vous êtes prêts ? 3, 2, 1… — BUUURP. Tous les regards se tournent vers Truc, lequel est littéralement avachi dans l’auge d’Hiro dont le contenu a disparu plus vite qu’au passage d’un Ronflex. Les réactions sont mitigées. Moi ? Je suis écroulée de rire. Jojo se pose des questions limite philosophiques devant le daim carnivore, quant à papa… ben lui, c’est le premier à agir bizarrement. — Pauv Hiro ! Kata, faut dire ça. Truc c’est l’bêtise à toi, pas Hiro ! — Oh, pardon, pardon ! Il s’empare aussitôt d’une nouvelle auge (à ras bord, viande et potage), la remplie et l’offre à l’apprenti. — Pa’don, goutte ben, l’grand, y reste plein. J’ai rougi tout plein à la petite engueulade de mon paternel puis me suis empressée de ramasser l’handicapé pour le garder entre mes bras. Pendant ce temps, le deuxième cas d’inquiétude embarque. Lui, ça se voit moins, si on le connait pas. Mais Jojo, d’habitude, il joue magnifiquement bien de son instrument ! Alors que là, il rate des notes et tremble un peu sur d’autres, comme s’il stressait à chaque nouveau morceau. Et le pire là-dedans ? C’est que plus il se rate, plus ses compagnons à quatre pattes s’empressent de le reprendre en sifflant à leur tour. Ils la connaissent la mélodie ! Et si lui il la joue mal, bah eux, ils s’en chargeront. Plus les daims se mettent à l’imiter, plus le musicien panique. Il doit se reprendre ! S’il continue à jouer aussi mal, on va tous s’endormir à cause des Siffl’Herbe ! D’ailleurs, c’est un peu tard. Grand Dada, Petit Dada et Mamie Meuh dorment déjà. Y’a que Truc qui tient un peu le choc, plus habitué à y résister. Et nous ? Bah on dirait qu’on tient bon, tous. Tous les humains, sans exception ! C’en est presque miraculeux. Miraculeux… Et inquiétant. C’est mon tour, je crois. Depuis tout à l’heure, je caresse Truc, et des tas de choses me reviennent. Ça fait plusieurs mois, maintenant, que je m’occupe de lui. Pourtant, à chaque jour qui passe, j’ai l’impression d’encore moins le comprendre. Je me rappelle sa crise de nerf au bord de l’étang… Truc qui mord Split, Técla, et même moi ! Comme s’il devenait fou, juste pasqu’on l’a empêché de se jeter à l’eau. — Hiro ?... dis-je d’une voix tremblante. Tu crois vraiment que Truc il veut nager ? J’ai… J’ai peur qu’il veuille juste se noyer. Il… il est pas heureux, Truc. Pas du tout. Je fais tout ce que je peux, mais j’y arrive pas… Je veux plus qu’il veuille mourir, Truc ! Les larmes. Manquait plus que ça ! Le pire, c’est qu’on dirait que ça ne fait que commencer. Déjà, un nom me revient en tête, parmi toutes ces inquiétudes qui remontent dangereusement à la surface. Six petites lettres, réunies en une petite boule de poils si douloureuse en mon esprit… Fouifi… |
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