Saison Un

: Obscure Prophétie

Vivia Vivia...

Reprenons. Je boudais plus ou moins (colère tout ça tout ça), je ne vais pas le cacher. Alors avant même que la grand-mère de Roger puisse me répondre, bien que je m'attendais à ce qu'elle me suive, j'étais pas forcément préparée à recevoir ce genre d'attention sortie de nul part. A vrai dire je suis pas habituée de un et de deux, y'a pas deux. Alors qu'elle s'accrochait, je m'étais transformée en poteau, en femme du pilier regardant devant elle en essayant de faire fi de ce qui a pu arriver jusque là.
Et puis sa phrase...
C'était clichéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Vais-je m'en plaindre ?
Non. C'était bâteau comme approche, mais c'était tellement bâteau que ça aurait pu me faire fare ce sourire qu'elle espérait me voir faire. Mais je suis têtue aussi et bien que l'envie de réprimer ce geste m'étais inconfortable, je tenu ma tête de guerrier bourru.

Mais pour une fois, je ne serai pas têtue lontemps. J'attends quelques secondes. Madame Ranium ne nous as pas dérangé, et j'étais juste aux prises avec mes humeurs vascillant entre le pardon et l'éclatage contre un mur. Taper quelque chose me ferait tellement du bien actuellement, mais pas dans la maison de ceux qui nous ont accueilli. Et avec du recul, avoir manqué de respect à cette maison me faisait mal aussi. Bon Roger avait commencé maaaaaaais...
Il ne voulait pas mal faire et je l'ai dit je comprend sa réaction... bref je me suis déjà expliquée et au final, seul lui s'est excusé de tout cela et je n'ai fait que retarder le problème.

Je lève les yeux, puis passe mes mains aaaaall the way du front jusqu'au mains de ma chère et tendre, essayant de poser de côté ces mauvais ressenti et reprendre une consistance emotionelle proche de celle d'avant cette petite altercation





Je finis par décroiser manuellement ses bras et à lui caresser la tête (on va dire que j'ai l'avantage d'être grande pour ce genre de chose) après m'être retournée et l'avoir prise dans mes bras aussi.



Et paf, portage de princesse Vivia en approche rapide pour le canapé. La bougresse n'arrive vraiment pas à se tenir  carreau quand il s'agit de se mettre au repos ! Au moins, si c'est moi qui la repose allongée de cette manière il y a peu de chance pour qu'elle conteste mais dans le doute, un gros bisou sur le front, le nez puis les lèvres devraient avoir raison de sa rebellion si il en est. Au pire, j'ai d'autres atouts !



Le temps passe quelque peu. Assez pour qu'assise au sol à côté de Vivia, des fermites commencent à me gagner les pattes. Et c'est au moment où j'allais me relever pour me les dégourdir vite fait que Roger reviens de dehors. Je sais pas ce qu'il a fait mais il a pris son temps... Au moins autant que moi si on m'avait laissée seule dehors. J'essaye de l'interpeller sur un coup de tête, à présent dégagés des idées aux issues potentiellement violentes qui avaient auparavant pu me traverser l'esprit. Mes lèvres commencent l'amorce de ma phrase mais pas le temps puisque dans un échange bien trop rapide pour que je puisse en caser une, Roger finit par s'enfuir en direction des escaliers et d'y grimper. Et je reste au milieu de tout ça, l'air conne.



J'allais le suivre lui demander si il avait besoin d'aide, mais même si je n'ai plus dans l'optique de parler mal, j'ai ma petite fierté tout de même, je ne voulais pas vraiment aller le voir. Au contraire, j'allais plutôt dans le sens opposé, préférant demander à la grand-mère si il y avait de la pâté quelque part qu'elle serve la gamelle.

Ma phrase et mon accolade, elle l’accueillit en silence. Ca ne dura que quelques secondes, mais ce fut comme une éternité pour moi. J’étais extrêmement tendue… J’avais peur d’avoir mal parlé, de ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Et si j’avais fait pire que mieux ? Je n’y connaissais rien dans ce domaine. J’attendis alors, le cœur battant la chamade. A y réfléchir, il me faudrait un jour quelqu’un pour me conseiller dans ce domaine.

Bref. Cette peur n’était finalement que peu fondé. Elle me montra tendresse et voulut me rassurer sur ses pensées. Respectueuse, je l’écoutais. Elle avait un certain sens de la justice que j’avais pu déjà pu entendre. Elle ne supportait pas les rejets injustifiés. Encore une fois, elle me réaffirma ce qu’elle avait pu dire ; elle n’hésiterait pas à botter les fesses si quelqu’un m’insultait de nouveau. C’était touchant à sa façon, même si je n’aimais guère cette idée. Je n’aimais pas qu’on fasse justice pour moi.

Mais pouvais-je lui jeter la première pierre ? Non, pas après ma réaction avec Roger. Je pouvais comprendre qu’une injustice pouvait entrainer ce genre de comportements, même si je ne pensais pas que je retomberai de sitôt dans un tel travers. J’en étais encore honteuse et gênée. Mon intériorisation fut cependant interrompue.

« Je… Que ? »

Et voilà qu’elle me portait en princesse. Par réflexe, je l’attrapais au cou. Je n’étais même plus gênée quand elle faisait ça. Hé. Il y avait du progrès, on dirait ! Et hop, sur le canapé. Visiblement, elle n’aimait encore guère que je bouge avec ma blessure. Mais elle était presque guérie enfin ! Bon, ce n’était pas grave.

« Je vais mieux, ne t’en… »

Ma phrase mourut sous ses baisers. Tenez, vous vous rappelez quand je pensais avoir progressé ? Bah, finalement, le rouge de mes joues me montrait que j’avais encore quelques progrès à faire. Silencieuse, je l’écoutais. Bon, c’était vrai que d’être forcée à rester couchée n’était guère plaisant en soit. Mais…

« Si tu es mon geôlier, je ne suis pas sûre que ce soit vraiment une prison. » dis-je à mi-voix, le regard fuyant.

Avec tout ça, il y avait un sujet qu’il fallait aborder ; la gifle que j’avais donné à Roger. Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet. Mais alors que j’allais ouvrir la bouche, Aurora se leva et Roger rentra… Ha. Aurora voulait parler… Bon, j’attendrais. HA. Elle n’avait pas pu car Roger parlait aussi. Ha, il avait retrouvé un de ses pokemons, on dirait. Enfin, c’était difficile à dire. Il était dos à moi.

Bon, Aurora partait dans un sens alors que Roger montait les escaliers… Je faisais quoi moi ? J’attendais, j’imagine. Haret finit par se coucher à mes côtés, Luna explorant la maison. Obscura, elle, me fixait intensément… Que voulait-elle ? Morphée devait lui manquer… Mais oui, voilà l’idée !

« Obscura… Tu penses pouvoir ramener Morphée ? »

La petit feuforêve hocha la tête avec vigueur. Visiblement, elle était ravie de retrouver son compagnon spectre. Ni une, ni deux, elle sortit de la maison, retrouvé son ami. Et moi ? Je me contentais d’attendre, espérant que les tensions finissent par disparaitre.

Pas de sinon, j'ai plus la force d'imposer des conditions pour aujourd'hui, à part celle de la déplacer moi-même. Elle a déjà trop usé de sa jambe.
M'enfin, si ça avait été moi, je me serai mise à bouger quand même. Je suis grande et bordel ne pas bouger mes jambes c'est un supplice... A votre avis pourquoi j'ai fais du sport et de la muscu ? Je peux pas me contenir je suis une boule d'énergie si je fais pas quelque chose régulièrement. Ah on me dit qu'on s'en fou, my bad !

Et puis... Bah le temps passe. J'avais bel et bien fini par remplir la gamelle mais ça prenait pas 307 ans et un carem non plus de faire ça. J'aurai presque pu avoir le temps de prendre une douche, de faire à manger, d'écrire une chanson et de faire un aller-retour à Vigneaux (c'est faux) ! En gros ça n'a pas changé grand-chose. C'était bel et bien son pokemon très bien, puis retour à la case prison, où ma conjointe de cellule se languissait peut-être de ma courte absence. J'avais perçue sa petite discussion avec sa Feuforêve... C'est vrai qu'elle m'avait expliqué qu'elle avait du renoncer à ses pokemon pour me retrouver... Encore une fois, comme le fait qu'elle se fasse des misères pour me secourir d'une manière ou d'une autre, je n'approuvais pas l'idée (même si encore une fois j'aurai peut-être fait pareil. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais). De plus au final, je n'ai rien de particulier depuis cette rencontre et il m'avait reposé alors même qu'il aurait pu me faire tout ce qu'il voulait sans que l'on puisse répliquer. C'est en retournant près d'elle que je soupirais et collant ma tête à sa poitrine, pour écouter son coeur



Je reste ainsi, tenant une de ses mains dans la mienne et l'enlaçant légérement par la taille pour me maintenir contre elle.
Et le temps passe encore, jusqu'à ce qu'une fois le ramdam là-haut fini (oui je l'ai pas précisé mais on entendait quand même un petit bout du film d'action qui se déroulait alors à l'étage du dessus) les bruits de marche se mettent à emplir la pièce qui était devenu bien calme depuis.



Je disais ça à demi-mot, toujours un peu sous tension contre lui mais je n'avais pas envie de paraître méchante une nouvelle fois en étant sèche même si c'est pour dire du bien. Et puis Madame Ranium se met limite à avoir l'air d'une chef commando de l'armée royale, employant un ton assuré et délivrant ses ordres à la maisonée.



Prenant Vivia comme je lui avait dit, je la porte et la dépose dans la cuisine près de la mamie pour leur faciliter la discussion avant de sortir dans le potager/jardin pour aider à faire les tâches près-mangeage. Roger s'occupe à 100% mieux que moi des légumes donc je m'occupe de la table. Me voyant paniquer vu que je savais pas où elle se trouvait, Madame Ranium m'indique la remise et, en deux temps et trois mouvements, me voilà rapporter l'engin.

La rapporter... Dans la tronche de Roger...

Merde...

En passant avec dans le jardin je me suis pris une racine à la con et j'ai trébuché avec le meuble dans le corps du pauvre Roger qui faisait le tri... Je ne sais pas si il a été pris dans ma chute, mais toujours est-il que j'ai l'impression d'avoir fait un combat de boue, sans boue. Je suis pleine de terre... Au moins la table est pas cass... Ah si...

Elle ne voulait plus que je bouge. Mais elle ne finit pas de dire sa menace… C’était inhabituel. Je devais arrêter de l’inquiéter à vouloir trop bouger. Donc, au final, y avait-il réellement besoin d’une réelle menace ? D’une réelle punition ? Non. Elle n’avait pas à me priver de quoi que ce soit. Je ne comprenais pas pourquoi elle s’inquiétait tant, mais elle s’inquiétait. Je lui souris.

« D’accord, je ne bouge plus sans ta permission. »

Alors que Obscura était partie chercher son compagnon, je tendais l’oreille pour suivre l’histoire de ce Skitty. Visiblement, c’était son tout premier pokemon. En plus, c’était le petit du Delcatty de sa grand-mère. Il devait surement y être énormément attaché. Moi-même, j’étais peiné par l’absence de Morphée.

Et j’attendis. Aurora revint bien vite, posant sa tête sur ma poitrine. Et puis, elle me dit ces fameux mots : « Je t’aime ». Je les avais très peu entendues dans ma vie ces mots. Ils étaient extrêmement précieux à mes yeux. Donc, forcément, mon cœur battait la chamade et c’était impossible qu’elle ne l’entende pas. Mais ce n’était pas grave.

Attrapant ma main et m’enlaçant, elle resta collée à moi. Un petit moment de bonheur, enfin, un peu bizarre avec Luna qui nous regardait avec des yeux brillants. Elle était définitivement une grande romantique. Passant ma main libre dans ses cheveux, je lui répondis dans un souffle.

« Je t’aime aussi »

Et maintenant, le silence. Enfin, si on omettait le bordel qui se passait à l’étage. Et ben, ça devait être sportif. Les minutes passèrent et Roger finit par arriver avec son pokemon. Il semblait assez heureux de son retour. Aurora faisait, il me semblait, quelques efforts pour atténuer la tension. Souriante, je confirmais les propos d’Aurora.

« Il y a pas de soucis, Roger. On comprend. »

Mais hop. Madame Ranium avait décidé de jouer le chef de notre petite troupe. Tout le monde avait son travail, y compris moi… Quoi ? Je devais choisir ce qu’on allait manger ? Bon, j’allais devoir utiliser mon imagination mais avant… Je me fis porter jusqu’à la cuisine. Hola. Je n’étais pas prête. Aurora ne voulait vraiment plus que je pose un pied au sol.

Alors, revenons à la cuisine… Qu’est-ce que je pouvais préparer ? Il ne restait que des trucs assez basique en effet, mais on avait l’avantage d’avoir un potager à disposition. Associant les différents ingrédients, l’idée me vint.

« Un gratin de pâtes à la courge et au fromage ? Pour ça, on aura besoin d’une courge, de crème, de pâtes et, pour que ça soit meilleur, on peut rajouter du thym séché... Enfin, si ça vous convient… »

Je n’aimais pas vraiment prendre les directives. Je proposais juste une idée qui me semblait pas mal avec ce qu’on avait sous la main. Alors qu’on s’activait à la cuisine, avec Harret et Luna aidant comme ils le pouvaient, j’entendis du vacarme dehors… Aurora était dehors, non ? Je ne le sentais pas des masses là.

Ahahah
Ahah...
Ah...
...

Je me déteste. Pour plein de chose. Mon incapacité à me retrouver utile dans des situations critiques à cause de ma chance par exemple. Mettre les autres dans un état de panique à cause de ma chance. Blesser les autres à cause de ma chance... Tout ça pour qu'au final un rp convivial se termine en salle d'attente pour l'hopital avec deux grands blessés assis à la même table dans des flashback tragique. Et au final, celle qui tourne autour de toute ces blessures, c'est bibi, mais c'est elle qui s'en sort le mieux... Pour autant j'appelerai pas ça de la chance en ce qui me concerne.
Et en plus de ça, on peut tranquillement rajouter à mon CV "Destruction de biens matériels".

Aller, aujourd'hui va être une bonne journée hein ? Tu parles d'une bonne phrase à dire en ce moment...

Comme tu l'as si bien dit précédemment Roger, il y a des choses qui m'échappent. Néanmoins il n'y a rien qui ne puisse être irratrappable non ? Réfléchi réfléci... Penses Penses Penses.
Cela marchera ?

Je sors mon Charpenti. Voyez-vous où je veux en venir ?





Il regarde son bout de bois comme si il disait adieu à l'amour de sa vie. Je ne veux pas savoir ce qu'ils font en privé cela ne me regarde pas BEURK AURORA SORS CA DE TA TETE AAAAAH

Et il finit par la tendre avec dépit, tristesse, et s'est mis à s'assoir dans un coin du jardin et de la regarder soutenir quelque chose d'autre, alors que d'ordinaire c'est lui qui la soutiens en tout temps et tout instant. C'était une trahison, disgrâce. Je pouvais même voir une larme couler sur sa joue. Mais wesh t'en fais pas un poil trop la bonhomme ?
Bon au moins, la table tiens, pas d'un seul bloc, mais elle tiendra au moins pour ce midi. C'est un noble sacrifice que tu fais la Ken, je suis fière de toi. Sisi c'est vrai.

Mais résultat de tout ce bazar c'est également que Mamie et moi on est les dernières en lice dans ce Battle Royal. Roger et temporairement Out, Vivia l'est quasi complétement et je ne laisserai pas Madame Ranium faire tout le nécessaire, je vais continuer à aider, pour le meilleur ! Et évitons le pire.

Si possible...

Tant qu'à être dehors, je récupère les légumes alors tombés au sol que Roger avait récupéré. J'avais jamais fait gaffe mais DAMN la forme de la courge est... Wait j'en avais jamais vu de cette forme. Je ne suis pas experte en légume mais un truc me dit que y'a des espèces de... Bah cette espèce qui se ressemblent ABSOLUMENT PAS. J'avais toujours eu en tête une forme des plus... Phallique. Oui traitez moi de perverse j'en ai rien à foutre mais moi, je vous jure que j'en avais jamais vu d'autres forme. Tiens je me demande si il y en a des que je connais dans ce jardin... Reprend tes esprits ! Non je vais pas me claquer la joue avec un légume pour me remettre dans la réalité. J'hésite, mais non.

Un pas après l'autre, je sors du jardin. TOUT-DOU-CE-MENT. Voiiiiila. On entre dans la cuisine. On se presse toujours pas. J'ai l'air d'avoir un balais dans le cul ? Au moins, aucune courge ne sera blessée dans cette affaire. Ni personne d'autre. Je le jure. N'est-ce pas petit Skitty hilare que je n'avais pas vu avant de me le prendre sur le coin du pied et de perdre l'équilibre déjà précaire que j'avais ?

Je hais ma ponchienne de vie.

Je vous laisse si vous le souhaitez, lancer un dé chacun de chance, pour le fun. Si vous décidez de le faire, vous avez 75% de chance de ne rien avoir. Roger tu devras faire un second lancé pour Maminette. Celui qui fera plus que 75 (donc à partir de 76) se les prendra dans la tronche. Si personne parmis vous deux (trois) ne se les prend, je ferai un jet également de 50%, savoir si les courges vont survivre ou non. TADA

Oh. Mon idée semblait plaire. Ha, c’était plus valorisant que je ne l’imaginais. Travaillant ensemble, enfin, dans ce que je pouvais faire en restant assise, les préparatifs se déroulaient tranquillement. Mais il nous manquait l’ingrédient principal : la courge. On attendait donc Roger et sa courge. Hélas, c’était un bruit qui attira notre attention. Mamy Ranium alla voir ce qui avait causé ce bruit, me laissant seule avec mes pokemons. Et elle revint, avec un Roger en sang. Mais j’avais un brin de compréhension.

L’origine du vacarme, c’était Aurora. Du moins, Aurora et une table cassée. Je ne savais pas comment et je crois que même avec l’explication, ça resterait invraisemblable. De toute façon, après avoir réussi à se bloquer les cheveux dans une lampe, elle pouvait difficilement faire plus… improbable. Plus dangereux, surement, plus improbable, j’en doutais. Enfin, je l’espérais.

Dans tout ça, Aurora semblait aller bien. Du moins, physiquement. Je ne la connaissais pas encore totalement, mais je supposais qu’elle ne devait pas se sentir très bien d’avoir fait autant de gaffe en aussi peu de temps. Pauvre Roger. Pauvre Funécire.

« Elle ne le fait pas exprès… Ne lui en veux pas trop, s’il te plait. »

Roger ne semblait pas être un mauvais gars, surtout dans la mesure où il nous avait invité à rester chez lui. Mais avec la friction qui a eu lieu entre eux, j’avais peur que les flammes d’une nouvelle dispute puissent avoir lieu. Je préférais être trop prudente que pas assez.

D’ailleurs, voici qui arrive : ma funécire dans toute sa splendeur… Dans toute sa splendeur de maladresse et de malchance. Elle avait choppé sur le Skitty hilare. Si Morphée avait été là, il se serait surement bien entendu avec le petit pokemon. Quoiqu’il en soit, je restais assise, impuissante face à cette courge volante. Où allait-elle tomber ? Allait-elle survivre ? Est-ce que notre repas allait finir en purée de courge ? Telle était le suspense de la maison.

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'Chance' : 51