Saison Un

: Obscure Prophétie

Caractère

Avant de devenir le cavalier de la Mort

Garçon très sensible, trop sensible et empathique, il faisait toujours passer les autres avant lui. Humains comme pokemons, il se souciait de leur bien être et s'inquiétait toujours de voir autant de souffrance autour de lui. Silencieux, il a toujours eu du mal à se faire des amis, exprimer ses pensées et même ce qu'il ressentait, préférant écouter attentivement son prochain plutôt que de parler. On lui a déjà reprocher de ne pas s'ouvrir davantage aux autres voir même d'être toujours anxieux au contact d'eux. Agoraphobe, le garçon pouvait faire des crises de panique lorsqu'il se retrouvait au milieu d'une foule;  c'est pourquoi il a toujours été particulièrement solitaire et a appris à apprécier la solitude malgré son envie de se lier à d'autres individus. Doux et bienveillant, Mortimer aimait prendre soin des personnes qui l'acceptait tel qu'il était et se montrait toujours juste dans ses paroles et ses actes, pourtant, il est arrivé rapidement à une triste conclusion: la souffrance de Mistral était grande et elle ne s'arrêterait jamais. Et peu importe ce qu'il pourrait bien y faire, cela n'y changera rien.

La progression entre Mortimer et le cavalier Mort ne s'est pas faite abruptement, non, elle a été progressive. Les difficultés de la vie autour de lui et même de sa vie elle-même l'ont changé peu à peu. Est-ce que Mortimer a abandonné ses idéaux d'un monde où chacun aurait sa place, où chacun serait heureux, où les pokemons vivraient réellement en harmonie avec les humains? Certainement...il n'y croit plus, il s'est fait à la conclusion auquel il est arrivé.



A présent

Mort est avant tout fataliste, il a abandonné sa vision idyllique. La mort fait parti de la vie, on mourra tous un jour, c'est ainsi. Tout ce qu'il peut faire, c'est apporter la fin des tourments, la fin d'une souffrance si on lui demande....et même si on ne lui demande pas. Trop jeune? En pleine forme? Bonne ou mauvais personne? Cela lui est égal, cela n'a pas d'importance, de toute façon, vous êtes tous égaux devant Mort. Mort est intransigeant, il n'y a pas d'exception à faire, si votre heure est venu, il est inutile de courir, vous ne faites que lui faire perdre du temps et vous n'en gagnez guère davantage, tôt ou tard il finira par vous avoir, parce que rien n'arrête Mort, une fois son objectif en tête, il ne s'arrêtera pas, il est persévérant. Mort est resté cet enfant silencieux plus observateur et attentif que bavard, il n'aime pas parler pour ne rien dire, lorsqu'il prend la parole c'est qu'il le juge nécessaire. Pourtant, malgré son manque de paroles, il est particulièrement éloquent, il a apprit avec le temps à savoir quoi dire et s'exprimer face à autrui et cela n'est dû paradoxalement qu'à sa faculté à s'être rendu hermétique aux autres. Oui Mort est devenu froid, si distant et solitaire, par choix mais aussi par nécessité, par obligation mais aussi par épuisement. Tout l'a conduit à devenir apathique et pourtant il est bien celui qui a le plus pitié de tous les êtres sur cette terre, celui qui est le plus compréhensif et à l'écoute du genre humain et pokemon. Et c'est justement pour cela qu'il doit être celui qui doit faire le sale travail.

Car oui, il considère ce qu'il fait comme un travail, ni plus, ni moins. Il n'est pas animé par des sentiments ou des émotions ce qui le rend, pour être honnête, bien plus effrayant et difficile à comprendre. Est-il possible de dialoguer avec lui? Oui. Mort est celui qui pourrait vous parler en pleine scène de batailles alors que les autres cavaliers n'y prendraient pas la peine pour la plupart. Vos mots l'atteindront....et ne l'atteindront pourtant jamais réellement. Il peut se sentir agacé par certain comportements même si il les comprendra toujours mais il restera calme et patient. Il ne prétend pas être juste, il ne prétend pas être bon ni même mauvais, il est même la neutralité parfaite; il fait juste ce pour quoi il est là. Mort est un mur, un mur flexible mais qui ne laisse passer personne à travers lui, même pas les autres cavaliers. On pourrait croire que parce qu'il n'aime pas qu'on lui manque de respect il se considère comme au-dessus des autres mais il n'en est rien. Chaque être vivant mérite autant de respect les uns que les autres et même si un certain cynisme transparait de lui, il reste juste et perspicace dans sa manière de parler. Mort malgré son sérieux continuel apprécie l'humour noir et même s'il répugne à faire certaines choses, si cela est nécessaire, il les fera.

Don

Mortimer dès son plus jeune âge à été affublé d'une malédiction. Oui, c'est ainsi qu'il a considéré son don. Si étant jeune cela lui donnait l'espoir d'être plus à même de comprendre ses semblables et les pokemons, cela devint rapidement un fardeau et de la sorcellerie blasphématoire. Ressentir les émotions et sentiments des gens autour de lui ou l'hypersensibilité. Le garçon voulu bien vite ne plus sortir de chez lui et devint très anxieux en la présence des gens, finissant même par développer de l'agoraphobie. Son don le mena même jusqu'à contrôler à outrance son pouvoir et se rendre lui-même insensible.

Histoire

Mortimer de Chatillon est né dans une famille plutôt aisé voir même noble pour l'époque même si les autres nobles ne les ont jamais considéré réellement comme faisant partis des leurs. Pourquoi? Parce qu'ils se mêlaient peu à la mondanité, faisant simplement leurs affaires de chez eux sans jamais se montrer. Non seulement cela était de mauvais goût et laissait à penser qu'ils se considéraient comme mieux que les autres mais en plus c'était particulièrement étrange, beaucoup pensaient que des affaires louches se tramaient là-dessous et malgré leur richesse on finit par les exclure. C'est dans un tel climat que naquis le jeune garçon qui compris, comme bien d'autres avant lui, la "malédiction" qui accablait sa famille. L'immunodépression...ce besoin d'être reclus n'était qu'une sécurité afin de ne pas tomber malade, la moindre maladie pourrait être fatale à beaucoup de membres de cette famille, c'est pour cela qu'il ne recevait aucun visiteur et ne participait à aucun gala ni quoique ce soit d'autre. Bien sûr cela les chagrinait au départ mais ce qui était arrivé à leur descendants qui n'avait pas été aussi sérieux et prudent les avaient desservis et il préférait vivre enfermé que voir leurs proches mourir emporté par une grippe. Mortimer aurait pu devenir un pompier ou un agent de la maréchaussée, quelqu'un au service du peuple, c'est ce qu'il voulait mais malheureusement sa condition physique ne le lui permettrait jamais. On ne peut pas dire non plus qu'il pourrait même vivre longtemps, il était simplement un condamné en sursis.

Si cette histoire s'arrêtait à là alors rien de tout cela ne se serait produit, si le garçon n'avait eu que ce problème là, peut-être aurait-il pu vivre heureux auprès de ses parents, vous dites vous? Pas sûr quand le château se transforme en tombeau. Peu importe les précautions, les enfants, eux, sont imprudents et veulent toujours découvrir le monde. Mortimer et son petit frère était de ceux-là. Ils échappaient à leur précepteur et allaient dehors pour se dégourdir les jambes. C'est dans la rue qu'ils rencontrèrent les trois autres. Les quatre autres pour être plus précis, oui, à l'époque il était vivant; Lance. Il n'y a qu'avec eux qu'il se sentait enfin exister, oh bien sûr ils se chamaillaient souvent mais cela lui permettait de décompresser, se sentir un peu moins monstrueux. Car oui, comme si cela ne suffisait pas il était le seul de sa famille à avoir un don, un don qui lui rendait la vie bien plus difficile mais dont il voulait se servir pour faire le bien autour de lui, aider les autres. Malheureusement, le social n'est pas vraiment son domaine et en plus de le regarder de haut, voilà qu'on le considérait comme bizarre et lunatique avec ses émotions changeantes. Heureusement que Guenièvre était là à chaque fois pour le défendre.

Le précepteur avait pensé bien faire de ne rien dire sur les escapades des deux enfants parce que c'est normal à cet âge là de vouloir vivre de belles aventures, ils auront tout le temps de devenir adulte mais malheureusement grand mal lui en fit: le petit frère et la mère de Mortimer tombèrent malade presqu'au même moment et moururent très peu de temps après sous l'horreur du garçon qui s'estima entièrement responsable de cela. Il ne fut pas le seul; le père eu vent des agissements des deux marmots et, après avoir congédié l'enseignant, il blâma l'enfant et lui interdit tout autre déplacement. Mortimer sombra dans une profonde dépression et manqua d'en finir définitivement avec sa personne mais se fut encore une fois Guenièvre qui l'interrompit dans son geste lorsqu'elle tapa à la clenche de la porte. Évidemment qu'elle allait se faire repousser, elle n'avait pas le droit de rentrer alors...il décida de partir pour de bon de chez lui, sans un regard en arrière. Après ce qu'il avait fait, un meurtrier comme lui n'avait plus rien à faire auprès des siens. Pour eux, pour les protéger, pour lui, pour que son sacrifice ne soit pas insignifiant. Parce qu'il le doit, parce qu'il le faut. Finalement Persée avait raison, finalement Famine avait raison...

Il perdu foi en l'humanité. Il perdu foi envers les pokemons. Plus rien n'avait d'importance, il était là, avec eux, mais quelque chose s'était brisée. A tout moment, il pouvait mourir. Ils pouvaient tous mourir. Peu être n'étaient-ils pas aussi "fragile" que lui mais la vie ne tenait qu'à un fil et la souffrance étaient immense. Ceux qui restaient derrière après la perte ou dans l'attente de la mort...c'était terrible. Autant abréger leur souffrance. Plus il en découvrait sur Mistral, plus il était confronter à l'image que l'on avait d'un Châtillon, d'un enfant avec des pouvoirs, plus son expression s'assombrissait pour ne plus devenir....qu'un regard sans aucune expression, plus aucune. Le coup de grâce fut certainement cette pauvre dame qui avait fait de son possible pour leur redonner de l'espoir et du courage en l'avenir. Mais quel avenir? Il fut le seul à ne pas pleurer ou ne pas hurler de rage pourtant il voulu crier.

L'éponge avait tant absorber d'eau, qu'une fois pleine, elle ne pouvait plus rien absorber.

Relations

Guerre Guenièvre de son véritable nom. Il était au courant des sentiments qu'elle avait pour lui, bien évidemment et il l'avait ressenti. Le problème à l'époque était de savoir s'il ressentait la même chose puisqu'il ne savait plus discerné ses émotions de celles des autres. Il ne le saura jamais, cela n'a plus aucune importance désormais, ils sont morts sur l’échafaud. Guenièvre, c'était un peu comme son garde du corps, elle frappait et répondait toujours très violemment lorsqu'on s'en prenait à lui; même si c'est un peu glauque de dire cela, il trouvait cela mignon, c'est sa manière à elle de prouver qu'elle l'aime. Il a toujours admiré sa force, sa franchise et sa vitalité. Il n'a jamais eu pitié de sa situation, cela s'apparentait davantage à de la compassion, la trouvant plus badass que pathétique.

Famine Fabien de son véritable nom, on l'a pourtant renommé Faust. Il s'est senti proche de lui face à leur malédiction respective. Au début, il a eu peur que le garçon soit un puit à microbes et il s'est rappeler que s'il pensait ainsi alors il donnerait raison aux individus qui le blesse. Il a toujours été à l'écoute de Famine et voulu apaiser ses tourments avec un peu de tendresse. Ce n'était pas toujours évident lorsqu'il se chamaillait avec Persée...enfin c'était plutôt ce dernier qui venait lui chercher des noises. Mortimer a toujours admiré le calme et la manière dont Famine cherchait à négocier; il parle peu et préfère agir mais quand il parle, c'est pour régler la situation, de manière subtile ou radicale.

Pestilence Persée de son véritable nom. Lui aussi avait perdu son frère Lance et lui aussi était un noble auparavant. Mortimer aimait beaucoup son frère jumeau si doux, généreux et quelque peu replié sur lui-même, il fut lui aussi dévasté lorsqu'il appris sa mort. Persée est tout l'inverse et il avait un peu de mal avec son caractère plus affirmé et sarcastique. Toujours a lancé des piques à tout va, ne s'exprimant que par des répliques acerbes. Mais il a appris à le comprendre et l'apprivoiser d'une certaine manière. Mortimer a toujours admiré son assurance, sa conviction et sa répartie, même si son pouvoir est à l'origine de tout, il l'assume pleinement, c'est impressionnant.

Sa vision et sa relation avec son nouvel hôte

Gabriel n'est qu'un hôte et c'est comme cela que le voit Mort. Enfin, c'est ce qu'il aimerait prétendre mais c'est difficile quand il voit des similitudes avec son ancien lui et que le garçon commence à prendre le même chemin. Cela le chagrine au fond, il aimerait abréger les souffrances de ce garçon qui a échappé de peu à la mort pour qu'il puisse enfin reposer en paix...mais en même temps il est curieux, il aimerait voir ce qu'il compte faire. Qu'il ne finisse pas comme lui, voilà quelque chose qu'il ne peut s'empêcher de souhaiter.

Caractère

Avant de devenir la cavalière de la Guerre

Avant de rencontrer ceux qui deviendront ses amis, Guenièvre était connue comme ayant un coeur de pierre. Elle ne pensait qu'à elle, ne vivait que pour elle, son monde c'était elle et de l'autre côté de ce mur qu'elle s'était crée il y avait les autres. Brutal que cela soit dans ses mots mais même physiquement où elle asseyait sa dominance avec ses poings, elle était aussi particulièrement froide, distante et assez silencieuse si ce n'est quand elle tombait dans la vulgarité lorsque quelque chose n'allait pas dans son sens. On pourrait croire que parce qu'elle avait le sang chaud, cela démontrait qu'elle avait tout ce qu'elle obtenait mais c'est faux, Guenièvre supporte très bien mentalement et physiquement de ne pas pouvoir avoir ce qu'elle veux même si elle est du genre à tout faire pour l'obtenir.


A présent

Sous ses apparences calme, Guerre bouillonne. Sa rage, comme scellée, n'attend qu'un mot de Mort pour jaillir en engloutissant tout sur son passage. Si elle a toujours été davantage un chien qui aboit après un monde qu'elle n'a jamais compris; bien trop violent et pécheur à son goût, lors de la mort de la vieille dame et de Lance, des larmes de chacun versés pour eux, elle a décidée qu'elle ne pardonnerait plus et qu'elle allait montrer le véritable visage de Mistral. Si elle avait un brin d'espoir que ce monde n'était peut-être pas marche ou crève, cette idéologie lui est revenue en plein visage.

Don

Guenièvre n'a jamais eu de pouvoirs, elle est la seule des quatre cavaliers à ne pas en avoir et ne s'en est jamais plaint, ni jamais senti à l'écart.

Histoire

Dans un univers entièrement masculin, Guenièvre a dû se faire sa place, vivant dans la rue elle s'est battue pour survivre et a acquis une grande force et résistance physique. Guenièvre en voulait à la terre entière, elle qui était né dans la rue auprès d'un alcoolique et d'une coureuse de rempart. Elle qui avait dû subvenir aux besoins de ces deux déchets de l'humanité qui avait fait d'elle ce qu'elle était. Guenièvre n'a jamais eu d'amour ou d'affection, elle était juste la progéniture qui allait faire leur travail à leur place déjà toute jeune. C'est normal, n'est-ce pas? Parce qu'ils l'ont déjà mis au monde, de quoi elle se plain l'ingrate? Ils l'ont déjà élevé et nourrit, c'est à son tour maintenant de se démerder toute seule et de se montrer reconnaissante en leur trouvant de quoi manger. Si au début elle s'était montrée reconnaissante, les coups de son père de plus en plus fort l'ont ramenés à la raison, l'inaction de sa mère a sonné l'alarme. Alors Guenièvre partit et ne revint jamais. Pour se débrouiller seule, c'était elle ou eux, elle avait fait son choix.

Une bataille, une guerre, voilà ce qu'était sa vie dans la rue, tous les jours. Elle a appris la dure loi de la rue, ainsi, homme ou femme, elle frappait jusqu'à obtenir ce qu'elle voulait afin de survivre. Voler ne lui posait pas de problème, pour elle, ce n'était pas mal tant que c'était pour survivre. Elle n'avait pas le matériel pour survivre alors elle faisait comme elle pouvait. Attrapée par la maréchaussée et enfermée en cellule, elle réussit néanmoins à s'évader et se promit de ne plus jamais se faire chopper, considérant que même la loi était contre elle, contre les pauvres, que l'on ne faisait rien pour le petit peuple, se contentant d'enfermer les gêneurs. Et puis elle fit la connaissance de Fabien qui bien qu'au départ l'agaçait devint rapidement un bon ami qu'elle prit sous son aile. Peu à peu le groupe se forma et enfin elle s'ouvrit peu à peu à eux. Ces temps de bonheur à leur côtés lui semblèrent pourtant si court.

Relations

Mort

C'est un cas à part par rapport aux autres cavaliers. Elle le considère également comme un membre de sa famille mais c'est aussi son but à atteindre, une sorte d'idole dont elle aimerait briser le mur qui les sépare, capter son attention. Peut-être a-t-elle des sentiments pour lui? Elle aimerait surtout se battre contre lui, prouver sa valeur à ses yeux, lui montrer sa détermination. Pour elle, peu importe les ordres qu'on lui donne, Mortimer passera toujours en premier et elle massacrera sans ménagement tout ceux qui oserait ne serait-ce que lui manquer de respect.

Famine

Fabien ou plutôt Faust, parce que Fabien ça craint un peu comme prénom, est le premier qu'elle a rencontré puisque lui aussi a vécu dans la rue. Si au départ elle est passé à côté de lui sans un regard, son inaction l'a rapidement gavé. Alors elle l'a secoué pour qu'il se bouge, pour qu'il se batte pour vivre; elle avait plus l'impression qu'il dépérissait à vu d'oeil. Elle a finie par lui apprendre les bases de la survie, comment voler, comment se défendre. Tout n'est pas rentré dans son crâne alors elle a fini par de temps à autre lui ramener de la nourriture surtout quand elle a compris que son don n'était pas vraiment un cadeau du ciel.

Pestilence

Contrairement à Mortimer, Guenièvre préférait Persée à Lance parce qu'il n'avait pas sa langue dans sa poche, parce qu'il ne s'encombrait pas de fausse politesse. Elle lui a apprit évidemment à la respecter et à partir de là, ils sont partis sur de bonnes bases.

Sa vision et sa relation avec son nouvel hôte

La relation entre Guerre et Doubly est assez conflictuelle. Guerre aurait dû prendre à la base comme hôte Veronica mais, comme une sorte de pressentiment, Gabriel à tout fait pour empêcher cela indirectement et Doubly s'est rapidement imposé comme une évidence. Le problème c'est que contrairement aux autres, il ne s'agit pas d'un enfant mais d'un metamorph et qu'il a une personnalité bien plus dominante que les autres ainsi Guerre n'est pas arrivé à faire sombrer Doubly dans l'obscurité....parce qu'il y est déjà et l'assume pleinement. Guerre comprend et ne comprend pas son hôte, parfois il se met à massacrer pour le simple plaisir de le faire et non pour une raison particulière et pourtant il va soudainement s'arrêter parce qu'il s'ennuie. Son attachement envers Gabriel elle le comprend mais son désintérêt total des autres c'est à la fois un agacement pour elle et pourtant elle-même s'est déjà montré aussi égoïste et orgueilleuse que lui au début. Elle est la moins bien placée pour le blâmer. Elle l'aime bien dans le fond ce metamorph bien qu'il est encore plus extrême qu'elle et que lui l'ignore complètement. Attention néanmoins quand les deux sont d'accord sur le même sujet, ce duo est vraiment dangereux.

Caractère

Avant de devenir le cavalier de Pestilence

Des deux jumeaux, Persée était sans conteste le plus extraverti et le plus égoïste. Il vivait sa vie au jour le jour sans se soucier des conséquences de ses actes. Fêtes, parades, nombreux artifices, rien n'était trop beau ou trop cher pour lui ou son cher frangin. Tout ce qu'il souhaitait, il l'obtenait. Et ce qu'il voulait par dessus tout était d'avoir son jeune frère toujours à ses cotés, quitte à piquer quelques crises de jalousie lorsqu'il n'était plus le centre de son attention !

A présent

Perfide et manipulateur, il n'hésitait pas à torturer ses victimes qu'il ne considérait que comme des cobayes. Tout était bon pour arriver à ses fins et il n'hésitait pas à user de tous les stratagèmes à sa disposition pour avoir le dessus sur ses adversaires. Il était aussi d'une arrogance sans égale mais pouvait se montrer un allié utile lorsqu'on prouvait sa valeur et qu'on lui faisait fermer son clapet. D'ailleurs monsieur était fanfaron et aimait à user de ses charmes pour trouver toujours de nouvelles victimes et il y arrivait malgré son petit air hautain.

Don

Persée possédait le pouvoir de pyrokinésie et s'amusait à l'utiliser à outrance afin d'être toujours le centre de l'attention. Il était obnubilé par le feu, incontrôlable et ardent comme lui et le contrôlait avec aisance, ce fut pourquoi de tous, il fut le seul à ne pas mourir sur le bûcher mais pendu. Mais une fois son frère décédé, il se plongea dans la médecine et s'essaya à toutes sortes d'arcades afin de le ramener à la vie. Il n'est donc pas étranger aux concoctions de poisons et à l'anatomie humaine, sachant tous les corps qu'il a pu mutiler afin de perfectionner ses connaissances.

Histoire

- Avant : Bien à l'abri dans son monde de richesses et de privilèges, Persée se permettait beaucoup de chose et ne se gênait pas pour dire ce qu'il pensait. Après tout, que pouvaient-ils bien leur arriver à son frère et lui alors qu'ils étaient des nobles ! Alors, cette peur des possesseurs de dons, cela lui passait à des lieux au dessus de la tête et ne se cachait même pas pour user de son affiliation au feu malgré les nombreuses mises en garde de son frère. Pour lui, Lance était bien trop peureux et s'inquiétait toujours trop. Mais cela n'était pas grave car c'était ainsi qu'il l'aimait et serait toujours là pour s'occuper de lui et le rassurer. Son cher petit jumeau adoré.

Présent : Lance avait pourtant raison de s'inquiéter de la peur du bas peuple, il aurait dut l'écouter et à cause de cela, son petit frère est mort. Pour le protéger. Les rares fois que lui utilisait son don fut pour le protéger et ce fut ce qui lui coûta la vie. La foule aussi bien terrorisée qu'excédée par les abus du jeune noble, fini par attaquer la demeure familiale et seuls les deux frères purent s'échapper de ce massacre. Mais cette victoire fut tout de même amère, le jumeau aux yeux de glace fut amené agonisant vers une vieille sorcière qui, selon les dires, avaient des pouvoirs de guérison. Par miracle, le jeune garçon survécu mais il garda des séquelles à vie et une santé fragile. Ce fut à ce moment-là qu'ils rencontrèrent le reste de la bande et bien qu'ayant des hauts et des bas, leurs relations se fortifia et il se prit à aimer cette simple vie à soigner les gens pour aider la vieille dame.

Malheureusement cela n'empêcha pas le destin funeste qui sembla poursuivre ces enfants et bientôt la peur de celle qui était surnommée la sorcière poussa une nouvelle fois les villageois à s'en prendre à eux. L'attaque fut aussi soudaine que violente tant et si bien que la vieille dame et Lance moururent en les protégeant. Rongé par la culpabilité, il s'enfonça peu à peu dans la folie et se focalisa sur un moyen de ramener son frère à la vie. Quel qu'en soit le prix et ses compétences apprises auprès de sa nouvelle tutrice allaient l'y aider. Il était prêt à tout pour se venger et ramener son frère d'entre les morts.

Relations

Guerre

Malgré le fait qu'elle fut une femme, il la respectait car à force de se quereller, elle fini par avoir le dessus sur lui d'une bonne raclée en pleine face. D'abord boudeur face à sa défaite, il fini par réfléchir sur ses acquis et en vint même à se rendre compte qu'ils avaient une vision du monde assez similaire : marche ou crève ! Autant dire qu'une fois qu'ils se furent trouvé quelques points communs, les bagarres et les insultes cessèrent drastiquement.

Famine

Les seules fois où ces deux-là se supportaient, c'était pour torturer une victime ou rendre la vie difficile à une autre. Il ne pouvait clairement pas piffer ce roturier, d'autant plus qu'il avait eu l'attention de son cher petit frère. Grossière erreur ! Et s'il arrivait que tous deux se retrouvaient dans une même pièce sans personne d'autre entre eux, tous pouvaient être certains de tomber sur un champs de bataille.

Mort

Contrairement aux deux autres cavaliers, Mort trouva rapidement grâce aux yeux de Pestilence. Tout comme lui il était issu d'une noble famille et son parlé tout comme sa façon de penser faisaient sans cesse mouche. À croire qu'il arrivait à lire en lui comme dans un livre ouvert. Il l'estimait et le considérait même comme le meneur de la bande.

Sa vision et sa relation avec son nouvel hôte

Ce qui a attiré l'esprit de Pestilence chez Jack est sa propension à ressembler à son cher frère disparu. Pas physiquement, mais sa façon de réagir tout comme sa trop grande gentillesse lui rappellent Lance. Alors pouvoir posséder une âme similaire à celle de son petit frère et partager le même corps était une occasion plus que tentante, surtout avec son niveau d'intellect. Il faut juste lui apprendre à voir le monde comme lui le voit et il est certain qu'il arrivera à faire quelque chose de lui.

Caractère

Avant de devenir cavalier de la Famine

Un enfant souriant, un pitre faisant rire ses amis. Pleins d’espoir quand au fait qu’ils pourraient s’en sortir, vivre ensemble et vivre dans leur bulle, dans leur petit monde.

A présent

Un être méconnaissable, purement animé par la rage et le devoir de destruction. Sa vengeance l’aveugle et il blâme le monde entier pour ses souffrances voyant dans les humains des êtres et une société profondément injuste et incapable de se racheter ni de changer.

Don

Famine a le don de faire flétrir les plantes autours de lui, cela marche également avec les pokémons qui voient leur énergie se vider. Famine n’en tire aucun bénéfice et est, en lui-même, un cavalier fragile. Il craint de plus particulièrement le feu et la glace, le psy et bien d’autre de par sa faible constitution.

Histoire

Il était une fois l’histoire d’un jeune garçon nommé Fabien. Fabien eu plusieurs noms durant sa courte existence. L’un d’eux fut Faust, un surnom donné par ses proches amis qui trouvaient l’appellation plus belle. Mais vous le connaissez surement en temps que Famine, cavalier de la disette et l’un des plus cruel qui soit.

Fabien n’a pas toujours été comme ça, sa vie fût cependant rude il y a de cela deux siècles.

Fabien est né au sein du bas peuple le plus pauvre qui soit, sa naissance n’ayant pas été un sous le signe de la chance, il fut affublé de ce que l’on pensait être une malédiction. Jeune enfant frêle de paysans, il fut très vite jeté à la rue pour son incapacité à pouvoir travailler dans les champs. En ces temps difficiles, une bouche inutile à nourrir est une bouche de trop. Fabien fut chassé loin de chez lui et même battu pour conjurer le mauvais sort. Il avait le don de flétrir tous les végétaux autour de lui et ce, de façon incontrôlable.
Fabien faisait la manche et suppliait dans les rues pour n’avoir ne serait-ce qu’un bout de pain. La malnutrition avait rendu son corps squelettique et malade. Il n’aurait pas survécu très longtemps s’il n’avait pas fait une certaine rencontre.

Une jeune fille aux cheveux flamboyants du nom de Guenièvre, vous la connaitrez dans l’histoire pour ses terribles exploits sur le champ de bataille : Guerre. La jeune fille avait pris sous son aile Fabien qui était devenu Faust entre temps, « Fabien ça craint » apparemment. Elle lui redonna espoir lui apprenant que la vie était un combat continuel et qu’il fallait se battre en chaque instant pour remporter la victoire. Elle lui apprit à voler pour survivre et le rempluma de force avec cette même nourriture !
Il rencontra plus tard des jumeaux, leur petit groupe s’agrandissait. Il y avait Percée qui deviendra Pestilence et son jeune frère. Faust se lia d’amitié avec eux, mais fut particulièrement proche du jeune frère, trop proche au gout de Percée, c’est ainsi que leur relation conflictuelle débuta.
Mais il manquait encore une personne n’est-ce-pas ? Faust avait entendu Guenièvre parler d’un certain Mortimer, un garçon aristocrate un peu bizarre qui ne sortait jamais de chez lui. Il semblait si malheureux alors un jour, la rouquine le prit de force. Il faut dire que malgré ses paroles abruptes, elle ne supportait pas de voir des gens malheureux en particulier les enfants.

Et c’est ainsi que leur bande naquit ! Les plus belles années de sa vie. Il faut dire que malgré son enfance très difficile, Faust était un garçon ayant reprit espoir, devenu optimise et très souriant. Il s’attacha énormément à la vieille dame et la considérait comme une mère.
Lors de la grande chasse aux sorcières, il protégea ses amis au péril de sa vie. Il était si déterminé à faire tout pour eux. Lorsque le frère de Percée et la vieille dame perdirent la vie, ce fut un tel choc qu’il ne fût plus jamais le même.
La suite de l’histoire est connue de tous; Famine fut l’un des cavaliers les plus cruels et violent. Maudissant le peuple de Mistral aux souffrances de la faim qu’il avait subit lorsqu’il fut rejeté par les siens… tout comme eux rejetèrent sa nouvelle famille.
Ils leurs feraient tous subirent ce qu’ils lui avaient fait subir.

Relations

Guerre

Il éprouve beaucoup d’affection pour guerre. C’est elle qui l’a sortie de sa misère, c’est elle qui lui a appris la vie, c’est elle qui lui a fait découvrir ses nouveaux amis. Ils ne font qu’un sur le champ de bataille dans une rage commune.

Mort

Mort a toujours été le chef de leur petit groupe. Il a toujours eu de l’admiration pour son pragmatisme, son intelligence et sa façon de penser. Il lui sera loyal jusqu’au bout et sait que c’est avec les idées de Mort qu’ils réussiront.

Pestilence

Il est son ami. Ils ont cependant cette relation conflictuelle qui dure depuis des lustres. Comme s’ils éprouvaient du plaisir à se battre et à se chamailler.

Sa vision et sa relation avec son nouvel hôte

Famine et Oz ont fusionné tant leur rage commune étaient puissante. Bien qu’ils n’aient rien en commun, Famine se sert d’Oz pour libérer une rage destructrice sans pareille et c’est bien la folie et la détermination du jeune homme qui lui a apporté tant de puissance. Désormais amer et spectre de vengeance, il était autrefois un garçon souriant, croquant la vie à pleine dents malgré ce qu’elle lui a fait subir. Ses amis étaient tout pour lui, sa famille qu’il n’a pas eu, ses confidents, sa source de joie et de bonne humeur. Il avait tendance à faire le pitre pour les amuser et parfois dire des choses tellement débiles que cela met Percée et Mortimer d’accord sur son cas. Mais une de ses qualités à toujours brillée; sa loyauté. Proche de Genièvre avec qui il formait un duo ravageur, un peu trop proche du petit frère de Percée au plus grand dam de celui-ci, admiratif de l’intelligence de Mortimer et toujours le premier devant les plats de la vieille dame.

Il a su transformer sa malédiction en force pour faire peur aux adultes et garder en sécurité ses amis, ce qui n’a pas vraiment arrangé leurs destins. Lorsque la vieille dame et le frère de Percée son mort, il a transformé tout cet amour en rage. Il n’a plus sourit depuis ce jour. Tel l’ordre d’arrivée des cavaliers de l’apocalypse, il suivit le sillage de guerre et anéantissait tout espoir derrière lui en flétrissant les denrées du peuple atroce ayant tué les siens.